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Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture


jabial

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Mais vois-tu,ce qui serait sympa, c'est de répondre à ce que j'écris plutôt que de te la jouer belle inconnue.

C'est ce que j'ai longuement fait, je prends d'ores et déjà le pari que tu ne répondras à rien.

 

Ou alors en disant : "mais ce Chitah et sa foi infinie en la technique pense que grâce aux scientifiques tout sera toujours résolu". C'est bien sûr faux.

 

J'ai parlé de Gérard, j'ai parlé de blé, et de bisons, ainsi que de réserves halieutiques. Tout est écrit et je peux le développer si je n'ai pas été clair.

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So what? Ca n'a pas l'air si grave si?

Si tu lis le fil santé et nutrition, si.

Le blé actuel c'est du caca.

C'est tragique mais je ne vois pas ce qu'il est humainement possible de faire mieux, dans le sens où à l'époque personne ne savait et n'est intervenu.

Il faut parfois accepter l'impuissance de l'homme.

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Greenspan n'est pas anarcho-capitaliste mais il fut libéral tout au long de son mandat. Il a laissé augmenter la masse monétaire et laissé faire les erreurs des financiers parce qu'il croyait que la part libre de l'économie croîtrait à tout jamais mis à part quelques récessions épisodiques rapidement effacées par l'ouverture des robinets à liquidités. C'est typiquement un credo libéral, en tout cas conforme à ce que j'appelais le "dogme de Friedman" précédemment.

 

Oui mais le dogme de Friedman n'est pas compatible avec l'analyse autrichienne. Donc ici on arrive à la conclusion que l'approche monétariste est déficiente, l'autrichienne n'est pas impactée. Ca remet en cause une école libérale, pas toute la famille (et je précise que je n'implique pas que tu élargissais à toute la famille).

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Si tu lis le fil santé et nutrition, si.

Le blé actuel c'est du caca.

C'est tragique mais je ne vois pas ce qu'il est humainement possible de faire mieux, dans le sens où à l'époque personne ne savait et n'est intervenu.

Il faut parfois accepter l'impuissance de l'homme.

 

Oui. C'est la plus belle leçon du conservatisme, que parfois les conservateurs oublient.

 

Pas qu'il ne faut pas chercher à faire mieux hein, mais dans l'intervalle, on peut admettre l'impuissance. 

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Il faudrait que je me renseigne à nouveau (mes informations concernant les requins datent) mais élever des requins, c'est impossible pour pas mal de races et compliqué et coûteux pour les autres.

 

On ne peut domestiquer je crois que peu d'espèces, et pour des raisons totalement différentes à chaque fois.

 

La raison de la non domestication du léopard par exemple (de mémoire), c'est parce que dans son rituel amoureux, la femelle se fait courser par des mâles et c'est au premier qui la chope je crois. Cette course permet apparemment à la femelle d'ovuler.

 

Donc à moins d'avoir des milliers d'hectares pour 100 léopards, on ne peut pas les domestiquer.

 

Les chevaux c'est simple car leur organisation sociale est très hierarchique, avec un étalon qui domine tout le monde. Pour l'homme, il suffit de mettre à l'amende l'étalon et le tour est joué.

 

Pour le bison, c'est encore plus simple : mettez une clôture autour d'un bison, il cherchera à la défoncer avec sa tête jusqu'à ce qu'il y arrive ou qu'il meurt.

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En tout cas, remercions apollon pour avoir fait lever les proscriptions de Melo et Chitah.

:D

Apollon parle de lui à la troisième personne et se couvre des louanges directement maintenant.

Je me demande quelle va être la prochaine étape !

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Il y a quoi d'autre, pour régler les problèmes en anarcapie ?

Il faudrait prendre des exemples, quelles sont les externalités dont il te semble qu'elles seraient mal gérées dans une Anarcapie? Par exemple l'externalité "licenciement" que subit Gérard dans l'exemple ci-dessus?

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Si tu lis le fil santé et nutrition, si.

Le blé actuel c'est du caca.

C'est tragique mais je ne vois pas ce qu'il est humainement possible de faire mieux, dans le sens où à l'époque personne ne savait et n'est intervenu.

Il faut parfois accepter l'impuissance de l'homme.

Oui, c'est du caca si on veut vivre en très bonne santé jusqu'à 100 ans, mais le blé cela ne sert pas à cela.

 

Le blé, c'est ce qui a mis des milliards d'humains à l'abri de la famine. Mourir, c'est plus grave que les conséquences d'un régime non paléo.

