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Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture


jabial

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Bon, alors, je réclame une explication claire, nette, précise.

 

Pour moi, le monétarisme à toujours été l'idée que la masse monétaire a un effet très important sur l'économie (voir le plus important) et que Friedman était opposé au monopole de la FED sur celui-ci. Les autrichiens ne donnaient/donnent pas autant d'importance à cette masse, mais plutôt au marginalisme (école monétariste VS ecole marginaliste).

 

A partir de quand Friedman est-il devenu la caution aux taux bas et aux QE ? Qui a tout pigé de travers ? Moi ou la FED ?

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Il se trouve que ce sont parmi les rares libéraux qui ont eu un tant soit peu d'influence sur les politiques. Il est vrai que l'application de ses idées dans le monde réel, c'est juste un point de détail de la théorie tremendienne.

 

Oui mais ça ne veut pas non plus dire que pouf, ça y est c'est tous les libéraux. C'est loin d'être aussi anecdotique que ce que Tremendo a l'air de penser, mais bon, l'échec de l'école de Chicago pour un autrichien (par exemple) n'est pas non plus un traumatisme.

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Un banquier n'est pas libre d'avoir moins de 8% de réserves mais aucune loi ne lui interdit d'avoir des réserves de 100%.

 

Je m'avance peut-être, mais s'il doit (par exemple) avoir des bons d'état, il ne pourra jamais arriver à 100%.

(parce que bon, c'est du solide, mais ...)

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Il n'en a aucun intérêt puisqu'il est de force intégré à un cartel monétaire.

Il n'y a absolument aucune récompense à être plus vertueux que les autres. Au contraire, ça veut dire financer les problèmes des autres.

 

De surcroît.

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Bon, alors, je réclame une explication claire, nette, précise.

 

Pour moi, le monétarisme à toujours été l'idée que la masse monétaire a un effet très important sur l'économie (voir le plus important) et que Friedman était opposé au monopole de la FED sur celui-ci. Les autrichiens ne donnaient/donnent pas autant d'importance à cette masse, mais plutôt au marginalisme (école monétariste VS ecole marginaliste).

 

A partir de quand Friedman est-il devenu la caution aux taux bas et aux QE ? Qui a tout pigé de travers ? Moi ou la FED ?

 

Je ne suis pas sur que Friedman ait été contre le monopole de la Fed. Ou disons, je pense qu'il était plus contre la Fed telle qu'elle était mais pas vraiment opposé à l'idée de monopole.

Dans Free to Choose, il dit clairement qu'imprimer de la monnaie pour éviter les faillites à cause des bank run (et donc in fine il approuve les réserves fractionnaires) est nécessaire et que c'est une bonne chose. 

La vision de Freedman de la politique monétaire c'est un ordinateur qui imprime la quantité nécessaire de monnaie en fonction de je ne sais quels paramètres (surement la croissance, l'inflation et le chômage). 

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C'est pas Friedman qui disait que la monnaie était bien trop sérieuse poru être laissée au mains des banques centrales ?

 

J'ai pas lu tout Friedman, mais a partir de là, comment on peut dire que les politiques demaerd de la FED et le reste sont la cause de Friedman ? 

 

Ce n'est pas ce que j'ai dit (pas de rapport de cause à effet mais des similitudes). Friedman était opposé à l'existence de la Fed parce qu'il y avait un risque que la Fed fasse diminuer la masse monétaire, comme ce fut le cas en 1929, ce qui était contraire à sa théorie selon laquelle la masse monétaire devrait croître en même temps que l'économie. Lire par exemple:

 

http://www.themoneymasters.com/the-money-masters/milton-friedman-end-the-fed/

 

Je cite:

 

Friedman was in favor of abolishing the Federal Reserve System and replacing it with a mathematical model that would keep the quantity of money increasing at a steady rate, issued directly by the government (Treasury) and ending fractional reserve banking powers for the banks, which is why he supported our Monetary Reform Act.

 

Et de fait, Friedman s'est très bien accommodé de la politique de Greenspan, comme on pourra le voir ici:

 

http://economistsview.typepad.com/economistsview/2006/01/milton_friedman_1.html

 

Il est vrai qu'il est mort en 2006, juste avant que la bulle immobilière explose. Il aurait peut-être changé d'avis après.

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Je ne suis pas sur que Friedman ait été contre le monopole de la Fed. Ou disons, je pense qu'il était plus contre la Fed telle qu'elle était mais pas vraiment opposé à l'idée de monopole.

