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Etudes Sur La Délinquance


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Une étude sur la délinquance à Paris, et spécifiquement sur les multi-récidivistes. Elle confirme exactement ce que je dis depuis toujours : la déliquance n'est pas une maladie endémique qui se propage dans la société, c'est tout simplement un phénomène dû à un nombre restreint voire très restreint de personnes.

 

Entre 2009 et 2010, l'étude montre que :

- 1508 personnes ont commis plus de 11 000 infractions

- 270 d'entre elles en ont commis environ 4300.

 

1500 personnes au niveau de Paris, pour donner une idée, cela correspond à quelques dizaines de personnes arrondissement.

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/25/01016-20130625ARTFIG00667--paris-un-tiers-des-multirecidivistes-ont-moins-de-16-ans.php

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1508 personnes pour 11.000 infractions, cela veut dire plus de 7 infractions par personne. C'est énorme. La justice ne dissuade plus du tout de recommencer, ce qui montre que les peines sont dérisoires ou inefficaces.

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Ils ont choisi d'étudier 1500 délinquants/criminels, ça ne veut pas dire que ce sont tout les criminels et délinquants qu'ils ont pu trouver sur la zone, hein.

 

Avec des taux de criminalité de 10% dans Paris et toutes les villes pourries à côtés (St Ouen, St Denis, Aubervilliers, La Courneuve, Corbeil Essonnes, Bobigny, Cergy Pontoise, Sarcelles, Grigny, Aulnay Sous Bois, Colombes, Mantes la Jolie, tout ces noms charmants) trouver seulement 1 500 délinquants c'est une blague. 

 

Ce qu'on peut tirer de cette étude, c'est qu'ils sont jeunes, très jeunes, ils vont grandir et acquérir des poils pubiens et de la testostérone, dans 10 ans ils seront très dangereux. Et ils pourront commander une armée de petits frères qui feront à 8 ans ce qu'ils faisaient à 13. 

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Ils ont choisi d'étudier 1500 délinquants/criminels, ça ne veut pas dire que ce sont tout les criminels et délinquants qu'ils ont pu trouver sur la zone, hein.

 

 

"un échantillon de 1508 personnes mises en cause pour cinq infractions ou plus en 2009 et 2010"

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Oui voilà, si l'échantillon est biaisé : on va prendre ceux qui en font le plus et étudier leurs palmarès. 

 

Forcément le résultat de l'étude est : il y a peu de délinquants pour beaucoup de délits. zyva ça récidive grav sa mère la réinsertion. 

 

Merci Einstein et les stats. 

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Le taux de criminalité à Paris est de 5 ou 6 % d'après l'INSEE, du coup ces 11 000 délits commis par 1500 personnes représentent 5% des délits commis à Paris (étude sur 2 ans).

Même là, on ne sait même pas. Puisqu'il parle de "à Paris et sa proche couronne.". Ce qui veut dire ? On ne sait pas. 

 

 

Après je propose une nouvelle étude, sur le nombre de délits commis par individus n'ayant jamais été repris de justesse justice. On arrivera donc à une population de non délinquant n'ayant absolument rien à se reprocher

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Oui voilà, si l'échantillon est biaisé : on va prendre ceux qui en font le plus et étudier leurs palmarès. 

 

Forcément le résultat de l'étude est : il y a peu de délinquants pour beaucoup de délits. zyva ça récidive grav sa mère la réinsertion. 

 

Merci Einstein et les stats. 

Tout le monde n'est pas forcément là pour utiliser les statistiques à des fins idéologiques. Je trouve personnellement dommage de penser comme cela.

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Tout le monde n'est pas forcément là pour utiliser les statistiques à des fins idéologiques. Je trouve personnellement dommage de penser comme cela.

Je ne vois pas l'utilité des statistique là (et en général), ni de l'étude. C'est utilisé pour quoi ? Qui est le client et son mobile ? Ils n'ont pas fait ça juste pour créer une page sur figaro.fr quand même ? Quelqu'un voulait utiliser ces données pour faire quelque chose ? 

Ou c'était juste pour faire parler ce con de Sanksion. 

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Je ne vois pas l'utilité des statistique là (et en général), ni de l'étude. C'est utilisé pour quoi ?

