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Stéphane Geyres, Candidat Libertarien À Villeneuve-Sur-Lot


Messages recommandés

Si tu commences à dire "une fois" à la fin de tes phrases, on va surtout de dégager à coup de pied au cul pour te renvoyer en Fransocialie :mrgreen:

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Evidemment pas.

 

 

Voilà.

 

Non, les courants de pensée les plus populaires, ça n’existe pas à mon avis, le « peuple » n’est pas idéologue. D’ailleurs, les gens sont globalement assez passifs face à la fixation de l’agenda politique par d’autres. Les gens ont des valeurs et des passions, parfois contradictoires, que les politiciens exploitent, soit en les traduisant en idéologie (du bas vers le haut) soit en essayant d’adapter l’idéologie qu’ils défendent à ces valeurs (du haut vers le bas). Mais dire qu’ils adoptent les courants de pensée populaires, je ne pense pas que ce soit exact, les gens n’ont pas une pensée structurée a priori que les politiciens se contenteraient de reprendre pour gagner des voix. Je comprends mieux le défaitisme des libéraux si tout le monde pense comme cela ; c’est comme de dire que les Français sont socialistes, c’est n’importe quoi : en disant cela on prête aux électeurs un dessein idéologique qu’ils n’ont pas. Voilà comment j’analyse la chose, pour ma part.

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Non, les courants de pensée les plus populaires, ça n’existe pas à mon avis, le « peuple » n’est pas idéologue. D’ailleurs, les gens sont globalement assez passifs face à la fixation de l’agenda politique par d’autres. Les gens ont des valeurs et des passions, parfois contradictoires, que les politiciens exploitent, soit en les traduisant en idéologie (du bas vers le haut) soit en essayant d’adapter l’idéologie qu’ils défendent à ces valeurs (du haut vers le bas). Mais dire qu’ils adoptent les courants de pensée populaires, je ne pense pas que ce soit exact, les gens n’ont pas une pensée structurée a priori que les politiciens se contenteraient de reprendre pour gagner des voix. Je comprends mieux le défaitisme des libéraux si tout le monde pense comme cela ; c’est comme de dire que les Français sont socialistes, c’est n’importe quoi : en disant cela on prête aux électeurs un dessein idéologique qu’ils n’ont pas. Voilà comment j’analyse la chose, pour ma part.

 

Le citoyen lambda n'a pas besoin d'être idéologue ou d'avoir une pensée structurée pour que tel courant de pensée ai ses faveurs à un instant T. Courant de pensée qui vont alors être incarnés par les politiciens cherchant à gagner des voix. 

 

La socialisme aujourd'hui n'est pas ce que j’appellerais un courant de pensée populaire, ça va bien plus loin. Le socialisme est aujourd'hui profondément ancré dans les habitudes, et il n'est remis en question que par quelques marginaux.

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Le citoyen lambda n'a pas besoin d'être idéologue ou d'avoir une pensée structurée pour que tel courant de pensée ai ses faveurs à un instant T. Courant de pensée qui vont alors être incarnés par les politiciens cherchant à gagner des voix. 

 

La socialisme aujourd'hui n'est pas ce que j’appellerais un courant de pensée populaire, ça va bien plus loin. Le socialisme est aujourd'hui profondément ancré dans les habitudes, et il n'est remis en question que par quelques marginaux.

 

Je ne pense pas, je pense que l'on serait surpris de voir à quelle vitesse une opinion publique se retourne complètement. Les exemples historiques ne manquent pas, en France comme ailleurs.

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Je ne pense pas, je pense que l'on serait surpris de voir à quel vitesse une opinion publique se retourne complètement. Les exemples historiques ne manquent pas, en France comme ailleurs.

 

Je suis plutot d'accord, le socialisme s'appuie sur des fondements qui ne vont pas disparaitre du jour au lendemain, mais d'autres idéologies peuvent prendre très vite pied, non pas en luttant contre les fondements du socialisme, mais tout simplement en s'adressant à d'autres passions.

