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Les Français, Ces Gros Brâleurs


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C'est ce que je pense aussi, néanmoins un certain penchant moqueur existe dans de vaste sous-populations il me semble.

C'est un trait assez urbain et méridional il me semble.

J'aimerais en trouver des traces dans l'étude du vocabulaire associé de différentes langues.

J'ai de la peine à le comparer avec d'autres pays.

(par exemple si je fonde mon analyse sur les forums de 4chan...)

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ce qui me frappe c'est l'approche extremement concrete des expats ( 'les francais sont des raleurs, et c'est plus agreables de vivre sans eux') et l'intellectualisation poussee des non-inities qui cherchent a comprendre.
 

(par exemple si je fonde mon analyse sur les forums de 4chan...)

 

je retire ce que j'ai dit :lol:

les echanges sur internet sont un mauvais exemple.Le pire.

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en fait je ne suis pas trop d'accord avec le 'ils ne savent pas gerer' ; la dynamique est plutot 'une personne du groupe sait gerer et prend tous dans la gueule pendant que les autres font tres attention a qui est dominant et qui est suiveur'.C'est generalement le plus sympa qui se fait vanner, tandis que les autres sont des 'sympas en surface' jamais la quand on a besoin d'un service, et qui ont l'interessante propension a tourner chaque revelation sur la vie personnelle en derision.

 

Oh mais c'est vrai, c'est tout à fait ça.

Qu'est ce que j'ai pu m'en prendre dans la poire sur mon régime alimentaire au boulot !

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Oui, ça tape déjà plus juste. En fait à un moment donné il faut pousser un coup de gueule pour montrer que ça va trop loin, et ceux qui n'y arrivent pas peuvent tomber dans un cercle vicieux, j'ai déjà assisté à ce genre de truc (notamment durant mon adolescence ou dans des situations où on doit former un groupe très rapidement avec des inconnus) et c'est pas beau à voir.

 

Oui, et ça va très vite.

Il suffit de prendre une vanne à la rigolade pour pas foutre une mauvaise ambiance, et les "autres" prennent ça pour une autorisation à se foutre de ta gueule constamment. 

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Absolument ce que je pensais. Où allez-vous chercher vos amis ?

 

Généralement, ce ne sont pas des amis.

C'est juste des collègues, des membres d'une même assos, etc...

 

Les amis, on a du mal à en trouver, justement à cause de ce comportement.... presque tous les gens que je côtoie ont ce putain de comportement de merde. 

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Tiens ce serait amusant de faire une typologie des différentes manières que les pressions sociales s'exercent à travers le monde.

 

Si en France on se contente de petites piques ça me semble plutôt gentillet.

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au travail on retrouve tous les jeux du lycee version adulte; les cliques, les parias, etc.

J'ai deja vu des situations pathetiques de chef d'equipe-chef de clique, suivi par ses mignons qui rigolent a toutes ses blagues.Il suffit d'un ou deux minions pour bien pourrir l'ambiance.

 

anyway dans la vie a a des attitudes faces au probleme, et il y a une attitude francaise.Qui comporte beaucoup de ralage inutile avant d'accepter la realite de la tache.

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Intéressante discussion.

 

Perso je rapproche ça totalement de "la société du spectacle" de Debord.

Des affrontements d'énergies improductifs, de la dissipation d'énergie énorme, pour débattre sur des illusions, sur des postures, du vent.

Une grosse part de nos réglementations n'a pas d'autre finalité que de fabriquer des faux-semblants, des mensonges, de l'habillage, sur des décisions dont la rationalité réelle est à 180° de l'habillage officiel. Je vois eg les procédures de PLU dans toute la France. C'est 100% pipeau, ça coute des centaines de milliers d'euros, mais le fond des choix effectués est du simple rapport de force entre poids lourds, exactement comme dans les années 1960/1970. L'intégralité de la procédure n'est qu'un couteux déguisement surajouté pour rassurer le citoyen docile, donner un vernis/caution scientifique.

Le fonctionnement basique est celui d'un affrontement de primates, mais avec une avalanche de cravates par dessus.

ça change rien ... sauf qu'au final ça coûte plus cher qu'avant, pour un résultat pareil.

 

Pendant qu'on se ruine dans cette comédie et ces costumes;

Au final les sujets de fonds avancent assez peu, voire pas du tout, voire reculent.

Au final l'économie globale recule, le niveau de vie réel global recule.

... mais, mais, Dieu merci l'honneur est sauf, tout le monde parade avec son petit portable à la main, ses lunettes de soleil marque truc bidule, etc.

Il y a effectivement du latin là-dedans.

edit : j'ajoute que, à mesure que le citoyen est dépouillé de ses pouvoirs réels (voyez eg comment les assistants sociaux s'ingèrent dans les familles) ... la partie comédie de son existence devient plus cruciale. Sauver les apparences devient carrément vital (le "perdre la face" asiatique).

Je subodore que nous sommes moins libres que sous Louis XIV ... et en même temps nous nous jouons la comédie du monde moderne, scientifique, rationnel, etc. ... c'est chaud !

 

Et bien sûr que tout ça est corrélé avec l'hyper-consommation de psychotropes/drogues etc.

Parce que le citoyen lambda, il est quand même un peu conscient de ce qui se passe ... et que, trop lâche pour se bouger, il préfère acheter de la vaseline.

