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Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture


jabial

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Sinon, pour répondre à l'autre questipn : les oiseaux, la plupart ne valent pas pas grand chose. Tandis que les ailerons de requins, ça représente un marché de malades en Chine. Pareil pour la chair de baleine au Japon.

Et le jour où il y en aura beaucoup moins et que les prix monteront subitement, réduisant les possibilités de marge des pêcheurs, tu verras la prise de conscience.

 

La privatisation des mers ça serait l'équivalent de l'élevage, c'est à dire une forme d'aquaculture en milieu ouvert. C'est ce qui existe déjà pour certains poissons, en particulier le thon.

Pêcher des poissons sauvages à un rythme industriel, ça me semble évident que c'est une impasse, de même que les bisons ont été abattus en moins d'une génération.

La seule pêche durable possible c'est d'arrêter la pêche industrielle avec des filets énormes qui bousillent les fonds marins, autoriser la pêche à la ligne, ou artisanale, et de l'autre côté développer l'aquaculture.

+1

 

Privatiser la mer poserait quand même de sérieux problèmes, rien qu'avec la marine militaire par exemple.

L'exemple des bisons est très bien aussi, j'avais totalement oublié ça.

 

On ne pourra pas privatiser toute la mer, il subsistera des zones de transit pour les bâteaux, exactement comme sur les terres tout n'a pas été privatisé et il subsiste des zones de transit. Encore que sur les mers les transporteurs par exemple pourrait très bien créer des couloirs de transit privés et se les approprier.

 

melodius connaît très bien cet argument.

Mais en fait le problème intellectuel est même en amont : que fait l'État dans ce cas ? Actuellement, des trucs absolument débiles comme continuer à construire des voitures dont personne ne veut. melodius se garde bien de dire ce que devrait réellement faire l'État, parce que si c'est être une assurance chômage c'est pas très compliqué que ce soit privé ou public (et il y a des problèmes bien plus importants).

 

C'est ça: critiquer les solutions libérales sans jamais avancer une seule solution soi-même. Mais je crains de savoir quelles sont ces solutions et Mélodius se garde bien de les dire d'ailleurs, parce que crier "putain c'est pas cool de dire à un vieux de 52 ans qu'il va être viré" tel un adolescent dans une cour de lycée, ça n'a jamais fait avancer grand chose.

 

La Nature à horreur du vide et des trucs inutiles, si elle a créé des bisons, c'est pour une raison. Il n'appartient pas à l'Homme de décider du reste.

 

edit : trololol, voilà qu'on failli décimer les bisons pour les bouffer maintenant... Buffalo Bill avait un sacré appétit, c'est vrai.

Concernant le bison, il faut savoir qu'il y en avait des millions (on parle de 8 millions). Par conséquent, l'américain de l'époque avait probablement la sensation qu'il ne manquerait jamais de bisons et qu'il pouvait donc y aller franco sans se préoccuper de la survie de l'espèce. Il pouvait en manger gratuitement pendant des jours juste en faisant un petit tour de chasse.

C'est au moment où il a commencé à en manquer qu'il a pris conscience que son comportement devait changer. D'abord j'imagine que se procurer de la viande de bison s'est fait rare et les prix ont dû certainement augmenter. Et ça l'américain moyen a dû s'en rendre compte.

 

Malgré tout il existe des mécanismes naturels comme ceux-là, alors certe c'est pas suffisant pour protéger toutes les espèces, puisque réduire la protection des espèces à leur simple utilité n'assure pas tout le boulot. Mais je n'ai pas la sensation que la nationalisation soit un meilleur moyen que la propriété privée. Par exemple j'aimerais bien avoir une comparaison niveau protection des espèces entre parcs naturels privés et publics, ou forêts publics et privés.

 

Je demande une minute de silence.

 

dodo3.jpg

 

Le dodo a été bouffé par les rats que les hollandais ont rammené à l'Ile Maurice dans leurs bâteaux. Certe, les hollandais en ont bouffé pas mal aussi pour survivre sur une île déserte, inhabitée et donc sans cultures. Mais je rappelle que c'était des soldats qui venaient prendre possession de l'Ile au nom du roi de Hollande. On peut donc dire que cette espèce est morte surtout à cause des rats mais aussi de l'Etat hollandais.

 

:mrgreen: On peut parler de fixette. Marrant de voir comment les donneurs de leçons parlent des libéraux sur leur forum, pas l'impression de voir un tel accueil aussi négatif par ici.