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C'est une bien curieuse attitude de réagir par de belles indignations à des arguments critiques, comme s'il s'agissait d'un complot ou d'une attaque soudainement concertée contre la Doxa. La question est de savoir s'il est permis de douter au sens cartésien, de titiller la doctrine sur certains points précis en les testant à la lumière de la crise économique, qui est d'ailleurs à mon avis une crise de régime politique. Ou bien si l'on à affaire à un système infalsifiable (ce que j'appelais une vilaine scolastique), auquel cas il ne faudrait guère lui accorder plus de crédit qu'à la psychanalyse ou à d'autres systèmes de ce genre.

 

Etre dans le métadiscours, c'est bien.

 

Répondre à ce que j'ai répondu de tes questions, c'est encore mieux. Si j'ai oublié de répondre à quelque objection que tu as pu émettre, je te prie de bien vouloir me le signaler, je te ferai une réponse aussi complète que possible.

 

En attendant tu as de la lecture.

 

Mais je ne sais pas pourquoi, un truc qui me vient : toi non plus tu ne répondras pas, ni sur les poissons, ni sur Gérard, ni sur les extérnalités, ni sur les bisons, ni sur les phares, etc.

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Oui, c'est du caca si on veut vivre en très bonne santé jusqu'à 100 ans, mais le blé cela ne sert pas à cela.

 

Le blé, c'est ce qui a mis des milliards d'humains à l'abri de la famine. Mourir, c'est plus grave que les conséquences d'un régime non paléo.

 

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C'est une bien curieuse attitude de réagir par de belles indignations à des arguments critiques, comme s'il s'agissait d'un complot ou d'une attaque soudainement concertée contre la Doxa. La question est de savoir s'il est permis de douter au sens cartésien, de titiller la doctrine sur certains points précis en les testant à la lumière de la crise économique, qui est d'ailleurs à mon avis une crise de régime politique. Ou bien si l'on à affaire à un système infalsifiable (ce que j'appelais une vilaine scolastique), auquel cas il ne faudrait guère lui accorder plus de crédit qu'à la psychanalyse ou à d'autres systèmes de ce genre.

 

Quant au caractère soudain de la critique, il n'y a rien de plus faux. Pour ma part j'avais ouvert ce fil :

 

Oligarchie & ploutocratie

 

Non pour critiquer le capitalisme ou la finance, mais leur dérive oligarchique, corporatiste et ploutocratique.

 

Ensuite on peut discuter calmement pour déterminer si les partis qui se réclament du pseudo libéralisme (ou de sa version néo-libérale technocratique) ont une part de responsabilité, si le libéralisme est assez consistant pour instaurer des contre-pouvoirs face à ce phénomène. En dernière analyse, et pour ce qui regarde la partie économique, je souscris aux arguments de SCM.

 

Merci FJ. Il s'agit effectivement de confronter l'idéologie au monde réel, de vérifier si la théorie fonctionne et de la réviser lorsqu'elle est déficiente. Au sujet de la finance, le laisser-faire a montré ses limites: il ne fonctionne que s'il n'y a pas d'aléa moral, c'est-à-dire s'il est certain qu'il n'y aura aucun bail-out en cas de retournement et même en cas de catastrophe systémique. Et ça, c'est pas gagné vu le rôle joué par les politiques, qui se posent toujours en sauveur de quelque chose.

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Merci FJ. Il s'agit effectivement de confronter l'idéologie au monde réel, de vérifier si la théorie fonctionne et de la réviser lorsqu'elle est déficiente. Au sujet de la finance, le laisser-faire a montré ses limites: il ne fonctionne que s'il n'y a pas d'aléa moral, c'est-à-dire s'il est certain qu'il n'y aura aucun bail-out en cas de retournement et même en cas de catastrophe systémique. Et ça, c'est pas gagné vu le rôle joué par les politiques, qui se posent toujours en sauveur de quelque chose.

 

:huh: 

Un bail-out, c'est un peu l'anti-thèse du laissez-faire.

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:huh:

Un bail-out, c'est un peu l'anti-thèse du laissez-faire.

