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Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture


jabial

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9. je me suis trop souvent gaussé des cocos pour qui le communisme réel ne saurait fournir d'arguments contre leurs lubies sous prétexte que "le vrai communisme n'a jamais existé" pour ne pas me sentir très mal à l'aise lorsque des libéraux-libertariens tiennent exactement le même raisonnement.

 

J'ai résolu ce point avec ce raisonnement:

Personne n'a jamais été se balader en enfer et en est revenu pour nous en parler.

Personne n'a jamais été se balader du côté d'Alpha du centaure et en est revenu pour nous en parler.

Pourtant Alpha du Centaure existe, c'est une certitude.

 

 

Le "vrai communisme" ne peut pas voir le jour puisqu'il part d'un postulat faux: celui qui consiste a croire que la Nature de l'Homme peut changer.

Le chemin qui mène à l'anarcho-capitalisme n'a pas cette incohérence puisqu'il intègre la nature de l'Homme telle qu'elle est.

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la crise financière a été provoquée par des agents privés dérégulés pourtant censés nous amener naturellement le paradis sur terre. 

 

C'est assez hallucinant de lire cela de la part de quelqu'un qui est censé avoir un cerveau bien fait.

1- Quelle dé-régulation? Il a été largement démontré qu'au contraire la régulation a pris une ampleur dantesque.

2- Combien de fois les anarcap ont du préciser cette évidence que la liberté n'amène pas le paradis sur terre?

 

Aveuglement? Mauvaise foi?

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Il fut un temps où Melo, que j'aime beaucoup, écrivait ce que j'ai en signature.

 

Maintenant, il écrit une serié numérotée d'hommes de paille qu'on pourrait lire sur le forum de l'UMP ou même du PS. C'est triste. 

 

Mais moins que le fait que ce soit applaudi par la majeure partie des intervenants qui suivent. 

 

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j'appuie où ça fait mal

 

Effectivement, en ce qui me concerne, tu appuies très fortement sur un point douloureux. C'est quelque chose dont je parle assez régulièrement : je me désespère de la médiocrité de mes contemporains.

 

Etant humaniste par nature, cette affinité des masses pour la débilité la plus profonde, son abrutissement volontaire tandis qu'elle dandine fièrement sur la route de la servitude me fait profondément souffrir. Malgré mon cynisme de façade, je ne suis pas insensible à cette auto-mutilation dont trop d'individus se délectent, heureux qu'ils sont de procéder à l'ablation de pans entiers de leur intellect.

 

Donc, oui, avec autant de sottises en si peu de lignes, qu'est-ce que j'ai mal... pour toi. Mais ne t'en fais pas : j'allumerai un cierge pour ton salut.

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Mouais. Sur la crise, il y a plus de vrai dans ce qu'a écrit melodius que les libéraux veulent bien l'admettre. La crise aux Etats-Unis a pour causes, entre autres (il y a d'autres causes, c'est certain, mais elles me paraissent peu significatives en comparaison), la fin de l'étalon-or et son remplacement par le monétarisme friedmanien, la politique trop accommodante d'Alan Greenspan le randien et le recours aux "déficits assez grands pour s'occuper d'eux-mêmes tout seuls" de Reagan et des Républicains qui ont repris ses sabots ensuite, sous les louanges de nombreux libéraux un peu partout, y compris sur ce forum. Alors, oui, en effet, il y a de quoi douter.

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Effectivement, en ce qui me concerne, tu appuies très fortement sur un point douloureux. C'est quelque chose dont je parle assez régulièrement : je me désespère de la médiocrité de mes contemporains.

 

Etant humaniste par nature, cette affinité des masses pour la débilité la plus profonde, son abrutissement volontaire tandis qu'elle dandine fièrement sur la route de la servitude me fait profondément souffrir. Malgré mon cynisme de façade, je ne suis pas insensible à cette auto-mutilation dont trop d'individus se délectent, heureux qu'ils sont de procéder à l'ablation de pans entiers de leur intellect.

 

Donc, oui, avec autant de sottises en si peu de lignes, qu'est-ce que j'ai mal... pour toi. Mais ne t'en fais pas : j'allumerai un cierge pour ton salut.

Gageons que ce contretemps divertissant ne vous distraira pas d'accomplir votre destinée dans les contrées ensablées du rodéo et des belles aux âmes sauvages. Plantez votre regard dans ce destin et vos pieds dans votre dada en bois, et chargez sucette au clair.

