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Les Français, Ces Gros Brâleurs


Messages recommandés

JIM16 à raison, high school never ends, et les techniques de survie sont les memes.

PLutôt que le lycée, je dirais même la maternelle. Observer des enfants entre eux donne une bonne idée, brute, des relations sociales. On repère assez vite les poucaves qui vont devenir politiciens ou agents du fisc, ceux qui vont devenir barmans ou GO au club Med, etc.

Pour ma part c'était simple, à l'époque, je refusais de faire la sieste avec les autres gamins, je dessinais d'immondes bouses, les montraient aux gens, et pour ceux qui n'étaient pas d'accord pour dire que c'est merveilleux je les traitais de racistes ou d'ignorants, je criais au complot, etc.

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Hihihi, donc soit on est distant et on "fait la gueule" (et donc trouver des amitiés n'est pas gagné), soit on est ouvert et sympa et on se fait piétiner ?

Ce pays est tordu...

Je disais faire la gueule parce que c'est typiquement perçu comme ça par nos non compatriotes, mais en vrai ça veut seulement dire vaquer à ses occupations sans chercher à tout prix la communication ou le contact. Hank Rearden et Mathieu_D expliquent ça très bien.

Je peux très bien me trouver dans la même pièce que quelqu'un pendant plusieures heures juste en lui disant bonjour au début (ne jamais oublier de dire bonjour à un franchouille, c'est une déclaration de guerre) mais sans me sentir obligé d'engager la conversation, alors que dans d'autres culture ce serait vécu comme une provocation. A fortiori si c'est quelqu'un que je ne connais pas.

Quand je me ballade dans la rue je suis souriant et poli (je tiens les portes aux gens etc.) mais en pilote automatique. Si on m'arrête de manière inattendue je bugge pendant deux bonnes secondes.

 

Et pour les amis je sais pas trop, je dirais que même en restant dans son coin il y a toujours un ou deux extravertis qui adorent parler à tout le monde et qui peuvent servir de base pour rencontrer les autres.

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Pour ma part c'était simple, à l'époque, je refusais de faire la sieste avec les autres gamins, je dessinais d'immondes bouses, les montraient aux gens, et pour ceux qui n'étaient pas d'accord pour dire que c'est merveilleux je les traitais de racistes ou d'ignorants, je criais au complot, etc.

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Ah, être capable de sourire sur commande ou à volonté, voilà une aptitude sociale des plus précieuses.

Au début je me forçais maintenant c'est passé en mode automatique. Bonjour -> sourire

 

Après, hein, je ne souris pas 100% du temps pendant une interaction sociale, hein. Juste "Bonjour -> sourire".

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En fait pour arriver à dégager une tendance qui peut être considérée comme sérieuse et significative il faut interroger les gens venus en France pour vivre quelques mois et recueillir leurs impressions. Trop longtemps, ils s'acclimatent et prennent le risque de prendre le pli local.

Les expats ça va pas non plus, sans doute plus lucide mais peut-être aussi plus de rancoeur et donc tendance à enlaidir la situation.

Après y a aussi des différences nord/sud urbaines/rurales etc.

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En fait pour arriver à dégager une tendance qui peut être considérée comme sérieuse et significative il faut interroger les gens venus en France pour vivre quelques mois et recueillir leurs impressions. Trop longtemps, ils s'acclimatent et prennent le risque de prendre le pli local.

Les expats ça va pas non plus, sans doute plus lucide mais peut-être aussi plus de rancoeur et donc tendance à enlaidir la situation.

Après y a aussi des différences nord/sud urbaines/rurales etc.

 

 

Ou comment noyer le poisson avec l'eau du bain dans laquelle on a jete meme aux orties.

 

allez, une petite citation

 

allez, une petite recette de cuisine

Gratin de courgettes au boeuf

type-recette-902_917.jpg

Ingrédients
  • 600 g de petites courgettes
  • 600 g de boeuf haché
  • 2 échalotes
  • 2 gousses d'ail
  • 1 botte de persil
  • 1 oeuf
  • 2 pincées de noix de muscade
  • 2 cuillères à soupe d'herbes de provence
  • 4 cuillères à soupe de chapelure
  • 4 cuillères à soupe d'huile d'olive
  • 125 g de fromage râpé
  • sel, poivre

Préchauffez le four à 180°C (th. 6).

Lavez et coupez les courgettes dans le sens de la longueur.

Faites chauffer l'huile dans une grande poêle. Faites-y dorer les courgettes 10 minutes. Salez et poivrez.

Pelez et hachez ail et échalotes. Lavez et ciselez le persil. Versez le rhum libéralement.

Dans un saladier, mélangez le boeuf, l'ail, les échalotes, le persil, l'oeuf, la chapelure et la muscade. Salez et poivrez.