 

Il critique Rand via Greenspan. Tu ferais vraiment bien de lire les posts que tu commentes...

Rand a été critiquée à de nombreuses reprises comme une sectaire. Greenspan ça fait longtemps qu'on n'en parle plus, mais autant que je m'en souvienne personne n'en a parlé en bien, loin de là.

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Non, les bisons n'ont pas été éliminé pour la viande, mais bien pour le plaisir. Ils ont été quasi exterminés en un siècle, de mémoire, il en restait moins de 1 000 avant qu'on se dise "merde !".

On organisait des concours pour savoir qui en tuait le plus, on en mangeait, mais pas tous. On "tuait" le temps dans les trains en les dégommant à la carabine.

 

ça c'est le folklore pour les petits nenfants.

Les bisons ont nourri les ouvriers des chemins de fer. Quand le nombre de bisons fut réduit, il devint de plus en plus difficile et de plus en plus couteux de nourrir les ouvriers à la viande de bison.

Le bison fut donc abandonné au profit d'une nourriture moins chère et sa population augmenta à nouveau.

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Mais nous sommes totalement d'accord. Simplement, moi qui suis individualiste, je pointe la responsabilité des individus, tandis que toi qui es charitable, tu préfères incriminer les effets systémiques.

L'environnement de l'individu facilite ou décourage certains comportements. Cela n'enlève rien à la responsabilité individuelle mais avec ou sans coupables le résultat sera le même. Tant que l'environnement (une monnaie bidon, des carottes et des bâtons étatiques etc.) incitera aux comportements économiques déstabilisants, l'économie continuera à être déstabilisée.

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[...]

Rand a été critiquée à de nombreuses reprises comme une sectaire. Greenspan ça fait longtemps qu'on n'en parle plus, mais autant que je m'en souvienne personne n'en a parlé en bien, loin de là.

 

Après la crise, non, en effet. Il est un peu devenu le Staline des libéraux, d'autant plus qu'il est considéré comme un traître. Mais avant ?

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50 à 70 millions d'après Wiki (à peu près autant que d'amérindiens je crois).

Oups, ah oui effectivement ce n'était pas une denrée rare, ce qui explique le sentiment généralisée de croire qu'il y en aurait toujours et qu'il n'était donc pas grave de les tuer, jusqu'a ce que la denrée se fasse plus rare avec toutes les conséquences qui suivent.

 

Après la crise, non, en effet. Il est un peu devenu le Staline des libéraux, d'autant plus qu'il est considéré comme un traître. Mais avant ?

Il faudrait pousser plus loin les recherches effectivement. Il est possible que les analyses sur la gestion de Greenspan à l'époque aient manqué, et que soudainement les libéraux se soient aperçus que sa gestion fut expansionniste et contraire aux dogmes autrichiens.

Un peu comme l'Irlande par exemple, les aspects libéraux du pays (fiscalité sur les entreprises) ont occulté pendant quelques années les aspects extrêmement négatifs de la gestion gouvernementale (augmentation des dépenses publiques, endettement généralisé etc...).

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donc passe de "ils ont pas été critiqués sur le forum" à "ouais super des mecs libéraux (?) ont fait des trucs pas libéraux et ça invalide le libéralisme"

par contre toujours pas de réponse crédible sur la sortie toute soudaine des conservateurs sur le sujet des méchants financiers spéculateurs alors qu'ils avaient 5 ans pour le faire

Et toi, qu'as-tu produit de valable dans ce fil ?

des lolcats et des moqueries ce qui est déjà supérieur à toutes tes interventions, celles de free jazz et melodius

non en fait j'ai fait des réponses intelligentes :

La leçon de la crise c'est l'importance de la monnaie et des banques centrales. En fait, la banque centrale fait bien plus de mal qu'une finance "régulée" ou nationalisée de quelque manière que ce soit.

Mais bon c'est pas comme si les autrichiens l'avaient pas dit il y a des dizaines d'années hein.

Voilà, j'ai fait acte de charité en passant 5 minutes à écrire ça, alors que tout le monde ici devrait le savoir.

melodius connaît très bien cet argument.

Mais en fait le problème intellectuel est même en amont : que fait l'État dans ce cas ? Actuellement, des trucs absolument débiles comme continuer à construire des voitures dont personne ne veut. melodius se garde bien de dire ce que devrait réellement faire l'État, parce que si c'est être une assurance chômage c'est pas très compliqué que ce soit privé ou public (et il y a des problèmes bien plus importants).

