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Les Français, Ces Gros Brâleurs


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Partager mon ouisqui ??? Encore de la moraline collectiviste. Et au fait, je fume de gros cigares infects dans le métro (en général j'attends que la ligne 13 soit bondée pour l'allumer), et quand un type me fait une remarque désobligeante sur mon pata de elefante, je l'insulte ou pire encore, je sors mon shocker et lui en file un bon coup dans la carotide. Faut pas déconner.

 

Français et Randien, le combo maléfique.

 

Il voulait de lui nous donner cette image :

 

F.Mas-136.jpg?16fe88

 

En réalité F. mas est un personnage plus facétieux, dévoilé ici en exclusivité pour liborg:

 

927-fumeur-de-cigare.jpg

 

Attention si vous le croisez sur la ligne 13, déconnez pas, il a un taser.

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Drake : et encore, tu ne sais pas tout : je porte aussi des pompes à clous au cas ou un malandrin viendrait à croiser mon chemin d'un peu trop près. Instaurer la défiance, propager l'aigreur et la mauvaise humeur, c'est un travail à plein temps.

 

Je paie aussi une bande de gamins grimés en roms pour chouiner et emmerder les passants. En fait, ils parlent très bien français (je les recrute dans les meilleurs établissements du pays), mais je leur demande de prendre une petite voix geignarde et incompréhensible qui vrille la tête juste pour que les usagers du métro se sentent minables avant le boulot. Je reconnais que ce n'est pas très randien, mais là, c'est un peu ma manière personnelle très française de me détendre aux dépens des autres en jouissant de leur souffrance. 

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Le French-bashing, c'est le fameux argument que l'on sort pour faire taire la critique. D'un point de vue expat', ce que je denonce est tellement criant que je n'aie pas l'impression de basher. Si reellement les francais etaient agreables a vivre, je le reconnaitrais sans soucis. Mais c'est loin d'etre le cas.

Ca a bien vanne au pub ce soir d'ailleurs et j'etais le seul froggy, l'ambiance etait just perfect.

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Je ne veux pas faire taire la critique. Je compte bien me barrer de ce pays aussi.

 

Mais je suis certain qu'une (grande ?) partie de cette critique est nourrie par le ressentiment que vous avez vis à vis de ce pays.

Je le constate même chez moi, qui ne suis pas encore parti. Du fait de mon intention de partir, je cherche délibérément à noircir l'image que je me fais des français en général.

 

 

 

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Perso, je n'ai aucun ressentiment. L'image que j'ai des francais s'est fortement degradee depuis que j'ai les moyens de comparer. Je reconnais par ailleurs que j'etais tres francais aussi avant de partir et que ca ne me rendais pas heureux. Je me sens bien mieux dans ce que j'appelle a dessein le monde anglo-saxon.

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Perso, je n'ai aucun ressentiment. L'image que j'ai des francais s'est fortement degradee depuis que j'ai les moyens de comparer. Je reconnais par ailleurs que j'etais tres francais aussi avant de partir et que ca ne me rendais pas heureux. Je me sens bien mieux dans ce que j'appelle a dessein le monde anglo-saxon.

 

pareil.Je suis parti pour travailler, a ce moment je pense que je serais bien reste en fRance.

ce sont surtout les retours annuels en france annee apres annee, et l'accueil d'expats tout frais qui m'ont ouvert les yeux.

 

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J'ai toujours un souvenir ému de mes cinq ans passés à Sydney. Je suis pourtant rentrée en France depuis plus de 18 ans.

La France est un enfer social.

 

 

tu peux toujours te dire que c'etait il y a longtemps.Les francais qui rentrent maintenant, je ne les comprends pas.

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Mon père a beaucoup hésité à rester là bas.

Moi j'avais 14 ans, j'ai suivi le mouvement... mais ça a été dur.

D'ailleurs, après tout ce temps, on est encore tous très marqués par l'expérience expat en Australie dans la famille.

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Soit on choppe les gens un par un à la cantine (surtout pas en groupe) pour les soumettre à la question et on choisis les plus interessents pour se faire sa propre clique.

JIM16 à raison, high school never ends, et les techniques de survie sont les memes.

+1

Mais pas à la cantine, là ils sont en groupe. Plutôt aux pauses, après avoir discuté d'un dossier à part.

Au final ça prend pas loin d'un an de trouver deux personnes pour adoucir les longues heures de travail.

