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La Chine Met-Elle En Place Un Étalon Or ?


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Il me semble que la circonstance que De Gaulle ait fini par exiger le remboursement en or n'invalide pas nécessairement la théorie de l'entente "tacite" (hé hé). Par exemple, il est possible que DG ait voulu rouler les Américains, ou, au contraire, qu'il se soit senti floué par une émission excessive de dollars...

 

J'ai lu pour la première fois l'hypothèse en question dans les mémoires d'Aron (lequel renvoie à un livre de Yves Laulan) :

 

 

Trouvé depuis chez Bagus : 

 

La réponse est probablement chez Rueff

http://herve.dequengo.free.fr/Rueff/AI/AI1.htm

 

Accumuler des devises étangéres dans les banques centrales est la caractéristique essentielle de l'étalon de change Or par rapport à l'étalon Or.

L’origine en serait une croyance de l'époque à la mode, selon la quelle il fallait "économiser l'or".

 

L'organisation de la grande dépression par le gold-exchange-standard

Ce qui caractérise l'action technique du Comité Financier de la Société des Nations, c'est qu'elle a été fondée sur une recommandation formulée par la Conférence qui avait siégé à Gênes, en 1922, conférence internationale qui réunissait des chefs de gouvernements, des Ministres et des experts et qui, dans sa résolution 9, avait recommandé l'adoption d'une politique tendant "à l'économie dans l'usage de l'or, par le maintien de réserves sous forme de balances à l'étranger".

Ce texte paraît obscur. Il n'en a pas moins eu des conséquences très précises. Antérieurement, les banques d'émission ne pouvaient compter dans leurs réserves que de l'or ou des créances libellées en monnaie nationale. la recommandation visant l'économie dans l'usage de l'or demandait aux Nations d'autoriser leurs banques d'émission respectives à garder également, dans leurs actifs, des devises payables en or, c'est-à-dire, en fait, des livres sterling et des dollars.

Cette recommandation a été formulée unanimement par les experts et personne ne s'est rendu compte, à l'époque, qu'elle allait ébranler les bases de la civilisation occidentale.

J'ai une grande méfiance pour les experts. J'ai souvent été considéré comme tel. Ce qui caractérise les experts, c'est qu'ils sont toujours experts en quelque chose, mais rarement dans le domaine où on les consulte.

Le régime qui permet aux banques d'émission de garder des devises à l'étranger est appelé le "gold-exchange-standard". Il n'a pas de nom français, parce qu'il est essentiellement britannique de conception. Le "gold-exchange-standard" permet à la Banque de France, par exemple, quand elle reçoit des capitaux venant des États-Unis, de laisser en dépôt sur la place de New York les dollars qu'elle a achetés, au lieu de demander à New York l'or qu'ils représentent et de le faire entrer dans ses actifs.

La différence paraît anodine. Elle a pourtant grandement atténué les vertus régulatrices du système monétaire.

Dans le système du "gold-standard" qui, lui, a un nom français — c'est l'étalon-or —, quand des capitaux quittent un pays pour venir dans un autre, ils sortent du premier et y diminuent, de ce fait, les possibilité de crédit. Et quand ils entrent dans le second, ils y augmentent les possibilités de crédit.

Dans le système du gold-exchange-standard, au contraire, les capitaux peuvent entrer dans un pays sans sortir de celui d'où ils viennent.

La modification n'a pas grande importance quand il n'y a pas de grands mouvements de capitaux ; mais il y en eut, à cette époque, d'immenses, par suite du rétablissement de la confiance en l'Europe.

Les capitaux qui, en masse, avaient quitté l'Allemagne, la France, même l'Angleterre, sont revenus, à partir de 1924, s'investir en Europe et notamment en Allemagne. Ce fut un immense reflux de disponibilités.

Dans le système financier ancien, le retour des capitaux aurait suscité un déplacement d'or d'égal montant. Le métal aurait quitté les États-Unis pour venir en Europe, à moins qu'il ne fût resté "earmarked" au profit des nouveaux possesseurs. Dans tous les cas, il aurait été soustrait aux réserves de ceux qui le perdaient.

Inutile de préciser qu'on n'imagine même pas un banquier responsable, assez stupide, dans un système de banque libre (ou même d'étalon or), pour ne pas faire d'opération de compensation en vue "d'économiser l'or".