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Ça ne change absolument rien à ce que j'écris. 

 

Tu pèches par excès de simplification à mon avis. Si l'on adapte ce que tu dis à la situation française actuelle, cela voudrait dire que les politiciens sont socialistes parce que les gens sont socialistes ?

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Je suis plutot d'accord, le socialisme s'appuie sur des fondements qui ne vont pas disparaitre du jour au lendemain, mais d'autres idéologies peuvent prendre très vite pied, non pas en luttant contre les fondements du socialisme, mais tout simplement en s'adressant à d'autres passions.

 

Absolument, et parce qu'elles prennent pied, elles peuvent ensuite changer peu à peu les institutions qui structurent le rapport de force politique et s'emparer de l'agenda politique.

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Tu pèches par excès de simplification à mon avis. Si l'on adapte ce que tu dis à la situation française actuelle, cela voudrait dire que les politiciens sont socialistes parce que les gens sont socialistes ?

 

Je l'ai dis plus haut, le socialisme n'est pas un courant de pensée. Soyons sérieux un instant : pense-tu vraiment que le succès d'un parti n'a aucun espèce de rapport avec les idées qu'il soutient ?

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Je l'ai dis plus haut, le socialisme n'est pas un courant de pensée. Soyons sérieux un instant : pense-tu vraiment que le succès d'un parti n'a aucun espèce de rapport avec les idées qu'il soutient ?

 

Je n'ai pas dit cela. Où ?

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La socialisme aujourd'hui n'est pas ce que j’appellerais un courant de pensée populaire, ça va bien plus loin. Le socialisme est aujourd'hui profondément ancré dans les habitudes, et il n'est remis en question que par quelques marginaux.

C'est vrai dans le sens où la "pensée" étatiste - socialiste est carrément devenue une toile de fond.

Tope là ok.

Mais toile de fond de qui ? de la population ? ou des médias ?

ama, c'est la toile de fond des médias, et absolument pas de la population (au sens global).

 

Il est clair qu'une partie de la population, notée A, soutient l'absurdité étatiste et socialiste.

J'ai certainement de mauvaises fréquentations, mais il me semble évident que A est certes un paquet significatif, mais très loin d'être majoritaire, et certainement < 50% et certainement encore en-dessous.

 

Quelques marginaux ?

Notre navire Titanic-disneyland est en contact avec la réalité (le grand Marginal (*)) depuis quelques temps déjà.

Les illusions des incertains se dissipent à mesure que les compartiments se remplissent.

 

(*: http://www.noosfere.com/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=5387)

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Je n'ai pas dit cela. Où ?

 

Dans ce cas je ne vois pas vraiment nôtre désaccord. Je n'ai rien écris d'autre que la réussite d'un parti est étroitement lié à la popularité des idées qu'il prône.

 

C'est vrai dans le sens où la "pensée" étatiste - socialiste est carrément devenue une toile de fond.

Tope là ok.

Mais toile de fond de qui ? de la population ? ou des médias ?

ama, c'est la toile de fond des médias, et absolument pas de la population (au sens global).

 

Il est clair qu'une partie de la population, notée A, soutient l'absurdité étatiste et socialiste.

J'ai certainement de mauvaises fréquentations, mais il me semble évident que A est certes un paquet significatif, mais très loin d'être majoritaire, et certainement < 50% et certainement encore en-dessous.

 

Sur beaucoup de sujets, les médias ont une influence énorme, il est vrai. Mais pour le coup, il n'est pas besoin de médias pour que le quidam admette le dogme socialiste (sans même avoir à le nommer). Enfin, l'étatisme pour être précis. Les gens sont nés dans l'étatisme, ont été éduqués par des étatistes et pour la plupart ne l'ont jamais entendu être remis en cause. Il est pour la majorité des gens une certitude aussi solide que la gravité. 