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Gageons que ce contretemps divertissant ne vous distraira pas d'accomplir votre destinée dans les contrées ensablées du rodéo et des belles aux âmes sauvages. Plantez votre regard dans ce destin et vos pieds dans votre dada en bois, et chargez sucette au clair.

Merci à toi, Apollon, d'être un des rares membres de ce forum a posséder une grandeur d'esprit suffisante pour comprendre la belle âme que je suis. Je ne suis que trop las de cavaler sur de vieilles juments, et avec de telles tirades, ce n'est qu'une question de temps avant que je ne finisse par rêver de te chevaucher vers le Couchant.

Il paraît que tu portes des chemises à carreau ?

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Mouais. Sur la crise, il y a plus de vrai dans ce qu'a écrit melodius que les libéraux veulent bien l'admettre. La crise aux Etats-Unis a pour causes, entre autres (il y a d'autres causes, c'est certain, mais elles me paraissent peu significatives en comparaison), la fin de l'étalon-or et son remplacement par le monétarisme friedmanien, la politique trop accommodante d'Alan Greenspan le randien et le recours aux "déficits assez grands pour s'occuper d'eux-mêmes tout seuls" de Reagan et des Républicains qui ont repris ses sabots ensuite, sous les louanges de nombreux libéraux un peu partout, y compris sur ce forum. Alors, oui, en effet, il y a de quoi douter.

 

Le monétarisme, c'est n'est plus considérer que l'Etat doit se passer de toute politique monétaire ?

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Mouais. Sur la crise, il y a plus de vrai dans ce qu'a écrit melodius que les libéraux veulent bien l'admettre. La crise aux Etats-Unis a pour causes, entre autres (il y a d'autres causes, c'est certain, mais elles me paraissent peu significatives en comparaison), la fin de l'étalon-or et son remplacement par le monétarisme friedmanien, la politique trop accommodante d'Alan Greenspan le randien et le recours aux "déficits assez grands pour s'occuper d'eux-mêmes tout seuls" de Reagan et des Républicains qui ont repris ses sabots ensuite, sous les louanges de nombreux libéraux un peu partout, y compris sur ce forum. Alors, oui, en effet, il y a de quoi douter.

 

Si tu veux, mais il ne faut même pas chercher aussi loin: la crise a été causée par de petits génies de la finance, tout à fait indentifiables d'ailleurs, laissés libres de faire ce qu'ils voulaient ou à peu près et qui ont trouvé intelligent de prendre des obligations pourries et de les utiliser comme base pour des instruments financiers ultra-tarabiscotés que plus personne ne comprenait encore, eux compris d'ailleurs. Ils étaient tellement hallucinés par l'appât du gain qu'ils n'ont pas vu ou voulu voir qu'un effet de levier ça marche dans les deux sens. Ces gens-là ont détruit la crédibilité du capitalisme financier, voire du capitalisme tout court sans qu'il soit nécessaire d'y voir la main sale de l'état. Et tout cela, je le signale, au détriment de l'économie réelle et des entrepreneurs. Ca ce sont quand même des faits. Il faudrait réellement être un idéologue de la pire espèce pour affirmer que le problème ne se serait pas posé si on avait dérégulé encore plus.

 

Ce n'est bien entendu pas une raison pour étatiser à tout va, mais c'en est une excellente pour lever les yeux du bréviaire anarcap et tâcher de trouver mieux que les réponses stéréotypées habituelles. Au vu des réactions de nos camarades lorsqu'on vient exhiber ses lélés dans la cathédrale anarcap, c'est pas gagné. Il faut croire que la "vision du vide" est une drogue dont on se défait difficilement.

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Si tu veux, mais il ne faut même pas chercher aussi loin: la crise a été causée par de petits génies de la finance, tout à fait indentifiables d'ailleurs, laissés libres de faire ce qu'ils voulaient ou à peu près et qui ont trouvé intelligent de prendre des obligations pourries et de les utiliser comme base pour des instruments financiers ultra-tarabiscotés que plus personne ne comprenait plus, eux compris d'ailleurs. Ils étaient tellement hallucinés par l'appât du gain qu'ils n'ont pas vu ou voulu voir qu'un effet de levier ça marche dans les deux sens. Ces gens-là ont détruit la crédibilité du capitalisme financier, voire du capitalisme tout court sans qu'il soit nécessaire d'y voir la main sale de l'état. Et tout cela, je le signale, au détriment de l'économie réelle et des entrepreneurs. Ca ce sont quand même des faits. Il faudrait réellement être un idéologue de la pire espèce pour affirmer que le problème ne se serait pas posé si on avait dérégulé encore plus.