Ou, plus court : ça ne sert à rien de lui répondre (à part peut-être pour le jeune Snow qui n'a pas encore eu 10000 fois ce débat).

Et j'insiste, répondre à de pareilles sottises c'est faire la charité.

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Il faudrait pousser plus loin les recherches effectivement. Il est possible que les analyses sur la gestion de Greenspan à l'époque aient manqué, et que soudainement les libéraux se soient aperçus que sa gestion fut expansionniste et contraire aux dogmes autrichiens.

Un peu comme l'Irlande par exemple, les aspects libéraux du pays (fiscalité sur les entreprises) ont occulté pendant quelques années les aspects extrêmement négatifs de la gestion gouvernementale (augmentation des dépenses publiques, endettement généralisé etc...).

ok ben en gros c'est croire que l'herbe est plus verte ailleurs mais mal connaître le sujet

et quand ça allait bien aux US probablement personne ne s'intéressait vraiment à la politique de greenspan

et alors ????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????

quand on analyse on voit que c'était pas libéral et que les économistes autrichiens en ont déjà parlé

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Et le jour où il y en aura beaucoup moins et que les prix monteront subitement, réduisant les possibilités de marge des pêcheurs, tu verras la prise de conscience.

 

We all live in a yellow submarine, yellow submarine...

D'une part, l'aileron de requin est déjà plus ou moins un produit haut de gamme. Ca deviendra tout simplement un produit de luxe vendu à prix d'or quand il sera rare. Et il y aura assez de clients sur les 1 milliard 600 millions de Chinois.

D'autre part, à croire qu'à force de balancer la rhétorique libérale à toutes les sauces, on n'arrive plus qu'à imaginer la dualité privatisation/nationalisation. Alors qu'en réfléchissant un peu, on peut imaginer d'autres solutions. Googlez "Traité sur l'Antarctique".

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We all live in a yellow submarine, yellow submarine...

D'une part, l'aileron de requin est déjà plus ou moins un produit haut de gamme. Ca deviendra tout simplement un produit de luxe vendu à prix d'or quand il sera rare. Et il y aura assez de clients sur les 1 milliard 600 millions de Chinois.

D'autre part, à croire qu'à force de balancer la rhétorique libérale à toutes les sauces, on n'arrive plus qu'à imaginer la dualité privatisation/nationalisation. Alors qu'en réfléchissant un peu, on peut imaginer d'autres solutions. Googlez "Traité sur l'Antarctique".

 

Il n'y a pas un moment ou l'élevage sera plus rentable que la chasse ?

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As with most native Australian animals, the koala cannot legally be kept as a pet in Australia or anywhere else. The only people who are permitted to keep koalas are wildlife carers and, occasionally, research scientists. These individuals are issued with special permits to care for koalas, but have to return them to the wild when they are either well enough or, in the case of joeys, old enough.

Tiens tiens.

Le Koala, comme le Panda, est un animal inutile. Le Panda passe 10 heures par jour à sucer du bambou parce que cette espèce n'a pas d'estomac. Comme c'est un animal mignon, il a été pris en charge par l'homme. Sans cela, y'aurait plus de pandas depuis bien longtemps.

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Il n'y a pas un moment ou l'élevage sera plus rentable que la chasse ?

Il faudrait que je me renseigne à nouveau (mes informations concernant les requins datent) mais élever des requins, c'est impossible pour pas mal de races et compliqué et coûteux pour les autres.

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Il n'y a pas un moment ou l'élevage sera plus rentable que la chasse ?

Il y a des animaux qui sont difficilement élevables, il me semble que c'est justement tout le problème, on ne peut pas augmenter leur nombre artificiellement ni se les approprier.

Du coup c'est bien un problème que la simple propriété ne peut pas résoudre.

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Privatiser les mers, nonmélol. Les poissons, ça se déplace, hein.

Privatiser un champ de blé, cela veut dire notamment poser une cloture autour de celui-ci.

 

Privatiser la mer, ça veut dire quoi concrètement?

 

N'oublions pas que la propriété est un concept qui sert à gérer les cas de rareté. Je rappelle l'exemple canonique de la conquête de l'Ouest américain et de l'élevage de bétail :

- au début, ce qui est rare c'est le bétail, pas l'espace pour qu'il mange et se développe. Ergo, pas de propriété sur la terre, mais une propriété sur le bétail, et oh, guess what, tout le monde sait de quoi je vais parler, le marquage au fer rouge des bêtes, signifiant la propriété.

