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Le Nouveau Programme Du Pld


Messages recommandés

Voici l'objet du topic http://www.partiliberaldemocrate.fr/notre-programme
 

 

1. Retrouver un excédent budgétaire en 3 ans par une réduction massive de la dépense publique.

 

L'endettement public constitue une menace grave pour nos libertés et notre prospérité. Quand les richesses que chacun crée servent surtout à payer les créanciers de l'État, les chances de réaliser ce qui compte dans nos vies se réduisent singulièrement. Mais c'est aussi une question de moralité à l'égard de nos enfants. Nous les chargeons des dettes d'un État-Providence dont leurs parents n'avaient pas les moyens, et dont ils ne jouiront jamais.

Nous retrouverons en trois ans un excédent budgétaire en ramenant le statut de la fonction publique dans le droit privé et en fermant des organismes publics et des directions ministérielles dans les domaines où l’État n’a pas à intervenir. En dix ans nous réduirons d'un tiers la dette publique.

 

Les agents de l'État perdant leur emploi seront pris en charge par l’assurance chômage selon les mêmes termes que les salariés du privé, l'État abondant les fonds nécessaires, et finançant en outre les formations de reconversion pour ceux qui devront changer de métier.

La Sécurité Sociale sera libérée. En matière de maladie et de chômage, la loi qui prévoit déjà le libre choix de son assureur sera immédiatement mise en application. En matière de retraite, la période de transition sera plus longue, plusieurs dizaines d’années, mais nous devons adopter d’urgence un système permettant progressivement à toute personne de capitaliser pour sa propre retraite. Le système actuel par répartition doit être simultanément rénové par un passage à un système par points, pour lui permettre de tenir le temps de la montée en régime du système par capitalisation.

 

 

2. Recentrer le gouvernement sur ses deux fonctions régaliennes : sécurité et justice.

Les libertés fondamentales des Français se délitent depuis quarante ans, au premier rang desquelles la protection contre toute forme d'atteinte à l'intégrité physique des personnes et d'atteinte aux biens. Les agressions violentes déclarées contre les personnes ont été multipliées par quatre durant cette période. Les enquêtes académiques montrent qu’un nombre croissant de citoyens ont été victimes d’actes de délinquance qu’ils n’osent même plus signaler aux forces de l’ordre.

 

Le PLD est préoccupé par les dysfonctionnements qui affaiblissent l'institution judiciaire. Sur les plus de 600.000 textes opposables aux justiciables, plus des deux tiers devraient être purement et simplement abrogés, permettant de retrouver une justice lisible et compréhensible par tous. Des peines de prison ne sont pas effectuées faute de place. Les juges sont trop peu nombreux, et les victimes privées de considération par les tribunaux et de réparation par leurs agresseurs. Or il revient à l'État de fournir ces prestations de sécurité et de justice aux citoyens pour défendre leurs droits individuels.

L'État sera rénové autour de ses ministères centraux, aujourd'hui ses parents pauvres : la Justice, la Défense et la Police. Il rendra une justice plus rapide selon des principes clairs, fondés sur la pleine et entière responsabilité individuelle.

 

L'usage de substances qui ne nuisent qu’à la santé de ceux qui les consomment sera dépénalisé. Ces activités passeront alors des mains d’organisations souterraines à celles d'entreprises légales et les circuits de vente retourneront dans le droit commun. Les policiers et les juges retrouveront ainsi du temps pour se consacrer à la véritable délinquance. Ces effets positifs ont notamment été observés au Portugal.

 

3.  Séparer l’économie et l'État : fins des subventions, des monopoles ; nouvelle loi sur les faillites bancaires ; retour à des monnaies saines étalonnées sur les métaux précieux.

 

Notre crise actuelle provient de la connivence entre l'État qui a besoin de partenaires financiers pour financer sa dette colossale, et les banques qui ont multiplié les mauvais investissements, avec la promesse d’une aide publique quand les choses tourneraient mal. De façon générale, lorsque les hommes de l'État subventionnent une entreprise, ils ôtent aux citoyens de l’argent que ceux-ci auraient dépensé ou investi dans des biens produits par d’autres secteurs. Cela réduit le pouvoir d’achat et le revenu global, au profit d’entreprises incapables de créer plus de valeur qu’elles n’en consomment. Ces actions publiques sont incompatibles avec ce que l’on appelle un développement durable.

