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Les Enfants


Brock

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Roark, quand je te lis, tu restes ferme. Et la fermeté c'est plus significatif que la sévérité.

Je vois des amis, qui ne sont ni fermes, mais qui sont sévères, c'est le bordel, les enfants ne disent ni bonjour ni au revoir, interrompt les adultes, font copain avec les parents, les anti-fils de Salatomatonion.

Le danger c'est de confondre les deux. Quand la sévérité accompagne la fermeté ça passe. La fermeté seule c'est très bien. Mais la sévérité seule...ouille.

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Il y a un gouffre entre éducation libérale basée sur la prise de responsabilité et le règne de l'enfant roi, hein. Sauf à raisonner comme Nadine Morano. :D

 

Je n'ai lu personne ici défendre une parentalité autoritaire mais éducative.

 

edit : grillé par El Diablo

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Concernant les punitions corporelles, il faut faire comme avec les chiens : jamais avec la main. Je m'explique : mon neveu a beaucoup de caractère et tient tête à ses parents alors qu'il a deux ans (en même temps, il est persuadé d'être plus fort que son père haha). Alors mon frère l'a fessé deux fois avec une spatule en bois. Depuis, il lui suffit de se saisir de la spatule pour le calmer tout de suite. Comme le chien, 'enfant identifie plus facilement l'objet qui a servi à le punir qu'une main levée et menaçante.

Et ça permet à d'autres personnes d'exercer leur zutorité quand papa n'est pas là.

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J'applique à ma fille le principe liberté-responsabilité. A part un corpus de règles précises, qui peuvent se modifier au fil des mois, elle agit librement mais doit prendre ses responsabilités quand elle fait une bêtise. Elle casse, elle répare, elle salit, elle nettoie... Pour ce qui est des punitions, l'isoler dans la chambre fonctionne plutôt pas mal. Et si elle ne veut plus manger malgré nos relances, elle ne mange plus. Tant pis pour elle si elle a faim.

 

Avec ça, on s'en sort pas trop mal, même pendant la TERRIBLE periode 18 mois / 2 ans.

 

Je partage complètement ton opinion, et son application a plutôt bien fonctionné pour ma progéniture

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Pour la politesse - et plein d'autres choses -, c'est aussi l'exemple que l'on donne qui compte beaucoup.

Les châtiments corporels , je ne les diabolise pas mais je pense que les parents qui y ont recours sont en fait mal outillés d'un point de vue éducatif : il y a des façons plus efficaces et moins traumatisantes de s'y prendre. Et la violence psychologique, c'est pareil : un mauvais outil utilisé en général par des parents animés de bonnes intentions. Il n'est pas rare que des parents battant éprouve une vraie souffrance à avoir recours à ces méthodes, mais ils sont si démunis dans certaines situations que c'est souvent le seul outil qui leur vient à l'esprit, ayant eux-mêmes été des enfants éduqués par ces outils.

Après, c'est aussi toujours la difficulté d'être soit dans la répétition soit dans l'évitement de l'éducation qu'on a reçue, et non pas essayer de se déterminer plus objectivement vis à vis de l'enfant que l'on a devant soi...

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Je dois avouer que la période 2 ans / 2 ans et demie est assez terrible pour mon fils... il est très dur parfois et à d'autres moments super mignon. Par contre il dit tout le temps bonjour merci pardon aurevoir... Tout n'est donc pas perdu!

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C'est la période d'opposition ? Si c'est ça, j'ai lu que l'enfant durant cette période teste une nouvelle fonction et que c'est le fait de s'opposer qui lui importe plus que le fond de l'affaire. La conséquence, c'est qu'en tournant nos phrases de façon à ce que l'enfant fasse ce que l'on veut qu'il fasse en s'opposant à ce qu'on dit, marche bien. Par exemple : "Bébé, ne vient pas t'habiller pour aller au parc !" Une autre méthode, c'est celle du choix : "Veux tu mettre tes chaussures rouges ou tes chaussures vertes ?" qui lui donne la possibilité de choisir et d'exclure, ce dont il a besoin dans cette phase. En général, tourner ses phrases avec "veux-tu" plutôt que "tu peux" permet à l'enfant d'établir sereinement l'expression de sa volonté.

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C'est la période d'opposition ? Si c'est ça, j'ai lu que l'enfant durant cette période teste une nouvelle fonction et que c'est le fait de s'opposer qui lui importe plus que le fond de l'affaire. La conséquence, c'est qu'en tournant nos phrases de façon à ce que l'enfant fasse ce que l'on veut qu'il fasse en s'opposant à ce qu'on dit, marche bien. Par exemple : "Bébé, ne vient pas t'habiller pour aller au parc !" Une autre méthode, c'est celle du choix : "Veux tu mettre tes chaussures rouges ou tes chaussures vertes ?" qui lui donne la possibilité de choisir et d'exclure, ce dont il a besoin dans cette phase. En général, tourner ses phrases avec "veux-tu" plutôt que "tu peux" permet à l'enfant d'établir sereinement l'expression de sa volonté.