 

Cette idée ne pouvait venir qu’après que toutes les banques centrales aient fait tourner la rotative à billet durant la guerre au point d'être certaines de faire faillite si l'on annulait le cours forcé.

 

Cette recommandation a évidement donné lieu à des montagnes de dettes dans les comptes des banques centrales, on connait la suite.

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La réponse est probablement chez Rueff

http://herve.dequengo.free.fr/Rueff/AI/AI1.htm

 

Accumuler des devises étangéres dans les banques centrales est la caractéristique essentielle de l'étalon de change Or par rapport à l'étalon Or.

L’origine en serait une croyance de l'époque à la mode, selon la quelle il fallait "économiser l'or".

 

...

Inutile de préciser qu'on n'imagine même pas un banquier responsable, assez stupide, dans un système de banque libre (ou même d'étalon or), pour ne pas faire d'opération de compensation en vue "d'économiser l'or".

 

Cette idée ne pouvait venir qu’après que toutes les banques centrales aient fait tourner la rotative à billet durant la guerre au point d'être certaines de faire faillite si l'on annulait le cours forcé.

 

Cette recommandation a évidement donné lieu à des montagnes de dettes dans les comptes des banques centrales, on connait la suite.

 

Le récit de Rueff est intéressant, mais je doute qu'il explique réellement les ressorts profonds du comportement des Européens. Le motif invoqué ("économiser l'or"), tel que je le comprends ("économiser les frais de transport de l'or"), est trop peu sérieux pour constituer le motif réel de ce genre de politique. Je ne serais donc pas étonné qu'il s'agisse simplement d'un prétexte officiel qui aurait été donné pour justifier une politique décidée pour d'autres motifs. 

 

(Quand je dis "trop peu sérieux", entendons-nous bien : le fait, en lui-même, de ne pas rapatrier systématiquement tout l'or que l'on détient à l'étranger, ou que l'on pourrait détenir, n'a rien d'absurde, car les coûts de transport ne sont pas négligeables. Ce qui serait dépourvu de sens, ce serait de s'abstenir d'agir quand la différence de cours de l'or ou la dépréciation de la monnaie de réserve détenue justifierait un rapatriement sur des bases strictement commerciales.)

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Le récit de Rueff est intéressant, mais je doute qu'il explique réellement les ressorts profonds du comportement des Européens. Le motif invoqué ("économiser l'or"), tel que je le comprends ("économiser les frais de transport de l'or"), est trop peu sérieux pour constituer le motif réel de ce genre de politique. Je ne serais donc pas étonné qu'il s'agisse simplement d'un prétexte officiel qui aurait été donné pour justifier une politique décidée pour d'autres motifs. 

 

(Quand je dis "trop peu sérieux", entendons-nous bien : le fait, en lui-même, de ne pas rapatrier systématiquement tout l'or que l'on détient à l'étranger, ou que l'on pourrait détenir, n'a rien d'absurde, car les coûts de transport ne sont pas négligeables. Ce qui serait dépourvu de sens, ce serait de s'abstenir d'agir quand la différence de cours de l'or ou la dépréciation de la monnaie de réserve détenue justifierait un rapatriement sur des bases strictement commerciales.)

 

je me suis mal fait comprendre.

 

avant 14 l'or garanti les émission de billets et de credits. Il faut donc qu'il n'y ais pas trop de credit emis car cela augmente les retrais d'or au guichers.

 

en 14-18 on émet beaucoup de billets pour dinancer la guerre, l'Etat maintient le cours cours forcé (interdiction de retraits d'or au guichets) pou éviter le banque-run à la banque de France), car il y a bien TROP de billets qui ont été émis.

 

Traduction par un haut fonctionnaire international alter-comprenant de l'époque: il y a bien TROP PEU d'OR​.

Conclusion stupide il faut "éconnomiser l'or".

En clair, emmètre toujours plus de billets pour effectuer les transactions en substitution de l'or pour les opérations monétaires. Ne pas effectuer de compensation entre banques centrales.

Une accumulation de dettes qui donnera les années folles (le boum) et la crise de 29 (le crac).

 

Cette idée fausse revient souvent dans l'expression "on ne peu pas rétablir l’Étalon or parce qu'il n'y aurait pas assez d'or"...

Le marché libre avais la reponse parfaite a cette idée stupide, on a utilisé aussi l'argent et le cuivre, avant que les politiciens choisissent 'usage de l'or seul en réponse à leur idiotie précédente, le bimétallisme à parité fixe or-argent....

