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Gender studies & applications


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Est-ce que ces théories du genre et leur enseignement peut aider à résoudre ce genre de difficultés (qui représente la moitié des suicides et tentatives de suicides chez les jeunes) :

Dans une étude exploratoire menée en juillet 2002 auprès de 368 personnes et publiée par le British Medical Journal, Marc Shelly avait tenté de comprendre cette forte propension au suicide des homosexuels. En analysant les résultats, il avait ainsi constaté que chez les jeunes gays, les tentatives de suicide étaient fortement associées à une dégradation de l'estime de soi : 80 % de ceux qui avaient attenté à leur vie au moins une fois avaient une opinion négative d'eux-mêmes ou évoquaient un manque de respect envers eux-mêmes ou perçu chez autrui.

Marc Shelly avait alors fait l'hypothèse que cette forte "sursuicidalité" était liée à la"stigmatisation dévalorisante de l'homosexualité perçue au sein du cercle familial ou à l'école, qui produit des effets désastreux sur la construction personnelle".

 

 

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en tout cas on a la demonstration concrete qu'en l'absence d'instruction il n'y a pas beaucoup d'egalite, ni de citoyennete, ni de vivrensemble.J'ai peur que le degenrage se prenne une crise economique dans la tronche

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C'est juste un argument d'autorité, c'est complètement con...

 

"L'égalité, ça n'est pas le rôle de l'école.

- TA GUEUULeee !"

 

Bon, faut pas se cacher derrière son petit doigt. La Belkacem, elle se contredit elle-même :

 

http://www.20minutes.fr/politique/778750-theorie-genre-il-essentiel-enseigner-enfants-respect-differentes-formes-didentite-sexuelle-afin-batir-societe-respect

 

 

Et maintenant, "la théorie du genre, ça n'existe pas" ?

Allons.

 

Regarde la date : 31 août 2011. Sa culture féministe n'était pas au point et elle s'est faite tirer les bretelles par ses conseillères. "Mais non Najat, il ne faut pas dire "théorie"..."

 

C'est défendable, mais ça fait propagande, bourrage de crâne. On enseigne pas une compétence mais un savoir-être donc ça fait un peu manipulation quand même.

 

Style insupportable, elle fait partie de celles qui ont appris la rhétorique sur twitter.

 

À l'évidence c'est défendable, surtout qu'il y a toujours une marge entre ce que les programmateurs veulent et ce que les enseignants transmettent, consensus oblige. Perso, ça ne me gène pas plus que ça qu'on lise à des gamins Papa porte une robe, ou qu'on leur montre des stéréotypes récurrents dans la culture pour les faire réfléchir. Comme dit Chitah, on peut y voir une sorte de savoir-être de base, du genre on ne se fout pas de la gueule d'un camarade parce qu'il est efféminé. Simplement dans un pays avec autant de gamins sortant illétrés et incultes, sans diplôme, sans avenir, ça me fait mal au cul qu'on consacre du temps parlementaire et scolaire à ces questions.

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Je ne comprends toujours pas pourquoi tout le monde mélange théorie du genre, égalité hommes femmes et homosexualité.

On peut être parfaitement sûr d'être un homme ou une femme, tout en ne se limitant pas dans ses choix selon son sexe, et aussi tout en étant attiré par le même sexe.

D'ailleurs je ne vois même pas comment on peut parler d'homosexualité si on refuse la notion de sexe biologique, ni comment on peut prétendre combattre les stéréotypes tour en prétendant ne pas se limiter au biologique.

C'est quoi le principe, je me comporte "comme un garçon" alors que je suis une femme, mais tout va bien, c'est juste qu'en mon genre c'est masculin? (Mais comment tu définis "comportement de garçon" alors? )

Ou encore "je suis une femme et j'aime les femmes, la plupart du temps ce sont les hommes qui aiment les femmes, mais tout va bien, ça veut juste dire que je suis de genre un peu masculin"?

En fait je trouve leurs explications, leurs revendications, leurs rêves, tous plus contradictoires et loufoques les uns que les autres.

