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Chili piquant - Histoire & actualité


Messages recommandés

 

Un truc très intéressant et qui finalement fait peu les unes, c'est l'évaporation lente mais continue du salariat un peu partout.

(sauf erreur 20% de contrat sont CDI today en France !).

L'état providence qui fond. Le salariat qui se barre. (Les 2 pour les mêmes raisons de fond).

... Un paquet d'enfants va se retrouver sans bouée.

 

SI on assimile les fonctionnaires aux CDI cela représente 80 % de la pop qui travaille.

 

Mais oui, l'état providence fond au fur et à mesure que les grosses entreprises deviennent moins grosse. Parce 'un CDI dans une entreprise de 10 personnes qui peut mettre la clé sous la porte en 1 mois, cela n'a rien à voir avec un CDI chez Michelin ou Total.

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SI on assimile les fonctionnaires aux CDI cela représente 80 % de la pop qui travaille.

 

Mais oui, l'état providence fond au fur et à mesure que les grosses entreprises deviennent moins grosse. Parce 'un CDI dans une entreprise de 10 personnes qui peut mettre la clé sous la porte en 1 mois, cela n'a rien à voir avec un CDI chez Michelin ou Total.

 

Ici -> http://www.alternatives-economiques.fr/les-statuts-d-emploi_fr_art_1112_56265.html je lis 78% en 2009.

ici -> http://www.manpowergroup.fr/cdd-cdi-obsedee-par-la-forme-la-france-neglige-t-elle-les-realites-du-marche-du-travail/ 86%

Insee 76.6% en 2012 : http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATnon03241

 

20% des emplois en CDI je retrouve ce chiffre mais en comptant le nombre de contrats signés, ce qui ne me paraît pas être la bonne manière de mesurer la part des CDI.

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  • 1 year later...

Je reste dans le coin en vous demandant comment est la vie au Chili. C'est un État moins pire je crois, en Amérique du Sud ? J'ai vu un reportage tévé larmoyant sur un enfant de bidonville nourri par une chienne gestante.... Jamais entendu parler d'un pauvre bébé de cas soc' franchouille tétouillant un épagneul...

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Le Chili est plus riche que le Portugal.

Des bidonvilles y en a en France aussi. Imagine toi Chilienne et regarder un docu sur la France qui présente les bidonvilles et la Courneuve puis les palais minesteriels, quel image tu aurais du pays ?

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Par contre, j'avais croisé des étudiants chiliens, et ils avaient l'air d'avoir le crâne bourré de "mécétropinjuste l'ultramégalibéralisme qui nous a été imposé", alors que les chiffres depuis 30 ans disent tout le contraire. Je sais pas si c'est parce qu'ils étaient particulièrement socialos (échange universitaire en France :D), ou si c'est commun là-bas.

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Il me selblebien qu'au Chili par exemole, a été mise en oeuvre une politique plus libérale, enfin... moins socialiste, genre retraite par capitalisation. Y a vraiment du mieux ?

 

Il y a une foultitude d'articles dans Contrepoints.

 

 

 

Cette politique de renforcement du secteur privé et de la concurrence dans l’économie fut menée durant toute la période du régime militaire et, après le retour à la démocratie, sans aucune modification substantielle, par les quatre gouvernements de centre-gauche, dont deux présidences socialistes (Lagos – qui, aux Etats-Unis, fera même la promotion du système de pensions privé –  et Bachelet), qui se succédèrent entre 1990 et 2010 (privatisations de ports, concessions privées de routes et d’aéroports, élargissement et approfondissement du système de pensions privé , etc.), ainsi que par le gouvernement de centre-droit de Sebastián Piñera depuis cette date. Après être passé par les inévitables maladies de jeunesse qui surgissent lors de toute réorganisation sociale et économique, le modèle proposé dans le Programme de développement économique élaboré avant et pendant la présidence d’Allende tint toutes ses promesses et fit du Chili le premier pays d’Amérique du Sud à intégrer l’OCDE, le 7e le plus libre économiquement au monde en 2013, le propulsant en tête des nations latino-américaines, en offrant aux Chiliens les meilleurs indices de développement humain et le plus haut PIB par habitant de toute l’Amérique latine,  ainsi que les taux de pauvreté les plus bas de toute leur histoire. Un bien beau résultat pour une aventure qui commença, il y a près de 60 ans, par un accord de coopération entre deux universités.

 

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Et l'IDH est égal à celui du Portugal, et en croissance.

 

ultramégalibéralisme qui nous a été imposé

Ça m'a toujours fait marrer ça, "imposer le libéralisme" genre on t'impose d'être libre, fascinant.

 

Le Chili c'est aussi le "miracle chilien" : Un dictateur comme Pinochet qui laisse des américains donner de la liberté économique à ses citoyens. Ça plus les paysages, ça en fait un super pays.

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Faudrait voir de quelle université ils viennent. Si c'est l'Universidad de Chile, forcément...

 

Après vérification, c'était ça, oui :D. Y a plein d'anciens élèves cools, là-bas...

 

Et la réforme des retraites chilienne, c'est un peu LE cas d'école de comment il faut faire pour sortir de la répartition :).

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Et la réforme des retraites chilienne, c'est un peu LE cas d'école de comment il faut faire pour sortir de la répartition :).

En théorie c'est facile, il faut juste accumuler une tréso de fou.

