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Obligations Et Trucs, Où Se Procurer De La Viande Exotique & Confiture


jabial

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Half'n half ou crème liquide ?

Est-ce que tu rapes du chocolat dessus quand tu le sers aux gonzesses ?

 

Half'n half de préférence, mais lait entier bien secoué ou 100% crème liquide font l'affaire (je suis bon client).

 

Sans chocolat par contre.

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L'environnement de l'individu facilite ou décourage certains comportements. Cela n'enlève rien à la responsabilité individuelle mais avec ou sans coupables le résultat sera le même. Tant que l'environnement (une monnaie bidon, des carottes et des bâtons étatiques etc.) incitera aux comportements économiques déstabilisants, l'économie continuera à être déstabilisée.

 

Hey, salut Thomas, content de te revoir!

 

Sinon, ça ne t'étonnera pas que je trouve que tu laisses peu de place à la responsabilité individuelle. Et l'environnement que tu accuses est crée par des actions individuelles, d'ailleurs.

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Donc il faut viser l'anarcapie préférenciellement à une solution mixte. Même si on ne prétend pas y arriver un jour, au moins en suivant cette perspective quand l'état se retire d'un domaine, il se retire vraiment.

Je trouve assez marrant qu'on remette en cause l'anarcapie avec des problèmes qu'à mon sens elle permet au contraire de résoudre. Si je voulais troller (mais ce n'est pas mon genre) je dirais que ce que vous faites, c'est une belle critique du libéralisme classique.

 

En quoi le retrait total de l'état du secteur financier aurait-il permis d'éviter la crise des subprimes? Et, histoire d'anticiper sur certains arguments, oui les politiques désiraient étendre la propriété immobilière, mais ce n'est pas le motif principal de la généralisation du crédit trop facile; c'est un marché saturé couple à des politiques commerciales agressives. Et les instruments financiers qu'on a construit sur ces subprimes et qui ont mis en place des effets de levier immenses, je ne vois pas en quoi ç'aurait été la faute de l'état.

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Et quid de l'éthique?

 

Qualifier la disparition d'une espèce comme contraire à l'éthique est une opinion toute subjective.

 

Regarde donc ce mignon Acanthametropus pecatonica disparu en 1927 :

 

acapec.jpg

 

 

Personnellement, j'y vois difficilement un problème éthique. 

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Hey, salut Thomas, content de te revoir!

 

Sinon, ça ne t'étonnera pas que je trouve que tu laisses peu de place à la responsabilité individuelle. Et l'environnement que tu accuses est crée par des actions individuelles, d'ailleurs.

Bonjour Melodius. Oui le temps est passé et je suis toujours là. :)

Que l'environnement administratif et légal ait été créé par des individus doués de volonté est une chose. Cet environnement n'est pas un choix, il est préexistant aux individus qui se développent et pensent dedans. Avec le temps l'environnement se complexifie et le mode de pensée des individus s'éloigne des valeurs simples du bon sens. Et c'est dans l'ordre des choses. Les idées libérales sont à contre-sens de cette évolution : enlever des lois plutôt que d'en ajouter, revenir à un environnement moins construit et accepter les actions individuelles et leurs conséquences.

Le crédit facile recyclé en subprimes relève de la pensée magique : "c'est trop compliqué pour moi donc je débraye ma raison et j'utilise". Les administrations participent largement à cette complexité. Et y compris aux USA en favorisant la propriété immobilière.

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En quoi le retrait total de l'état du secteur financier aurait-il permis d'éviter la crise des subprimes? Et, histoire d'anticiper sur certains arguments, oui les politiques désiraient étendre la propriété immobilière, mais ce n'est pas le motif principal de la généralisation du crédit trop facile; c'est un marché saturé couple à des politiques commerciales agressives. Et les instruments financiers qu'on a construit sur ces subprimes et qui ont mis en place des effets de levier immenses, l'état US n'y était réellement pour rien.

 

Et le community reinvestment act (CRA) ? Et pourquoi titriser des produits financiers de seconde zone si ce n'est pour les évacuer des bilans bancaires afin de contourner les ratios réglementaires de capital ?

 

Et puis la variation de la fed en termes de taux d'intérêt entre 2000 et 2003. Enfin j'imagine que tu connais la suite, sur l'effet de bulle spéculative et les signes envoyés aux produits financiers les moins fiables. 

 

Maintenant, ceci posé, il y a aussi des acteurs économiques importants dans l'histoire qui ont suffisamment de poids pour accroître l'aléa moral, et qui ne se limitent pas nécessairement aux banques centrales, à Freddy Mac et à Fanny Mae.