À part s' il s'agit de fondre tout le monde dans un seul genre "neutre", mais ça n'est pas leur discours, je ne vois aucune cohérence.

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Est-ce que ces théories du genre et leur enseignement peut aider à résoudre ce genre de difficultés (qui représente la moitié des suicides et tentatives de suicides chez les jeunes).

Non et c'est très stigmatisant de le suggérer, voyons. Nos attirances sexuelles ne définissent pas plus notre genre que notre code génétique ! :lecon:

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Je ne comprends toujours pas pourquoi tout le monde mélange théorie du genre, égalité hommes femmes et homosexualité.

On peut être parfaitement sûr d'être un homme ou une femme, tout en ne se limitant pas dans ses choix selon son sexe, et aussi tout en étant attiré par le même sexe.

D'ailleurs je ne vois même pas comment on peut parler d'homosexualité si on refuse la notion de sexe biologique, ni comment on peut prétendre combattre les stéréotypes tour en prétendant ne pas se limiter au biologique.

C'est quoi le principe, je me comporte "comme un garçon" alors que je ssuis une femme, mais tout va bien, c'est juste qu'en mon genre c'est masculin? (Mais comment tu définis "comportement de garçon alors? )

Ou encore "j'aime les femmes, la plupart du temps ce sont les hommes qui aiment les femmes, mais tout va bien, ça veut juste dire que je suis de genre un peu masculin"?

En fait je trouve leurs explications, leurs revendications, leurs rêves, tous plus contradictoires et loufoques les uns que les autres. À part s' il s'agit de fondre tout le monde dans un seul genre "neutre", il n'y a aucune cohérence.

 

C'est la confrontation entre l'idéologie des féministes radicales des années 70 qui voulaient effectivement abolir le genre et une version moderne bisounours qui souhaite que chacun s'épanouisse comme il l'entend sans être jugé.

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on peut y voir une sorte de savoir-être de base, du genre on ne se fout pas de la gueule d'un camarade parce qu'il est efféminé

 

 

ou gros, grand, petit, maigre, intello, pas-intello, timide, roux, bigle, bossu, prognate, socialiste...

 

Bref, soit on attaque le respect de l'autre de manière globale (c'est pas bien de se moquer, même si il est socialiste), soit on ne fait rien.

S'attaquer à quelques particularismes, c'est contre-productif et révélateur des idéologies.

 

 

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Je ne comprends toujours pas pourquoi tout le monde mélange théorie du genre, égalité hommes femmes et homosexualité.

Bah parce que tout cela est lié chez les gens qui expliquent et développent la théorie du genre, non?

 

Sinon : il est indéniable que l'EdNat oriente les gens faibles scolairement de la façon suivante : pour les filles BEP BEP Secrétariat ou CAP Bioservices (ça veut dire femme de ménage), et pour les mecs Chaudronnerie ou Electricité.

 

Certains peuvent y voir un problème et tenter de le modifier.

 

Sans transition, une information : j'ai la fâcheuse impression que beaucoup de gens qui rejettent cette théorie ne connaissent pas son contenu exact.

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En fait je trouve leurs explications, leurs revendications, leurs rêves, tous plus contradictoires et loufoques les uns que les autres.

À part s' il s'agit de fondre tout le monde dans un seul genre "neutre", mais ça n'est pas leur discours, je ne vois aucune cohérence.

Je ne vois pas la gauche faire cela, au contraire ils sont les chantres de la diversitude.

 

Rappel de ce que sont les études de genre par ceux qui les font :

 

De quoi s'agit-il en réalité ? Les chercheurs spécialistes de la question sont unanimes : il n'existe pas une "théorie du genre", mais des "études de genre". Le genre est un concept utilisé dans les sciences sociales. Il désigne "tout ce qui, dans la construction de l'identité dite sexuelle et dans la formation de la division entre les sexes, relève de mécanismes d'ordre social et culturel", résume Anne-Emmanuelle Berger, directrice de l'Institut du genre, créé par le CNRS, qui fédère la recherche dans ce domaine.