Les règlementations nuisibles seront abolies. L’État n’utilisera plus l’argent des contribuables pour empêcher la faillite d’entreprises, même en cas de faillite bancaire. Les dépôts seront protégés par les fonds des actionnaires puis ceux des créanciers obligataires

 

La monnaie doit rester loin des mains des hommes de l'État pour garantir sa solidité et limiter l'impôt caché qu'est l'inflation.

 

4. Supprimer les niches fiscales et instaurer une fiscalité qui ne pénalise pas le succès : flat tax pour les dépenses locales, TVA pour les dépenses nationales. Payer le salaire complet : libre choix des assurances sociales, dont la retraite.

 

L'impôt est la contrepartie d'un service rendu par l'État. Or, plus de 200 impôts et 400 niches fiscales permettent aux contribuables les plus aisés de réduire leur imposition et augmentent la charge que l'État doit faire subir aux autres contribuables. Pire encore, l'impôt aujourd'hui punit ceux qui réussissent, ceux qui forment le capital productif qui augmente le revenu de tous. Le système de financement croisé des collectivités locales est en outre devenu illisible, ce qui limite le contrôle des électeurs.

Nous instaurerons un système simple reposant sur deux piliers : un impôt indirect pour l'État (TVA), et pour les collectivités locales un impôt proportionnel à taux unique (« flat-tax ») sur les revenus des ménages et des entreprises. Ces deux impôts seront à taux bas (16%), et sans niche fiscale. La flat tax augmente partout le civisme fiscal et réduit la fraude ; elle encourage les personnes les plus qualifiées à travailler plus, à prendre plus de risques, accélérant le redressement économique de nombreux pays auparavant en difficulté. Nous rétablirons le salaire complet : l'employeur versera au salarié la totalité de son salaire, c’est-à-dire sans déduction de charges sociales. Celui-ci pourra ensuite les verser à l'assureur de son choix pour la maladie, le chômage et la retraite.

 

Le type de collectivités locales sera réduit à deux (la commune et un échelon supra-communal), et la liberté de gestion sera accrue : ainsi certaines pourront se montrer interventionnistes mais avec un taux d’impôt plus élevé, d’autres pourront intervenir moins et baisser leur taux d’imposition. Ainsi, chaque collectivité pourra rechercher les solutions publiques ou privées les plus adaptées aux problèmes locaux, qui ne sont pas les mêmes à Paris ou dans un département rural. C’est la confrontation de ces expériences heureuses ou malheureuses qui permettra à toutes les collectivités locales de progresser.

 

5. Libérer les talents : chèque-éducation, autonomie pédagogique.

 

De la qualité de l’éducation donnée à nos enfants dépend leur capacité à maintenir un niveau de vie de qualité demain. La créativité, la culture individuelle et la capacité de résoudre des problèmes de plus en plus complexes ont toujours été la clé de la prospérité. Or l'instruction publique ou sous contrat part à vau-l’eau à force d'appliquer des recettes qui échouent.

Nous rendrons la liberté aux professeurs et aux parents en distribuant le budget de l’éducation sous forme de chèque éducation. Tous les pays qui comme la Suède ont adopté ce type de réformes, ont vu leurs scores aux tests internationaux augmenter. Les écoles et les universités, à but lucratif ou associatives, auront toute liberté de choisir leurs méthodes de transmission des savoirs, offrant aux parents un véritable choix, et permettant aux meilleures expériences de se diffuser largement.

 

 

 

6. Garantir nos libertés, à commencer par la liberté d’expression

La liberté d’expression est la mère de toutes les autres libertés. Sans elle, impossible de dénoncer ceux qui vous trompent, vous volent, détruisent votre environnement, ou utilisent la force de l'État pour contraindre les citoyens les plus vulnérables.