Aléa moral.

Si je te dis que je couvre toutes tes pertes, tu iras au Casino claquer un maximum d'argent.

 

Un observateur extérieur dira-t-il :

- mon dieu, ce mélodius claque beaucoup trop d'argent, il fait semblant de croire qu'on gagne toujours et à tous les coups au casino

- ce malfaisant Chitah n'aurait jamais dû dire à mélodius qu'il couvrait toutes ses pertes.

Ce n'est bien entendu pas une raison pour étatiser à tout va, mais c'en est une excellente pour lever les yeux du bréviaire anarcap et tâcher de trouver mieux que les réponses stéréotypées habituelles. Au vu des réactions de nos camarades lorsqu'on vient exhiber ses lélés dans la cathédrale anarcap, c'est pas gagné. Il faut croire que la "vision du vide" est une drogue dont on se défait difficilement.

 

Pour le reste : ce que tu écris est classique. Si je veux critiquer la démocratie chrétienne, je parlerais de Christine Boutin, complètement barge, et non pas d'un autre représentant de ce courant comme Jean Arthuis.

Si je veux critiquer le gaullisme, je ne parlerais pas de Couve de Murville ou de Malraux, je parlerais de William Abitbol, de Nadine Morano (si tu ne sais pas qui c'est, c'est juste une liste de tocards).

 

Ainsi, pour l'anacapisme, tu critiques les pires tocards qui sont dans nos rangs, ceux qui pensent que la pensée magique existe.

 

Tu parles des banques d'affaire? Moi j'ai bossé dans une banque d'affaire, leur activité est double : trouver des bons deals, du bon business d'abord, et ensuite réfléchir à comment utiliser toutes les réglementations (étatiques donc) possibles et imaginables pour gagner de l'argent

 

Après tu peux ne pas me croire mais bon.

 

Welcome back, free jazz commençait à être un peu juste ces derniers temps niveau bagarre. :)

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Gageons que ce contretemps divertissant ne vous distraira pas d'accomplir votre destinée dans les contrées ensablées du rodéo et des belles aux âmes sauvages. Plantez votre regard dans ce destin et vos pieds dans votre dada en bois, et chargez sucette au clair.

Tu nous préviens quand il faut rigoler?

 

Mouais. Sur la crise, il y a plus de vrai dans ce qu'a écrit melodius que les libéraux veulent bien l'admettre. La crise aux Etats-Unis a pour causes, entre autres (il y a d'autres causes, c'est certain, mais elles me paraissent peu significatives en comparaison), la fin de l'étalon-or et son remplacement par le monétarisme friedmanien, la politique trop accommodante d'Alan Greenspan le randien et le recours aux "déficits assez grands pour s'occuper d'eux-mêmes tout seuls" de Reagan et des Républicains qui ont repris ses sabots ensuite, sous les louanges de nombreux libéraux un peu partout, y compris sur ce forum. Alors, oui, en effet, il y a de quoi douter.

On peut blamer l'aveuglement de pas mal de libéraux envers Reagan c'est certain. Friedman, lui, a été critiqué dans pas mal d'articles pour ses théories monétaristes tout en étant loué pour le reste de ses travaux. En revanche personne n'a jamais défendu la gestion catastrophique d'Alan Greenspan qui n'a rien de libérale et qui n'a rien fait pour la théorie par ailleurs. Que ces types se soient dit libéraux, que peut-on y faire? chacun se définit comme il veut.

On ne va pas blamer le libéralisme parce que des gens qui se revendiquent libéraux font l'inverse une fois au pouvoir.

Si tu veux, mais il ne faut même pas chercher aussi loin: la crise a été causée par de petits génies de la finance, tout à fait indentifiables d'ailleurs, laissés libres de faire ce qu'ils voulaient ou à peu près et qui ont trouvé intelligent de prendre des obligations pourries et de les utiliser comme base pour des instruments financiers ultra-tarabiscotés que plus personne ne comprenait plus, eux compris d'ailleurs. Ils étaient tellement hallucinés par l'appât du gain qu'ils n'ont pas vu ou voulu voir qu'un effet de levier ça marche dans les deux sens. Ces gens-là ont détruit la crédibilité du capitalisme financier, voire du capitalisme tout court sans qu'il soit nécessaire d'y voir la main sale de l'état. Et tout cela, je le signale, au détriment de l'économie réelle et des entrepreneurs. Ca ce sont quand même des faits. Il faudrait réellement être un idéologue de la pire espèce pour affirmer que le problème ne se serait pas posé si on avait dérégulé encore plus.