"LES CHOSES NE SONT PAS IMMUABLES"

 

Les premiers à effectuer une distinction entre sexe et genre ont été des médecins américains qui travaillaient, dans les années 1950, sur l'intersexualisme (ou hermaphroditisme) et sur le transsexualisme. "Ils ont montré qu'il n'y avait pas nécessairement coïncidence entre le sexe biologique et le genre d'un individu,explique Mme Berger. Ainsi les transsexuels peuvent-ils affirmer que leur identité de genre ne correspond pas à leur sexe."

Par la suite, dans les années 1970, les féministes se sont emparées de cette distinction. "Elles ont vu le parti qu'elles pouvaient en tirer, poursuit Mme Berger. La notion de genre sert à 'dénaturaliser' la division des rôles dans la société, au travail et au sein de la sphère domestique. Elle permet de montrer qu'elle n'est pas un fait de nature mais de culture. Faire le ménage ou élever des enfants sont des tâches sociales, qu'aucune programmation biologique n'assigne en propre aux femmes…"

"Les études de genre s'intéressent à la façon dont la société façonne les identités et les comportements, ajoute la sociologue Laure Bereni. Elles postulent qu'il n'y a pas de déterminisme biologique en la matière. Dès lors, si les choses sont socialement construites, c'est qu'elles ne sont pas immuables, qu'on peut lescontester."

 

SUITE LOGIQUE À L'OPPOSITION AU MARIAGE POUR TOUS

 

Il ne s'agit pas pour autant de nier la différence des sexes. " C'est absurde, aucun universitaire ne dit cela, observe Réjane Sénac, chargée de recherche CNRS auCentre de recherches politiques de Sciences-Po (Cevipof). C'est confondre la déconstruction des inégalités avec celle des différences."

La lutte contre la "théorie du genre" est une suite logique à l'opposition au mariage pour tous. Dans les cortèges et les débats parlementaires, les opposants n'ont cessé d'en appeler au respect d'un ordre "naturel", à la "différence" et à la"complémentarité" entre les sexes, piliers de la famille composée d'un père, d'une mère et des enfants (toujours cités dans cet ordre). La crainte d'une indifférenciation sexuelle rampante était sur toutes les lèvres. La lutte contre "le genre" relève de la même crainte de voir l'ordre familial traditionnel bouleversé.

La lutte contre les stéréotypes sexistes, nouvel objectif fixé par le gouvernement pour arriver à l'égalité entre les sexes, découle d'un certain point de vue de ces études de genre – bien que les politiques prennent soin de rester à distance de ce champ de recherche.

 

OUVRIR LE CHAMP DES POSSIBLES AUX DEUX SEXES

 

L'objectif de programmes comme l'ABCD de l'égalité est de remettre en question les normes qui font que chaque sexe adopte, dès le plus jeune âge, un certain comportement. Par exemple, les filles, encouragées à jouer à des jeux plus doux, sont plus sages alors que chez les garçons, il est considéré comme normal qu'ils soient plus turbulents.

Par la suite, elles se tournent davantage vers les métiers de soins peu qualifiés et moins payés, elles délaissent les filières scientifiques malgré de bons résultats scolaires, ce qui perpétue la division traditionnelle des rôles…

Lutter contre ces réflexes dès le plus jeune âge pourrait effectivement changer les choses. L'objectif est d'ouvrir le champ des possibles aux deux sexes afin de leurdonner les mêmes chances ultérieurement. Pas de les encourager à changer de sexe ou à "choisir" une orientation sexuelle qui, même si elle est assumée, ne relève jamais d'un choix.

 

 

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Bah parce que tout cela est lié chez les gens qui expliquent et développent la théorie du genre, non?

Sans transition, une information : j'ai la fâcheuse impression que beaucoup de gens qui rejettent cette théorie ne connaissent pas son contenu exact.

Je parlais effectivement de la confusion chez les partisans de la théorie.