Bien sûr. Mais on va pas la refaire cent fois : un monde pur sans politique n'existera jamais. À partir de ce postulat, on peut considérer omme un monstre dangereux l'hybride créé par le laissez-faire et l'interventionnisme politique. C'est l'alliance de la finance et des bail-out des politiques.
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Merci FJ. Il s'agit effectivement de confronter l'idéologie au monde réel, de vérifier si la théorie fonctionne et de la réviser lorsqu'elle est déficiente. Au sujet de la finance, le laisser-faire a montré ses limites: il ne fonctionne que s'il n'y a pas d'aléa moral, c'est-à-dire s'il est certain qu'il n'y aura aucun bail-out en cas de retournement et même en cas de catastrophe systémique. Et ça, c'est pas gagné vu le rôle joué par les politiques, qui se posent toujours en sauveur de quelque chose.

 

J'ai une question : si on laisse de côté le secteur de l'armement militaire, très spécial, quel secteur économique est plus réglementé que la finance?

 

Sinon : http://fr.wikipedia.org/wiki/Doctrine_Germain

 

C'est une doctrine édictée par le fondateur du Crédit Lyonnais. Lui préconisait que les banques gardent en liquide 60% de ce qu'on leur confie, de façon à ce qu'elles puissent faire face à leurs engagements si les gens veulent retirer leurs sous.

 

Comment ça marche actuellement avec les banques : elles ne doivent plus garder que 8% du total (de mémoire), et non pas être aussi prudentes que la doctrine Germain. Les banquiers ont demandé cela à leurs amis hommes de l'Etat pour faire mumuse avec l'argent des gens, et empocher des plus values sur l'investissement de l'argent qu'on leur a confié. Seulement, cela pose un risque de solvabilité pour la banque que de faire cela. Mais bon, le deal c'est que si une banque se plante, le Big Boss est là pour faire la bailout qui va bien.

 

A la surprise générale, on s'aperçoit que la crise bancaire récente est.... une crise de solvabilité.

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Le monde réel c'est aussi voir les pays qui s'en sortent le mieux et leurs indices synthétiques de libéralisme : il y a une belle corrélation positive.

Maintenant comme la pureté n'est pas de ce monde tout les pays ne sont que partiellement libéraux. Reste quand même ce lien très fort observé qui incite a priori à l'être davantage plutôt que moins.

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Bien sûr. Mais on va pas la refaire cent fois : un monde pur sans politique n'existera jamais. À partir de ce postulat, on peut considérer omme un monstre dangereux l'hybride créé par le laissez-faire et l'interventionnisme politique. C'est l'alliance de la finance et des bail-out des politiques.

 

Je ne prétends pas le contraire, mais en attendant invalider le laissez-faire sur base des bail-outs est curieux. 

 

Alors bon, il y a deux pistes: ou bien on va vers plus de laissez-faire en luttant contre les bail-outs (qui sont loin d'être inéluctables) ou bien on va vers plus d'interventionnisme en s'imaginant régler le problème.

 

A mon sens, le premier est difficile à faire passer, mais le deuxième est juste absurde.

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La régulation par l'État (ou plus exactement par la banque centrale) a été un échec cuisant, alors qu'on sait à peu près tous qu'il suffisait d'imposer des ratios, rien de très compliqué.

Cependant ceci est impossible si la liberté monétaire est là, car les épargnants peuvent se casser pour une autre monnaie* ; les banques n'ont absolument aucun moyen d'échapper à cette forme de contrôle.

C'est bien pour ça que je dis que les banques centrales font beaucoup plus de mal que la réglementation ou nationalisation bancaire.

b.a ba de l'économie autrichienne

* d'ailleurs c'est la seule raison d'acheter de l'or actuellement

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J'ai une question : si on laisse de côté le secteur de l'armement militaire, très spécial, quel secteur économique est plus réglementé que la finance?

 

Sinon : http://fr.wikipedia.org/wiki/Doctrine_Germain

 

C'est une doctrine édictée par le fondateur du Crédit Lyonnais. Lui préconisait que les banques gardent en liquide 60% de ce qu'on leur confie, de façon à ce qu'elles puissent faire face à leurs engagements si les gens veulent retirer leurs sous.

 

Comment ça marche actuellement avec les banques : elles ne doivent plus garder que 8% du total (de mémoire), et non pas être aussi prudentes que la doctrine Germain. Les banquiers ont demandé cela à leurs amis hommes de l'Etat pour faire mumuse avec l'argent des gens, et empocher des plus values sur l'investissement de l'argent qu'on leur a confié. Seulement, cela pose un risque de solvabilité pour la banque que de faire cela. Mais bon, le deal c'est que si une banque se plante, le Big Boss est là pour faire la bailout qui va bien.