C'est une réponse assez stupéfiante, mais voilà une première définition si tu veux :

La statistique est d'un point de vue théorique une science, une méthode et une technique. La statistique comprend : la collecte des données, le traitement des données collectées, l'interprétation des données, la présentation afin de rendre les données compréhensibles par tous.

Ainsi la statistique est un domaine des mathématiques qui possède une composante théorique ainsi qu'une composante appliquée. La composante théorique est proche de la théorie des probabilités et forme avec cette dernière, les sciences de l'aléatoire. La statistique appliquée est utilisée dans presque tous les domaines de l'activité humaine1 : ingénierie, management, économie, biologie, informatique, etc. Ces distinctions ne consistent pas à définir plusieurs domaines étanches. En effet, le traitement et l'interprétation des données ne peuvent se faire que lorsque celles-ci ont été collectées. La statistique possède des règles et des méthodes sur la collecte des données, pour que celles-ci puissent être correctement interprétées.

 

 

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C'est vague. ça ne me dit rien de concret. Comme les stats quoi. 

 

Mais sur cette étude là, ça sert à quoi ? Je comprendrais que tu ne saches pas, hein. Le mec qui a commandé cette étude l'ignore probablement lui même. 

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C'est vague. ça ne me dit rien de concret. Comme les stats quoi. 

 

Mais sur cette étude là, ça sert à quoi ? Je comprendrais que tu ne saches pas, hein. Le mec qui a commandé cette étude l'ignore probablement lui même. 

Les statistiques ont pour objectif de transformer des phénomènes flous, difficiles à cerner, en quantités, ce qui est plus facile à interpréter.

 

Et sur l'étude, cela sert à cerner un fait : la délinquance n'est pas une maladie due au laxisme de l'un ou de l'autre, mais c'est un phénomène quantifiable, où l'on s'aperçoit justement que lorsqu'il y a 1000 infractions, il n'y a pas 1000 délinquants loin de là.

 

Egalement cela sert à cerner un fait nouveau : la convergence entre les taux de délinquance des hommes et des femmes.

 

Je ne comprends pas ta question : tu es contre l'idée d'étudier un phénomène? Comment peux-tu le commenter alors?

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De toute façon on ne me l'a fait pas. J'ai joué avec un jeu de statistiques et d'études de marché. Un truc nommé Sphinx je crois. Bon, en modifiant l'échantillon, je pouvais prouver tout, son contraire et son inverse, stats à l'appui. Avec les mêmes données, hein. Alors imaginez en vrai où le statisticien peut aussi bidonner les données. ça devient epic. 

 

Don't trust stats you didn't cook up yourself. 

 

De toute façon on ne me l'a fait pas. J'ai joué avec un jeu de statistiques et d'études de marché. Un truc nommé Sphinx je crois. Bon, en modifiant l'échantillon, je pouvais prouver tout, son contraire et son inverse, stats à l'appui. Avec les mêmes données, hein. Alors imaginez en vrai où le statisticien peut aussi bidonner les données. ça devient epic. De la climatologie, de l'économie. 

 

Don't trust stats you didn't cook up yourself. 

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Il est bien précisé que le chiffre de 1508 délinquants récidivistes est un échantillon, non une cohorte représentative de la population délinquante.

Bah c'est justement le titre de l'étude, la multirécidive, l'échantillon est composé de personnes ayant commis au moins 5 infractions sur la période de temps considéré.

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Je ne comprends pas ta question : tu es contre l'idée d'étudier un phénomène? Comment peux-tu le commenter alors?

Pour le faire, déjà il faut qu'on ait la consigne reçu par le statisticien pour comprendre ce qu'il a voulu mettre en évidence suivant l'ordre de commande avec toutes ces données illisibles. 

Ensuite, il faut demander au statisticien, s'il a voulu arriver à un résultat prévu à l'avance ou non, et comment.

 

Sans connaitre le désir du client qui a commandé cette étude statistique, ça me parait impossible de comprendre ce qui a été fait. Et donc ce que ces résultats signifient. 