 

Et la question des bailouts s'est posée aussi pour des types très biens et biens libéraux sur la tranche au regard de ses conséquences désastreuses possibles, sans qu'ils ne cessent d'être libéraux (mais sans doute plus "conservateurs" au sens étroit du terme que les autres : il vaut mieux garder ce qu'on a parce qu'on sait que ça marche même mal plutôt que de tout foutre en l'air et de risquer la guerre civile).

 

Après tout, une grande dépression comme en 1929 ce n'est rigolo pour personne, mais il me semble que le problème moral se pose tout autant de remettre en scelle l'ensemble des décideurs politiques et des institutions bancaires qui nous ont gentiment poussé vers la crise. J'ai même lu dans un canard récemment qu'il y a même une banque américaine (je ne sais plus laquelle) qui fait un procès à l'Etat fédéral après avoir bénéficier de aide charitable. Enfin, on est toujours plus charitable avec l'argent des autres.

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Si, mais si il fallait utiliser la coercition contre tout ce que je trouve contraire à l'éthique on vivrait dans une société orwellienne.

 

Que j'aimerais entendre un socialiste reconnaître cela !

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:D

 

J'ai acheté du matos high quality pour faire du mojito, tiens.

Quoi donc ? Pour ma part, je n'ai qu'un mortier et un pilon. Eau gazeuse pour moi aussi. Avec des framboises en plus pour les filles. Et on ne sera pas que trois, d'où la diversité des cocktails.

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En ce qui concerne tes remarques sur le rôle des politiques, tu as bien entendu tout à fait raison. Mais tu m'avoueras qu'elles n'ont plus grand sens dans un contexte hypothétique où il n'y a pas de politiques, comme l'anarcho-capitalisme par exemple.

Je comprends mieux.

Du coup une précision s'impose : je ne pense pas qu'une anarcapie généralisée soit possible ni souhaitable. J'imagine que des poches d'anarcapie peuvent être viables, mais à la limite ça n'a pas grande importance et je ne suis pas certain que j'aurais envie d'y vivre.

Pour moi il s'agit plutôt d'un modèle à garder à l'esprit si on veut mener une politique libérale sans se fourvoyer dans les "néo-libéralismes" bâtards qui sont typiquement l'objet des critiques des conservateurs. Le nord d'une boussole, mais pas la terre promise.

 

Pour l'analyse de la crise, malheureusement nul n'est parfait et mes connaissances économiques sont limitées (je me soigne mais c'est lent), je laisse donc à d'autres le soin de répondre de peur de dire des conneries.

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Un banquier n'est pas libre d'avoir moins de 8% de réserves mais aucune loi ne lui interdit d'avoir des réserves de 100%. Et pourtant, ça n'arrive jamais. Ergo la réserve fractionnaire et l'augmentation de la masse monétaire qui en résulte sont la conséquences de choix délibérés, que le banquier fait pour conserver sa place et gagner plus d'argent. Tout le monde sur ce forum ne souscrit pas à la théorie de l'innocence des banquiers (cf les N fils sur la fraude supposée de la réserve fractionnaire).

 

Mais les gars dans cette discussion, vous mélangez deux trucs, ce qui concerne les accords de Bale d'une part, à savoir des ratios minimums réglementaires de fonds propres (avec la règle de base des 8%) et d'autre part, les ratios réglementaires de réserves fractionnaires (2% dans la zone euro).

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Bien sûr. Mais on va pas la refaire cent fois : un monde pur sans politique n'existera jamais. À partir de ce postulat, on peut considérer omme un monstre dangereux l'hybride créé par le laissez-faire et l'interventionnisme politique. C'est l'alliance de la finance et des bail-out des politiques.

Deux choses. Sémantique d'abord: il n'y a pas d'hybride laissez-faire / interventionnisme. L'interventionnisme désigne traditionnellement une économie de marché dans laquelle l'Etat intervient. Si les échanges marchands non décrétés par le gouvernement était éliminés, si toute la production et les échanges relevaient directement de la politique, on serait dans le socialisme (au sens de la propriété étatique des moyens de production généralisée à tous les moyens)

Un monde sans politique n'existera jamais, c'est vite dit et dit ainsi, un postulat pas moins arbitraire qu'un autre, mais admettons pour les besoins de la discussion. Il ne s'ensuit pas que cela justifie d'appeler un chat un chien. Un bail out est bien "l'antithèse du laissez faire". Postuler qu'il n'y aura jamais de monde sans politique n'y change rien.

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Si je comprends bien la position de Melodius, la politique ne se limite pas au jeu politique des démocraties. On parle d'une réaction du corps social envers les ajustements économiques. Aujourd'hui, la plupart de ces réactions sont canalisées par le vote démocratique, mais on peut élargir ces réactions à la plupart des autres formes de violence.

C'est absolument faux, elles sont catalysées par le vote démocratique, pas canalisées. C'est une bien funeste erreur que de le croire.