Tapissez le fond d'un plat à gratin de courgettes et d'un peu de whisky. Ajoutez une pincée d'herbes de Provence. Couvrez de la préparation à la viande. Couvrez d'une autre couche de courgettes et ainsi de suite en terminant par une couche de légume. Aspergez de gin. Parsemez de fromage râpé. Enfournez pour 35 minutes.

Dégustez chaud ou froid.

 

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Je me ferais bien chier en société si je ne pouvais pas chambrer mes potes (et eux me chambrer en retour).

En général, je filtre un peu comme ça : les gens qui se vexent trop facilement ne peuvent pas faire partie de mon entourage proche. Manquer d'auto-dérision, c'est tout simplement ne pas avoir confiance en soi. Et les gens n'ayant pas confiance en eux sont potentiellement dangereux.

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Un peu comme si je disais "ils sont quand même bien cons ces chinois avec leurs baguettes, pourtant le riz ça se mange mieux à la fourchette".

 

 

Sauf que les baguettes, c'est vraiment plus pratique pour bouffer du riz, n'en déplaise à la baronne de Rothschild.

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Il y a un truc peut être où il faut faire attention, c'est l'emploi du second degré, très pratiqué en France, risque fort d'être mal compris ailleurs, évidemment.

Le problème c'est aussi qu'à l'étranger, sauf capacité d'adaptation importante, les gens nous voient forcément comme des français, donc ils projettent aussi leurs préjugés, et c'est parfois difficile de déméler le vrai du faux.

C'est compliqué finalement, parce qu'à l'étranger, il me semble qu'il est plus admis également de se comporter comme un étranger, donc nécessairement de façon différente des autochtones, mais en même temps, il faut aussi de se conformer à un certain nombre de codes et de moeurs locales...

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Pour ma part c'était simple, à l'époque, je refusais de faire la sieste avec les autres gamins, je dessinais d'immondes bouses, les montraient aux gens, et pour ceux qui n'étaient pas d'accord pour dire que c'est merveilleux je les traitais de racistes ou d'ignorants, je criais au complot, etc.

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Bon, en fait je ne vois pas trop de quoi vous parlez concrètement, même si j'ai bien une petite idée: vous auriez des exemples concrets de situation avec dialogue ?

 

Je peux très bien me trouver dans la même pièce que quelqu'un pendant plusieures heures juste en lui disant bonjour au début (ne jamais oublier de dire bonjour à un franchouille, c'est une déclaration de guerre) mais sans me sentir obligé d'engager la conversation, alors que dans d'autres culture ce serait vécu comme une provocation.

Ahah, c'est marrant ça me rappelle une anecote: le deuxième jour à mon taf à Montréal les gens m'ont pris pour un cinglé parce que j'ai fait le tour de l'open-space pour serrer la main de tout le monde comme j'ai l'habitude de faire en France. Mais en fait c'était sympa parce que j'ai finalement tapé la discute avec tout le monde vu qu'ils me demandaient pourquoi je repassais dire bonjour :)

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Je ne crois pas que les gens fassent la gueule en France. Ils cherchent simplement à produire un faciès dont ne transparait aucune émotion. C'est particulèrement vrai dans les lieux publics bondés (métro, gare, etc...). En fait, c'est à mon avis, un simple système de protection, de préservation de la bulle intime.

That rings a bell. L'intimité, la vie privée, le pré carré où l'on peut n'en faire qu'à son "bon plaisir", c'est quelque chose de crucial dans la culture et la mentalité françaises. Je crois que cette remarque, associée à la proximité excessive et non souhaitée des lieux publics bondés, est une clé importante dans notre questionnement.
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Bon, en fait je ne vois pas trop de quoi vous parlez concrètement, même si j'ai bien une petite idée: vous auriez des exemples concrets de situation avec dialogue ?

 

tu as travaille a Montreal et tu n'as rien remarque?

 

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C'est pourtant connu, le sarcasme est l'étalon de l'humour en France, pas la dérision. Forcément que le concours de bite est différent des autres pays, qui ont leur propre concours de bite.

Ici le graal, c'est le sens de la réparti. Tu peux avoir un succès incroyable en des tas de choses, la grosse bite, le winner français par excellence, c'est l'homme avec du bagou. Pour le meilleur et pour le pire.

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Oh t'es lourd.

 

Bof, le poil à gratter c'est un petit truc tout léger qu'on trouve dans les baies de cynorrhodons - autrement appelé "gratte-cul".

 

Sinon je sais pas trop, les lourdingues soit je les évite soit je leur fait comprendre que pour sortir des vannes débiles ils sont tombés sur plus fort qu'eux. Du coup je ne les vois pas trop, et comme je suis légèrement misanthrope le fait d'éviter 90% de la population me dérange assez peu au final.

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J'ai remarqué que les canadiens étaient râleurs aussi.

 

les Canadiens ou les Quebecois francophones?

 

Jim16, est-ce que tsu pôrles avec un ôccent québécoés ?

 

non, mais j'ai perdu le style 'folle precieuse' du francais parisien.Parfois les francais confondent ca avec un autentique accent joual.

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