Aller au contenu

Théorème Hos, Augmentation Des Inégalités Et Travaux De Grandmont Et Mac Fadden


Demandred

Messages recommandés

Concrètement parlant, que peut on proposer à l'ouvrier automobile de 45 ans qui se trouve au chômage après toute une vie derrière sa machine outil ? Qui a une maison pas loin de son lieu de travail, un fils en BTS et maman secrétaire médicale

Allez, soyons fou, imaginons que le code du travail n'a pas été inventé

 

Dis-toi que "manipuler une machine outil" est un concept équivalent à "conduire un véhicule". Il n'y a pas qu'un seul métier dont l'activité principale est conduire un véhicule (taxi, routier, chauffeur de bus, etc.) C'est pareil.

 

L'ouvrier automobile il n'a qu'à aller dans l'injection plastique ou la fonderie, il devra juste apprendre une nouvelle machine voilà tout.

Lien vers le commentaire

Ceci dit, la question de Bisounours n'est pas anodine et, sans vouloir relancer le débat, il me semble que c'est un peu de que Mélodius voulait dire dans son message avec la liste de 7 ou 8 points.

Je regrette parfois, mais ce n'est bien sur pas toujours le cas, que les libéraux ne se préoccupent pas vraiment des drames sociaux. Or, je pense qu'on a une vraie réponse à apporter, un vrai message. Mais, et je suppose qu'on comprendra tous ici, il est difficile de faire saisir l'intérêt du libéralisme aux mecs qui viennent de se faire mettre dehors par Mittal. Tout ce qu'ils voient, c'est un gros patron qui se casse alors que sa boite gagne un max de fric, dans un monde sans frontière et sans protection. Le rôle des syndicats jusqu'au boutiste, l'Etat mêle tout, le travail difficile à faire fonctionner en France, ... tout ça semble oublié. Surtout dans un environnement doxatique qui passe son temps à ressasser une vielle chanson sur la dérégulation qui ne marche pas, les marchés financier, ...

Peut-être qu'il sera temps pour les libéraux d'écrire quelques livres, quelques bons articles de blogs, de trouver des exemples ailleurs dans le monde, sur ces drames sociaux évités ou résolu par le libéralisme. On est très bon en tartines de droit ou d'économie, mais la question sociale est parfois un peu vite balayée. Rien que sur ce post, la réponse est en gros "bah, dans un monde libéral, y a plus de buisness donc moins de chômage". Je m'inclus bien sur dedans. Nous en sommes convaincu, mais les autres ?

Lien vers le commentaire

Je rejoins Poney car il est facile de balayer d'un revers de main les complaintes des gôchistes syndiqués en évoquant la destruction créatrice et toute cette sorte de choses.

J'ai fait un gros travail sur moi même pour comprendre pourquoi ce en quoi je croyais ne fonctionnait pas, donc je me mets à la place de toutes ces personnes qui naïvement pensent les choses de cette façon un peu simpliste et immédiate. Mais je sais pas comment le message devrait passer. Je crains qu'il n'y ait évidemment pas de solution autre que le cheminement intérieur et là, bof, la route est longue

Lien vers le commentaire

L'un des problèmes du libéralisme, c'est qu'il demande une vraie remise en question et un apprentissage neuf, de ce qu'on a l'habitude d'entendre ou de dire. C'est un départ philosophique à zéro, ou presque. Beaucoup s'arrêtent en chemin, ou décide de ne pas y aller.

Lien vers le commentaire

L'avantage du libéralisme c'est qu'on réduit quand même le nombre de cas tragiques là où l'action gouvernementale les multiplient. C'est pour le côté économique. Pour le côté social, il y a tout ce qu'on a dit plus haut (et des assos caritatives - et peut-être même des syndicats - plus efficaces et dotées). 

Lien vers le commentaire

L'avantage du libéralisme c'est qu'on réduit quand même le nombre de cas tragiques là où l'action gouvernementale les multiplient. C'est pour le côté économique. Pour le côté social, il y a tout ce qu'on a dit plus haut (et des assos caritatives - et peut-être même des syndicats - plus efficaces et dotées). 

 

Le problème des assos caritatives est un problème de confiance. Ou de psychologie. C'est un problème que je comprends car je le subis, mon côté hobbésien peut-être, mais je n'ai pas assez confiance en l'être humain. Je pense que c'est Hobbes (ou Locke, à vérifier) qui disait qu'à notre époque (la sienne), on ne pouvait pas laisser les pauvres au hasard du don. Je n'arrive pas à ne pas être d'accord avec lui.