- au bout d'un moment, on arrive au bout des terres disponibles, elle devient rare, donc paf appropriabilité et compagnie.

 

Entre les deux, le régime de propriété a radicalement changé, bien que la situation soit presque la même en apparence.

 

Cet exemple répond à la question "qu'est-ce qu'un droit de propriété?"

 

Ensuite autre exemple canonique : le phare, exemple typique du bien commun qui peut être parasité par des passagers clandestins qui ne paient pas le service "voir le phare la nuit pour être guidé vers le port".

Sauf que c'est une vision superficielle, les phares ont existé très tôte, et étaient d'usage "gratuit", car ceux qui le finançaient n'étaient autres que ceux qui financent le port, leur modèle économique étant "si tu veux t'amarrer au port, il faut payer". Ainsi, le phare semble gratuit mais ne l'est en réalité pas.

 

 

 

 

 

Ouais, c'est vachement utile, un aileron de requin. Parait que ça fait grandir la bite.

L'exemple de la pêche des baleines démontre que les Etats peuvent faire des choses bonnes et utiles. Dans un monde nanarcap, il n'y aurait plus de baleines.

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donc passe de "ils ont pas été critiqués sur le forum" à "ouais super des mecs libéraux (?) ont fait des trucs pas libéraux et ça invalide le libéralisme"

 

Il ne s'agit pas d'invalidation mais de doute: la grande question étant de savoir si les idées libérales peuvent s'appliquer dans le monde réel, il est permis d'en douter au vu de ce que ça a donné avec les individus mentionnés. Pour ma part, je continue à penser que l'idéologie libérale est la meilleure mais j'ai l'impression qu'on a le choix entre composer avec le réel, faire des compromis et aboutir à un mélange pas très satisfaisant, comme dans le cas de Reagan (dérèglementations, et privatisations d'un côté mais augmentation des dépenses publiques de l'autre) et appliquer strictement l'idéologie et se planter (comme Greenspan a tenté de le faire croire, alors qu'en fait il était surtout dans la première branche de l'alternative).

 

par contre toujours pas de réponse crédible sur la sortie toute soudaine des conservateurs sur le sujet des méchants financiers spéculateurs alors qu'ils avaient 5 ans pour le faire

 

des lolcats et des moqueries ce qui est déjà supérieur à toutes tes interventions, celles de free jazz et melodius

 

non en fait j'ai fait des réponses intelligentes :

Et j'insiste, répondre à de pareilles sottises c'est faire la charité.

 

Je te répète que la critique du libéralisme par les libéraux existe depuis bien avant la crise actuelle. Ceux qui ont réfléchi, comme Rothbard ou Ron Paul, plutôt que se lancer tête baissée dans les compromissions avec le pouvoir comme Greenspan et Friedman, avaient vu certains de ces problèmes dès avant 2004 (date à laquelle j'ai commencé mon évolution du madelinisme vers un libéralisme plus extrême, après avoir lu Bastiat sur bastiat.net, melodius, Jabial et RH sur le défunt Chacun pour soi ou encore LewRockwell.com) et eux aussi se sont méfiés d'une application trop radicale de l'idéologie. Le retour à l'étalon-or prôné par Ron Paul, par exemple, n'est pas du tout une solution anarcho-capitaliste, qui serait plutôt le "free banking", ni même une solution libérale classique, qui serait plutôt de privatiser la monnaie ou/et de laisser flotter les taux de change.

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Si, le faire payer.

Privatiser l'air pour le faire payer.

 

Ben voyons.

 

Tu m'expliques comment tu fais? Comment va faire la Snow Air Production Company pour vendre l'air de l'atmosphère qu'elle se sera approprié? Vendre comment, et à qui?

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Tu m'expliques comment tu fais? Comment va faire la Snow Air Production Company pour vendre l'air de l'atmosphère qu'elle se sera approprié? Vendre comment, et à qui?

 

Si tu lis bien je ne dis pas que je veux le faire, je dis que c'est délirant. A peu près aussi délirant que de privatiser les océans. 

