Aller au contenu

Persécutions Judiciaires Cause De L'antilibéralisme ?


Messages recommandés

En parcourant wikibéral je suis tombé sur une page dans lequel Mises explique les causes de l'antilibéralisme:

http://www.wikiberal.org/wiki/Antilib%C3%A9ralisme

 

 

  • le ressentiment, la jalousie sociale, qui va jusqu'à préférer une misère uniformément répartie aux inégalités sociales existantes, car il serait indécent d'être riche quand il y a tant de pauvres ;
  • le fantasme névrotique, conséquence sans doute d'un échec personnel, d'une insatisfaction, d'une ambition déçue, qui pousse l'antilibéral à se réfugier dans un « monde meilleur », sur la base d'un discours politique plus ou moins utopique (altermondialiste, marxiste, nationaliste, écologique)... C'est ainsi que le messianisme marxiste fait miroiter l'utopie d'une société égalitaire, d'un pays de Cocagne où tout est abondant, où le travail se fait dans la joie, etc. Le « mensonge salvateur » permet à l'antilibéral de droite ou de gauche de supporter l'état de choses actuel, tout en lui fournissant un certain nombre de boucs émissaires commodes qui le déchargent de sa responsabilité : c'est la faute de la société, des riches, des apatrides, des étrangers, des entreprises, etc.

 

 

Je me demande si de nos jours cette explication n'est pas quelque peu incompléte dans la mesure où de nombreuses personnalités françaises(ex: Alain Soral et Dieudonné) sont davantages devenus antilibéraux à cause des persécutions judiciaires qu'ils ont subis depuis plusieurs années sans compter également la marginalisation médiatique forcée(pression sur les présentateurs et responsables de chaines de télévisions pour qu'ils ne soient pas reçus).

Lien vers le commentaire

Donc on devient anti-libéral en étant poursuivi en justice en permanence? Je ne vois pas trop le rapport.

En revanche ce que dit Mises est tout à fait vrai, le socialisme est animé par le ressentiment et la jalousie pour des faits imaginaires. Le socialisme est une névrose. Il dit aussi que les socialistes sont tous des petits dictateurs en puissance.

Lien vers le commentaire

C'est absurde, les persécutions judiciaires sont plutôt de nature à rendre libéral. Chacun cherche midi à sa porte, et je ne doute pas que les deux comiques cités plus hauts seraient parfaitement libéraux si on les interrogeait, à tout hasard, sur les lois mémorielles.

Lien vers le commentaire

Je me demande si de nos jours cette explication n'est pas quelque peu incompléte dans la mesure où de nombreuses personnalités françaises(ex: Alain Soral et Dieudonné) sont davantages devenus antilibéraux à cause des persécutions judiciaires qu'ils ont subis depuis plusieurs années sans compter également la marginalisation médiatique forcée(pression sur les présentateurs et responsables de chaines de télévisions pour qu'ils ne soient pas reçus).

 

Soral et Dieudonné sont antilibéraux à cause de leur bêtise et de leur inculture.

D'autre part, ils sont infiniment moins marginaux médiatiquement que la plupart des intellectuels libéraux français.

Lien vers le commentaire

Donc on devient anti-libéral en étant poursuivi en justice en permanence? Je ne vois pas trop le rapport.

En revanche ce que dit Mises est tout à fait vrai, le socialisme est animé par le ressentiment et la jalousie pour des faits imaginaires. Le socialisme est une névrose. Il dit aussi que les socialistes sont tous des petits dictateurs en puissance.

 

Attention quand même à ne pas trop médicaliser les opinions.

Lien vers le commentaire

Oui, Mises dans "Liberalism" par exemple fait du socialisme une maladie mentale. Petite forme de Ludwig ce jour-là. Faut pas sous-estimer ses ennemis comme ça. La moitié de l'Europe l'a découvert à ses dépends pendant plus de 50 ans.  

Lien vers le commentaire

C'est absurde, les persécutions judiciaires sont plutôt de nature à rendre libéral. Chacun cherche midi à sa porte, et je ne doute pas que les deux comiques cités plus hauts seraient parfaitement libéraux si on les interrogeait, à tout hasard, sur les lois mémorielles.