Lien vers le commentaire

C'est pour cela qu'il n'y a pas que les assos, il y a un marché de l'emploi sans chômage et un système d'assurance plus efficace. Il n'y a pas de lieu de s'inquiéter pour les chômeurs parce qu'en libéralie il n'y en a simplement pas (uniquement frictionnel). Ceux qui sont aptes à travailler trouveront toujours un emploi, c'est ceux qui ne sont pas aptes dont il faudrait plus se préoccuper.

Lien vers le commentaire

Ceci dit, la question de Bisounours n'est pas anodine et, sans vouloir relancer le débat, il me semble que c'est un peu de que Mélodius voulait dire dans son message avec la liste de 7 ou 8 points.

Je regrette parfois, mais ce n'est bien sur pas toujours le cas, que les libéraux ne se préoccupent pas vraiment des drames sociaux. Or, je pense qu'on a une vraie réponse à apporter, un vrai message.

De quels drames sociaux tu veux parler par exemple?

 

Mais, et je suppose qu'on comprendra tous ici, il est difficile de faire saisir l'intérêt du libéralisme aux mecs qui viennent de se faire mettre dehors par Mittal.

Quel est le rapport entre un licenciement et le libéralisme?

Peut-être qu'il sera temps pour les libéraux d'écrire quelques livres, quelques bons articles de blogs, de trouver des exemples ailleurs dans le monde, sur ces drames sociaux évités ou résolu par le libéralisme. On est très bon en tartines de droit ou d'économie, mais la question sociale est parfois un peu vite balayée. Rien que sur ce post, la réponse est en gros "bah, dans un monde libéral, y a plus de buisness donc moins de chômage". Je m'inclus bien sur dedans. Nous en sommes convaincu, mais les autres ?

Guy Sorman.

Lien vers le commentaire

Je crois qu'il est primordial de faire comprendre à ceux qui demandent "que peut faire le libéralisme pour un problème X ?" qu'ils abordent le problème par un mauvais bout.

En effet, en posant la question comme ça, on présuppose une action étatique bénéfique. Ce qu'il faut se demander c'est "que peut faire l'état pour un problème X ?", et presque invariablement, la réponse est "envenimer la situation".

 

L'état devrait intervenir pour sauver l'emploi de Maurice, 45 ans, ouvrier automobile ? C'est possible, à condition de mettre au chômage Robert, Eugène et André, qui travaillent pour le concurrent. Il faut les sauver aussi ? Alors Kevin, Julien, Nicolas, Anthony, Rémi, Axel et Arnaud ne trouveront personne pour les employer et quitteront la France ou deviendront dealers.

Il faut forcer le socialo en face à surenchérir jusqu'à aboutir à un réseau d'interventions tellement délirant, contradictoire et évidemment nuisible que même lui le reconnaît. Et conclure en disant que l'état des réglementations en France est encore bien pire que ça.

 

Bref, l'outil rhétorique idéal pour passer les résistances intellectuelles dont on parle ici, c'est encore le "ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" de Bastiat.

Lien vers le commentaire

C'est pour cela qu'il n'y a pas que les assos, il y a un marché de l'emploi sans chômage et un système d'assurance plus efficace. Il n'y a pas de lieu de s'inquiéter pour les chômeurs parce qu'en libéralie il n'y en a simplement pas (uniquement frictionnel). Ceux qui sont aptes à travailler trouveront toujours un emploi, c'est ceux qui ne sont pas aptes dont il faudrait plus se préoccuper.

 

De fait, il suffit de penser au taux de chômage Suisse.

 

 

Quel est le rapport entre un licenciement et le libéralisme?

 

A mon avis, pas grand chose, sinon je ne serai pas ici. Je dis que, dans le climat médiatique qui est le nôtre, je comprends parfaitement qu'un ouvrier qui se fait virer pensent que c'est à cause du liberamlimse. Pas que je sois d'accord avec lui, bien sur. Pour reformuler autrement mon post plus haut, les libéraux manquent parfois un peu de pédagogie sur ces questions.

 

Guy Sorman.

 

Je n'ai lu que "les vrais penseurs de notre temps", il a écrit d'autres trucs biens ?

Lien vers le commentaire

Tu as l'air d'avoir un avis différent sur la question que certains dont j'ai lu disant ici qu'il ferait mieux d'arrêter d'écrire pour C.

Lien vers le commentaire

Non : les libéraux reconnaissent, parce que ce ne sont pas des gros mythomanes, que par exemple inverser le champ de graviation est impossible

 

Par contre, on peut inverser le champ de gravitation, mais on ne sait pas encore comment faire.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...