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Sur beaucoup de sujets, les médias ont une influence énorme, il est vrai. Mais pour le coup, il n'est pas besoin de médias pour que le quidam admette le dogme socialiste (sans même avoir à le nommer).

Je dubite un peu.

Les étatistes eux dubitent franchement et concrètement.

Parce que, si vraiment il n'est pas besoin de médias pour que le quidam admette le dogme socialiste (sans même avoir à le nommer).

alors diable ... pourquoi donc l'état fait tant d'efforts (des dizaines de milliards d'euros) et éprouve tant le besoin de tenir dans le creux de sa main :

- les médias papiers,

- les médias TV + radio

- l'éduc Nat (1° budget du pays)

- un paquet de grandes écoles,

- le ministère de la culture,

- internet (bataille en cours)

etc

 

 

Enfin, l'étatisme pour être précis. Les gens sont nés dans l'étatisme, ont été éduqués par des étatistes et pour la plupart ne l'ont jamais entendu être remis en cause. Il est pour la majorité des gens une certitude aussi solide que la gravité. 

Faut pas non plus exagérer les choses.

Tout le monde n'est pas "né dans l'étatisme".

A titre d'exemple (pour ma tranche d'âge) Quand est paru l'Archipel du Goulag, il s'en est écoulé un paquet même en France http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_100_livres_du_si%C3%A8cle

Classé 15°, c'est pas vraiment un bouquin qui fait l'apologie de l'état.

 

Ok, il y a un gros paquet de gens pour qui l'étatisme est comme la gravité.

La même gravité qui fait s'écouler le lait de leur biberon.

Maintenant que le lait commence à couler moins bien ... le Galilée en chacun d'eux commence à se poser des questions.

 

D'où, ama, la grande importance de la lutte pour l'information au 1° chef.

ie liberté d'internet, qualité et novelty des informations, circulation des infos, transparence (open-data) etc.

 

La population fr n'est certainement pas constituée de 65 millions d'Einstein, mais ce serait sympa d'arrêter d'assimiler la soupe étatique déversée par les médias au contenu des estomacs des gens (*)

Cet amalgame est pire que faux, il a un caractère auto-réplicateur imbécile. ça fait saigner les yeux de le voir oeuvrer même ici.

 

edit (*) : les gens qui, discrètement ou pas, bouffent pas leurs médicaments ... c'est pas juste une légende urbaine.

 

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Je dubite un peu.

Les étatistes eux dubitent franchement et concrètement.

Parce que, si vraiment il n'est pas besoin de médias pour que le quidam admette le dogme socialiste (sans même avoir à le nommer).

alors diable ... pourquoi donc l'état fait tant d'efforts (des dizaines de milliards d'euros) et éprouve tant le besoin de tenir dans le creux de sa main :

- les médias papiers,

- les médias TV + radio

- l'ENA

 

L'Etat ne les tiens pas, ce sont eux qui le tiennent. L'Etat c'est juste une coquille vide hein.

 

 

Faut pas non plus exagérer les choses.

Tout le monde n'est pas "né dans l'étatisme".

A titre d'exemple (pour ma tranche d'âge) Quand est paru l'Archipel du Goulag, il s'en est écoulé un paquet même en France http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_100_livres_du_si%C3%A8cle

Classé 15°, c'est pas vraiment un bouquin qui fait l'apologie de l'état.

 

C'est du pipi de chat ça. A chaque fois qu'un type d'étatisme est critiqué, on lui oppose un autre type d'étatisme. On en sort jamais. 

 

 

 

D'où, ama, la grande importance de la lutte pour l'information au 1° chef.

ie liberté d'internet, qualité et novelty des informations, circulation des infos, transparence (open-data) etc.

 

La population fr n'est certainement pas constituée de 65 millions d'Einstein, mais ce serait sympa d'arrêter d'assimiler la soupe étatique déversée par les médias au contenu des estomacs des gens (*)

Cet amalgame est pire que faux, il a un caractère auto-réplicateur imbécile. ça fait saigner les yeux de le voir oeuvrer même ici.