 

Ce n'est pas forcément absurde par exemple,au Vénézuela, Chavez dans les années 1990 a participé à un coup d'état visant à faire renverser le régime démocratique en place dans les années 1990. Il a été emprisonné,une fois libéré que Chavez est arrivé au pouvoir(par des élections libres),on connait toute l'étendue de antilibéralisme radical(nationalisations forcées,sabordage progressif de l'Etat de Droit...)

Lien vers le commentaire

Il a raison. C'est une collection de dysfonctionnements mentaux.

La bonne nouvelle c'est qu'on peut en guérir.

 

Oui, en arrêtant de manger du pain, et en suivant le régime paléo du Dr Jesrad, et hop la boucle est bouclée.

D'ailleurs, le pain c'est déjà une forme de communisme, un truc qu'on distribue au peuple (avec les jeux ou les séries télé maintenant) pour qu'il reste bien tranquille.

Lien vers le commentaire

Ce n'est pas forcément absurde par exemple,au Vénézuela, Chavez dans les années 1990 a participé à un coup d'état visant à faire renverser le régime démocratique en place dans les années 1990. Il a été emprisonné,une fois libéré que Chavez est arrivé au pouvoir(par des élections libres),on connait toute l'étendue de antilibéralisme radical(nationalisations forcées,sabordage progressif de l'Etat de Droit...)

 

Tiens, maintenant que j'y pense, Chavez a eu le même parcours que Hitler. :P

Lien vers le commentaire

Tiens, maintenant que j'y pense, Chavez a eu le même parcours que Hitler. :P

Et les deux étaient deux dirigeants socialistes très populaires.

D'un côté Hitler finançait son socialisme avec l'esclavage de ses voisins, d'un autre Chavez finançait son socialisme avec le pétrole. Dans les deux cas, ça ne peut pas durer.

Lien vers le commentaire

Attention quand même à ne pas trop médicaliser les opinions.

 

Idem !

Quand je lis que "le socialisme est une névrose", je comprends pourquoi le libéralisme est quasi inaudible dans le débat public.

Le libéralisme est, selon moi, tout sauf une idéologie. Or, quand il se présente sous le visage d'une doctrine rigide et trop sûre de son fait, et détestant toutes les autres, il devient à son tour détestable. Que le libéraux cessent de tendre la perche pour se faire battre, et donc empécher tout début d'évolution des mentalités, ce sera déjà un grand pas en avant...

 

Le texte de Mises est tellement actuel...

Lien vers le commentaire

Que le libéraux cessent de tendre la perche pour se faire battre, et donc empécher tout début d'évolution des mentalités, ce sera déjà un grand pas en avant...

 

C'est vrai quoi, on devrait s'auto-flageller de dire du mal des socialistes.

Lien vers le commentaire

Idem !

Quand je lis que "le socialisme est une névrose", je comprends pourquoi le libéralisme est quasi inaudible dans le débat public.

Le libéralisme est, selon moi, tout sauf une idéologie. Or, quand il se présente sous le visage d'une doctrine rigide et trop sûre de son fait, et détestant toutes les autres, il devient à son tour détestable. Que le libéraux cessent de tendre la perche pour se faire battre, et donc empécher tout début d'évolution des mentalités, ce sera déjà un grand pas en avant...

Oui enfin j'ai dit "attention à ne pas trop médicaliser le débat". Quand tu en écoutes certains, tu vois bien qu'ils ont un grain.

Et on ne doit pas se laisser faire non plus, en face ils ne sont pas tout à fait bienveillant envers nous, je ne sais pas si tu as remarqué.

Lien vers le commentaire

Je ne peux m’empêcher de me facepalmer quand je lis du Mises qui ne parle pas d’économie.

 

Un peu pareil pour moi. Disons que Mises abuse un peu des jugements à l'emporte-pièce quand il parle de politique, de philosophie ou d'histoire. 

 

Mais, à sa décharge, il faut tout de même reconnaître que, chez lui, l'insulte à tonalité psychiatrique vient en complément de la réfutation de fond au lieu de s'y substituer.