 

Nous rétablirons une pleine et entière liberté d’expression, telle que définie par la loi de 1881. Ne peuvent être incriminées que les diffamations ou les appels explicites à la violence contre la vie, la liberté ou les biens d’autrui. En revanche aucune opinion, fût-elle considérée comme choquante par une majorité ou un groupe particulier, ne saurait être interdite, les mauvaises idées ne pouvant être combattues que par les bonnes.

L'exigence de transparence déresponsabilise les personnes en les considérant à priori coupables, et les démunit face au pouvoir. En cas de mesures spoliatrices, confiscatoires, les citoyens n'auront aucun moyen de défendre leurs droits. Nous restaurerons la protection de la vie privée, notamment vis-à-vis des pouvoirs publics.

 

 

 

7. Réintégrer la fonction publique dans le droit commun du travail et des retraites.

Le système de retraites doit reposer sur les mêmes bases pour tous, de l’employé du privé au cadre du public, du petit artisan au président de la République. Aujourd’hui, des régimes spéciaux permettent à certaines catégories de recevoir plus que les autres, en pillant les cotisations au régime général. Par ailleurs, la gestion des ressources humaines de l'État est rendue impossible par l'existence de corps et de rigidités d'un autre âge.

 

Une conversion de tous nos régimes en une retraite unique par points, à cotisations définies, proportionnelle aux cotisations et modulée en fonction de l’âge du départ, permettra d’éviter la faillite inéluctable du système actuel. Ce premier pilier de la réforme devra être couplé avec une conversion progressive de cette répartition vers une capitalisation gérée par le salarié lui-même, sous forme d’assurance-retraite, seule formule capable à terme de garantir des versements d’un montant suffisant à des retraités vivant, fort heureusement, de plus en plus longtemps.

Outre leur système de retraite, l'égalité de traitement exige que les salariés du secteur public soient soumis au droit commun du travail. Ceci facilitera la rotation des compétences dans la fonction publique, ce qui sera tout à fait bénéfique pour les fonctionnaires désirant évoluer professionnellement.

 

 

8. Abolir les privilèges actuels des élus : interdiction du cumul des mandats, diminution du nombre de sièges et de niveaux institutionnels.

Aucune des mesures proposées dans ce programme ne sera acceptable par l’opinion si les élus n’abandonnent pas leurs privilèges les plus contestables. En période de réformes les représentants du peuple se doivent d’être exemplaires. Le problème le plus aigu est posé par les fonctionnaires qui accèdent à des mandats électifs, car ils sont alors chargés de voter le budget auquel ils émargent.

 

Par conséquent les fonctionnaires qui accèdent à des mandats électifs doivent abandonner leur statut de la fonction publique, quitte à revenir plus tard. Le cumul des mandats doit être aboli pour éviter tout conflit d'intérêt entre différents mandats, avec renouvellement unique possible.

Les nominations de complaisance et le favoritisme à l'embauche au sein d'institutions publiques seront sévèrement sanctionnés. Une transparence toute particulière sera instaurée pour contrôler le patrimoine des élus d'importance, car une légitime suspicion règne sur les patrimoines que se constituent certains hommes politiques au cours de leur carrière.

 

 

9. Libérer le droit de propriété dans l’immobilier.

Le logement est un domaine où depuis un siècle les lois, les règlementations et les subventions ont atteint des proportions inouïes. La France est couverte d'un colossal parc immobilier HLM. Les bailleurs privés subissent de lourdes charges fiscales et réglementaires et sont souvent à la merci de leurs locataires. Pourtant 10% de la population reste à l'écart d'un logement décent. En matière de logement comme ailleurs, l’étatisme produit plus d’inconvénients que de bienfaits.

 

Nous commencerons par libérer le foncier, en permettant tout propriétaire d’affecter son terrain à l'usage qu'il souhaite, suivant le principe qui a présidé jusqu'au début du XXe siècle à l'admirable développement des villes françaises. Nous supprimerons les droits de mutation, les diagnostics, obligatoires lors des ventes/achats, les interdictions de sous-location. Nous rendrons la liberté et la responsabilité aux occupants des HLM en leur cédant leur logement, moyen pour les habitants des quartiers rongés par la violence et la pauvreté de reprendre en main leur destin. Les situations d’urgence pourront être traitées localement par l’action sociale publique ou privée.