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Ah, d'accord. J'avais bien l'impression d'avoir compris quelque chose de travers, dans cette histoire...

 

J'ai toutefois du mal à voir dans la sur-émission des années de guerre la cause de la crise de 1929. Tout simplement parce que les Etats-Unis ont subi un krach très dans les années 1920-1921, lequel aurait dû assainir la situation. (Ce krach n'a donné lieu qu'à une récession très courte car le gouvernement américain de l'époque eut la sagesse de ne pas tenter de "relancer" l'économie.)

 

De plus, le système monétaire de l'époque, qui permettait aux banques centrales européennes de créer de la monnaie à partir de dollars et de livres, aurait dû générer un boom plus important dans les pays se trouvant au sommet de la pyramide monétaire, à savoir les pays européens autres que la GB et la France. Or, c'est des Etats-Unis que la crise est partie, et non de ces pays-là... Je vois donc également mal le lien entre le système de banques centrales international et la crise de 1929. 

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Il est vrai que l'inflation a bel et bien créé des crises dans les pays en cause. La seule raison pour laquelle ces crises n'ont pas été mondiales était peut-être, tout simplement, que ces économies d'après-guerre étaient encore d'un poids négligeable par rapport à l'économie américaine.

 

Un mot sur la quantité d'or, et la difficulté d'un retour à l'étalon-or : la remonétisation de l'or aurait un impact énorme sur le cours de ce métal (on a pu estimer que ce cours serait multiplié par 20...), impact sans doute à peine compensé par l'afflux sur le marché monétaire de l'or jusque alors utilisé en bijoux ; or, une telle variation n'entrerait-elle pas en conflit avec le théorème de la régression monétaire ? Le théorème de la régression enseigne qu'une monnaie ne peut émerger progressivement qu'à partir d'un marchandise utilisée en troc, car autrement personne ne saurait quelle valeur d'échange donner à la monnaie. Au fil du temps, la marchandise qui commence à être utilisée comme moyen d'échange tend à voir son prix croître, en raison précisément de son usage monétaire. Une fois que cet usage est bien établi, il est possible supprimer le lien qui existait entre la monnaie et la marchandise. Mais si, réellement, la remonétisation de l'or était de nature à multiplier (à terme) par 20 le cours du métal jaune, ne rencontrerait-on pas un problème similaire à celui de la création ex nihilo d'une fiat monnaie ? Comme utiliser comme instrument d'échange une marchandise dont le cours serait sujet à de telles variations ? 

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A mettre dans le fil "réinventons les mots" :

 

Dinancer : financer une soirée repas-danse, et plus particulièrement quand les invités sont enrhumés. 

 

Marrant, j'ai eu une idée très similaire en voyant cette coquille mais ça allait plus dans le domaine des charities US : Financer une oeuvre caritative en dînant. 

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je me suis mal fait comprendre.

 

avant 14 l'or garanti les émission de billets et de credits. Il faut donc qu'il n'y ais pas trop de credit emis car cela augmente les retrais d'or au guichers.

 

en 14-18 on émet beaucoup de billets pour dinancer la guerre, l'Etat maintient le cours cours forcé (interdiction de retraits d'or au guichets) pou éviter le banque-run à la banque de France), car il y a bien TROP de billets qui ont été émis.

 

Traduction par un haut fonctionnaire international alter-comprenant de l'époque: il y a bien TROP PEU d'OR​.

Conclusion stupide il faut "éconnomiser l'or".

En clair, emmètre toujours plus de billets pour effectuer les transactions en substitution de l'or pour les opérations monétaires. Ne pas effectuer de compensation entre banques centrales.

Une accumulation de dettes qui donnera les années folles (le boum) et la crise de 29 (le crac).

 

Cette idée fausse revient souvent dans l'expression "on ne peu pas rétablir l’Étalon or parce qu'il n'y aurait pas assez d'or"...

Le marché libre avais la reponse parfaite a cette idée stupide, on a utilisé aussi l'argent et le cuivre, avant que les politiciens choisissent 'usage de l'or seul en réponse à leur idiotie précédente, le bimétallisme à parité fixe or-argent....

 

+ 1000

 

Excellente analyse! Tout est dit. Félicitations!