Encore une fois tu tapes à côté, personne n'a nié que des stupidités se sont faites. Ici-même on dénonce régulièrement la connivence entre banques et Etats, et l'impunité dont les premières bénéficient. J'ai l'impression d'être le seul à lire les fils, et puis dans la galaxie libérale il n'y a pas que liberaux.org non plus, ni que des francophones, quand on lit ailleurs on voit aussi voire davantage cette critique.

A part ça, les conservateurs, toujours aussi donneurs de leçons et parfaits à ce que je vois.

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Aléa moral.

Si je te dis que je couvre toutes tes pertes, tu iras au Casino claquer un maximum d'argent.

 

Un observateur extérieur dira-t-il :

- mon dieu, ce mélodius claque beaucoup trop d'argent, il fait semblant de croire qu'on gagne toujours et à tous les coups au casino

- ce malfaisant Chitah n'aurait jamais dû dire à mélodius qu'il couvrait toutes ses pertes.

 

Ce n'est pas une raison pour exonérer de toute responsabilité le joueur maladif et accroc à la roulette, qui joue 100 fois la somme qu'il peut payer en gageant ses mises sur les dépôts qui lui ont été confiés parce qu'il promettait une gestion prudente de bon père de famille. Jusqu'à faire sauter la banque du casino. Alors certe dans un monde obéissant à des lois rationnelles, sans hybris, sans cygne noir, sans oligarchie financière, sans aléa moral, le type aurait dû être interdit de casino depuis longtemps et aurait dû essuyer les pertes de sa poche, sans appeler au secours les autorités complaisantes. Certes parfois quand la banque saute, ça relève du pénal quand il s'appelle Madoff, Kerviel ou la Baleine de Londres. Mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties, personne ne lui a braqué un flingue sur la tempe pour l'obliger à jouer au casino dans des tripots obscurs de Macao, tout en sachant pertinemment que la roulette est truquée par ceux-là mêmes qui parient sur ses pertes et lui font miroiter des gains mirobolants, comme tout escroc habile au bonneteau. Or dire que c'est uniquement la faute des autorités complaisantes, des faux monnayeurs et des mauvaises règles du casino, que les comportements vicieux des joueurs invétérés ne font pas partie du problème, c'est se bercer d'illusions.

 

Tout ça pour répéter ce que j'avais dit plus tôt, et ce que Mélodius vient de suggérer, à savoir qu'il faut distinguer entre le parti du moindre mal et l'idéalisme naïf quand il confine à l'aveuglement idéologique.

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La leçon de la crise c'est l'importance de la monnaie et des banques centrales. En fait, la banque centrale fait bien plus de mal qu'une finance "régulée" ou nationalisée de quelque manière que ce soit.

Mais bon c'est pas comme si les autrichiens l'avaient pas dit il y a des dizaines d'années hein.

Voilà, j'ai fait acte de charité en passant 5 minutes à écrire ça, alors que tout le monde ici devrait le savoir.

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Pour peu que je m'en souvienne, je n'ai jamais lu ou entendu quelqu'un, porter intégralement aux nues des pays comme la Nouvelle Zelande ou l'Irlande. Il s'agissait surtout de la mise en lumière de certains éléments positifs.

Malgré tout je dois dire que pour des personnalités comme Reagan ou Friedman il existe un fanboyisme aveugle non négligeable.

 

Mais après tout cela n'est il pas valable pour toutes les paroisses (plus pour certains que d'autres)?

Parce qu'au final, le jeu politique démocratique s'adressant au commun des mortels, il s'adresse fatalement aussi à leur plus bas instincts. Ce qui à fait d'ailleurs dit à Rothbard que celui qui à des idées extrêmistes sera toujours plus écouté que celui qui reste sage et modéré. Il n'est donc pas étonnant que l'on puisse aussi trouver ce genre d'éléments chez nous.