 

10. Respecter la propriété pour protéger l'environnement.

 

Il n'y a pas de liberté sans responsabilité. Le respect du droit de propriété implique que tout pollueur rende des comptes à un juge et indemnise ses victimes, éventuellement dans le cadre d'actions collectives. Cette sollicitation de la responsabilité est plus efficace que l’approche réglementaire privilégiée aujourd’hui, car son élaboration fait l’objet de marchandages douteux. Le recours au règlement se limitera aux cas où des droits de propriété ne peuvent être délimités, comme par exemple sur l'air que nous respirons.

Le principe de précaution crée une grande insécurité juridique. Nous rétablirons celui de la responsabilité individuelle de l'inventeur pour trouver un meilleur équilibre entre la prise de risque nécessaire à la découverte de nouveaux procédés et l'indispensable prudence. Ces principes ont permis d’énormes progrès dans les siècles passés ; il convient de les conserver.

 

Nous mettrons fin aux subventions des technologies dites vertes, notamment à la production d’énergie éolienne et solaire. Leur bilan énergétique actuel est très discutable, les coûts assumés par le contribuable au profit de lobbys bien connectés sont choquants, et leur justification demande plus d’éclaircissements scientifiques.

 

11. Réorienter la construction européenne vers un espace européen des libertés.

 

La construction européenne a permis de bâtir un véritable espace de collaboration entre des peuples déchirés par des guerres séculaires. Cet acquis doit être préservé. Nous estimons cependant que ce développement a pris un tour menaçant depuis les années 1990. Du traité de Maastricht à celui de Lisbonne une structure bureaucratique impose un agenda en se passant des expressions démocratiques nationales. Notre diagnostic établit qu'en l'absence de corps politique cohérent en Europe, il est vain d'espérer susciter un consentement pour une organisation politique supranationale.

Fidèles à l’esprit originel de la construction européenne et à la tradition humaniste, nous œuvrerons pour la paix en favorisant les coopérations volontaires entre tous les habitants de notre continent, approfondissant les libertés d'échanger et de s'installer. Nous transformerons l’Union européenne bureaucratique en Europe des libertés, respectueuse des choix locaux et nationaux des citoyens. Tout pays de l’aire géographique européenne qui respecte les valeurs humanistes peut prétendre intégrer cet espace.

 

 

12. Mettre en œuvre une véritable démocratie directe : élargir le référendum d’initiative populaire, rétablir la représentativité des représentants du peuple par la proportionnelle.

Nos mœurs politiques sont affaiblies par une représentativité défaillante et des lieux de décision éloignés des citoyens. La République a besoin d’être revitalisée par la démocratie directe, nous pourrons nous inspirer de la Confédération helvétique. Mais aussi forte soit la voix populaire dans des référendums, elle ne doit jamais violer l’article II de la déclaration des droits de l’Homme de 1789 : liberté, propriété, sûreté, et résistance à l’oppression.

 

Nous mettrons en place l’hyperdécentralisation. Les élus seront désignés à la proportionnelle intégrale. À chaque échelon politique le pouvoir de voter les lois sera encadré par un référendum d'initiative populaire conditionné à un soutien préalable d'1,5% du corps électoral. Nous garantirons la possibilité d'y soumettre des textes d'origine populaire.

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Je pense que la plupart d'entre nous sont d'accords dans les grandes lignes.

 

Mon commentaire portera sur le point 12, qui introduit la démocratie directe, un de mes dadas comme chacun sait.

 

D'abord évidement je m'en réjouis, d'autant que le PLD s'est rapproché du centre de l'échiquier politique. Qui entre autre pour cause d'euronationalisme refuse ce type de disposition.

Pourtant dans la mesure ou du fait du mode d’élection, le centre est artificiellement réduit au parlement, il aurait un intérêt politique évident à promouvoir l'initiative populaire...

 

On sens bien aussi une peur, également présente ici, de voir la constitution submergée par des hordes bolcheviques faisant plus de 50% aux référendums....