 

D'où les zones d'ombres : échantillon, zone géographique, personne ne peut dire quelle réalité ça recouvre. C'est parce qu'il nous manque le cahier des charges. Peut être que c'est pertinent, peut être que non, tout dépend de la demande du client. Alors qui est le client et qu'est-ce qu'il veut ? C'est la première question à poser quand on tombe sur une étude stats. Sans ces réponses, il n'y a RIEN à en tirer. Désolé pour les statisticiens et ingénieurs de m'attaquer comme ça à vos hobbies mais... 

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Je n'ai pas le temps de lire l'étude pour le moment, mais il est intéressant qu'elle distingue des spécialités criminelles en fonction de l'âge, du sexe et de la nationalité, ce dernier critère étant pris pour contourner l'interdiction des statistiques ethniques.

 

Sinon, il faut rappeler qu'elle est faite par un organisme proche du pouvoir, et que comme celles de l'INSEE ou de l'OFCE, la production de ces statistiques sert à légitimer ou produire des politiques pénales.

 

En l'occurence, je vois peut-être le mal partout, mais cette étude tombe à point nommé pour saboter le projet de loi taubiresque de suppression des peines planchers. Vous ne trouvez pas? De là à supposer qu'elle soit pilotée par le frère Valls, grand copain du frère Alain Bauer...

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En l'occurence, je vois peut-être le mal partout, mais cette étude tombe à point nommé pour saboter le projet de loi taubiresque de suppression des peines planchers. Vous ne trouvez pas? De là à supposer qu'elle soit pilotée par le frère Valls, grand copain du frère Alain Bauer...

Ah non du tout, c'est très intéressant, je ne sais pas si c'est vrai mais c'est plausible.

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Ce serait interressant d'observer la courbe de concentration des délits, avec en ordonnées les délits et en abssisse les délictueux classés en nombre décroissants de délits.

 

(C'est bien sûr impossible à moins d'avoir un taux d'élucidation de 100%)

 

Sanksion, le but des statistiques est de rendre intelligible un gros bloc de données. Cette intelligibilité n'est pas une essence cachée des données c'est une reconstruction réalisée à l'aide d'outils d'observation.

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Ce serait interressant d'observer la courbe de concentration des délits, avec en ordonnées les délits et en abssisse les délictueux classés en nombre décroissants de délits.

(C'est bien sûr impossible à moins d'avoir un taux d'élucidation de 100%)

Sanksion, le but des statistiques est de rendre intelligible un gros bloc de données. Cette intelligibilité n'est pas une essence cachée des données c'est une reconstruction réalisée à l'aide d'outils d'observation.

Tu as loupé l'ironie des posts de sanksion qui soulève dans le vide le fait que chitah a compris de travers ses chiffres.
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Pour ceux qui veulent creuser cette question de l'exploitation politique des stats, je viens de trouver ce document :

 

"Rapport d'information (...) en conclusion des travaux d’une mission d’information relative à la mesure statistique
des délinquances et de leurs conséquences"

 

consultable là-bas --> http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/rap-info/i0988.pdf

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Pour en avoir parcouru quelques pages, je le juge assez dispensable ce rapport.

Il a quand-même le mérite de rappeler - au début - à quel point ces points ces statistiques manquent de fiabilité ; ensuite j'ai l'impression que ce constat justifie la création de comités bidules, plus de moyens, etc etc...

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Pour en avoir parcouru quelques pages, je le juge assez dispensable ce rapport.

Il a quand-même le mérite de rappeler - au début - à quel point ces points ces statistiques manquent de fiabilité ; ensuite j'ai l'impression que ce constat justifie la création de comités bidules, plus de moyens, etc etc...

Concernant l'insécurité et la délinquance, il n'existe à ce jour que deux positions claires et affichées :

- les barbares sont déjà entrés dans la cité, à quand une frappe nucléaire sur la Seine-Saint-Denis

- l'insécurité est une fable inventée par les media pour justifier plus de répression encore, alors qu'avec des bisous on pourrait tout résoudre

 

Avoir des stats fiables permettrait de sortir de la prise d'otage entre ces deux positions;

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Egalement cela sert à cerner un fait nouveau : la convergence entre les taux de délinquance des hommes et des femmes.
 