Le reste du temps : "faire la gueule", prétendre être rasoir (sans autre intérêt que pro), stupide (qui ne comprend pas les moqueries, c'est moins drôle de rire de qqn qui ne réagit pas).

Et si on s'autorise à parler de trucs intéressants, le faire en jouant au con.

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Perso, je n'ai aucun ressentiment. L'image que j'ai des francais s'est fortement degradee depuis que j'ai les moyens de comparer. Je reconnais par ailleurs que j'etais tres francais aussi avant de partir et que ca ne me rendais pas heureux. Je me sens bien mieux dans ce que j'appelle a dessein le monde anglo-saxon.

 

Amusant, moi c'est l'inverse, j'ai très anti-Français avant de partir, et puis finalement j'ai appris à aimer (oui, aimer) les travers français.

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Non, on a bien compris, y'a ceux qui sont sortis du pays et qui ont acquis des super pouvoirs pour comprendre les travers des Francaouis, et ceux restent, et qui sont vraiment aveugles parce qu'ils voient pas qu'ils râlent, se plaignent tout le temps et trouvent toute occas pour se sentir supérieurs à ses concitoyens.

 

Le grand jeu, trouvez dans ces deux assertions juxtaposées la contradiction performative sur pattes dont je parle. :)

 

 

Celui qui trouve gagne un mars aux moules

 

 

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Vous exagérez. Oui, les Français s'ignorent dans le meilleur des cas.

Et alors? Ta vie, tu ne la fais pas au bureau ou dans les transports, mais chez toi ou avec des potes. Donc ça ne me touche pas plus que ça.

Même si j'essaye quand même de faire profiter d'un sourire tout le temps : c'est pas intrusif et ça ne peut faire que du bien.

J'imagine que sans potes ou famille, si ce sont les seuls contacts, ça doit être dur.

Par contre, je mets toujours un point d'honneur à avoir des relations sympas avec les "services" (chauffeurs de bus, caissière, secrétaires). Parce que leur boulot est d'être au contact du public et que sans cette courtoisie réciproque leur vie serait un enfer.

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Fun Radio.Les Nouilles. Circa 1989.

 

:)

 

Dans mon souvenir, c'était un vieux truc de Karl Zéro mais d'il y a super longtemps, de l'époque fin 80. Mais il l'avait peut être repiqué (je me souviens qu'il s'agissait d'une fausse pub qui parlait d'un mars fabriqué en Bretagne)

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Par contre, je mets toujours un point d'honneur à avoir des relations sympas avec les "services" (chauffeurs de bus, caissière, secrétaires). Parce que leur boulot est d'être au contact du public et que sans cette courtoisie réciproque leur vie serait un enfer.

 

Absolument d'accord, c'est une question de correction. Je ne comprends pas les gros cons qui traitent les serveurs ou les caissières comme s'ils étaient des chiens.

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Non, on a bien compris, y'a ceux qui sont sortis du pays et qui ont acquis des super pouvoirs pour comprendre les travers des Francaouis, et ceux restent, et qui sont vraiment aveugles parce qu'ils voient pas qu'ils râlent, se plaignent tout le temps et trouvent toute occas pour se sentir supérieurs à ses concitoyens.

Ceux qui partent sont-il bien français ou ne le sont-ils pas?
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Absolument d'accord, c'est une question de correction. Je ne comprends pas les gros cons qui traitent les serveurs ou les caissières comme s'ils étaient des chiens.

bah, c'est simplement que pour certains, abaisser l'autre c'est bénéficier d'une élévation relative.

 

On en revient à ce qu'expriment Rand et d'autres : A creative man is motivated by the desire to achieve, *not* by the desire to beat others.

 

Il y a ceux qui cherchent à dominer la nature, les créatifs, producteurs de richesse.

Il y a tous ceux qui, incapables d'affronter la nature, s'en prennent à leurs semblables et cherchent à dominer leurs congénères. (Vu qu'ainsi ils n'exploitent pas la nature, mais leurs congénères, ce sont stricto sensu des parasites.)

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Vous exagérez. Oui, les Français s'ignorent dans le meilleur des cas.

Et alors? Ta vie, tu ne la fais pas au bureau ou dans les transports, mais chez toi ou avec des potes. Donc ça ne me touche pas plus que ça.

 

Et là arrive mon challenge : si pour une raison ou une autre autre que psychopathologique (dans mon cas, beaucoup de déménagements dans ma jeunesse), tu n'as pas de potes.

Tu t'en fais comment, si tout ceux que tu croises ignorent tout le monde ?

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