 

Le truc, c'est que moi je fais ça avec les adultes, et ça marche. :)

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C'est la période d'opposition ? Si c'est ça, j'ai lu que l'enfant durant cette période teste une nouvelle fonction et que c'est le fait de s'opposer qui lui importe plus que le fond de l'affaire. La conséquence, c'est qu'en tournant nos phrases de façon à ce que l'enfant fasse ce que l'on veut qu'il fasse en s'opposant à ce qu'on dit, marche bien. Par exemple : "Bébé, ne vient pas t'habiller pour aller au parc !" Une autre méthode, c'est celle du choix : "Veux tu mettre tes chaussures rouges ou tes chaussures vertes ?" qui lui donne la possibilité de choisir et d'exclure, ce dont il a besoin dans cette phase. En général, tourner ses phrases avec "veux-tu" plutôt que "tu peux" permet à l'enfant d'établir sereinement l'expression de sa volonté.

 

Alors ne mange pas çi ne mange pas ça, ça marche à peu près bien... Mais pas toujours, je retiens le veux-tu mettre telle chaussure plutôt qu'une autre?

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Mes lectures m'ont orienté pour l'instant vers une éducation dite positive, c'est-à-dire une éducation où l'on dit à l'enfant plus ce qu'il peut faire que ce qu'il doit ne pas faire, mais tout positive qu'est cette approche, elle reste basée sur une discipline et les parents n'y abdiquent pas leur rôle pour devenir de pseudos copains.

Concrètement, cela veut dire que l'on essaye de ne pas trop dire "non" (touche pas ci, fais pas ça, etc.) mais qu'on oriente plutôt l'enfant vers ce qu'on sait qu'il peut faire sans danger, ou bien ce qu'il peut faire d'utile. On va essayer de mettre en avant des incitations plutôt que des dés-incitations (punition, chantage affectifs, etc.), plutôt la carotte que le bâton très schématiquement.

Mes lectures m'ont orienté pour l'instant vers un système politique dit constructiviste, c'est-à-dire un système où l'on dit au citoyen plus ce qu'il peut faire que ce qu'il doit ne pas faire, mais tout positive qu'est cette approche, elle reste basée sur une discipline et l'État n'y abdique pas son rôle d'autorité suprême.

Concrètement, cela veut dire que l'on essaye de ne pas trop dire "non" (ne tue pas, ne vole pas, etc.) mais qu'on oriente plutôt le citoyen vers ce qu'on sait qu'il peut faire sans danger pour lui ou pour la société, ou bien ce qu'il peut faire de festif et solidaire. On va essayer de mettre en avant des subventions plutôt que du tout-répressif (justice, etc.), plutôt la carotte que le bâton très schématiquement.

 

 

 

 

 

 

 

:mrgreen:

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Beh, je réponds sérieusement au cas où : l'Etat n'est ni notre papa, ni notre maman, justement...

 

Indeed, les analogies entre les méthodes d'éducation et de gouvernement sont particulièrement à côté de la plaque.

L'idéologie peut influencer la manière dont les parents se comportent avec leur gamins mais en général c'est une mauvaise idée (exemples extrêmes : le végétalisme, le dégenrage...).

Du point de vue de la psychologie du développement, si on doit retenir un seul truc c'est que les enfants ne sont pas simplement des adultes miniatures.

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Indeed, les analogies entre les méthodes d'éducation de n'importe quoi et de gouvernement sont particulièrement à côté de la plaque.

 

 

Corrigé.

 

Je suis un des progs conspués par les conservateurs du forum. Pourtant, je suis en couple depuis 11 ans avec ma Madame, suis un monsieur bien propre sur lui costume/cravate, qui vit un mode de vie essentiellement à l'ancienne.

 

Rien à battre des modes de vie alternatifs, je crois aux conventions sociales plutôt plus rigides que moins, les boîtes "whizz, trop cool hyper fly quoi" me font doucement rigoler et je me gausse des gamins qui croient m'apprendre la vie quand ils commencent leur carrière (et ne me gêne pas pour leur foutre de baffes). 

 

Rien de tout ça ne m'empêche d'être libertarien presque jusqu'à la caricature. 

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Ceux qui disent ne jamais utiliser de châtiments corporels, vous utilisez quoi comme stimulus désagréable quand les gros yeux ne suffisent pas ?

 

Je varie les punitions mais en gardant le même rituel : je la convoque, lui demande de me tendre les deux mains, que j'attrape puis je lui explique les yeux dans les yeux avec une voix de père fouettard légèrement surjouée  ce qu'elle a fait de mal, pourquoi elle est punie et quelle est la sentence (5 minutes debout sur une chaise, 3 minutes les bras levés toute seule face au mur, 5 minutes les mains sur la tête... réparation d'une bêtise matérielle etc). Le truc, c'est de surjouer le mec pas content sans faire rire madame. Pour l'instant ça marche (elle a bientôt 4 ans, seulement. Mais je pense que je vais devoir changer de méthode assez rapidement, la supercherie de la grosse voix à la Galabru va pas durer longtemps).

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Elle est obéissante encore la petite pour faire sa punition.

Et si elle se braque et ne fait rien ?

 

Je dois avoir de la chance, les rares fois où elle a tenté de resister, je suis passé en mode fury et elle a eu tellement la trouille qu'elle s'est exécutée fissa.

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