Hum... j'ai plutôt l'impression, mais c'est subjectif, qu'il y a toujours eu pas mal de minettes délinquantes et que ces nanas arrêtent les conneries plus tôt que les gars (il faut bien que quelqu'un s'occupe des gamins) :
 

 

la part des femmes (…) varie presque du simple au double entre les majeurs et les mineurs: elle s'établit respectivement à 8,5%, soit 60 femmes pour 642 hommes de plus de 18 ans, et à 16,2% des mineurs, soit 131 filles pour 675 garçons». Dans le domaine de l'apprentissage de la délinquance comme dans d'autres, les différences entre les sexes auraient donc plutôt tendance à s'estomper.

 

source : Le Figaro

 

 

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Concernant l'insécurité et la délinquance, il n'existe à ce jour que deux positions claires et affichées :

- les barbares sont déjà entrés dans la cité, à quand une frappe nucléaire sur la Seine-Saint-Denis

- l'insécurité est une fable inventée par les media pour justifier plus de répression encore, alors qu'avec des bisous on pourrait tout résoudre

 

Avoir des stats fiables permettrait de sortir de la prise d'otage entre ces deux positions;

Nan mais voilà. ça c'est une question de point de vue. ça dépend où tu vis. Si pour toi l'insécurité, tu la subis tout le temps, dès que tu sors de chez toi, elle est bien réelle et oui il manque quelques organisations de violence pour protéger et racketter certaines personnes, vu que l'Etat ne suffit plus. 

Ou c'est juste un vague sentiment communiqué par ta télé si les endroits que tu fréquentes ne sont pas habités par ces barbares. 

 

Du coup, la position claire et affichée dépends surtout de ton quartier. Parce que c'est un phénomène localisé. Les barbares ne sont pas partout. ça dépend si tu dois vivre avec eux ou non, à cause de ton logement, de ton boulot, ou que sais-je encore, si t'as à les croiser quotidiennement. 

 

Les statistiques ne te diront rien. C'est du vécu personnel. 

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Pour en avoir parcouru quelques pages, je le juge assez dispensable ce rapport.

Il a quand-même le mérite de rappeler - au début - à quel point ces points ces statistiques manquent de fiabilité ; ensuite j'ai l'impression que ce constat justifie la création de comités bidules, plus de moyens, etc etc...

la conclusion m'a suffit. Un principe la gouverne, il se nomme vacuité.
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Nan mais voilà. ça c'est une question de point de vue. ça dépend où tu vis. Si pour toi l'insécurité, tu la subis tout le temps, dès que tu sors de chez toi, elle est bien réelle et oui il manque quelques organisations de violence pour protéger et racketter certaines personnes, vu que l'Etat ne suffit plus. 

Ou c'est juste un vague sentiment communiqué par ta télé si les endroits que tu fréquentes ne sont pas habités par ces barbares. 

 

Du coup, la position claire et affichée dépends surtout de ton quartier. Parce que c'est un phénomène localisé. Les barbares ne sont pas partout. ça dépend si tu dois vivre avec eux ou non, à cause de ton logement, de ton boulot, ou que sais-je encore, si t'as à les croiser quotidiennement. 

 

Les statistiques ne te diront rien. C'est du vécu personnel. 

C'est la pire manière d'aborder le problème.

 

Le témoignage, c'est pire que rien, puisque cela t'oriente vers de mauvaises pistes.

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Je ne cherche pas de témoignage des uns et des autres. Je dis que ça dépend de ton point de vue, de ton référentiel. 

Selon le référentiel Meudon par exemple, je t'assure que l'insécurité, c'est surtout un sentiment médiatique. 

Selon le référentiel St Ouen, je t'assure que l'insécurité, c'est bien des hordes de barbare et des organisations criminelles qui mettent en péril ta vie. Ou du moins la déprime. 

 

Les deux points de vue ont raison. C'est la théorie de la relativité générale de l'insécurité.

 

Pour moi, là, en ce moment, l'insécurité est un vague sentiment. J'ai juste quelques cicatrices pour me souvenir que c'était bien réel il n'y a pas si longtemps, quand ma vie était différente. (j'étais une cible attractive, maintenant je suis une cible risquée, et je n'ai plus à croiser des cohortes étrangères barbares par obligations)

 

Et à cinq mètres de chez moi, il y a des appartements cambriolés sans cesse, je suis certain que leurs habitants ont un tout autre point de vue sur l'insécurité. Pourtant, on peut se croiser le matin. On n'a pas le même référentiel. 

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