 

A la surprise générale, on s'aperçoit que la crise bancaire récente est.... une crise de solvabilité.

 

C'est pas 30% aujourd'huii avec Bâle2/3/chaiplucombien?

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Bien sûr. Mais on va pas la refaire cent fois : un monde pur sans politique n'existera jamais. À partir de ce postulat, on peut considérer omme un monstre dangereux l'hybride créé par le laissez-faire et l'interventionnisme politique. C'est l'alliance de la finance et des bail-out des politiques.

 

Si on veut être concret deux minutes : est-ce que l'Etat a le droit, comme ça, de donner de manière unilatérale de l'argent à une boulangerie? A ma connaissance non, ce n'est pas le cas. Pourquoi? Parce qu'il n'a pas le droit.

 

Pour les banques c'est pareil : il suffit d'enlever le droit de bailout à l'Etat. Tout simplement. Les banquiers auront beau brailler, faire des colloques pour supplier l'aide des politiques, monter un lobby de banquiers, ceux-ci ne pourront rien pour eux

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C'est pas 30% aujourd'huii avec Bâle2/3/chaiplucombien?

:blushing: Je t'avoue que je ne sais plus, la dernière fois que j'ai étudié ces sujets c'était il y a au moins 3 ans donc bon.... Mais disons que le squelette de l'argumentation tient je pense non?

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Si on veut être concret deux minutes : est-ce que l'Etat a le droit, comme ça, de donner de manière unilatérale de l'argent à une boulangerie? A ma connaissance non, ce n'est pas le cas. Pourquoi? Parce qu'il n'a pas le droit.

 

Pour les banques c'est pareil : il suffit d'enlever le droit de bailout à l'Etat. Tout simplement. Les banquiers auront beau brailler, faire des colloques pour supplier l'aide des politiques, monter un lobby de banquiers, ceux-ci ne pourront rien pour eux

 

Mmmh, principellement je suis d'accord avec toi, mais quand on voit ce que l'UE a tenté avec Chypre, la limitation par ce que l'Etat a le droit de faire me semble malheureusement peu efficace.

 

Tu me diras que ça a foiré, mais quand même. 

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:blushing: Je t'avoue que je ne sais plus, la dernière fois que j'ai étudié ces sujets c'était il y a au moins 3 ans donc bon.... Mais disons que le squelette de l'argumentation tient je pense non?

 

Ho, tu sais, moi je suis plutôt autrichien, donc assez opposé à la réserve fractionnaire. Donc oui ton raisonnement tient, et moi je pousse plus loin avec 100% de réserves comme idéal ;)

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le nouveau titre est génial, je ne sais pas ce que vous avez écrit les 5 dernières pages, mais ça a l'air d'avoir encore changé de sujet.

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Si on veut être concret deux minutes : est-ce que l'Etat a le droit, comme ça, de donner de manière unilatérale de l'argent à une boulangerie? A ma connaissance non, ce n'est pas le cas. Pourquoi? Parce qu'il n'a pas le droit.

 

Pour les banques c'est pareil : il suffit d'enlever le droit de bailout à l'Etat. Tout simplement. Les banquiers auront beau brailler, faire des colloques pour supplier l'aide des politiques, monter un lobby de banquiers, ceux-ci ne pourront rien pour eux

 

Et qui décide du droit de l'Etat à faire X, sinon l'Etat ? 

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Ho, tu sais, moi je suis plutôt autrichien, donc assez opposé à la réserve fractionnaire. Donc oui ton raisonnement tient, et moi je pousse plus loin avec 100% de réserves comme idéal ;)

 

100% c'est tout de même le minimum pour une banque de dépôt. Autrement il ne faut pas appeler ça une banque de dépôt, plutôt un genre d'assurance. 

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Ho, tu sais, moi je suis plutôt autrichien, donc assez opposé à la réserve fractionnaire. Donc oui ton raisonnement tient, et moi je pousse plus loin avec 100% de réserves comme idéal ;)

En tant qu'idéal oui, mais ça me paraît restrictif de ne vouloir que ça. On peut imaginer une réserve fractionnaire bien gérée (qui prête assez pour ne pas facturer de droits de garde aux épargnants, mais pas trop pour que les épargnants restent clients).
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100% c'est tout de même le minimum pour une banque de dépôt. Autrement il ne faut pas appeler ça une banque de dépôt, plutôt un genre d'assurance. 

 

Sauf que dans la vraie vie elles ont des réserves de 30%.

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