Mettons nous bien ça dans le crane, c'est la concurrence politique qui protège la liberté, pas des invocations, aussi belles soient-elles. Ils faut donc favoriser la subsidiarité et la décentralisation la plus radicale, point qui est très justement abordé dans cette même section 12.

 

La réticences à élargir l'initiative à la constitution, supposée protéger "l’article II de la déclaration des droits de l’Homme de 1789 : liberté, propriété, sûreté, et résistance à l’oppression" revient aussi à protéger "9. Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité." du préambule de 46 qui fait partie du bloc constitutionnel, tout comme la déclaration de 1789.

La démocratie directe favorise les approches modérées, étant entendu que le centre politique et les politiciens, peuvent être extrémistes.

Enfin, est c'est le plus important, la constitution est là pour tenir est cadrer le pouvoir, elle ne peut pas par définition être modifiable par lui.

D'ou ma définition de la démocratie: Régime ou la constitution ne peut être modifiée QUE par référendum et ou celui-ci peut être initié par une pétition populaire.

En tous les cas, merci à nos amis du PLD pour cette initiative.

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C'est très bien, sauf ça : "Nous mettrons en place l’hyperdécentralisation. Les élus seront désignés à la proportionnelle intégrale. À chaque échelon politique le pouvoir de voter les lois sera encadré par un référendum d'initiative populaire conditionné à un soutien préalable d'1,5% du corps électoral. Nous garantirons la possibilité d'y soumettre des textes d'origine populaire."

 

La France n'est pas la Suisse. Je préfère un tyran à Paris que mille tyrans dans les communes.

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C'est très bien, sauf ça : "Nous mettrons en place l’hyperdécentralisation. Les élus seront désignés à la proportionnelle intégrale. À chaque échelon politique le pouvoir de voter les lois sera encadré par un référendum d'initiative populaire conditionné à un soutien préalable d'1,5% du corps électoral. Nous garantirons la possibilité d'y soumettre des textes d'origine populaire."

 

La France n'est pas la Suisse. Je préfère un tyran à Paris que mille tyrans dans les communes.

 

Je préfère 36000 "tyrans" (pondérés par la démocratie directe locale) en concurrence .

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Très bon programme, mais franchement qu'est ce que ca fout à l'UDI ?

 

Pour moi : - soit un tel parti décide d'etre un parti de témoignage, de ne pas se soumettre a un grand parti et d'exister par lui même. Ca me paraitrait louable voire surement la meilleure solution.

-soit ok on tente d'infiltrer ces idées au sein meme d'un parti, mais dans ce cas faut faire les bons choix.... Là s'associer avec un parti de loser ..... Et puis même quoi... Le parti radical.... sérieux....

 

J'pense que sur ce coup là le Pld n'a pas de flair, en s'associant avec les mous.

 

Le libéralisme, a, je pense, un avenir en France, quelques récents sondages le montrent. Mais a mon avis, quitte a faire une alliance (je répète que je pars du principe qu'on souhaite faire une alliance, ce qui semble etre le cas du PLD !), autant le faire avec les gens qui vont gagner, et ceux qui vont gagner c'est la droite plus "conservatrice".

 

Les conservateurs me semblent, en france, dans le contexte actuel, les alliés "naturels" et objectifs des libéraux. Ils ont naturellement  des positions anti état  car avant toute chose les conservateurs en France sont des résistants face au constructivisme et aux idéologies imposées de l'Etat. 

Ils se retrouvent complètement dans les points 1, 2, 5, 6, 12, notamment.

 

Il existe en ce moment à l'ump une "poussée" libéral-conservatrice, chez la jeune génération, avec notamment la motion "La droite forte" arrivée en tete, très offensive sur les questions des déficits et du budget de l'état, et où notamment la thématique de l'autonomie des établissements éducatifs, ou de la liberté d'expression, est très poussée et travaillée.

L'avenir me semble plutot de ce coté là.

 

L'udi franchement c'est un parti fédéraliste européen, centriste-mou, sur une ligne assez écolo-éoliennes et compagnie, laxiste sur le plan sécuritaire,  et le parti radical est quand meme tout sauf un parti libéral.