 

edit (*) : les gens qui, discrètement ou pas, bouffent pas leurs médicaments ... c'est pas juste une légende urbaine.

 

Discute autour de toi, propose la privatisation des écoles par exemple, ou des hôpitaux, tu verra la tête qu'on va te faire. L'école publique pour 95% de la population, au bas mot, est une évidence aussi évidente que la rondeur de la Terre.

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Je suis plutot d'accord, le socialisme s'appuie sur des fondements qui ne vont pas disparaitre du jour au lendemain, mais d'autres idéologies peuvent prendre très vite pied, non pas en luttant contre les fondements du socialisme, mais tout simplement en s'adressant à d'autres passions.

Tout est là-dedans. Le problème, c'est le mot "passion". Les gens ne votent pas pour une idéologie mais pour quelques mots clés qui évoquent des passions élémentaires.

Le "grand homme", c'est le mec qui est capable de sentir les passions de la foule et de vibrer authentiquement avec elle.

C'est un énorme problème pour des gens comme nous qui sommes des purs cérébraux et qui défendons des idées charpentées. C'est con à dire, mais le libertarien met son point d'honneur à être cohérent alors que pour la plupart des gens, la cohérence d'un discours n'a aucune importance. Ça leur fait même parfois peur. 

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Un citoyen, c'est un type qui consacre 10 minutes de son temps à la politique quand il a du temps libre. Un politicien, c'est quelqu'un qui doit les occuper pour conserver son job. Du coup, pour parler comme Bryan Caplan, ce n'est pas le monde des idées éthérées ou d'automates parfaitement rationnels, mais  -du point de vue des citoyens- une grosse poubelle où tous le monde déverse ses fantasmes, ses frustrations et utilise deux trois idées vaguement prédigérées pour agir. Du coup, les politiques ont plus intérêt à créer un narratif sexy pour convaincre que de faire des plans en deux parties deux sous parties, de se faire inviter chez Drucker plutôt que sur la chaîne parlementaire. Il faut le savoir, et ceux qui font de la politique -ici compris- le savent.

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A partir du moment où le déficit public est autorisé, les gens sont incités à devenir socialistes, puisqu'ils ont l'illusion de pouvoir dépenser plus.

Pour moi la réforme numéro 1 serait d'inscrire dans la Constitution l'impossibilité d'engager plus de dépenses que le budget disponible. Ainsi, si l'Etat n'a durant l'année N de l'argent que pour payer les fonctionnaires pendant 10 mois, ceux-ci ne seront pas payés durant les mois 11 et 12. Charge à eux de provisionner pour les mois 11 et 12 et d'intégrer pour les années suivantes que la variable d'ajustement est leur revenu et non pas l'équilibre du budget. Idem pour les dépenses sociales, les retraites etc. les dépenses de l'Etat en général. Or, les électeurs ne seront pas d'accord avec ça, pour la simple raison que cela apparait comme une réduction de moyen et pas comme la correction d'une anomalie de gestion sur laquelle on vit depuis tant d'années et qui va nous péter au visage un de ces quatre.

A partir du moment où vous mettez en avant ce genre de réforme dans un programme politique, vous êtes sûrs de perdre les prochaines élections et pourtant c'est le début de la solution au mal qui ronge l'économie française.

 

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Discute autour de toi, propose la privatisation des écoles par exemple, ou des hôpitaux, tu verra la tête qu'on va te faire. L'école publique pour 95% de la population, au bas mot, est une évidence aussi évidente que la rondeur de la Terre.

... J'écris pas depuis la lune. (A moins que la campagne ça soit la lune.)

L'école publique est une évidence pour qqs profs (pas tous), mais loin d'être 95% de la population.

 

Faut rappeler les manifs "écoles privées" sous Mitterrand ?