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J'ai toutefois du mal à voir dans la sur-émission des années de guerre la cause de la crise de 1929. Tout simplement parce que les Etats-Unis ont subi un krach très dans les années 1920-1921, lequel aurait dû assainir la situation. (Ce krach n'a donné lieu qu'à une récession très courte car le gouvernement américain de l'époque eut la sagesse de ne pas tenter de "relancer" l'économie.)

En fait, la masse monétaire a à nouveau explosé dans les années 20 : les "roaring twenties" reposaient sur une gigantesque bulle.
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En fait, la masse monétaire a à nouveau explosé dans les années 20 : les "roaring twenties" reposaient sur une gigantesque bulle.

 

Je sais bien mais, comme vous dites, il s'agissait d'un "nouveau" développement de la masse monétaire. C'est pour ça que j'ai répondu à Bastiat qu'il me semblait difficile de voir dans la sur-émission de 14-18 la cause de la crise de 1929 (c'en serait tout au plus une cause très indirecte, en tant qu'elle aurait donné naissance à l'idée qu'il fallait "économiser l'or", ce qui d'ailleurs était peut-être la thèse Rueff-Bastiat).

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  • 10 months later...

Je relance un peu ce sujet qui me semble toujours d'actualité. Mes questions demeurent sur l'intérêt de la Chine à adosser sa monnaie à l'or, et à libérer le Yuan.

Si la conséquence serait un effondrement du dollar ou une baisse, cela rendrait l'économie américaine encore plus compétitive, quel intérêt pour les chinois ?

De la même manière, quel intérêt d'avoir un Yuan fort si ce n'est de pouvoir "racheter"  l'économie mondiale ? Est ce que la Chine s'apprête à prendre le contrôle de l'économie mondiale par l'intermédiaire d'une suprématie monétaire ? Est ce que la société chinoise est prête à s'adapter à ce changement ?

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  • 11 months later...

La guerre de mouvement a commencé.

 

Un marché de l'or déboussolé

 

OPINIONS Face à de telles forces contraires sur un marché comme celui de l'or, suivre ses fondamentaux s'avère souvent trompeur.

Face à de telles forces contraires sur un marché comme celui de l'or, suivre ses fondamentaux s'avère souvent trompeur. 

 

François Assemat   |  07/12/2014, 12:00  -  777  mots

 

Le marché mondial de l'or est instrumentalisé par deux blocs rivaux, l'occident et les BRICS. Alors que les fondamentaux y sont malmenés, l'analyse comportementale peut-elle aider à le comprendre? Par François Assémat, directeur du MSc Marchés 

 

Des puissances aux intérêts divergents s'affrontent sans merci sur le marché mondial de l'or. Il en résulte que celui-ci est probablement le plus « administré », voire instrumentalisé, s'écartant toujours plus de ses fondamentaux. Un terrain d'essai idéal pour la finance comportementale.

 

L'envolée de l'or, une menace suprême pour les pays occidentaux

Comprenons les enjeux: d'un côté les pays occidentaux, fortement endettés, entraînés dans une fuite en avant qui consiste à imprimer toujours plus de monnaie, mais dont la valeur se déprécie de jour en jour, provoquant une défiance de la population qui se réfugie vers les actifs tangibles.

Pour les banques centrales de ces pays, l'or est la menace suprême: l'envolée du métal, qui est aussi potentiellement un moyen de paiement et donc une devise, discréditerait définitivement dans l'opinion du public leurs systèmes monétaires fiduciaires fondés sur la confiance et... rien d'autre.

 

Le but de ces pays est la disparition pure et simple de l'or: à défaut de pouvoir l'enfouir à nouveau, ils cherchent à le discréditer et à pousser son cours le plus bas possible. Pour ce faire, les armes sont à la hauteur des enjeux: de la confiscation pure et simple (États-Unis de Roosevelt), à la collusion (London Gold Pool, 1961-67), en passant par la fermeture autoritaire du marché (1968), les campagnes de dénigrement (Citibank compare l'or au Bitcoin...) ou la manipulation - fortement suspectée - des cours sur le Comex.

 

Le Comex! Il s'agit par excellence d'un marché de l'or-papier: un marché à terme de l'or sur lequel la livraison physique... n'est pas encouragée! De grandes banques américaines, bras armé de la Réserve Fédérale américaine, y font la pluie et le beau temps, - surtout la pluie -, cherchant toutes les occasions pour pousser les cours à la baisse en profitant de volumes créés artificiellement par un marché intangible. Pour l'économiste Peter Warburton, les marchés à terme de l'or ne sont pas manipulés, « ils sont la manipulation ».

