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Education Publique: Classement Des Lycées Français


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Je n'ai pas trouvé de sujet... à ce sujet mais l'express vient de publier son classement des meilleurs lycées département par département.
Et le constat est sans appel pour l'enseignement public.

 

Pour ce que je connais très bien, le Rhône (département où je suis né, ai grandi, ai étudié et travaille aujourd'hui), sur les 20 meilleurs, lycées nous avons 15 lycées de l'enseignement privé catholique; le lycée international de Gerland (public) qui comprend deux types de sections: bilingue avec entrée sur dossier et internationale pour les étrangers avec des classes remplies de gosses de diplomates (entre autres); le lycée du Parc, lycée de secteur de l'arrondissement le plus riche de Lyon (et de très loin) et qui propose des prépas aux grandes écoles d'assez bonne réputation.

 

Au niveau national, ce n'est pas beaucoup plus reluisant pour l'enseignement public: 18 établissements privés dans le top 20.

 

On peut probablement critiquer la méthodologie de l'étude mais je trouve que les faits sont quand même là...

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Le privé, c'est ce qu'on utilise pour éviter la carte scolaire quand on a pas un grand lycée de centre ville à proximité, ou que ses gosses ne sont académiquements pas assez forts pour accéder à ces lycées. Après, c'est les mêmes programmes centralisés que le public.

 

Et très objectivement, la méthodologie est pourrie. Tous les ans, on a un nouveau meilleur lycée de France principalement parce qu'il fait 100% au bac, alors que sur les proxys, on attendait que 80%. Typiquement, le premier lycée cette année, qui passe de 60% de réussite en 2011 à 100% en 2012 pour les S. Mesurer la capacité d'un lycée à faire parvenir ses élèves à la blague qu'est le bac moderne ne voudra de toute façon pas dire grand chose. On a plutôt là un classement des lycées par CSP des élèves.

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C'est très facile d'avoir de bons résultats au bac dans le privé : il suffit de se débarrasser des élèves les plus faibles en les refilant aux lycées publics qui sont obligés de les accueillir. C'est cela aussi les faits.

 

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C'est très facile d'avoir de bons résultats au bac dans le privé : il suffit de se débarrasser des élèves les plus faibles en les refilant aux lycées publics qui sont obligés de les accueillir. C'est cela aussi les faits.

 

En fait je trouve ça très bien, en Suisse par exemple les lycéens qui se sont plantés pendant 3 semestres de suite sont simplement exclus du lycée (même dans le public) et je crois ne peuvent plus recommencer.

Ils peuvent toujours faire un apprentissage ou une autre école plus abordable pour leur capacité, c'est pas la mort de pas avoir son bac.

 

Je ne vois pas l'intérêt de garder en classe des élèves qui sont absolument nuls et qui n'ont jamais leurs moyennes.

Dans le lycée où j'ai étudié, les épreuves en cours de dernière année étaient plus dures que celles du bac. En gros si tu arrives à la fin de tes études, tu l'as.

À moins de te casser les deux bras le jour avant l'épreuve ça doit passer. D'autant plus que les notes finales sont pondérées avec celles des deux derniers semestres, donc faut vraiment le vouloir pour se vautrer. Et si un élève à sa moyenne tout on long de l'année, je ne vois pas pourquoi il se ferait virer.

En fait la question serait plutôt pourquoi les lycées public sont-ils obligés d'accepter les élèves trop mauvais ?

 

Bon c'est une société différente la Suisse, dans laquelle passer son bac n'est absolument pas une obligation. D'autant qu'on peut le passer après un apprentissage en une année de rattrapage.

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Pourtant ce sont plutôt les lycées privés qui accueillent les rebus du public.

 

En Suisse ? Ou en France ?

En fait j'ai hésité à parler des lycées privés suisse car je n'y connais rien à leur fonctionnement.

Par contre, je ne trouverais pas choquant qu'un lycée privé suisse reprenne les paumés des lycées publics pour leur permettre de passer leur bac, s'ils paient pour cela.

Si l'élève a besoin de plus d'attention gnagnagna et que ses parents son absolument persuadés que c'est un élève brillant et bien qu'ils paient eux-même la scolarité de leur mioche.

Les élèves normaux du public n'ont pas à s'adapter par le bas aux élèves qui ont d'autres besoins.

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C'est très facile d'avoir de bons résultats au bac dans le privé : il suffit de se débarrasser des élèves les plus faibles en les refilant aux lycées publics qui sont obligés de les accueillir. C'est cela aussi les faits.

 

+1

 

Mon lycée, un établissement d'enseignement général et technique (la technique, quelle horreur!) ne virait pas les élèves sur ce modèle. Il y avait suffisamment de bacs différents (C, D, E, et F1 à F10) pour trouver la filière adaptée à chacun.

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Je ne pense pas non plus que la réussite au bac sera un critère de choix quand je devrai choisir un lycée pour mes enfants. (Qui ne sont pas encore conçus)

 

C'est un critère pourri. Le critère pertinent (celui utilisé par les profs pour leurs enfants) c'est la présence de sections d'élite (un lycée peut avoir un taux de réussite pas terrible dans l'absolu mais deux ou trois classes exceptionnelles).