Mon 2° gamin est en lycée privé ... il est loin d'être seul. (Les qqs lycées privés du coin refusent des centaines d'inscription chaque année).

La pénurie de lycées privés est une pénurie 100% organisée.

Des gosses qui ont déserté le lycée public du coin, c'est par wagons (c'est pas une métaphore, suffit d'aller à la gare le we). Et c'est très loin de concerner les gens aisés.

Et parmi ceux dont les gamins restent dans le public, c'est beaucoup car refus d'inscription ou simplement par manque des qqs centaines d'euros mensuels que ça coûte (mais même là, il y a des gens peu aisés qui allongent !).

 

Un voisin dont le gamin a fait 2 années d'école d'apprentissage. En 2 ans, j'ai entendu 0.0000 compliment sur l'école ... mais un paquet d'horreurs (grèves, regrèves, etc)

 

Là aussi, c'est un peu facile de colporter que les gens sont heureux de l'école publique.

Avant la chute du mur, il y a un paquet d'intellectuels qui nous expliquait doctement que 95% des gens étaient contents du système (et que le mur ne servait qu'à décourager une infime minorité de fuyards).

Et l'infime minorité de fuyards était d'ailleurs la preuve tangible de la satisfaction générale.

...

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Je viens de lire le manifeste du parti libertarien allemand. En matière fiscale, en plus de supprimer tous les impôts directs (revenus etc...) il y est proposé de transférer la capacité de prélèvement fiscal aux municipalités. Le budget de l'Etat et des länders seraient alors alimentés par les transferts depuis les municipalités à hauteur de 2% de la TVA.

Ca vous parait bien cette proposition?

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Il me semble que l'Etat fédéral US était financé par les autres Etats via un type de prélevement similaire jusqu'en 1913.

 

Dans l'idée je trouve ça bien, ça ne peut que favoriser la concurrence fiscale.

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... J'écris pas depuis la lune. (A moins que la campagne ça soit la lune.)

L'école publique est une évidence pour qqs profs (pas tous), mais loin d'être 95% de la population.

 

Faut rappeler les manifs "écoles privées" sous Mitterrand ?

Mon 2° gamin est en lycée privé ... il est loin d'être seul. (Les qqs lycées privés du coin refusent des centaines d'inscription chaque année).

La pénurie de lycées privés est une pénurie 100% organisée.

Des gosses qui ont déserté le lycée public du coin, c'est par wagons (c'est pas une métaphore, suffit d'aller à la gare le we). Et c'est très loin de concerner les gens aisés.

Et parmi ceux dont les gamins restent dans le public, c'est beaucoup car refus d'inscription ou simplement par manque des qqs centaines d'euros mensuels que ça coûte (mais même là, il y a des gens peu aisés qui allongent !).

 

Ce n'est pas parce que le privé est admis que le public n'est pas considéré comme indépassable.

 

 

Un voisin dont le gamin a fait 2 années d'école d'apprentissage. En 2 ans, j'ai entendu 0.0000 compliment sur l'école ... mais un paquet d'horreurs (grèves, regrèves, etc)

 

 

Là aussi, c'est un peu facile de colporter que les gens sont heureux de l'école publique.

Avant la chute du mur, il y a un paquet d'intellectuels qui nous expliquait doctement que 95% des gens étaient contents du système (et que le mur ne servait qu'à décourager une infime minorité de fuyards).

Et l'infime minorité de fuyards était d'ailleurs la preuve tangible de la satisfaction générale.

...

 

La satisfaction on s'en fout, la seule chose que tu dois comprendre c'est que personne ne remet en cause l'existence de l'école publique.

Tout le monde vois ses défauts, mais les réformateurs veulent la changer. A part les libéraux les plus extrémistes personne ne songe une seconde à la supprimer.

 

Et ça marche avec tout.