 

 

 

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J'approuve complètement ce programme. Pour le rendre plus visible au grand public, je suggère d'attaquer le système actuel (et ses acteurs, en particulier le gouvernement actuel et les politiciens "populaires" qui y participent et en vivent depuis des décennies) sur le plan de la morale et de l'éthique, en montrant comment l'aide sociale aggrave la situation des plus pauvres et plus dépendants, comment la quasi-nationalisation des banques ruine les contribuables comme les épargnants, etc.

Par exemple avec une communication du type "Trouvez-vous normal que..." avec description du grief anti-état, présentation brève de la solution qui marche à l'étranger avec un ou plusieurs exemples clairs, et description de la mesure de PLD.

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Les conservateurs me semblent, en france, dans le contexte actuel, les alliés "naturels" et objectifs des libéraux. Ils ont naturellement  des positions anti état  car avant toute chose les conservateurs en France sont des résistants face au constructivisme et aux idéologies imposées de l'Etat. 

 

:rolleyes: [/apollon]

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Les conservateurs me semblent, en france, dans le contexte actuel, les alliés "naturels" et objectifs des libéraux. Ils ont naturellement  des positions anti état  car avant toute chose les conservateurs en France sont des résistants face au constructivisme et aux idéologies imposées de l'Etat. 

 

Heu, les conservateurs sont anti-etat quand ils ne sont pas au pouvoir. Et encore, même dans l'opposition, beaucoup appellent à un renforcement de l'Etat face à la déliquescence supposée des moeurs.

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Les conservateurs me semblent, en france, dans le contexte actuel, les alliés "naturels" et objectifs des libéraux. 

Prends du recul, ne prends pas tes désirs pour des réalités, ne pense pas que tes préférences personnelles peuvent tenir lieu de stratégie politique.

 

Un autre liborgien, plus proche de la gauche, te dira que les alliés naturels des libéraux se trouvent plutôt du côté de Jean-Marie Bockel, du Parti Radical de Gauche, et de l'aile centriste du Parti Socialiste.

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Je n'aime pas qu'on décide pour moi, à ma place...

DONC, en conséquence, je suis profondément libérale...

 

Présentez-moi des conservateurs qui ne trouvent pas "naturel" que les pères décident pour leurs filles, les époux pour leur(s)(sic) épouse(s), les fils petits fils pour leurs .mères...

 

Et je reverrai mon jugement, mais pour lors, non, pour moi, en tant que "fille", à ce jour encore, non seulement libéralisme et conservatisme ne sont pas  alliés "naturels", mais ces 2 notions sont antinomiques...

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Très bon.
C'est un très bon programme d'urgence, même s'il y a matière à faire pour au moins 10 ans avec tout ça. C'est un programme qui se propose d'aborder les problèmes les plus importants et les plus urgents, qui se veut court et compréhensible de tous, mais oublie certaines choses en route comme le droit du travail et les réglementations qui pèsent sur les entreprises.
Néammoins le point 12 m'inquiète un peu.

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Et je reverrai mon jugement, mais pour lors, non, pour moi, en tant que "fille", à ce jour encore, non seulement libéralisme et conservatisme ne sont pas  alliés "naturels", mais ces 2 notions sont antinomiques...

 

Question de génération sans doute... :dents:

 

A partir du moment où l'on choisit de mettre en avant un recentrement sur l'Etat régalien (sécurité & justice) plutôt que les fantaisies pour bobos 68tards, il faut être conscient que l'on parle nécessairement d'abord à un électorat conservateur.

 

Alternative libérale avait choisi de parler d'abord aux bobos et ça ne leur a guère réussi. Il faut aussi avoir les idées claires sur le tournant actuel en Europe - et les prochaines élections avec proportionnelle seront européennes - , qui n'est pas propice aux idéologies libérales-libertaires. En sus la niche est déjà bien occupée par les verts.

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Je n'aime pas qu'on décide pour moi, à ma place...

DONC, en conséquence, je suis profondément libérale...

 

Présentez-moi des conservateurs qui ne trouvent pas "naturel" que les pères décident pour leurs filles, les époux pour leur(s)(sic) épouse(s), les fils petits fils pour leurs .mères...