En fait j'ai la fâcheuse impression que même les défenseurs de cette théorie ne savent pas exactement ce qu'il y a dedans. :lol:

Ce qui confirmerait qu'en fait elle n'existe pas. Mais à ce moment-là, pourquoi essayer de l'enseigner de bric et de broc, plutôt que de simplement tenter d'inculquer le respect et la tolérance pour tout le monde? (Je préfère la notion de charité, qui aime malgré la différence au lieu de "tolérer" l'autre en le laissant dans son coin - mais il ne faut pas trop demander)

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C'est le lien entre ces deux paragraphes que je ne pige pas.

Comment peut-on à la fois se définir un genre différent de son sexe à cause de - de quoi d'ailleurs, de préférences? - et à la fois dire que le caractère masculin ou féminin n'est pas restrictif de ces mêmes préférences?

:jesaispo:

Les premiers à effectuer une distinction entre sexe et genre ont été des médecins américains qui travaillaient, dans les années 1950, sur l'intersexualisme (ou hermaphroditisme) et sur le transsexualisme. "Ils ont montré qu'il n'y avait pas nécessairement coïncidence entre le sexe biologique et le genre d'un individu,explique Mme Berger. Ainsi les transsexuels peuvent-ils affirmer que leur identité de genre ne correspond pas à leur sexe."

L'objectif est d'ouvrir le champ des possibles aux deux sexes afin de leurdonner les mêmes chances ultérieurement

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Mais à ce moment-là, pourquoi essayer de l'enseigner de bric et de broc, plutôt que de simplement tenter d'inculquer le respect et la tolérance pour tout le monde? (Je préfère la notion de charité, qui aime malgré la différence au lieu de "tolérer" l'autre en le laissant dans son coin - mais il ne faut pas trop demander)

 

Ils veulent aussi la parité partout et sont convaincus de l'obtenir en rééduquant assez fort.

 

"Si les hommes et les femmes sont enfin déconditionnés, pourquoi diable choisiraient-ils des carrières différentes ?".

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En fait j'ai la fâcheuse impression que même les défenseurs de cette théorie ne savent pas exactement ce qu'il y a dedans. :lol:

 

Ils le savent très bien : ce qui les arrange sur le moment.

 

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C'est le lien entre ces deux paragraphes que je ne pige pas.

Les premiers à effectuer une distinction entre sexe et genre ont été des médecins américains qui travaillaient, dans les années 1950, sur l'intersexualisme (ou hermaphroditisme) et sur le transsexualisme. "Ils ont montré qu'il n'y avait pas nécessairement coïncidence entre le sexe biologique et le genre d'un individu,explique Mme Berger. Ainsi les transsexuels peuvent-ils affirmer que leur identité de genre ne correspond pas à leur sexe."

L'objectif est d'ouvrir le champ des possibles aux deux sexes afin de leurdonner les mêmes chances ultérieurement

 

Le lien je pense c'est ça : 

Par la suite, dans les années 1970, les féministes se sont emparées de cette distinction. "Elles ont vu le parti qu'elles pouvaient en tirer, poursuit Mme Berger. La notion de genre sert à 'dénaturaliser' la division des rôles dans la société, au travail et au sein de la sphère domestique. Elle permet de montrer qu'elle n'est pas un fait de nature mais de culture. Faire le ménage ou élever des enfants sont des tâches sociales, qu'aucune programmation biologique n'assigne en propre aux femmes…"

 

C'était l'occasion ou jamais!

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A la réflexion, je me rends compte d'un truc : lorsque le gouvernement Fillon voulait faire revenir l'ordre troublé par des gens du voyage, la gauche parlait de "rafles" et compagnie. Quand le gouvernement Ayrault veut que les petits enfants soient sensibilisés à l'égalité via les études de genre, la droite répond ce qu'elle répond aujourd'hui (destruction de la famille traditionnelle, fusion des deux sexes, cours de masturbation à l'école, etc.)

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Si les gender studies et la théorie du genre ne nient pas la notion de sexualité, elles la diluent considérablement dans le but de s’affranchir de tout déterminisme naturel sexuel, et pas social au contraire de ce qu'elles prétendent (enfin si on croit que les femmes sont plus aptes à l’éducation des enfants et les hommes aux travaux pénibles par exemple et que si la femme enfante et que si l'homme est plus fort physiquement, c'est que cela a une certaine signification et un certain impact sur leurs fonctions sociales respectives).

