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Je Raconte My Life 3 - The Return Of The Come Back


Invité

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Je ne crois pas qu'elle soit calibré pour les médiocres. En général, les médiocres restent médiocres en allant à l'Ecole, cela ne change pas grand chose.

L'EdNat c'est le nivellement par le milieu.

On a tous les enfants de France qui arrivent chaque année à un bout du tuyau et le but du jeu c'est d'en faire sortir 80% par l'autre bout. Si on considère que le niveau des élèves est distribué selon une loi normale, la ligne de moindre effort va être de baisser l'exigence un peu au dessus du niveau moyen (j'ai la flemme de retrouver où exactement).

Cela va impliquer un changement dans le contenu qualitatif des cours pour s'adapter au nouveau public-cible. Par exemple on va beaucoup plus se centrer sur le par-coeur et les exercices-type que sur la créativité et le raisonnement. On va moins chercher à s'appuyer sur la curiosité ou la motivation de l'élève. On va également revoir les mêmes bases de nombreuses fois et être globalement plus "scolaire". Tout ça en plus de la simple baisse de niveau.

Bien sûr ces changements se font au détriment des bons élèves puisque la méthode pédagogique ne leur est plus adaptée. Ils sont en souffrance dans ce système qui leur coupe les ailes (impression de stagnation, ennui, découragement...). Ils ont intérêt à avoir une maturité émotionnelle et sociale importante pour tenir le coup, malheureusement c'est rarement le cas.

Les plus mauvais élèves quant-à eux restent mauvais et ne reçoivent pas d'attention particulière. Mais comme l'école est obligatoire pour tous ils sont eux aussi en souffrance entre les redoublements et autres humiliations. Certains deviennent des perturbateurs et restent comme une épine dans le pied de tout le monde, baladés d'établissement en établissement au fil des expulsions.

Les médiocres restent des médiocres, et dans ce contexte ils ont bien raison car ils sont encouragés dans leur médiocrité et obtiennent des résultats comparables aux bons. Les difficultés commencent pour eux dans le supérieur, et plus exactement au moment où, pour la première fois de leur vie, ils se retrouvent confrontés à une véritable sélection. Ils s'inscrivent en masse à la fac et 80% d'entre eux ne survit pas jusqu'au master.

Malheureusement maintenant même les universités sont obligées de s'adapter à leur nouvelle clientèle, d'où la multiplication des cours pour apprendre à se servir de Word ou à écrire en français dans le cadre de la "lutte contre le décrochement". Et je ne parle même pas de l'effet pervers qu'est l'inflation des diplômes (des secrétaires à bac+3, des instituteurs à bac+5...).

Il n'y a pas besoin de complot pour expliquer ce cercle vicieux qui détruit l'enseignement du bas vers le haut, tout ça découle logiquement de deux volontés politiques : l'école unique obligatoire et la réussite de 80% d'une tranche d'âge au bac. L'idéal serait de faire exactement le contraire : une multitude d'écoles adaptées aux besoins de chacun et des épreuves qui sanctionnent un vrai niveau d'excellence à la place d'un thermomètre cassé.

En attendant, une solution qui resterait dans le cadre du système EdNat serait l'abandon des 80% au bac et la réhabilitation du brevet des collèges (qui serait de nouveau nécessaire à l'accès au lycée). Ainsi le lycée pourrait retrouver sa vocation naturelle de porte d'entrée vers le supérieur, et les offres de formation alternatives dans le secondaires pourraient enfin devenir compétitives.

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L'EdNat c'est le nivellement par le milieu.

On a tous les enfants de France qui arrivent chaque année à un bout du tuyau et le but du jeu c'est d'en faire sortir 80% par l'autre bout. Si on considère que le niveau des élèves est distribué selon une loi normale, la ligne de moindre effort va être de baisser l'exigence un peu au dessus du niveau moyen (j'ai la flemme de retrouver où exactement).

Cela va impliquer un changement dans le contenu qualitatif des cours pour s'adapter au nouveau public-cible. Par exemple on va beaucoup plus se centrer sur le par-coeur et les exercices-type que sur la créativité et le raisonnement. On va moins chercher à s'appuyer sur la curiosité ou la motivation de l'élève. On va également revoir les mêmes bases de nombreuses fois et être globalement plus "scolaire". Tout ça en plus de la simple baisse de niveau.