 

Et je reverrai mon jugement, mais pour lors, non, pour moi, en tant que "fille", à ce jour encore, non seulement libéralisme et conservatisme ne sont pas  alliés "naturels", mais ces 2 notions sont antinomiques...

 

Je ne suis pas d'accord avec toi.

Si etre conservateur c'est revenir a un patriarcat d'il y a plusieurs siècles, alors je ne suis pas conservateur. Je pense qu'aucun parti français ne souhaite cela.

 

Permets moi de penser qu'à l'heure actuelle, les ""conservateurs"" (disons les "non progressistes"), sont à mon avis bien plus respectueux des femmes que les progressistes.

 

Je veux pas sombrer dans un discours de type "tu crois etre libre, mais en fait tu l'es pas", mais il est clair pour moi qu'un état idéologue est tout sauf un état qui rend ses citoyens libres. Faut pas se leurrer, l'etre humain est influencable. Expériences de Asch, expérience de milgram, toussatoussa.

C'est pour ça que je trouve que le combat premier du libéralisme, pour moi, c'est de rétablir une vraie liberté d'expression, notamment dans les médias (qui n'existe pas aujourd'hui, il y a meme un recul depuis 50 ans), et de libérer l'enseignement des idéologies d'état.

 

Bref, donc, il me semble faux de dire que les "progressistes" soient respectueux des femmes , et les rendent libres, aujourd'hui.

Tous les délires sur la parité, ca rend la femme libre ? Pour moi, ça la dévalorise, c'est considéré qu'elle a besoin d'aide pour etre aussi forte que les hommes (discrimination positive, quoi), et, peut etre plus GRAVE encore, c'est une victoire complète des penchants naturels de l'homme et une négation des avantages et des dons plus "féminins". En gros, les progressistes veulent "hommifier" la femme. Leurs combats principaux, c'est qu'elles soient présente en politique, qu'elles obtiennent enfin la médaille fields, qu'elles gagnent autant en jouant au tennis que Nadal, et qu'elles soient aussi fortes aux jeux d'échecs.

 

Je passe sur le nombre de fille, que j'entends dire que sur le plan sexuel elles se sont d'une manière ou d'une autre "forcées" a "faire des trucs", soumise a une injonction diffuse, etc, etc. ca rend libre les filles, ca ?

http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/letters/documents/hf_jp-ii_let_29061995_women_fr.html

 

Lis cette lettre de jean paul II . Pour moi il est plus féministe que les féministes. Très largement.

 

 

Bref.

 

A part ça pour revenir aux histoires de "stratégie", il me semble clair que ceux qui veulent le + se rapprocher d'un état recentré sur ses fonctions régaliennes, libérer les structures intermédiaires, libérer l'enseignement, libérer la parole, et aussi et ce n'est pas négligeable, ceux qui vont gagner, c'est plus des délires comme "la droite forte", que l'udi.

 

Expliquez moi en quoi et comment l'udi est plus proche du libéralisme que le programme de la droite forte....

 

Etre conservateur en france c'est juste vouloir faire cesser le constructivisme et cesser les contorsions ou négations historiques, c'est pas vouloir imposer par l'état quoique ce soit.

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@adrct et pedro33 : on va faire un petit jeu. Vous êtes tous les deux le PLD, et moi je suis la Droite Forte.

 

Vous venez me voir avec ce programme en 12 points. Je vous écoute. Vous me dites quoi pour me convaincre d'accepter une alliance avec vous?

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@Chitah : je partais du principe que le pld voulait infiltrer ses idées par l'intérieur, par le jeu politique, qu'il voulait gagner, en quelque sorte.

Personnelement si j'étais chef du PLD, je pense que je ferai tout, tout, pour avoir 500 signatures et bénéficier de la couverture médiatique de la présidentielle pour exposer mes idées.

 

Mais puisque la stratégie choisie est de passer par un grand parti, je doute fortement que le parti choisi soit le bon.

 

Surtout quand le grand parti de la droite semble prendre un virage libéral, pas par le haut (les leaders de l'ump sont tous moisis), mais dans les idées, dans la motion arrivée en tête.