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Tu parles de mesures concrètes et radicales, bien sûr que les gens vont tiquer - même si l'idée que le public c'est de la merde est largement admise. Parle de valeurs plutôt, là ça collera mieux. Les mesures concrètes les gens s'en foutent, c'est juste bon pour les technos à lunette. Si tu parles de résoudre le problème de baisse de niveau à l'école par la concurrence entre les établissements, généralement ça passe bien, même à gauche.

Mais bon, effectivement, le libertarianisme n'est pas majoritaire en France, je crois qu'on fait difficilement pire en terme d'enfonçage de porte ouverte. Mais sur le fait d'arrêter de présenter des budgets en déficit, je crois que c'est une mesure qui receuillerait un large soutien populaire.

Sinon, par ailleurs, Patrick, je crois que je but à atteindre pour tout politicien est d'arriver à incarner des valeurs, un projet, et finalement le pays. C'est le but à atteindre pour tout politicien, même libéral ; si l'on a pas intégré ça je pense que ce n'est même pas la peine d'y aller.

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Tu parles de mesures concrètes et radicales, bien sûr que les gens vont tiquer - même si l'idée que le public c'est de la merde est largement admise. Parle de valeurs plutôt, là ça collera mieux. Les mesures concrètes les gens s'en foutent, c'est juste bon pour les technos à lunette. Si tu parles de résoudre le problème de baisse de niveau à l'école par la concurrence entre les établissements, généralement ça passe bien, même à gauche.

 

 

Je vois bien que tu essaye de me contredire, mais je vois mal à quel sujet.

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Tu parles de mesures concrètes et radicales, bien sûr que les gens vont tiquer - même si l'idée que le public c'est de la merde est largement admise. Parle de valeurs plutôt, là ça collera mieux. Les mesures concrètes les gens s'en foutent, c'est juste bon pour les technos à lunette. Si tu parles de résoudre le problème de baisse de niveau à l'école par la concurrence entre les établissements, généralement ça passe bien, même à gauche.

 

 

Je connais un paquet de gauchistes pour qui la concurrence c'est rien de moins que la guerre.

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Mais sur le fait d'arrêter de présenter des budgets en déficit, je crois que c'est une mesure qui receuillerait un large soutien populaire.

Moi je ne crois pas du tout. Le type de la rue n'en a rien à faire des indicateurs macró-économiques, le déficit public, l'endettement public, le PIB sont des notions vagues et très éloignées pour 80% des gens. Quand tu dis aux gens de droite que Sarko a creusé les déficits et la dette ça ne les fait même pas sourciller, au pire ils diront que c'est à cause de la crise. Et aux gens de gauche ça ne leur ai même pas venu en tête durant la campagne présidentielle d'attaquer Sarko là-dessus, ou si peu.

Tout ce que demandent les gens de la rue c'est du pognon à la fin du mois sur leur compte bancaire, avoir à bouffer et un logement, avoir assez d'argent et de temps pour ses loisirs, que les prix n'augmentent pas etc...Bref, ce sont ces thèmes qu'il faut aborder. 

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Tout est là-dedans. Le problème, c'est le mot "passion". Les gens ne votent pas pour une idéologie mais pour quelques mots clés qui évoquent des passions élémentaires.

Le "grand homme", c'est le mec qui est capable de sentir les passions de la foule et de vibrer authentiquement avec elle.

C'est un énorme problème pour des gens comme nous qui sommes des purs cérébraux et qui défendons des idées charpentées. C'est con à dire, mais le libertarien met son point d'honneur à être cohérent alors que pour la plupart des gens, la cohérence d'un discours n'a aucune importance. Ça leur fait même parfois peur. 