Bien sûr elles ne s'affichent pas comme telles donc il faut se renseigner, trouver les bonnes options à prendre et que le gamin soit un minimum dégourdi pour ne pas décrocher.

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En fait je trouve ça très bien, en Suisse par exemple les lycéens qui se sont plantés pendant 3 semestres de suite sont simplement exclus du lycée (même dans le public) et je crois ne peuvent plus recommencer.

Ils peuvent toujours faire un apprentissage ou une autre école plus abordable pour leur capacité, c'est pas la mort de pas avoir son bac.

 

Je ne vois pas l'intérêt de garder en classe des élèves qui sont absolument nuls et qui n'ont jamais leurs moyennes.

Dans le lycée où j'ai étudié, les épreuves en cours de dernière année étaient plus dures que celles du bac. En gros si tu arrives à la fin de tes études, tu l'as.

À moins de te casser les deux bras le jour avant l'épreuve ça doit passer. D'autant plus que les notes finales sont pondérées avec celles des deux derniers semestres, donc faut vraiment le vouloir pour se vautrer. Et si un élève à sa moyenne tout on long de l'année, je ne vois pas pourquoi il se ferait virer.

En fait la question serait plutôt pourquoi les lycées public sont-ils obligés d'accepter les élèves trop mauvais ?

 

Bon c'est une société différente la Suisse, dans laquelle passer son bac n'est absolument pas une obligation. D'autant qu'on peut le passer après un apprentissage en une année de rattrapage.

 

Le problème de cette pratique est de rendre l'outil statistique inutilisable. (je ne sais pas si t'as remarqué mais c'est le sujet de ce topic)

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Pour rendre compte de la qualité d'un lycée, il faut établir 3 critères :

  • le taux de réussite au baccalauréat,
  • le taux d’accès de seconde et de première au baccalauréat. Ce taux ne tient pas compte du nombre d’années nécessaire,
  • la proportion de bacheliers parmi les sortants.

Le premier critère avantage les lycées privés mais est contrebalancé par les deux autres.

 

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Pourtant ce sont plutôt les lycées privés qui accueillent les rebuts du public.

 

Absolument faux à Paris à part pour les fameuse boîtes à bac, qui sont privées hors contrat. Un élève mis à la porte d'un lycées public ira dans d'autres lycées publics de plus en plus pourris c'est tout. A Paris le très gros de al clientèle du privé est venu là pour le contournement scolaire pour des élèves moyens qui ne pourraient avoir accès aux "bonnes" classes séléctives dans le public.    

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Pour rendre compte de la qualité d'un lycée, il faut établir 3 critères :

  • le taux de réussite au baccalauréat,

  • le taux d’accès de seconde et de première au baccalauréat. Ce taux ne tient pas compte du nombre d’années nécessaire,

  • la proportion de bacheliers parmi les sortants.
Le premier critère avantage les lycées privés mais est contrebalancé par les deux autres.
Pour voir cette qualité, ne faudrait-il pas plus voir les résultats des lycéens après le BAC.

Ça me semblerait autrement plus cohérent et ce que nous disaient nos profs. Ils ne visaient pas le BAC mais nos capacités aux études.

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Je suis étonné que personne n'ait encore parlé du lycée musulman qui éclate tout le reste.

 

Alors j'y vais, je saute les pieds dans le plat la bassine la baignoire.

 

Lycée musulman = meilleur, voilà.

 

 

 

 

Pluie d'éloges pour le lycée musulman Averroès de LilleLE MONDE |  28.03.2013 à 11h41Par Laurie Moniez
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Lille, (Correspondance).

 

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"Si tu veux décrocher ton bac, va chez Averroès !" La petite phrase d'Amar Lasfar claque comme un bon slogan publicitaire. Tout sourire, le recteur de la mosquée de Lille et président du lycée Averroès vend le bon bulletin scolaire de son établissement aux journalistes venus moins nombreux qu'en 2003 : "A notre ouverture, il y avait 34 journalistes, dont un du Japon. Pour seulement 11 élèves et 19 enseignants !"

Dix ans plus tard, le premier lycée d'enseignement privé musulman en France a dépassé la barre des 330 élèves et a quitté la mosquée de Lille-Sud en septembre 2012 pour les anciens locaux du Centre de formation et d'apprentissage. Un bâtiment de 5 000 m2 qui pourrait accueillir jusqu'à 600 élèves.

"Nous avons ouvert deux classes de 6e en 2012, explique le directeur, El Hassane OufkerNous avons déjà 250 demandes en attente pour la rentrée prochaine mais pas de financements suffisants pour tous les accueillir." Amar Lasfar espère que le bon classement d'Averroès dans le palmarès des meilleurs lycées de France va permettre une issue positive à sa demande de contrat d'association avec l'Etat pour le futur collège.