Bien sûr ces changements se font au détriment des bons élèves puisque la méthode pédagogique ne leur est plus adaptée. Ils sont en souffrance dans ce système qui leur coupe les ailes (impression de stagnation, ennui, découragement...). Ils ont intérêt à avoir une maturité émotionnelle et sociale importante pour tenir le coup, malheureusement c'est rarement le cas.

Les plus mauvais élèves quant-à eux restent mauvais et ne reçoivent pas d'attention particulière. Mais comme l'école est obligatoire pour tous ils sont eux aussi en souffrance entre les redoublements et autres humiliations. Certains deviennent des perturbateurs et restent comme une épine dans le pied de tout le monde, baladés d'établissement en établissement au fil des expulsions.

Les médiocres restent des médiocres, et dans ce contexte ils ont bien raison car ils sont encouragés dans leur médiocrité et obtiennent des résultats comparables aux bons. Les difficultés commencent pour eux dans le supérieur, et plus exactement au moment où, pour la première fois de leur vie, ils se retrouvent confrontés à une véritable sélection. Ils s'inscrivent en masse à la fac et 80% d'entre eux ne survit pas jusqu'au master.

Malheureusement maintenant même les universités sont obligées de s'adapter à leur nouvelle clientèle, d'où la multiplication des cours pour apprendre à se servir de Word ou à écrire en français dans le cadre de la "lutte contre le décrochement". Et je ne parle même pas de l'effet pervers qu'est l'inflation des diplômes (des secrétaires à bac+3, des instituteurs à bac+5...).

Il n'y a pas besoin de complot pour expliquer ce cercle vicieux qui détruit l'enseignement du bas vers le haut, tout ça découle logiquement de deux volontés politiques : l'école unique obligatoire et la réussite de 80% d'une tranche d'âge au bac. L'idéal serait de faire exactement le contraire : une multitude d'écoles adaptées aux besoins de chacun et des épreuves qui sanctionnent un vrai niveau d'excellence à la place d'un thermomètre cassé.

En attendant, une solution qui resterait dans le cadre du système EdNat serait l'abandon des 80% au bac et la réhabilitation du brevet des collèges (qui serait de nouveau nécessaire à l'accès au lycée). Ainsi le lycée pourrait retrouver sa vocation naturelle de porte d'entrée vers le supérieur, et les offres de formation alternatives dans le secondaires pourraient enfin devenir compétitives.

 

Personne ne conteste ça mais quand on en voit ici incapables d'apprécier un livre "parce que c'est une lecture imposée par la prof de français" ça donne envie de chanter les louanges de l'Ednat.

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L'EdNat c'est le nivellement par le milieu.

On a tous les enfants de France qui arrivent chaque année à un bout du tuyau et le but du jeu c'est d'en faire sortir 80% par l'autre bout. Si on considère que le niveau des élèves est distribué selon une loi normale, la ligne de moindre effort va être de baisser l'exigence un peu au dessus du niveau moyen (j'ai la flemme de retrouver où exactement).

Cela va impliquer un changement dans le contenu qualitatif des cours pour s'adapter au nouveau public-cible. Par exemple on va beaucoup plus se centrer sur le par-coeur et les exercices-type que sur la créativité et le raisonnement. On va moins chercher à s'appuyer sur la curiosité ou la motivation de l'élève. On va également revoir les mêmes bases de nombreuses fois et être globalement plus "scolaire". Tout ça en plus de la simple baisse de niveau.

Bien sûr ces changements se font au détriment des bons élèves puisque la méthode pédagogique ne leur est plus adaptée. Ils sont en souffrance dans ce système qui leur coupe les ailes (impression de stagnation, ennui, découragement...). Ils ont intérêt à avoir une maturité émotionnelle et sociale importante pour tenir le coup, malheureusement c'est rarement le cas.

Les plus mauvais élèves quant-à eux restent mauvais et ne reçoivent pas d'attention particulière. Mais comme l'école est obligatoire pour tous ils sont eux aussi en souffrance entre les redoublements et autres humiliations. Certains deviennent des perturbateurs et restent comme une épine dans le pied de tout le monde, baladés d'établissement en établissement au fil des expulsions.