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Mon propos est que ce qui mérite aussi d'être pris en compte, c’est que si ces restructurations font des dégâts sociaux trop importants, elles ont immanquablement des effets politiques qui vont se manifester par des tentatives de freiner ou de renverser les corrections économiques en cours. C’est vrai dans n’importe quelle société, mais surtout en démocratie où ce mécanisme joue quasi instantanément. Par voie de conséquence, l'argument politique libertarien selon lequel il faut toujours laisser faire est voué à l’échec, non pas parce qu’il serait économiquement faux, mais parce que politiquement il n’a aucune pertinence. D’un point de vue humain, car cela aussi c’est important, il est par ailleurs tout simplement puant. Sisi. Un type de cinquante-deux ans qui a bossé toute sa vie dans la production chez Renault ne va pas subitement se transformer en informaticien spécialisé dans la gestion de logiciels pour réseaux sociaux.

 

Alors puisque tu donnes un exemple précis, on va garder cet exemple précis, celui de Gérard, employé chez Renault et nouvellement licencié.

 

Le licenciement qu'est-ce que c'est? C'est un sinistre, que l'on peut prévenir en s'assurant contre celui-ci, comme pour le risque de maladie, d'incendie, etc. En France, cela existe, cela s'appelait les Assédic. Elles n'avaient d'assurance chomage que le nom, car c'est tout sauf une assurance. Elle n'agit pas du tout pour prévenir le sinistre, elle n'agit que lorsque celui-ci est arrivé.

Normalement, une assurance chomage digne de ce nom devrait aider Gérard à avoir de la visibilité sur la santé de son employeur, à avoir une idée de sa valeur sur le marché,  Je ne vais pas développer plus, mais je peux le faire fais-moi confiance.

 

Ici, on voit que la première étape du souci de Gérard, prévenir le risque, est très mal pris en charge. Il est pris en charge par l'Etat, mais c'est sûrement une coïncidence.

 

Ensuite, Gérard est licencié dans le cadre d'un Plan de Sauvegarde de l'Emploi placé si mes souvenirs sont bons, sous l'autorité du préfet (qui est un employé de l'Etat, mais c'est une coïncidence). De deux choses l'une pour Gérard : soit dans sa boite il a un syndicat comme la CGT qui menace de tout faire sauter ce qui provoque donc une couverture médiatique, des réactions politiques, donc la gestion rapide et diligente du dossier. Soit il n'en n'a pas, et le Plan de Sauvegarde durera des mois, Gérard sera trimballé d'ateliers de retour à l'emploi en stages et formations bidon, se fera recaser dans les plans de retour à l'emploi des seniors. Tout cela est géré à 100% par l'Etat, mais encore une fois c'est une coïncidence.

 

Enfin Gérard va se sortir les doigts de là où je pense, et va chercher un boulot tout seul. Il va regarder ce que sont ses compétences (manipuler la machine X), et va regarder dans quel secteur il va pouvoir se reconvertir. Il trouve un employeur potentiel, propose à l'employeur de lui donner des CDDs de trois mois renouvelables pour avoir sa chance de prouver qu'il est bon, manque de pot ce genre de dispositifs est très limité règlementairement (par l'Etat, encore une coïncidence). Gérard propose alors de baisser ses prétentions salariales, mais l'employeur fait remarquer que le SMIC existe, et qu'il ne peut pas descendre assez bas pour prendre le risque (SMIC qui existe à cause de l'Etat, mais c'est une coïncidence).

 

Gérard, le soir venu, se pose dans son lit et réfléchi. Ah, si seulement cet employeur, Renault, avait mieux géré son business, Gérard aurait peut-être encore son boulot. Renault n'est pas devenu aussi gros qu'elle aurait pu en tant que boite, car des choix stratégiques mauvais ont été fait jadis (et encore, c'est loin d'être la pire boite française. Mauvaises décisions prises, tiens donc, lorsque l'Etat était actionnaire tout seul, lorsque Renault était nationalisée. Encore une coïncidence je présume.

 

Bref : avant de venir accuser les anarcaps d'être insensibles au sort de Gérard, il faudrait peut-être s'interroger sur les raisons qui ont fait que Gérard en soit arrivé là.

 

Je peux développer encore chacun des points ci-dessus sur demande.

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Mélo, je ne vais pas m'amuser à te donner des réponses anarcaps à ces questions, tu les connais aussi bien que moi. Elles ne te convainquent plus alors que tu les connais à fond. Je ne vois pas l'intérêt et avoue que toi non plus.