"DES BAROUDEURS, QUI VONT AU CHARBON"

En attendant, il dévoile le secret de sa réussite : "Avoir la foi. Pas la foi religieuse. Mais croire au projet. Et j'ai ici des perles rares parmi les enseignants. Des baroudeurs, qui vont au charbon." Le succès du lycée repose surtout sur l'encadrement. "Le vrai dégât dans l'éducation nationale, c'est l'absentéisme, insiste le directeur El Hassane Oufker. Si l'élève est présent, s'il travaille et si l'on offre un cadre de travail sérieux, on réussit."

Assya, 18 ans, en première année de licence d'économie-gestion, a "passé trois merveilleuses années au lycée Averroès". Diplômée en 2012 d'un bac économique et social mention bien, la jeune femme raconte avec nostalgie "l'ambiance studieuse", les"effectifs réduits dans les classes""les séjours linguistiques", et surtout cette "équipe éducative très investie""A l'approche du bac, les profs restaient très tard le soir pour nous faire réviser, dit-elle. Si j'ai eu 19 en maths et en économie, c'est grâce à eux."

"BONNES VALEURS"

Le directeur compte également sur l'implication des familles. Younes Wadah préside l'Association des parents d'élèves du lycée Averroès (Apelav). "Nous n'avons pas encore de cantine, mais les parents assurent bénévolement la restauration", dit-il àtitre d'exemple.

Cet enseignant, père de deux élèves au lycée Averroès, donne aussi de son temps pour encadrer des cours de soutien scolaire, optionnels ou obligatoires, proposés lors des vacances scolaires et qui favorisent ce taux de 100 % de réussite au bac.

Un enseignement qui a de quoi séduire les parents. "On est venuinscrire une de nos filles en 2de et l'autre au collège pour toutes les bonnes valeurs qu'on inculque ici et que l'on ne trouve pas ailleurs,explique Radija Kadrine, prête à débourser entre 800 à 1 200 euros de frais de scolarité pour assurer leur réussite. Il y a un respect d'autrui, de l'enseignement, des professeurs et des élèves entre eux." Le cours d'éthique religieux n'était pas le premier critère pour ses enfants inscrits auparavant dans un établissement privé catholique.

Quant aux non-musulmans, difficile de savoir s'ils fréquentent Averroès : la religion ne figure pas dans le dossier des élèves. Mais Amar Lasfar a de grandes ambitions : "Le jour où j'aurai 50 % de musulmans et 50 % de non-musulmans, je dirai 'Amar Lasfar, tu as réussi ton coup'." Presque un slogan.

 

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Bah c'est pas étonnant ; statistiquement, un gosse musulman a plus de chances que le gosse moyen de venir de CSP inférieures ; suffit que le lycée soit capable de lui apporter ce qu'il faut pour avoir le bac, et bim badaboum, il se trouve à un super niveau.

 

 

 

Le directeur compte également sur l'implication des familles. Younes Wadah préside l'Association des parents d'élèves du lycée Averroès (Apelav). "Nous n'avons pas encore de cantine, mais les parents assurent bénévolement la restauration", dit-il àtitre d'exemple.

 

Espérons pour eux qu'ils ont une autorisation préfectorale XD ; sinon, sont pas dans la mouise.

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C'est très facile d'avoir de bons résultats au bac dans le privé : il suffit de se débarrasser des élèves les plus faibles en les refilant aux lycées publics qui sont obligés de les accueillir. C'est cela aussi les faits.

 

Vrai, mais les lycées publics ont d'autres méthodes pas forcément plus morales.

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Ça existe encore le privé en Fraônce ?

 

Formellement, oui. Dans les faits, quasiment pas, sauf à distinguer "privé" et "libre". Les vraies écoles privées et libres, se sont celles hors-contrat. Mais elles sont excessivement rares et quasiment toutes catholiques.

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C'est très facile d'avoir de bons résultats au bac dans le privé : il suffit de se débarrasser des élèves les plus faibles en les refilant aux lycées publics qui sont obligés de les accueillir. C'est cela aussi les faits.

 

Et c'est une très bonne chose, un mauvais élément tire facilement toute une classe vers le bas.

 

 

Je suis étonné que personne n'ait encore parlé du lycée musulman qui éclate tout le reste.

 

Alors j'y vais, je saute les pieds dans le plat la bassine la baignoire.

 

Lycée musulman = meilleur, voilà.

 

Hu hu, j'attendais qu'un autre le fasse  ^_^

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Formellement, oui. Dans les faits, quasiment pas, sauf à distinguer "privé" et "libre". Les vraies écoles privées et libres, se sont celles hors-contrat. Mais elles sont excessivement rares et quasiment toutes catholiques.

 

Sur Paris il y en a pas mal de juives (très religieuses) et avec de très bons résultats. 

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Meilleur parceque musulman ou parcequ'il n'applique pas les dogmes de l'éducation national.

Des lycées avec 90% de musulmans, il y en a plein.

Je me souviendrais de ce raisonnement quand tu parleras une prochaine fois du lien entre origine d'une personne et sa capacité à être délinquante.

 

Je reprends ta phrase : "délinquant parce que d'origine immigré ou parce que....".

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