 

L'étape suivante peut-être,

c'est la faculté du grand nombre à :

1/ s'informer plus en détail (parce que, globalement, les gens voient bien que ça cloche)

2/ prendre conscience que les voisins sont aussi informés

3/ s'organiser pour agir, coalescer

 

C'est ma grille de lecture perso et c'est ama l'enjeu actuel.

(Ce qui se passe en Turquie c'est ama pile poil ça.)

En l'absence de plus de connaissances, je pense que c'est 50%/50% pour que les citoyens l'emportent.

... Raison de plus pour participer à la bagarre.

 

 

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Oui, et ça va très vite.

Il suffit de prendre une vanne à la rigolade pour pas foutre une mauvaise ambiance, et les "autres" prennent ça pour une autorisation à se foutre de ta gueule constamment.

En fait le meilleur conseil auquel je puisse penser c'est de ne surtout pas essayer d'être pote avec tout le monde et dans tous les groupes. Il ne s'agit pas d'agresser les gens, mais faire la gueule (dans le sens rester distant et purement professionnel) est mieux supporté en France qu'ailleurs alors autant en profiter.
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Hihihi, donc soit on est distant et on "fait la gueule" (et donc trouver des amitiés n'est pas gagné), soit on est ouvert et sympa et on se fait piétiner ?

Ce pays est tordu...

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Intéressante discussion.

L'étape suivante peut-être,

c'est la faculté du grand nombre à :

1/ s'informer plus en détail (parce que, globalement, les gens voient bien que ça cloche)

2/ prendre conscience que les voisins sont aussi informés

3/ s'organiser pour agir, coalescer

 

C'est ma grille de lecture perso et c'est ama l'enjeu actuel.

(Ce qui se passe en Turquie c'est ama pile poil ça.)

En l'absence de plus de connaissances, je pense que c'est 50%/50% pour que les citoyens l'emportent.

... Raison de plus pour participer à la bagarre.

 

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En fait le meilleur conseil auquel je puisse penser c'est de ne surtout pas essayer d'être pote avec tout le monde et dans tous les groupes. Il ne s'agit pas d'agresser les gens, mais faire la gueule (dans le sens rester distant et purement professionnel) est mieux supporté en France qu'ailleurs alors autant en profiter.

 

Je ne crois pas que les gens fassent la gueule en France. Ils cherchent simplement à produire un faciès dont ne transparait aucune émotion. C'est particulèrement vrai dans les lieux publics bondés (métro, gare, etc...). En fait, c'est à mon avis, un simple système de protection, de préservation de la bulle intime.

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Pas évident, les cliqueux se déplacent en troupeaux ;)

 

Ah mais non, toi tu est une fille, c'est pire, on ne peut rien pour toi, ou alors tu passe en mode max-camionneur pour qu'on te prenne pour un homme, mais ça ne marche pas a tous les coups.

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 En fait, c'est à mon avis, un simple système de protection, de préservation de la bulle intime.

 

Ou bien en faisant semblant qu'on existe pas, on essaie d'empêcher les prédateurs de nous remarquer.

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ah oui mais justement, le profil bas ca marche avant l'agression,Apres il faut repliquer.Si on continue a faire profil bas, l'agression continue.

Donc au travail si on se fait vanner (eminemment pas pro dans mon environnement mais bon, a en croire les francais c'est pareil partout n'est-ce pas) il faut repliquer immediatement pour que ca cesse.

 

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Heu quand je me déplace en général je plonke toute forme de vie dans mon champ de vision et j'avance.

 

Une fois un mec fait un malaise juste à côté de moi dans le RER j'ai mis un peu de temps à sortir du mode /ignore all je dois avouer.

Une autre un gars m'a suivi pendant une centaine de mètres parce que j'avais ignoré sa demande de clope

 

 

'fin bon.

 

Sinon je ne suis pas d'accord sur le fait d'afficher l'expression la plus neutre possible au travail.

Je suis souriant, et ça me réussi très bien.

Être souriant ce n'est pas mettre une grande claque dans le dos et être copain avec tout le monde c'est juste faire un sourire aux gens qui vous disent bonjour.

Le reste du temps je suis devant mon pc. je n'ignore pas mes voisins d'open-space mais s'il n'y a aucune invitation à la discussion je n'en lance pas. S'il y en a une et que c'est court je participe. Si c'est long on rappelle gentimement qu'on a du boulot.

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Ce fil est devenu une thérapie de groupe de victimes de bullying des années lycée...

 

Apparemment le traumatisme est encore grand pour certains.

 

J'ai pas souvent été une victime et parfois était du côté des bullies, parce que vanner, je connais. Je faisais ça à longueur de journée. Maintenant j'ai de la chance d'avoir des groupes de potes où il n'y a pas de victime et où tout le monde taille et a de l'auto-dérision et ça me pose pas de problème.

 

Ce n'est pas une question d'être victime ou non, c'est une attitude générale conflictuelle. Même quand on est pas du côté des victimes, c'est pesant. 

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au travail on retrouve tous les jeux du lycee version adulte; les cliques, les parias, etc.

JIM16 à raison, high school never ends, et les techniques de survie sont les memes.

 

Et merde. Moi qui croyait que ça disparaissait avec le temps.

 

Les pire bullies sont les anciennes victimes. Ils sont aussi souvent mythos et paranos.

 

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