Ce n'est bien entendu pas du tout mélodius que je cherche à convaincre, je ne fais que répondre point par point à ses posts, en sachant très bien qu'il ne sera pas convaincu (si ça se trouve il ne les lit même pas). C'est pour les lecteurs.

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ok ben en gros c'est croire que l'herbe est plus verte ailleurs mais mal connaître le sujet

et quand ça allait bien aux US probablement personne ne s'intéressait vraiment à la politique de greenspan

et alors ????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????

quand on analyse on voit que c'était pas libéral et que les économistes autrichiens en ont déjà parlé

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Greenspan n'est pas anarcho-capitaliste mais il fut libéral tout au long de son mandat. Il a laissé augmenter la masse monétaire et laissé faire les erreurs des financiers parce qu'il croyait que la part libre de l'économie croîtrait à tout jamais mis à part quelques récessions épisodiques rapidement effacées par l'ouverture des robinets à liquidités. C'est typiquement un credo libéral, en tout cas conforme à ce que j'appelais le "dogme de Friedman" précédemment.

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Je reprends l'exemple de la baleine. Je veux bien qu'on privatise un banc de poissons avec les techniques modernes, sonar et tout le tralala. Au 18 et 19 ème siècle, je demande à voir. Techniquement, c'est bien des entreprises privées (même si on sait que a cette époque, marine marchande et Etats étaient liés, jusque dans la géopolitique, je ne le nie pas) qui ont failli vider la mer. Et ce sont les Etats qui en on mis un frein. On a rien nationalisé du tout. Et d'ailleurs, je le précise, cette forme de réglementation d'Etat ne demande pas un ministère particulier, c'est faisable avec un Etat régalien, mais lors de réunions, on enverrait le ministre des affaires étrangères s'occuper de ce genre de traités inter-Etats. Si les Etats n'auraient rien fait, les baleiniers auraient tués jusqu'à la dernière baleine, ce qui est bien sur très con puisque ça revient à tuer son propre business. Mais à moins d'être une sorte de rousseauiste moderne, je pense qu'aucun libéral n'a jamais dit que l'Humain était toujours bon et très intelligent, dans le business en particulier. C'est sur que si un banc de thons appartient à un navire de pêche, il ne va pas tout le pêcher du premier coup, c'est évident pour tous ici. Mais alors, un peu comme la lune, je vois mal comment privatiser des bancs de poisson : qui achète ? qui vend ? qui reçoit l'argent de la vente ? quel est la légitimité de cette propriété ? Vieux débat, je ne cherche pas à le relancer ici.

Ce qui illustre le fait que "privatiser la mer" est une expression dont on n'a toujours pas cerné les contours.

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Alors puisque tu donnes un exemple précis, on va garder cet exemple précis, celui de Gérard, employé chez Renault et nouvellement licencié.

 

Le licenciement qu'est-ce que c'est? C'est un sinistre, que l'on peut prévenir en s'assurant contre celui-ci, comme pour le risque de maladie, d'incendie, etc. En France, cela existe, cela s'appelait les Assédic. Elles n'avaient d'assurance chomage que le nom, car c'est tout sauf une assurance. Elle n'agit pas du tout pour prévenir le sinistre, elle n'agit que lorsque celui-ci est arrivé.

Normalement, une assurance chomage digne de ce nom devrait aider Gérard à avoir de la visibilité sur la santé de son employeur, à avoir une idée de sa valeur sur le marché,  Je ne vais pas développer plus, mais je peux le faire fais-moi confiance.

 

Ici, on voit que la première étape du souci de Gérard, prévenir le risque, est très mal pris en charge. Il est pris en charge par l'Etat, mais c'est sûrement une coïncidence.

 

Ensuite, Gérard est licencié dans le cadre d'un Plan de Sauvegarde de l'Emploi placé si mes souvenirs sont bons, sous l'autorité du préfet (qui est un employé de l'Etat, mais c'est une coïncidence). De deux choses l'une pour Gérard : soit dans sa boite il a un syndicat comme la CGT qui menace de tout faire sauter ce qui provoque donc une couverture médiatique, des réactions politiques, donc la gestion rapide et diligente du dossier. Soit il n'en n'a pas, et le Plan de Sauvegarde durera des mois, Gérard sera trimballé d'ateliers de retour à l'emploi en stages et formations bidon, se fera recaser dans les plans de retour à l'emploi des seniors. Tout cela est géré à 100% par l'Etat, mais encore une fois c'est une coïncidence.