 

 

 

 

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...

Indépendamment du fait que la théorie du genre soit bien ou pas, utile ou pas, on peut se demander pourquoi ils essaient d'introduire ça à l'école.

Les enquêtes (qui valent ce qu'elles valent mais vont malheureusement un peu toute dans le même sens) montrent que le niveau général à l'école ne s'améliore pas. On note que l'orthographe, la grammaire, le calcul, l'algèbre, la géométrie et l'histoire / géographie de base ont de plus en plus de mal à laisser des traces dans les cerveaux malléables des enfants.

 

Pourquoi ajouter cette matière, pourquoi prendre 1h dans la semaine pour ajouter cette nouvelle tâche alors que le reste n'est déjà pas là ?

 

C'est, pour moi, la question essentielle : pourquoi ça, maintenant, alors que la base n'est déjà même pas acquise, bordel ?

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Parce que chaque année cela empêchera de nombreux jeunes de se suicider ? Et en remettra un bon paquet dans une situation où il seront mieux dans leur peau ?

 

C'est la question que je posais plus haut !

 

Oui mais non, comme je le répondais plus haut aussi, l'orientation sexuelle est un facteur indépendant du genre. Et dire le contraire ("les homosexuels sont des hommes efféminés" par exemple) est considéré comme très insultant par les mêmes qui défendent l'approche en terme de genre. Quand on est dans l'optique d'isoler le genre il faut aller jusqu'au bout.

Donc à moins de renommer ça "cours de tolérance citoyenne" ou que sais-je (et ça serait sans doute mieux accepté, par moi en tous cas), cet argument ne tient pas la route.

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Oui mais non, comme je le répondais plus haut aussi, l'orientation sexuelle est un facteur indépendant du genre. Et dire le contraire ("les homosexuels sont des hommes efféminés" par exemple) est considéré comme très insultant par les mêmes qui défendent l'approche en terme de genre. Quand on est dans l'optique d'isoler le genre il faut aller jusqu'au bout.

Donc à moins de renommer ça "cours de tolérance citoyenne" ou que sais-je (et ça serait sans doute mieux accepté, par moi en tous cas), cet argument ne tient pas la route.

Tu vas chercher trop loin. Et je ne suis pas sûr que ce que tu racontes soit juste. Tu cherches une contradiction formelle dans un édifice théorique, moi je parle d'effets concrets et de situations réelles.

 

Je parle de ceci :

Dans une étude exploratoire menée en juillet 2002 auprès de 368 personnes et publiée par le British Medical Journal, Marc Shelly avait tenté de comprendre cette forte propension au suicide des homosexuels. En analysant les résultats, il avait ainsi constaté que chez les jeunes gays, les tentatives de suicide étaient fortement associées à une dégradation de l'estime de soi : 80 % de ceux qui avaient attenté à leur vie au moins une fois avaient une opinion négative d'eux-mêmes ou évoquaient un manque de respect envers eux-mêmes ou perçu chez autrui.

Marc Shelly avait alors fait l'hypothèse que cette forte "sursuicidalité" était liée à la"stigmatisation dévalorisante de l'homosexualité perçue au sein du cercle familial ou à l'école, qui produit des effets désastreux sur la construction personnelle".

 

 

En sensibilisant les jeunes à la question de la souffrance des homos jeunes, peut-etre que cela aidera à améliorer cette situation qui a l'air difficile (la moitié des suicides ou tentatives de suicides chez les jeunes seraient liés à leur image d'homo).

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En sensibilisant les jeunes à la question de la souffrance des homos jeunes, peut-etre que cela aidera à améliorer cette situation qui a l'air difficile (la moitié des suicides ou tentatives de suicides chez les jeunes seraient liés à leur image d'homo).

 

Je ne suis pas sûr que la propagande étatique n'est pas exactement l'effet inverse: stigmatiser encore un peu plus une population.