Dans Free to Choose, il dit clairement qu'imprimer de la monnaie pour éviter les faillites à cause des bank run (et donc in fine il approuve les réserves fractionnaires) est nécessaire et que c'est une bonne chose. 

La vision de Freedman de la politique monétaire c'est un ordinateur qui imprime la quantité nécessaire de monnaie en fonction de je ne sais quels paramètres (surement la croissance, l'inflation et le chômage). 

 

Ok, je vois mieux. Je me rend compte qu'en plus, il y a une opposition épistémologique entre l'individualisme autrichien et une forme de holisme chicagoeen (mais...comment qu'on dit ?) que je n'avais pas saisi jusque maintenant. Je n'ai lu que "Capitalisme et Liberté", ça semble aller à l'encontre de son livre. Un peu torturé le garçon, non ?

 

Ce n'est pas ce que j'ai dit (pas de rapport de cause à effet mais des similitudes). Friedman était opposé à l'existence de la Fed non parce qu'il y avait un risque que la Fed fasse diminuer la masse monétaire, comme ce fut le cas en 1929, ce qui était contraire à sa théorie selon laquelle la masse monétaire devrait croître en même temps que l'économie. Lire par exemple:

 

http://www.themoneymasters.com/the-money-masters/milton-friedman-end-the-fed/

 

Je cite:

 

 

 

Et de fait, Friedman s'est très bien accommodé de la politique de Greenspan, comme on pourra le voir ici:

 

http://economistsview.typepad.com/economistsview/2006/01/milton_friedman_1.html

 

Il est vrai qu'il est mort en 2006, juste avant que la bulle immobilière n'explose. Il aurait peut-être changé d'avis après.

 

Ok, je croyais que Tramp déconnait un peu avec l'ordinateur, mais en fait, c'était très sérieux. WTF.

 

C'te rafale de sujets abordés en un fil, épique!

 

Un sujet déjà culte.

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Dans Free to Choose, il dit clairement qu'imprimer de la monnaie pour éviter les faillites à cause des bank run (et donc in fine il approuve les réserves fractionnaires) est nécessaire et que c'est une bonne chose.

Je ne sais pas si je l'ai lu sur ce forum mais je l'ai déjà entendu de la bouche de libéraux.

Cependant on parle bien d'un problème qui a été causé par la contrainte étatique. Je ne crois pas que ce soit des solutions "au nom du libéralisme", parce que c'est tout simplement trop tard.

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Bien entendu, si tu as une meilleur solution s'il-te-plait, communique-la.

 

Tu penses bien que si j'avais solution à tout je ne perdrais pas mon temps ici. Je me permets simplement de dire qu'un certain argumentaire libertarien est simpliste et peu convaincant, spécifiquement parce qu'il ne prend pas en compte la nature politique de l'être humain. Ca suffit apparemment pour que certains ne se sentent plus de rage.

 

Sinon, il ne faut pas attacher trop d'importance aux élucubrations de ceux qui estiment que si on attaque le dogme, on est forcément de l'autre bord. Je suis un hérétique, pas un païen.

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Fair enough pour la psychologie de l'anarcap.

En ce qui concerne l'action étatique, elle est tout aussi néfaste quand elle encourage que quand elle entrave. Donc si je peux me permettre, la faille est dans le "au contraire".

 

C'est en effet un sérieux problème... pour les démocrates (que les anarcaps peuvent être ou pas).

Ensuite, faire accepter au peuple les choses douloureuses mais nécessaires est une partie du rôle des politiques, qu'ils le fassent en s'agitant dans les médias ou par des mesures symboliques. De ce point de vue ils ont tout intérêt à avoir une vision économique correcte et l'humilité nécessaire pour ne pas aggraver la situation

 

"Au contraire" parce que précisément les états se sont bien gardés de punir les coupables: lorsque des individus, ou des entreprises ou des secteurs entiers deviennent trop riches, ça se traduit nécessairement par un poids politique qui débouche sur des politiques publiques qui les privilégient au détriment de la société au sens large. C'est ce que Rothbard qualifiait de "corporate welfare". Je ne pense pas qu'il se trouvera quelqu'un sur ce forum pour nier le phénomène.

 

En ce qui concerne tes remarques sur le rôle des politiques, tu as bien entendu tout à fait raison. Mais tu m'avoueras qu'elles n'ont plus grand sens dans un contexte hypothétique où il n'y a pas de politiques, comme l'anarcho-capitalisme par exemple.