 

Enfin Gérard va se sortir les doigts de là où je pense, et va chercher un boulot tout seul. Il va regarder ce que sont ses compétences (manipuler la machine X), et va regarder dans quel secteur il va pouvoir se reconvertir. Il trouve un employeur potentiel, propose à l'employeur de lui donner des CDDs de trois mois renouvelables pour avoir sa chance de prouver qu'il est bon, manque de pot ce genre de dispositifs est très limité règlementairement (par l'Etat, encore une coïncidence). Gérard propose alors de baisser ses prétentions salariales, mais l'employeur fait remarquer que le SMIC existe, et qu'il ne peut pas descendre assez bas pour prendre le risque (SMIC qui existe à cause de l'Etat, mais c'est une coïncidence).

 

Gérard, le soir venu, se pose dans son lit et réfléchi. Ah, si seulement cet employeur, Renault, avait mieux géré son business, Gérard aurait peut-être encore son boulot. Renault n'est pas devenu aussi gros qu'elle aurait pu en tant que boite, car des choix stratégiques mauvais ont été fait jadis (et encore, c'est loin d'être la pire boite française. Mauvaises décisions prises, tiens donc, lorsque l'Etat était actionnaire tout seul, lorsque Renault était nationalisée. Encore une coïncidence je présume.

 

Bref : avant de venir accuser les anarcaps d'être insensibles au sort de Gérard, il faudrait peut-être s'interroger sur les raisons qui ont fait que Gérard en soit arrivé là.

 

Je peux développer encore chacun des points ci-dessus sur demande.

Pour le coup, j'encadre ce post. Il me sera utile à l'avenir.

 

Ceci est absolument faux.

Il y a quoi d'autre, pour régler les problèmes en anarcapie ?

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Les libertariens ont fait un rêve : ils croient à une société d'abondance où tous les citoyens seraient égaux devant la loi, où les privilèges auraient disparu, où il n'y aurait plus de rapports de force, ni de spoliés et de spoliateurs, où le contrat mutuellement avantageux serait roi. La réalité est entièrement différente. Mais c'est sans doute le machiavélien en moi qui parle et que vous jaugerez superficiel ou inconvenant. Les opprimés réclament la liberté lorsqu'elle leur est utile, puis la renient lorsqu'ils deviennent oppresseurs.

Je sais que je parle dans le vide, mais tout de même : as-tu le moindre début de preuve de ce que tu avances? Ce texte littéraire est bien, il est joliment écrit, mais d'un point de vue argumentatif c'est zéro.

 

Ainsi donc des anarcaps auraient dit que les privilèges n'existeraient plus, qu'il n'y aurait plus d'un côté les fils à papa à qui on paie toutes leurs études pendant que les fils d'ouvriers galèrent pour gagner de l'argent et concilier cela avec leurs études.

 

J'aimerai que tu me présentes par exemple le débile mental qui t'a dit cela. Ou me dire où tu as lu quelque chose de comparable sur ce forum.

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C'est une bien curieuse attitude de réagir par de belles indignations à des arguments critiques, comme s'il s'agissait d'un complot ou d'une attaque soudainement concertée contre la Doxa. La question est de savoir s'il est permis de douter au sens cartésien, de titiller la doctrine sur certains points précis en les testant à la lumière de la crise économique, qui est d'ailleurs à mon avis une crise de régime politique. Ou bien si l'on à affaire à un système infalsifiable (ce que j'appelais une vilaine scolastique), auquel cas il ne faudrait guère lui accorder plus de crédit qu'à la psychanalyse ou à d'autres systèmes de ce genre.

 

Quant au caractère soudain de la critique, il n'y a rien de plus faux. Pour ma part j'avais ouvert ce fil :

 

Oligarchie & ploutocratie

 

Non pour critiquer le capitalisme ou la finance, mais leur dérive oligarchique, corporatiste et ploutocratique.

 

Ensuite on peut discuter calmement pour déterminer si les partis qui se réclament du pseudo libéralisme (ou de sa version néo-libérale technocratique) ont une part de responsabilité, si le libéralisme est assez consistant pour instaurer des contre-pouvoirs face à ce phénomène. En dernière analyse, et pour ce qui regarde la partie économique, je souscris aux arguments de SCM.

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Ce n'est pas être sentimental envers les bovidés, c'est avoir un minimum d'éthique, il n'y a aucune raison de vouloir l'extinction d'une espèce.

