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Gender studies & applications


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La colonisation ça a été avant tout une soupape pour lancer l'armée sur autre chose que l'Allemagne et ne pas être en reste de l'empire Britannique.

Ça paraît fou aujourd'hui mais c'était une histoire de quéquette et de qui a la plus grosse. On a jugé pouvoir gagner ce concours en apportant sincèrement la civilisation.

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La colonisation ça a été avant tout une soupape pour lancer l'armée sur autre chose que l'Allemagne et ne pas être en reste de l'empire Britannique.

Ça paraît fou aujourd'hui mais c'était une histoire de quéquette et de qui a la plus grosse. On a jugé pouvoir gagner ce concours en apportant sincèrement la civilisation.

 

De ce que j'ai étudié, l'importance de la "mission civilisatrice" était vraiment, vraiment énorme. Que ce soit LNB ou Ferry, ils voulaient vraiment faire de l'évangile républicaine, apporter la civilisation et l'écriture, élever les peuples et ce, dans une optique qui se voulait pratiquement antiraciste. D'ailleurs, la droite et l'extrême droite y étaient largement opposées, dont l'armée (parce qu'elle voulait défoncer du boche).

Je doute que ce soit vraiment pour pas rester en reste face aux Anglais, même si la dimension stratégique est aussi évidente. C'était une colonisation aussi politique, càd amener les principes de la Révolution Française dans les pays avant que les Anglais leur fasse porter allégeance à la couronne d'Angleterre.

 

 

 

Je ne crois pas que les gens auraient joué la comédie pour justifier moralement l'exploitation. Quand Léopold II colonise le Congo, c'est clairement pour étendre l'influence de la Belgique et faire le plus d'argent en exploitant les Africains et la justification civilisatrice est juste là comme un verni. Quand la Belgique reprend la colonie, elle essaiera d'en faire une colonie modèle, ce qui lui coutera cher et finira en échec avec l'indépendance baclée, d'autant que les coloniaux était pour la plupart bien racistes préféraient bruler leur usine que la donner aux noirs.

Mais la France, elle à d'abord colonisé pour la gloire et la mission civilisatrice, et après, elle s'est demandée quoi faire de ces millier de KM carrés de territoire inutils. Ainsi sont apparu les monocultures coloniales, on à assigner a tel pays l'arachide, a tel autre le cacao, chaque fois protégé par un monopole. Mais la France ne s'est pas dit "tiens on va aller coloniser le Sénégal pour avoir de l'huile d'arachide pas cher".

 

C'était ironique. Il te donnait la réponse du marxiste de base type année 50 "la mission civilisatrice, c'est l'excuse de l'exploiteur pour garder la conscience tranquille".

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Cousin des gender studies, on a aussi les post colonial studies.

 

Le résumé est priceless

 

La question, déjà ancienne, de l’articulation des rapports sociaux de sexe, de classe et de « race » fait actuellement l’objet d’un intérêt re-nouvelé en France. Cet intérêt est salutaire : avec l’avancée du sys-tème néolibéral, la société française a connu de profondes transforma-tions qu’il est urgent d’analyser avec des outils solides permettant de ré-évaluer et d’actualiser les savoirs constitués.
La confusion politique croissante qui semble prévaloir aujourd’hui, l’insuffisance cruelle d’outils adaptés pour penser et combattre les inégalités sociales, économiques et politiques actuelles, sont dialecti-quement liées à un retour en force du naturalisme et de l’essentialisme, que le féminisme et la sociologie des relations interethniques et du racisme avaient identifiés depuis longtemps déjà parmi leurs principaux ennemis.

 

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La colonisation ça a été avant tout une soupape pour lancer l'armée sur autre chose que l'Allemagne et ne pas être en reste de l'empire Britannique.

Ça paraît fou aujourd'hui mais c'était une histoire de quéquette et de qui a la plus grosse. On a jugé pouvoir gagner ce concours en apportant sincèrement la civilisation.

 

La bite de Jules Ferry faisait entre 5 et 7 centimètre, c'est connu.

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attention, les post-colonial studies c'est comme disait poney à propos des gender studies, c'est pas qu'un repère d'ancien gros marxistes de service, c'est aussi des trucs intelligents, parfois, même si en France c'est complètement gangréné.

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Ça paraît fou aujourd'hui mais c'était une histoire de quéquette et de qui a la plus grosse. 

 

C'est une des activités préférées des gouvernements pourtant de jouer à ça : "on a la meilleure armée" "on est la Xème puissance mondiale" "il faut des champions nationaux" etc.

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Attention, les post-colonial studies c'est comme disait poney à propos des gender studies, c'est pas qu'un repère d'anciens gros marxistes de service, c'est aussi des trucs intelligents, parfois, même si en France c'est complètement gangréné.