 

Les boulangeries sont des commerces privatisés depuis longtemps (depuis que le prix du pain n'est plus décidé par l'Etat). Existe-t-il le moindre, je dis bien le moindre courant politique qui réclame ceci ou cela en matière de boulangerie? Nada, aucun, rien. Tout au plus a-t-on cette problématique parfois soulevée parce que certains villages perdent leur dernière boulangerie, auquel cas le maire s'occupe tout bêtement de trouver un remplaçant, son rôle se limite à cela. Pas de théorie, pas de politique, rien, juste de l'action. Il n'y a pas une vision de gauche de la boulangerie, et une de droite.

 

Ainsi : lorsqu'un domaine n'est pas atteint par la politique de manière imposée par l'Etat (nationalisation, réglementation, etc.) alors il n'est pas politisé, et ne se repolitise pas spontanément. Remplacer boulangerie par boucherie, salle de sport, crèmerie, mercerie, etc.

 

Dans les années 1960, c'est Alain Peyrefitte, ministre de l'information, qui expliquait à la TV ce qu'allait être la nouvelle grille de programme. Cet aspect a été largement politisé et ne l'est (presque) plus. Quelle est l'opinion de Mélenchon, de Fillon, de Hollande, de Le Pen, etc. sur par exemple l'émission The Voice? Sur Koh Lanta?

 

Pourquoi les partis ne cherchent pas à politiser le choix des programmes TV de TF1, France 2, etc? Parce qu'ils ne peuvent pas, parce que les leviers à actionner sont bien trop indirects, bien trop éloignés de la décision finale pour être efficace.

 
Rien n'est politique par nature, absolument rien : cela le devient.

 

Maintenant regardons les autres secteurs, ceux où l'Etat est présent. Là, évidemment, il y a de la politique. Pourquoi y-a-t-il de la politique? Car il y a un ministre, une ou des règlementations, une administration. La politique étant l'art de la prise de contrôle de l'Etat, les lobbys s'activent, se déchirent, intriguent dans les couloirs, pour aller pécho une petite place au soleil et les prébendes qui vont avec. Ai-je besoin de détailler? Finance, énergie, etc. Nul besoin de détailler.

 

Il s'agit donc de discerner les mécanismes pérennes, qui, dans un cadre anarchiste/minarchiste, empêcheraient l'expression violente de ces réactions. J'avoue un peu botter en touche là. On peut bien sûr dire que dans un cadre économique sain, avec une classe moyenne très large, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, mais ça me semble un peu simpliste dit comme ça - et de toute façon pas assez justifié.

 

C'est surtout que une vraie explication anarcap (pas THE explication) n'est pas ce paragraphe complètement à côté de la plaque, c'est ce que je décris ci-dessus.

 

Je ne vis pas dans le monde des fées et des lutins, où tout d'un coup, sans que personne n'explique pourquoi ni comment, la politique fait irruption dans un secteur donné.

 

Tiens, et à la surprise générale, aucun des autres arguments que j'ai donné n'a été discuté. Et ce que j'écris ci-dessus non plus, ça passera à la trappe.

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"Au contraire" parce que précisément les états se sont bien gardés de punir les coupables: lorsque des individus, ou des entreprises ou des secteurs entiers deviennent trop riches, ça se traduit nécessairement par un poids politique qui débouche sur des politiques publiques qui les privilégient au détriment de la société au sens large. 

Une des industries les plus rentables de la Terre, et peut-être même de l'histoire, celle qui dégage le plus de cash proportionnellement aux dépenses engagées, c'est l'industrie du porno.

 

Je conclus de la quote ci-dessus que l'industrie du porno a son rond de serviette à toutes les tables étatiques du monde, celle de Hollande, celle de Obama, etc.

 

Ce n'est pas l'argent que les banques ont en caisse qui fait que par magie, sans que l'on comprenne comment ni pourquoi, leur "poids politique" augmente.

 

C'est parce qu'il existe des agents appelés "entreprises", dirigées par des "managers", qui font des "chèques et des virements", à des hommes politiques : http://mondodingo.blogspot.fr/2009/06/le-loobbying-politique-paie-pour.html

 

Et ils filent de l'argent pourquoi? Parce que les candidats aux élections peuvent arriver un jour au pouvoir, et ils auront alors les manettes pour agir comme leurs maîtres leur dit d'agir. Ce n'est pas parce que cela augmente le nébuleux "poids politique".

 

A la surprise générale, entre 2005 et 2007 (je cite de mémoire), un certain sénateur appelé Barack Obama est celui qui a le plus reçu d'argent des institutions financières. Quelques mois plus tard, le TARP était voté (loi de bailout), etc. Quelle surprise!

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