 

Je ne suis pas à 100% d'accord. Une des notions centrales du libéralisme, c'est la liberté dont la connotation est extrêmement positive, et débattue tous les jours (où commence-t-elle, où s'arrête-t-elle ?), à tel point que les communistes s'en revendiquent (pour détourner sa définition en y accolant le terme "réelle", soit). Mêmes questions pour la responsabilité, bien que ce soit une notion moins puissante dans l'esprit des gens, qui fait plus appel à la raison qu'à l'émotion, la différence entre l'homme émancipé et l'esclave. Je pense qu'au premier abord, la liberté, qui est enracinée dans l'histoire de l'humanité, fait plus vibrer le coeur des individus que l'égalité.

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Moi je ne crois pas du tout. Le type de la rue n'en a rien à faire des indicateurs macró-économiques, le déficit public, l'endettement public, le PIB sont des notions vagues et très éloignées pour 80% des gens. Quand tu dis aux gens de droite que Sarko a creusé les déficits et la dette ça ne les fait même pas sourciller, au pire ils diront que c'est à cause de la crise. Et aux gens de gauche ça ne leur ai même pas venu en tête durant la campagne présidentielle d'attaquer Sarko là-dessus, ou si peu.

Tout ce que demandent les gens de la rue c'est du pognon à la fin du mois sur leur compte bancaire, avoir à bouffer et un logement, avoir assez d'argent et de temps pour ses loisirs, que les prix n'augmentent pas etc...Bref, ce sont ces thèmes qu'il faut aborder.

Je ne crois pas. Ça travaille pas mal de monde dans mon entourage.

Mentalité "bon père de famille" où dette =mal. L'inquiétude de refourguer une dette générationnelle est présente. Je vois un voile de honte dans les yeux des anciens quand je dis que je n'aurai pas de retraite en ayant cotisé pour la génération précédente.

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Je ne crois pas. Ça travaille pas mal de monde dans mon entourage.

Mentalité "bon père de famille" où dette =mal. L'inquiétude de refourguer une dette générationnelle est présente. Je vois un voile de honte dans les yeux des anciens quand je dis que je n'aurai pas de retraite en ayant cotisé pour la génération précédente.

La dette d'un ménage importe beaucoup au ménage, mais la dette publique franchement je ne crois pas. Je dirais même qu'il y a de la schizophrénie, beaucoup attachent de l'importance à bien gérer leur argent, mais l'argent public obéïrait à d'autres lois physiques. Ou alors ils font comme si le denier public n'était pas leur argent.

Quant à l'argent des retraites, oui ça inquiète les retraités et les futurs retraités, mais la plupart ne veut pas renoncer à sa retraite et ne veut pas entendre parler d'une vraie réforme du système qui le rendrait moins coûteux à la collectivité. Ils veulent simplement que les actifs cotisent plus et point barre.

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D'expérience, si tu parles simplement de dette et de déficit, il ne se passe rien. Mais quand tu dis que l'alternative au défaut souverain, c'est la confiscation des comptes d'épargne, tu as gagné l'attention de ton auditoire. A toi d'enchaîner !

 

Par contre, je suis très déçu du manque de réceptivité des gens à l'idée de réelles baisses d'impôts. Un peu moins d'impôt, ça leur ferait plaisir, un peu moins de gaspillage aussi, mais si on parle de réduire de 50% les impôts, les gens (même de droite) se mettent à paniquer en voyant tout ce qu'ils vont perdre comme "services publics".

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Par contre, je suis très déçu du manque de réceptivité des gens à l'idée de réelles baisses d'impôts. Un peu moins d'impôt, ça leur ferait plaisir, un peu moins de gaspillage aussi, mais si on parle de réduire de 50% les impôts, les gens (même de droite) se mettent à paniquer en voyant tout ce qu'ils vont perdre comme "services publics".

Réduire les impôts permet de privatiser ces services, qui ne vont pas disparaître. L'exemple des télécoms (à nuancer) est sans appel, en tout cas en France. Entre la situation actuelle (pas idéale) et l'époque où ce qui est désormais France Telecom n'était qu'une des directions du Ministère des PTT, il n'y a pas photo en terme de qualité, de prix, etc.
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