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Malgré tout je dois dire que pour des personnalités comme Reagan ou Friedman il existe un fanboyisme aveugle non négligeable.

De ma vie je n'ai vu qu'un seul fanboy de Reagan et c'était notre ami Freeman, maintenant royaliste-conservateur (ce qui semble aller de pair avec l'homosexualité refoulée décidément).

Pourquoi perdre du temps à répondre à des critiques faites à une position imaginaire (technique affectionnée des gauchistes par ailleurs) ?

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Ce n'est pas une raison pour exonérer de toute responsabilité le joueur maladif et accroc à la roulette, qui joue 100 fois la somme qu'il peut payer en gageant ses mises sur les dépôts qui lui ont été confiés parce qu'il promettait une gestion prudente de bon père de famille. Jusqu'à faire sauter la banque du casino. Alors certe dans un monde obéissant à des lois rationnelles, sans hybris, sans cygne noir, sans oligarchie financière, sans aléa moral, le type aurait dû être interdit de casino depuis longtemps et aurait dû essuyer les pertes de sa poche, sans appeler au secours les autorités complaisantes.

 

Bien bien bien. Mon expérience sur ce forum me permet de dire que tu es en train de te mettre en mode méprisant, avec tes potes libéraux-conservateurs, donc je vais faire une frappe préemptive. Contrairement à toi qui n'a fait que lire un livre une fois dans ta vie, celui de Taleb bien sûr, j'ai bossé 5 ans dans une banque d'affaires.

 

melodius, plus toi, plus Apollon, plus... vous avez au total et par addition bossé zéro années dans ce secteur.

 

Vous êtes donc priés d'éloigner vos mains de vos claviers sur ce sujet, commencer par m'écouter, et ensuite pontifier si vous en avez les moyens.

 

Tiens allez, comme tu aimes bien le concept dropping : parle aussi du modèle de Black and Scholes, tous les tocards qui croient savoir ce qu'est la finance de marché en parlent sans même savoir ce dont il s'agit.

 

Certes parfois quand la banque saute, ça relève du pénal quand il s'appelle Madoff, Kerviel ou la Baleine de Londres. Mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties, personne ne lui a braqué un flingue sur la tempe pour l'obliger à jouer au casino dans des tripots obscurs de Macao, tout en sachant pertinemment que la roulette est truquée par ceux-là mêmes qui parient sur ses pertes et lui font miroiter des gains mirobolants, comme tout escroc habile au bonneteau. Or dire que c'est uniquement la faute des autorités complaisantes, des faux monnayeurs et des mauvaises règles du casino, que les comportements vicieux des joueurs invétérés ne font pas partie du problème, c'est se bercer d'illusions.

Qui a dit cela? Qui?

 

Homme de paille, qui montre encore que tu ne sais pas DU TOUT de quoi tu parles.

 

Moi quand je bossais dans la banque d'affaire, j'ai reçu la visite de ce qui s'appelait alors la Commission Bancaire (cela a changé de nom, c'est l'ACP maintenant je crois). Je sais ce qu'est un régulateur puisque pendant une semaine j'en avais un dans mon bureau en permanence pour vérifier tout et n'importe quoi.

 

toi, melodius, plus Apollon, plus... vous cumulez 0 secondes d'expérience avec des régulateurs bancaires et financier. 

 

You know the drill : on éloigne ses mains de son clavier, et patati et patata.

 

Tout ça pour répéter ce que j'avais dit plus tôt, et ce que Mélodius vient de suggérer, à savoir qu'il faut distinguer entre le parti du moindre mal et l'idéalisme naïf quand il confine à l'aveuglement idéologique.

 

Ah mais je suis d'accord.

 

Et ça concerne qui? Qui est aveuglé idéologiquement?

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La leçon de la crise c'est l'importance de la monnaie et des banques centrales. En fait, la banque centrale fait bien plus de mal qu'une finance "régulée" ou nationalisée de quelque manière que ce soit.

Mais bon c'est pas comme si les autrichiens l'avaient pas dit il y a des dizaines d'années hein.

Il était important de le rappeler, les libéraux n'ont pas inventé cette théorie le jour où la crise a commencé et certains auteurs libéraux étaient les seuls à avoir prévu cette dépression.

En revanche, dire que l'Homme est un loup pour l'Homme, le renard libre dans le poulailler, les traders sont des méchants, c'est d'une banalité abrutissante de nos jours, un réflexe de mouton. Un réflexe intellectuel est d'aller au-delà.