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Qu'est-ce que ce serait dans le cas contraire ! 

 

De façon plus détaillée :

 

L'argument qui revient systématiquement chez les défenseurs de la conservation des espèces est que la disparition de X animal va provoquer des déséquilibres apocalyptiques, typiquement que la nourriture de l'animal disparu va désormais se multiplier sans limites ce qui nous amènera par une réaction en chaîne aux heures les plus sombres du Crétacé. 

Or, pour reprendre le cas de la baleine c'est absolument faux puisque le krill, qui constitue le gros de son alimentation a bien d'autres prédateurs. Autrement dit, la disparition complète de la baleine entraînerait non pas une invasion planétaire de krill, mais simplement un peu plus de bouffe pour le calamar et ses autres prédateurs, et oui, quand une espèce voit ses ressources alimentaires augmenter sa population augmente.

 

 

Maintenant je t'en prie, quelle partie trouve-tu délirante au juste ?

 

Et quid de l'éthique?

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D'autre part, tu dis n'importe quoi les requins ne sont absolument pas en danger de disparition, rien que ces deux dernières années on a vu le nombre d'attaques de requins augmenter sur tout le globe, dû au fait que les requins ont été surprotégés dans certaines zones. Maintenant ils pululent et ont besoin de bouffer.

Bordel de bordel !

Je réponds simplement à ça et, ensuite, je fais une pause de ce forum. Parce que là, c'est du n'imp' de compétition.

99% des races de requins n'attaquent pas l'homme. Alors, sortir un raisonnement comme le tien, ça relève potentiellement de trois choses : tu es stupide (je ne crois pas), tu es de mauvaise foi (un petit peu), et/ou tu souhaites tellement avoir raison que tu écris n'importe quoi sans te renseigner ni réfléchir plus de 5 secondes (ça me semble la bonne).

Bref, moi, je vais aller me faire des cocktails.

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Exactement. L'analogie libéralisme/communisme est superficielle.

 

Pour le dire autrement : le communisme fixe une fin (l'égalité matérielle, le paradis terrestre) et un moyen (la propriété publique des moyens de production), mais le moyen retenu ne permet pas d'atteindre la fin désignée. Prétendre que le communisme n'a pas vraiment été essayé sous prétexte que la fin visée (et non les moyens) n'a pas été réalisée est aussi dépourvu de sens que de soutenir que l'élixir de jouvence du Professeur X n'a pas été essayé sous prétexte que le but affiché, le rajeunissement du patient, n'a pas été obtenu. A l'inverse, pour le libéralisme ou l'anarcapisme, ce sont les moyens qui ne sont pas essayés (et ne le seront sans doute jamais).

 

Pour le dire encore autrement :

 

Le libéralisme "pur" est un idéal atteignable, mais cet idéal est réellement désirable et chaque pas que l'on fait pour s'en rapprocher est bénéfique et sans danger.

 

Le communisme est un idéal inatteignable, mais cet idéal est mortifère et chaque pas que l'on fait pour s'en rapprocher est néfaste et glissant.

 

Relis-moi soigneusement, je n'ai pas écrit "communisme=libéralisme". Par contre "le vrai libéralisme n'a jamais existé", c'est une proposition dont la valeur est strictement équivalente à "le vrai communisme n'a jamais existé". Elle ne veut rien dire, parce qu'elle définit son objet d'une manière telle que, nécessairement, il ne peut exister dans la réalité. Et dans la réalité, il y a bien eu des régimes libéraux comme il y a eu des régimes communistes, et il est légitime de les juger sur pièces. Je ne vois pas ce que ça a de tellement affreux, puisque la comparaison ne dessert en rien le libéralisme.

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Si je comprends bien la position de Melodius, la politique ne se limite pas au jeu politique des démocraties. On parle d'une réaction du corps social envers les ajustements économiques. Aujourd'hui, la plupart de ces réactions sont canalisées par le vote démocratique, mais on peut élargir ces réactions à la plupart des autres formes de violence.

 

Il s'agit donc de discerner les mécanismes pérennes, qui, dans un cadre anarchiste/minarchiste, empêcheraient l'expression violente de ces réactions. J'avoue un peu botter en touche là. On peut bien sûr dire que dans un cadre économique sain, avec une classe moyenne très large, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais ça me semble un peu simpliste dit comme ça - et de toute façon pas assez justifié.

 

Voilà. Merci pour le résumé lapidaire.

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