 

Après je suis d'accord avec toi, d'un point de vue pratique, l'UDI étant une fédération de partis, c'est plus pratique pour le PLD de s'associer avec eux tout en gardant une certaine indépendance, qu'avec l'ump. Mais c'est des considérations pratiques, ça.

SI l'alliance n'a aucun sens, ca sert a rien, a part te décrédibiliser à vie.

Enfin bref c'est pas bien grave, y'a rien de définitif, je pense que le PLD partira bien vite de l'UDI et aura raison de le faire.

 

Après je me trompe peut être, et l'UDI sera peut etre une bonne surprise, si le PLD voire meme Morin prennent le dessus sur Borloo et tout, mais j'y crois pas des masses

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@adrct et pedro33 : on va faire un petit jeu. Vous êtes tous les deux le PLD, et moi je suis la Droite Forte.

 

Vous venez me voir avec ce programme en 12 points. Je vous écoute. Vous me dites quoi pour me convaincre d'accepter une alliance avec vous?

 

J'aurais du mal à convaincre car je ne veux pas d'alliance.

je n'ai pas le courage de m'impliquer donc je ne veux pas donner la leçon mais j'estime que pour qu'une voix libérale soit vraiment entendue, il faut un parti indépendant.

AL était une bonne chose selon moi.

Sinon la parole est "noyée". Alliée à l'UMP on récolte uniquement le mépris habituel type "mouais eux ce sont les ultras libéraux de l'ump".

Et l'UDI n'est en rien libérale. Elle est juste un peu moins socialiste et un peu plus entreprise que le PS.

Je dis juste qu'en terme de ligne politique, si je suis les 12 points du PLD on est bien plus près de la ligne Peltier que de la ligne Borloo/Lagarde de l'UDI.

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Merci pour vos réponses à tous deux.

 

Le problème d'une alliance, c'est qu'il faut un poids pour s'allier, sinon on n'existe pas. Actuellement, le PLD peut-il faire la fine bouche? L'idée est d'obtenir de la visibilité, et en s'accrochant au train d'une structure existante le PMD a à mes yeux plus de chances.

 

Concernant la Droite Forte, vu les deux zozos à la tête de ce mouvement, et vu les poids lourds qui le composent, je ne vois pas comment on peut exister, ils prennent bien trop de place. Mais j'ai peut-être tort.

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Je 'minforme et c'est assez lolesque ce courant "La Droite Forte", un des deux présidents vient de l'extrême-droite tandis que l'autre vient du centre (proche des "sarkosystes de gauche") au final j'ai l'impression que niveau démagogie et manoeuvre politicienne on est au sommet sans compter une fascination pour le beau parleur Nicolas S. donc comme partenaire fiable j'ai du mal à y croire

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La droite forte propose de mettre un quotat de journaliste de droite dans l'audiovisuel public.

La droite forte propose une prime de 50000 euros pour l'embauche d'un chomeur dans une PME.

La droite forte propose une heure obligatoire d'enseignement des valeurs patriotiques avec note éliminatoire au bac.

La droite forte propose la création d'un ministère de la laïcité.

La droite forte veux instaurer l'égalité salariale obligatoire entre homme et femme.

etc...

 

Enfin bref, la droite forte est aussi libérale que l'UDI.

 

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nous souhaitons que le corps enseignant, au même titre que les fonctionnaires de police (loi 28 septembre 1948), les personnels des services extérieurs de l’administration pénitentiaire (ordonnance 6 août 1958) ou ceux des services de transmissions du ministère de l’Intérieur (loi du 31 juillet 1968), soit également doté d’un statut spécial interdisant le droit de grève.

 

 

punir plus sévèrement l’outrage commis en milieu scolaire (6 mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende), les professeurs devenant ainsi, au même titre que les magistrats et les policiers, dépositaires de l’ordre public.

 

Les professeurs se retrouvent avec un statut régalien, ce qui donne un relief particulier à la proposition :

 

 

Rétablir la règle nationale du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux qui part à la retraite hors domaine régalien ;

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