 

 Trois Brics veulent la montée des prix

Face aux occidentaux, trois «Brics »: l'Inde, premier marché de l'or pour la bijouterie, la Chine, premier producteur mondial, et la Russie, qui rêve d'une grandeur retrouvée.

Si ces trois pays ont chacun leur intérêt, ils ont une cause commune: accumuler le plus d'or possible en raflant la production mondiale sur le marché physique, ce qui produit une pression à la hausse des cours. La Chine aimerait « dé-dollariser » le monde et créer un nouveau système monétaire dans lequel le yuan serait arrimé à l'or. Pour cela, elle a créé l'un des plus importants marchés de l'or à Shanghai, marché sur lequel la livraison physique est... monnaie courante.

 

La Russie, échaudée par la crise du Rouble, une « punition» occidentale pour son action en Ukraine, semble se préparer à un long bras de fer avec l'ouest, accumulant aussi de grandes quantités d'or.

 

L'inquiétude européenne

Entre ces deux blocs qui s'entrechoquent, les Européens tentent de rapatrier leur or souvent entreposé aux États-Unis depuis la Guerre froide. En France, dont la banque centrale possède les quatrièmes réserves mondiales, Marine Le Pen demande un audit sur ces stocks. Pour quel enjeu? L'Allemagne et les Pays-Bas peinent à exiger la restitution de leur or entreposé outre-Atlantique. Pour sa part, la Suisse vient d'échouer à lancer une initiative nationale sur la reconstitution jugée stratégique de ses stocks.

 

Pourquoi une telle inquiétude en Europe?

 

Un nouveau Gold Standard inévitable à moyen terme

Il s'agit sans doute d'une prise de conscience: conséquence d'un laxisme monétaire mondial, un nouveau "Gold Standard" est inévitable à moyen terme, et la Chine s'y prépare à marche forcée. Un échec des Occidentaux à endiguer le cours de l'or provoquerait une envolée phénoménale des cours et cela d'autant plus que l'or physiquement livrable ne représente qu'une part infime de l'or-papier imprimé à profusion.

 

Face à de telles forces contraires sur un marché comme celui de l'or, suivre ses fondamentaux s'avère souvent trompeur et les analystes adoptent de plus en plus les techniques comportementales de panel pour saisir le sentiment des opérateurs: interroger chaque jour un panel d'experts sur leurs anticipations permet de s'affranchir de modèles mathématiques jugés trop éloignés de la réalité, tout en captant toute la versatilité et la finesse intuitive de l'humain. 

Sur un terrain où les émotions dominent la rationalité, la science comportementale a un avantage: elle n'est pas dogmatique et se démarque des modèles fondamentaux malmenés.

http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20141207trib237ace8a6/un-marche-de-l-or-deboussole.html?
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En tout cas, tout se déroule comme prévu : les BC achètent de l'or, massivement. Le cour reste bas, c'est les soldes. Un investisseur avisé aura tendance à ne pas essayer de jouer contre les banques centrales, à mon avis.

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Si elle achètent c'est parce qu'elles pensent que ça va monter.

 

SI tu vends, c'est que tu penses que ça va baisser. Comme le prix ne peut pas aller dans les deux directions à la fois, si tu vends tu joues contre elles.

 

 

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Cependant, je doute que ça se passe ainsi. Cela reviendrait à ce que la Chine et l'Occident échangent leur fauteuil. Le Chinois devrait prendre la place du consommateur excessif et l'Occidental celui de l'ouvrier dont le pouvoir d'achat est sacrifié sur l'autel de la balance commerciale. Je trouve ça un peu trop fou. Les Chinois seraient sûrement contents de leur nouveau train de vie, mais de notre côté, ce serait vite la guerre civile.

 

 

C'est possible qu'un consommateur surendetté redevienne un producteur stakhanoviste par la force des choses ?

 

Passé un certain stade de développement, il est possible de revenir en arrière ? Barrières psychologique, goût du luxe, niveau d'éducation etc...

 

Je dis sûrement une connerie mais j'ai du mal à voir l'occidental moyen travailler à un rythme de fourmi dans une usine de IPhone comme nos amis chinois.

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