Je me demande parfois si dans certains cas ça ne vaut pas le coup, finalement, de jeter le bébé avec l'eau du bain. Ne serait-ce que pour recommencer sur des bases saines.
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Je me demande parfois si dans certains cas ça ne vaut pas le coup, finalement, de jeter le bébé avec l'eau du bain. Ne serait-ce que pour recommencer sur des bases saines.

 

C'est possible uniquement avec du concret. avec des idées, c'est impossible: elles déteignent les unes sur les autres. Aussi, tant qu'il y'aura autant étatistes et de marxistes dans le milieu universitaire, il y'aura des post-colonial studies de merde.

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Il y avait des motifs commerciaux aussi à la colonisation. La politique des comptoirs, la Compagne des Indes par exemple. Ne pas devenir dépendant de pays étrangers dans le commerce international, avoir des relais pour les bateaux battant pavillon français, où ils peuvent se ravitailler, se mettre à l'abri des pirates, charger des marchandises, etc. Par ailleurs, quand on parle de colonisation, je trouve qu'on oublie que ceux qui se sont fait virer à la décolonisation étaient nés dans ces pays (droit du sol ?), avaient du sang local dans leur veine (droit du sang ?), etc. Je considère que beaucoup d'entre eux étaient légitimement chez eux dans les colonies et que leur expropriation quand ce n'est pas leur déportation ou encore leur execution n'a pas systématiquement à être préjugée comme correctement établie au regard du droit naturel.

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Il y avait des motifs commerciaux aussi à la colonisation. La politique des comptoirs, la Compagne des Indes par exemple. Ne pas devenir dépendant de pays étrangers dans le commerce international, avoir des relais pour les bateaux battant pavillon français, où ils peuvent se ravitailler, se mettre à l'abri des pirates, charger des marchandises, etc. Par ailleurs, quand on parle de colonisation, je trouve qu'on oublie que ceux qui se sont fait virer à la décolonisation étaient nés dans ces pays (droit du sol ?), avaient du sang local dans leur veine (droit du sang ?), etc. Je considère que beaucoup d'entre eux étaient légitimement chez eux dans les colonies et que leur expropriation quand ce n'est pas leur déportation ou encore leur execution n'a pas systématiquement à être préjugée comme correctement établie au regard du droit naturel.

 

Quel idiot a put dire que leur expulsion était justifié par rapport au DN ? Tu y est né, tu as du sang, tu devrais avoir le droit de rester, même selon de nombreuses normes positives, et selon le DN, les hommes peuvent aller où ils veulent et s'installer où ils veulent.

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Ma phrase est alambiquée : je voulais dire qu'au regard du droit naturel, l'opinion générale (pas nécessairement ici) sur la colonisation coupable et la décolonisation justifiée me semble expéditive. Ma phrase aurait dû être : Je considère au regard du droit naturel que beaucoup d'entre eux étaient légitimement chez eux dans les colonies et que leur expropriation quand ce n'est pas leur déportation ou encore leur exécution n'a pas systématiquement à être préjugée comme correctement établie.

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Ma phrase est alambiquée : je voulais dire qu'au regard du droit naturel, l'opinion générale (pas nécessairement ici) sur la colonisation coupable et la décolonisation justifiée me semble expéditive.

Effectivement. C'est plus clair.

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Ma phrase est alambiquée : je voulais dire qu'au regard du droit naturel, l'opinion générale (pas nécessairement ici) sur la colonisation coupable et la décolonisation justifiée me semble expéditive. Ma phrase aurait dû être : Je considère au regard du droit naturel que beaucoup d'entre eux étaient légitimement chez eux dans les colonies et que leur expropriation quand ce n'est pas leur déportation ou encore leur exécution n'a pas systématiquement à être préjugée comme correctement établie.

 

Sauf que les colons n'ont pas été pour la grand majorité expulsés, (laissons hors du propos l'Algérie). En règle général, les colons n'ont tout simplement plus trouvé d’intérêt à rester dans ces pays pauvres quand la métropole ne les payait plus pour le faire, et ils sont rentré en France. Mais les blancs qui ont voulu rester, comme en cote d'Ivoire par exemple sont restés. 

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Sauf que les colons n'ont pas été pour la grand majorité expulsés, (laissons hors du propos l'Algérie). En règle général, les colons n'ont tout simplement plus trouvé d’intérêt à rester dans ces pays pauvres quand la métropole ne les payait plus pour le faire, et ils sont rentré en France. Mais les blancs qui ont voulu rester, comme en cote d'Ivoire par exemple sont restés.