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Tu vas chercher trop loin. Et je ne suis pas sûr que ce que tu racontes soit juste.

Ben je fais appel à mes cours de fac sur la question du genre donc je dirais que je cherche au bon endroit et que mes sources sont authentiques...

Mais même d'un point de vue plus trivial : ce qui est "intéressant" du point de vue du genre ce sont les travestis ou les transsexuels. Pas les homosexuels. C'est une autre dimension.

 

Tu cherches une contradiction formelle dans un édifice théorique, moi je parle d'effets concrets et de situations réelles.

J'aimerais bien voir les stats pour les tentatives de suicides d'hétérosexuels. Je ne serais pas surpris que dans leur cas aussi ce soit très lié à des problèmes d'estime de soi.
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Tu vas chercher trop loin. Et je ne suis pas sûr que ce que tu racontes soit juste. Tu cherches une contradiction formelle dans un édifice théorique, moi je parle d'effets concrets et de situations réelles.

 

Je parle de ceci :

 

En sensibilisant les jeunes à la question de la souffrance des homos jeunes, peut-etre que cela aidera à améliorer cette situation qui a l'air difficile (la moitié des suicides ou tentatives de suicides chez les jeunes seraient liés à leur image d'homo).

 

Moi j'ai trouvé:

"Les 2 principaux facteurs de risque sont des difficultés familiales et sentimentales."

 

J'ai juste regardé un peu, donc ce qui suit n'a pas valeur d'étude, mais dans les articles qui parlent du suicide des jeunes de matière générale, on retrouve peu le facteur "homosexualité". En fait, il n'est évoqué que quand l'article est exclusivement orienté sur ce facteur.

 

http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/968-adolescence-et-suicide

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/pourquoi-le-taux-de-suicide-est-il-si-haut-en-france_1061162.html

 

http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/le-suicide-chez-les-jeunes-27828

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Moi j'ai trouvé:

"Les 2 principaux facteurs de risque sont des difficultés familiales et sentimentales."

 

J'ai juste regardé un peu, donc ce qui suit n'a pas valeur d'étude, mais dans les articles qui parlent du suicide des jeunes de matière générale, on retrouve peu le facteur "homosexualité". En fait, il n'est évoqué que quand l'article est exclusivement orienté sur ce facteur.

 

http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/968-adolescence-et-suicide

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/pourquoi-le-taux-de-suicide-est-il-si-haut-en-france_1061162.html

 

http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/le-suicide-chez-les-jeunes-27828

Pourquoi, ce n'était qu'un exemple parmi d'autres.

Tout ce que je voulais dire c'est que cet enseignement n'est peut-etre pas si négatif que ça. C'est pas forcément aussi diabolique que certains le disent.

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A la réflexion, je me rends compte d'un truc : lorsque le gouvernement Fillon voulait faire revenir l'ordre troublé par des gens du voyage, la gauche parlait de "rafles" et compagnie. Quand le gouvernement Ayrault veut que les petits enfants soient sensibilisés à l'égalité via les études de genre, la droite répond ce qu'elle répond aujourd'hui (destruction de la famille traditionnelle, fusion des deux sexes, cours de masturbation à l'école, etc.)

Effectivement :lol:

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A la réflexion, je me rends compte d'un truc : lorsque le gouvernement Fillon voulait faire revenir l'ordre troublé par des gens du voyage, la gauche parlait de "rafles" et compagnie. Quand le gouvernement Ayrault veut que les petits enfants soient sensibilisés à l'égalité via les études de genre, la droite répond ce qu'elle répond aujourd'hui (destruction de la famille traditionnelle, fusion des deux sexes, cours de masturbation à l'école, etc.)

 

Oui ça y ressemble. Quand on est dans l'opposition, on ne vote pas de loi mais il reste le pouvoir de nuisance médiatique.

 

Sinon un petit troll qui le fait :

 

"[il faut] substituer des concepts scientifiques de la vie aux anciennes idéologies" — Alexis Carrel, L'homme, cet inconnu

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