Et en France, avec 2G€ de dettes et un méga-déficit, c'est pas près d'arriver.

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Mieux vaut aider ses parents que se faire prendre 20% de son salaire ad vitam eternam. La dette a une échéance et on peut privatiser pour la réduire. La retraite pas répartition n'a pas d'échéance tant que les gens ne cotiseront pas par capitalisation.

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Ne généralisons pas non plus. Ceux qui touchent une retraite aujourd'hui ont été contraint et forcés de filer une bonne partie de leur salaire pour la financer. La moindre des choses est de leur donner un retour sur investissement minimal.

Le défaut a aussi l'intérêt de faire payer les complices. Si l'Etat n'avait pas trouvé les financements nécessaires, il aurait arrêté ses conneries beaucoup plus tôt. D'autant que les acheteurs d'obligations savaient pertinemment que le risque existait, ces obligations engageant l'Etat, et non une quelconque personne physique.

 

Maintenant, ce qui est sûr est que tout cotisant qui a au plus 40-50 ans sait pertinemment que, afin de s'assurer une retraite convenable, il doit obligatoirement cotiser à un fonds privé. Mais pour plus vieux, c'est plus difficile à dire.

 

La meilleure méthode (la plus douce et la moins contraignante, mais pas la plus efficace) est de diminuer au fur et à mesure la cotisation, de sorte qu'un nouvel entrant aujourd'hui touchera une demi retraite, et un nouvel entrant dans 65 ans aura une retraite entièrement par capitalisation. L'inconvénient est que ça prend 130 ans, sans compter l'accroissement de l'espérance de vie.

 

La méthode dure, c'est de se barrer et de laisser le système imploser tout en cotisant à l'étranger sur un fonds privé. Mais là il faut aimer voir son pays à feu et à sang.

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Mieux vaut aider ses parents que se faire prendre 20% de son salaire ad vitam eternam. La dette a une échéance et on peut privatiser pour la réduire. La retraite pas répartition n'a pas d'échéance tant que les gens ne cotiseront pas par capitalisation.

Une fois le défaut déclaré, non seulement ça va privatiser à tout va mais en plus le régime de retraite sera réformé vitesse grand V (en plus du reste). Ta stratégie vise à libéraliser le régime de retraite mais elle renforce le reste du socialisme, la mienne vise à forcer la libéralisation générale (et ruiner la crédibilité du débiteur France pour quelques décennies n'est que la cerise sur le gateau). Et en plus ça appauvrit les financeurs volontaires du socialisme, même plus besoin de leur envoyer les services : encore des économies !
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Déjà entendu parler de répression de l'épargne ? Ceux qui ont prêté à l'Etat sont autant complices que ceux qui se sont octroyés la retraite à 60 ans et les soins gratuits. Et les détenteurs d'OAT sont aussi les vieux donc ça fait payer les mêmes personnes. Mais si tu fais défaut sur les OAT c'est tout le système assurantiel qui se casse la gueule. Ça serait un peu con de mettre les assureurs au tapis quand tu veux réformer l'assurance vieillesse et l'assurance maladie.

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Déjà entendu parler de répression de l'épargne ?

Ca apprendra aux gens à épargner autrement. Tu es en train de défendre la mise en place d'un aléa moral très dangereux.

 

 

Ceux qui ont prêté à l'Etat sont autant complices que ceux qui se sont octroyés la retraite à 60 ans et les soins gratuits.

On est d'accord, le défaut les fait tous payer, pas ta réformette.

 

Et les détenteurs d'OAT sont aussi les vieux donc ça fait payer les mêmes personnes.

Pas dans le cas des étrangers.

Mais si tu fais défaut sur les OAT c'est tout le système assurantiel qui se casse la gueule. Ça serait un peu con de mettre les assureurs au tapis quand tu veux réformer l'assurance vieillesse et l'assurance maladie.

Too big to fail, on connait la chanson.
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Ca apprendra aux gens à épargner autrement. Tu es en train de défendre la mise en place d'un aléa moral très dangereux.

Ça apprendra aux gens à confier leur retraite à l'Etat. Tu es en train de défendre la mise en place d'un aléa moral très dangereux.

Dans répression de l'épargne, je crois que tu as loupé le mot répression.

Pas dans le cas des étrangers.

Faire raquer les étrangers : aléa moral pour les Français.

Too big to fail, on connait la chanson

C'est pas du tout ce que j'ai dit.

[reformette]

Entre 2000 milliards de dette et 10 000 milliards de hors bilan, je suis un peu plus ambitieux.

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Dans répression de l'épargne, je crois que tu as loupé le mot répression.

Il fallait prévenir que tu es contre la répression des crimes...

 

Faire raquer les étrangers : aléa moral pour les Français.

Pourtant tu dis toi-même que les retraités français possèdent de la dette.

Pour le reste, comme je le disais je compte sur une libéralisation du régime de retraite dans la foulée puisque ce sera alors devenu une pure nécessité. Devoir aider ses proches et continuer à rembourser la dette publique, ce n'est pas épargner, c'est au contraire cramer le peu qu'il reste. Admettre la faillite des assurances, faire monter les taux d'intérêt et laisser aux travailleurs de quoi investir un peu, c'est favoriser l'épargne, en tout cas celle qui n'est pas criminelle par essence.

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