C'est vrai pour le personnel administratif, mais beaucoup de gens avaient des entreprises, des exploitations agricoles, etc., vivaient en bonne harmonie avec les populations purement locales, avaient simplement des relations d'ordre commercial avec la France... et n'ont pas concrètement pu maintenir leur présence en termes pratiques, économiques et sécuritaires, ou juste légaux. Cela tient évidemment beaucoup à comment s'est passée la décolonisation et en particulier au régime qui est venu ensuite, sans même parler de la haine que les nouvelles autorités (ou les nouveaux amis comme les japonais pendant leur occupation de l'Indochine) ont souvent pris soin de susciter à l'égard des "colons". En fait, le terme de décolonisation pris dans le simple sens du retour à un mode de souveraineté antérieur, ne correspond pas entièrement à la réalité de ce que ce fut. C'était aussi un mouvement aux ramifications politiques et géopolitiques particulières, qui a rendu toute cohabitation impossible et qui a imposé un exil (d'ailleurs pas seulement aux colons) dont je regrette qu'assez peu de personne réalise l'injustice.

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C'est possible uniquement avec du concret. Avec des idées, c'est impossible : elles déteignent les unes sur les autres. Aussi, tant qu'il y aura autant étatistes et de marxistes dans le milieu universitaire, il y aura des post-colonial studies de merde.

Les chercheurs qui bossent sur le sujet pourraient dire "les post-colonial studies c'est à chier, nous on va tout reprendre depuis le début en enlevant les morceaux marxistes. Et tant qu'à faire on va aussi changer ce nom à la con."

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Les chercheurs qui bossent sur le sujet pourraient dire "les post-colonial studies c'est à chier, nous on va tout reprendre depuis le début en enlevant les morceaux marxistes. Et tant qu'à faire on va aussi changer ce nom à la con."

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Le problème c'est que créer un nouveau domaine de recherche, même si c'est parfois une bonne idée, c'est dur, il n'y a pas de peers pour faire du peer review, pas de journaux spécialisés, pas de grande chaîne de l'amitié de "je te cite, tu me cite", pas de doctorants à exploiter, pas de post-docs à exploiter un peu plus cher, pas de petits fours, etc...

 

Il faut recréer tout un écosysteme de financement et de soutiens, c'est un travail très politique, bien plus politique que de simplement suivre une ligne toute tracée et de faire des articles qui n'apportent pas grand chose mais qui peuvent citer des tas de sources amies et faire plaisir à ses pairs ce qui permet ensuite de les inviter facilement pour filer des doctorats à ses thesards.

 

J'ai un très bon ami qui à fait une thèse d'archéologie, il est très loin d’être libéral, mais il m'a dit texto sans que je ne le provoque d'aucune manière "j'ai mis des trucs keynésiens et marxistes un peu partout pour faire plaisir à machin et bidules qui seront dans le jury de thèse, alors que c'est complètement anachronique..."

 

 

 

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De ce que j'ai étudié, l'importance de la "mission civilisatrice" était vraiment, vraiment énorme. Que ce soit LNB ou Ferry, ils voulaient vraiment faire de l'évangile républicaine, apporter la civilisation et l'écriture, élever les peuples et ce, dans une optique qui se voulait pratiquement antiraciste. D'ailleurs, la droite et l'extrême droite y étaient largement opposées, dont l'armée (parce qu'elle voulait défoncer du boche).

 

Pourquoi parler au passé? Au fond, rien n'a changé.

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Le problème c'est que créer un nouveau domaine de recherche, même si c'est parfois une bonne idée, c'est dur, il n'y a pas de peers pour faire du peer review, pas de journaux spécialisés, pas de grande chaîne de l'amitié de "je te cite, tu me cite", pas de doctorants à exploiter, pas de post-docs à exploiter un peu plus cher, pas de petits fours, etc...

 

Je comprends bien. Par ailleurs les chercheurs sérieux ont d'autres occupations que le militantisme, ce qui laisse le champ libre aux illuminés.

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Pas moins de 5 000 armes dormaient dans un entrepôt des NMPP : fusils, carabines, armes de guerre et munitions ad hoc, toutes issues de la faillite de Manufrance dix ans plus tôt, et stockées là par des ouvriers CGT. Elles n’avaient pas été vendues pour soutenir les ouvriers licenciés, comme dans le cas des montres de Lip.

Alors pourquoi ? “Les ouvriers ont considéré les NMPP comme l’entreprise la plus sûre de France, car ils y ont entreposé des matériels d’un intérêt stratégique, voire révolutionnaire”, croit savoir Emmanuel Schwartzenberg, qui relate cette histoire dans son Livre “Spécial Dernière” (Calmann-Lévy, 2007).

 

Je suis choqué... Non pas que ca me surprenne, mais que ca atteigne ce niveau...

 

Sinon, pour revenir dans le sujet:

 

http://www.theoriedugenre.fr/?Tomboy-la-theorie-du-genre-fait

Tomboy : la théorie du genre fait son cinéma à l’école

 

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