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melodius, plus toi, plus Apollon, plus... vous avez au total et par addition bossé zéro années dans ce secteur.

 

Vous êtes donc priés d'éloigner vos mains de vos claviers sur ce sujet, commencer par m'écouter, et ensuite pontifier si vous en avez les moyens.

 

Tiens allez, comme tu aimes bien le concept dropping : parle aussi du modèle de Black and Scholes, tous les tocards qui croient savoir ce qu'est la finance de marché en parlent sans même savoir ce dont il s'agit.

Qui a dit cela? Qui?

 

Homme de paille, qui montre encore que tu ne sais pas DU TOUT de quoi tu parles.

 

Moi quand je bossais dans la banque d'affaire, j'ai reçu la visite de ce qui s'appelait alors la Commission Bancaire (cela a changé de nom, c'est l'ACP maintenant je crois). Je sais ce qu'est un régulateur puisque pendant une semaine j'en avais un dans mon bureau en permanence pour vérifier tout et n'importe quoi.

 

toi, melodius, plus Apollon, plus... vous cumulez 0 secondes d'expérience avec des régulateurs bancaires et financier. 

 

You know the drill : on éloigne ses mains de son clavier, et patati et patata.

 

Voilà un bel étalage rageur de vantardise, c'est dommage que tu préfères te faire mousser en pontifiant que répondre sur le fond.

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commencer par m'écouter

Moi je t’écoute avec intérêt : qu’as-tu observé ? quelles conclusions en as-tu tiré ?

C’est pas gentil de commencer « je vais tout vous expliquer » pour ne rien dire :(

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Ce n'est pas une raison pour exonérer de toute responsabilité le joueur maladif et accroc à la roulette, qui joue 100 fois la somme qu'il peut payer en gageant ses mises sur les dépôts qui lui ont été confiés parce qu'il promettait une gestion prudente de bon père de famille. Jusqu'à faire sauter la banque du casino. Alors certe dans un monde obéissant à des lois rationnelles, sans hybris, sans cygne noir, sans oligarchie financière, sans aléa moral, le type aurait dû être interdit de casino depuis longtemps et aurait dû essuyer les pertes de sa poche, sans appeler au secours les autorités complaisantes. Certes parfois quand la banque saute, ça relève du pénal quand il s'appelle Madoff, Kerviel ou la Baleine de Londres. Mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties, personne ne lui a braqué un flingue sur la tempe pour l'obliger à jouer au casino dans des tripots obscurs de Macao, tout en sachant pertinemment que la roulette est truquée par ceux-là mêmes qui parient sur ses pertes et lui font miroiter des gains mirobolants, comme tout escroc habile au bonneteau. Or dire que c'est uniquement la faute des autorités complaisantes, des faux monnayeurs et des mauvaises règles du casino, que les comportements vicieux des joueurs invétérés ne font pas partie du problème, c'est se bercer d'illusions.

Ah bon? Je croyais que tout était de la faute à l'euro. Faut savoir!

 

 

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Bon, enfin de la vraie bagarre. Chitah vs free_jazz et Apollon, ça commençait à devenir lassant.

 

Il devient d'autant plus croquignolet lorsqu'il est couplé à une cécité politique volontaire, pour le coup totalement irrationelle. Un exemple de l'impact de cette schizophrénie rationaliste: une crise économique se "résout" d'après nos amis par des "ajustements" prétendument aussi inévitables que le sont les mouvements des astres. Peu importe si le populo en souffre, on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs. Sauf que les victimes de ces "ajustements" ne sont pas des boeufs mais des citoyens qui votent, voire font la révolution. Ca aussi c'est un "ajustement" naturel, mais auquel les libéraux, libertariens et anarcaps sont aveugles (sauf pour le dénoncer - mais dénonce-t-on le mouvement des astres ?

Je suis en désaccord avec plusieurs points énoncés par mélodius mais, celui-là, c'est ce que l'on appelle dans le vocabulaire geek un headshot.

Sinon, concernant la crise, l'équation est simple : on pourra difficilement supprimer le côté greed is good des traders et des banques ; par contre, empêcher les bail out, c'est faisable.

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Si tu veux, mais il ne faut même pas chercher aussi loin: la crise a été causée par de petits génies de la finance, tout à fait indentifiables d'ailleurs, laissés libres de faire ce qu'ils voulaient

 

Non.

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