Lien vers le commentaire

C'est vrai quoi, on devrait s'auto-flageller de dire du mal des socialistes.

 

Le problème c'est que dire d'un homme qu'il est atteint mentalement parce qu'il défend une certaine idéologie revient à faire un procès d'intention qui ne mène à rien.

Si l'alibi pychologique, visant à discréditer son adversaire, est utilisé pour décrire l'adhésion d'un individu à une idéologie, alors l'argument est absurde car il peut être employé pour décrire toute personne partisane. (et je ne vois pas le lien entre une atteint psychique et l'adhésion à un groupement d'idée)

Lien vers le commentaire

Il y a plusieurs socialismes, comme il y a plusieurs variétés de libéralismes.

De mon point de vue je les comprends ainsi :

 

1. comme idolâtrie de l'Etat

2. comme hérésie chrétienne (gnose, marcionisme)

3. comme passion et excitation des bas instincts : envie, ressentiment, obsession de l'argent (des autres), besoin de décharger cette excitation sur un bouc-émissaire (les riches, le talent, la finance, les juifs)

4. comme mythologie sociale (Rousseau)

5. comme système de pillage au service d'une caste utilisant la crédulité de la foule : les sentiments humanitaires et la pitié morbide

6. comme système totalitaire ou disciplinaire de contrôle social

7. comme pseudo science

8. comme excroissance pathologique de la démocratie libérale (social-démocratie)

 

 

Lien vers le commentaire

Deux témoignages intéressants sur l'état mental des révolutionnaires socialistes me reviennent à l'esprit :

 

1/ Dans ses Souvenirs, Tocqueville rapporte une discussion qu'il avait eue avec un médecin aliéniste pendant les journées de (juin ?) 1848. Le médecin lui expliquait qu'il avait eu nombre des leaders socialistes parmi ses patients... (Je déforme peut-être un peu.)

 

2/ Témoignage plus intéressant, car venant d'une socialiste : dans Histoire de ma vie, George Sand raconte la façon dont elle avait peu à peu pris conscience de la folie d'un de ses amis socialistes qui avait été activement impliqué dans les événements de 1848...

 

Lien vers le commentaire

Ça n'a pas vision à attaquer l'adversaire. Je ne vais jamais dire à un socialiste "tu es atteint d'une maladie mentale, et comme elle est dangereuse pour autrui ta place est à l'asile".

Pourtant, c'est vrai : on ne peut être socialiste qu'en ignorant la réalité, en commettant de multiples erreurs de raisonnement, ou pour les pires (qui iront directement s'engager dans un parti) parce qu'on est psychopathe. Pour l'asile c'est faux, il suffit d'interdire le vote.

Lien vers le commentaire

Le point 3) me semble fondamentale : c'est le philanthropisme aveugle plaçant le intérêts d'un groupe social (les démunis) contre celui d'un autre (les nantis) alors que, en cour de vie, l'instauration du nouveau système place souvent ses leaders, de façon plus ou moins dissimulé, sur un trône d'argent, accompagné de leurs suppots.

 

Concernant la névrose idéologique, c'et pluis l'image du 'gauchite modéré' qui m'incite à réévaluer mon jugement concernant leur description. J'éviterais donc la généralisation.

 

 

Deux témoignages intéressants sur l'état mental des révolutionnaires socialistes me reviennent à l'esprit :

 

1/ Dans ses Souvenirs, Tocqueville rapporte une discussion qu'il avait eue avec un médecin aliéniste pendant les journées de (juin ?) 1848. Le médecin lui expliquait qu'il avait eu nombre des leaders socialistes parmi ses patients... (Je déforme peut-être un peu.)

 

2/ Témoignage plus intéressant, car venant d'une socialiste : dans Histoire de ma vie, George Sand raconte la façon dont elle avait peu à peu pris conscience de la folie d'un de ses amis socialistes qui avait été activement impliqué dans les événements de 1848...

 

S'il y en a un qui devait être particulièrement atteint, c'était Netchaïev.

 

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...