On ne va pas parler de bisons (pas assez d'historique, pas assez de recul), mais plutôt du blé, autre espèce domestiquée, donc certains de ses sous-races (je ne sais pas comment on dit pour les plantes) ont totalement disparu :

 

 

Etape cruciale de l’histoire des sociétés humaines, l’agriculture a commencé il y a environ 10.000 ans au Proche-Orient. Combien de temps ces anciens chasseurs-cueilleurs ont-ils mis pour domestiquer les plantes sauvages ? Plusieurs milliers d’années, selon une étude publiée aujourd’hui dans la revueScience, qui défend l’hypothèse d’une domestication progressive au cours de laquelle espèces sauvages et espèces domestiquées se seraient longtemps côtoyées.

George Willcox, chercheur au laboratoire Archéorient du CNRS, et Ken-Ichi Tanno, de l’Institut de recherche pour l’humanité et la nature de Tokyo, ont étudié plusieurs centaines d’échantillons de blés carbonisés retrouvés sur des sites archéologiques en Syrie et en Turquie. 

Comme pour le riz, la culture du blé a entraîné la sélection des espèces dont les épis ne perdent pas leurs grains –ils sont dit indéhiscents. Les deux chercheurs ont donc trié les espèces de blé en fonction de cette caractéristique. D’après leurs résultats, 10% des blés cultivés étaient indéhiscents il y a 10.500 ans, 36% il y a 8.500 ans et 64% sur les sites les plus récents, il y a environ 7.500 ans. 

 

Le remplacement des espèces sauvages par les espèces domestiquées ne s’est faite que très progressivement. George Willcox et Ken-Ichi Tanno en déduisent que l’agriculture a sans doute commencé très tôt après la sédentarisation des chasseurs-cueilleurs, entre 12.000 et 10.500 ans.

 

 

Tout un tas d'espèces de blé ont donc été décimées, génocidées, anéanties par les chasseurs-cueilleurs il y a 10 000 ans.

 

So what? Ca n'a pas l'air si grave si?

 

De même, les bisons vont peut-être disparaître. On a domestiqué son cousin, l'auroch (les vaches domestiques).

 

 

Il n'y a pas si longtemps, l'abeille n'était considérée que pour le miel. Je vois d'ici certains de nos libéraux dire "bouah, plus de miel c'est pas une cata non plus", donc osef de la disparition des abeilles. Sauf qu'on s'est rendu compte ces dernières décennies que l'abeille, c'est autrement plus utile que pour le miel.

 Voir :

Le [syndrome d'effondrement des colonies d'abeilles] s'inscrit dans une tendance de déclin des populations d'abeilles, tant domestiques que sauvages, en Europe et aux États-Unis. En Europe, le nombre de colonies domestiques a progressé de 16,2 % (± 9,2) entre 1965 et 1985 pour diminuer ensuite de 16,1 % (± 5) entre 1985 et 2005, s'accompagnant d'une réduction de la population d'apiculteurs de 31,4 % (± 4,5). Aux États-Unis, des diminutions significatives des colonies ont également eu lieu pendant les périodes 1947–1972 et 1989–1996. A contrario, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture estime que le nombre de ruches a globalement progressé d'environ 45 % sur l'ensemble du globe pendant la seconde moitié du xxe siècle6.

 

Aux États-Unis, des disparitions importantes d'abeilles ont été localement décrites dès 1896 et ont reçu plusieurs appellations : autumn collapseMay diseasespring dwindledisappearing diseasefall dwindle disease8. Plus récemment, des disparitions ont été imputées à la loque américaine dans les années 1940 puis aux acariens parasites Varroa destructor et Acarapis woodidans les années 19805. L'arrivée de ces acariens aux États-Unis a fait passer la proportion de colonies ne survivant pas à l'hivernage de 5-10 % à 15-25 %9.

 

1896.

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En deux mots comme en cent: ça n'a rien à voir. Certains ici font mine de croire que c'est en raison d'un désordre mental religieux que je ne suis pas d'accord avec eux, parce que c'est plus facile que de devoir s'avouer qu'on ne fait pas le poids.

Je ne l'ai pas signalé mais je trouve cette accusation (ou ce soupçon je ne sais pas) totalement déplacé et sans valeur.

 

Depuis quand on sonde les âmes maintenant? Ce qu'on écrit sur le forum suffit.

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