Les médiocres restent des médiocres, et dans ce contexte ils ont bien raison car ils sont encouragés dans leur médiocrité et obtiennent des résultats comparables aux bons. Les difficultés commencent pour eux dans le supérieur, et plus exactement au moment où, pour la première fois de leur vie, ils se retrouvent confrontés à une véritable sélection. Ils s'inscrivent en masse à la fac et 80% d'entre eux ne survit pas jusqu'au master.

Malheureusement maintenant même les universités sont obligées de s'adapter à leur nouvelle clientèle, d'où la multiplication des cours pour apprendre à se servir de Word ou à écrire en français dans le cadre de la "lutte contre le décrochement". Et je ne parle même pas de l'effet pervers qu'est l'inflation des diplômes (des secrétaires à bac+3, des instituteurs à bac+5...).

Il n'y a pas besoin de complot pour expliquer ce cercle vicieux qui détruit l'enseignement du bas vers le haut, tout ça découle logiquement de deux volontés politiques : l'école unique obligatoire et la réussite de 80% d'une tranche d'âge au bac. L'idéal serait de faire exactement le contraire : une multitude d'écoles adaptées aux besoins de chacun et des épreuves qui sanctionnent un vrai niveau d'excellence à la place d'un thermomètre cassé.

En attendant, une solution qui resterait dans le cadre du système EdNat serait l'abandon des 80% au bac et la réhabilitation du brevet des collèges (qui serait de nouveau nécessaire à l'accès au lycée). Ainsi le lycée pourrait retrouver sa vocation naturelle de porte d'entrée vers le supérieur, et les offres de formation alternatives dans le secondaires pourraient enfin devenir compétitives.

 

+ quelques miyards

Personne ne conteste ça mais quand on en voit ici incapables d'apprécier un livre "parce que c'est une lecture imposée par la prof de français" ça donne envie de chanter les louanges de l'Ednat.

 

Ce n'est pas que ça t'en empêche, mais que t'imposer de lire un bouquin que tu n'a pas envie de lire c'est le meilleur moyen de t'en dégoûter et, plus largement, de te dégoûter de la lecture.

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Personne ne conteste ça mais quand on en voit ici incapables d'apprécier un livre "parce que c'est une lecture imposée par la prof de français" ça donne envie de chanter les louanges de l'Ednat.

Je développais seulement mon point de vue (nivellement par le milieu) puisqu'il a été invoqué.

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Ce n'est pas que ça t'en empêche, mais que t'imposer de lire un bouquin que tu n'a pas envie de lire c'est le meilleur moyen de t'en dégoûter et, plus largement, de te dégoûter de la lecture.

 

Quel est ce livre qui t'a dégoûté de la lecture ?

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Quel est ce livre qui t'a dégoûté de la lecture ?

 

J'en ai pas été. Quand un livre me faisait chier, je le lisais pas (et prenais zéro). J'avais aussi la chance d'avoir pris goût à la lecture de moi-même, avant même d'arriver au collège ainsi que d'être un très bon public en général. Et je peux citer le cas de Bel-Ami de Maupassant, ou d'Adolphe de Constant que j'ai détestés lorsqu'on m'a obligé à les lire et que j'ai relus de moi-même quelques années après. Finalement,c 'était tous les deux des excellents bouquins.

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Wall of text.

 

Cela signifie que le système peut être réformé sans tout changer et sans trop de difficultés.

Ensuite, le par coeur me semble important pour ne pas dire essentiel pour que certaines acquisitions ne soient pas seulement comprises mais sue par coeur. La réflexion, la spontanéité, la curiosité est utile mais ensuite il faut faire ses gammes, répéter. N'importe quel sportif de haut niveau, joueur d'échec, musicien, a répété des centaines et des centaines d'heures certains gestes, certaines partitions, certaines parties de telle sorte qu'elle font partie du vocabulaire qui lui permettra ensuite d'exprimer son talent propre. Certes, les génies ont d'autres qualités qui font aussi la différence, mais je ne crois pas qu'ils fassent l'impasse sur cette partie de l'apprentissage.

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J'en ai pas été. Quand un livre me faisait chier, je le lisais pas (et prenais zéro). J'avais aussi la chance d'avoir pris goût à la lecture de moi-même, avant même d'arriver au collège ainsi que d'être un très bon public en général. Et je peux citer le cas de Bel-Ami de Maupassant, ou d'Adolphe de Constant que j'ai détestés lorsqu'on m'a obligé à les lire et que j'ai relus de moi-même quelques années après. Finalement,c 'était tous les deux des excellents bouquins.

 

Cela signifie simplement que ce que tu as détésté ce ne sont pas ces livres mais le fait que l'on t'impose de les lire.

Cela ressemble plus à un rejet de l'autorité qu'à autre chose.

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Cela signifie simplement que ce que tu as détésté ce ne sont pas ces livres mais le fait que l'on t'impose de les lire.

Cela ressemble plus à un rejet de l'autorité qu'à autre chose.

 

Je vais prendre un kilo de poulet et te les faire ingurgiter de force.

Si tu vomis, je dirais "c'est pas le poulet que t'aimes pas, mais le fait qu'on te les fasse ingurgiter de force".

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Je vais prendre un kilo de poulet et te les faire ingurgiter de force.

Si tu vomis, je dirais "c'est pas le poulet que t'aimes pas, mais le fait qu'on te les fasse ingurgiter de force".

 

L'analogie n'est pas juste. Tu voudrais choisir tout le temps le menu alors que tu n'es pas majeur, et que ce n'est pas toi qui paye. L'école c'est comme ça. Tu choisis pas le menu. Si tu veux pas manger, tu vas te nourrir ailleurs, la nourriture c'est pas ça qui manque, et sauter un repas, ça n'a jamais tué personne.

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L'analogie n'est pas juste. Tu voudrais choisir tout le temps le menu alors que tu n'es pas majeur, et que ce n'est pas toi qui paye. L'école c'est comme ça. Tu choisis pas le menu. Si tu veux pas manger, tu vas te nourrir ailleurs, la nourriture c'est pas ça qui manque, et sauter un repas, ça n'a jamais tué personne.

 

 

Ben non on gars. Des alternatives à l'EdNat y'en a pratiquement aucune, et en plus tu ne peux pas non plus te contenter de ne pas y aller.

Donc la solution, c'est de faire le deuil de l'EdNat telle qu'on l'a connaît et d'enfin passer à autre chose que cette usine à gaz.

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Ensuite, le par coeur me semble important pour ne pas dire essentiel pour que certaines acquisitions ne soient pas seulement comprises mais sue par coeur. La réflexion, la spontanéité, la curiosité est utile mais ensuite il faut faire ses gammes, répéter. N'importe quel sportif de haut niveau, joueur d'échec, musicien, a répété des centaines et des centaines d'heures certains gestes, certaines partitions, certaines parties de telle sorte qu'elle font partie du vocabulaire qui lui permettra ensuite d'exprimer son talent propre. Certes, les génies ont d'autres qualités qui font aussi la différence, mais je ne crois pas qu'ils fassent l'impasse sur cette partie de l'apprentissage.

Je note que tu prends des exemples d'experts. Le problème, c'est d'abord le par coeur excessif dans tous les domaines. Autant il y a des choses à côté desquelles on peut difficilement faire autrement, comme les tables de multiplication ou les déclinaisons d'une langue, autant trop de par coeur est tout à fait haïssable. De plus, avoir lu un auteur est être capable d'en parler, ça devrait justement ne pas se faire sur le mode du par coeur.

Ceci étant, le "par coeur" pourrait être une matière en soi. Développer sa mémoire est tellement utile pour une foultitude de raisons, et je souffre parfois de ne pas l'avoir assez bien fait.

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Je note que tu prends des exemples d'experts. Le problème, c'est d'abord le par coeur excessif dans tous les domaines. Autant il y a des choses à côté desquelles on peut difficilement faire autrement, comme les tables de multiplication ou les déclinaisons d'une langue, autant trop de par coeur est tout à fait haïssable. De plus, avoir lu un auteur est être capable d'en parler, ça devrait justement ne pas se faire sur le mode du par coeur.

Ceci étant, le "par coeur" pourrait être une matière en soi. Développer sa mémoire est tellement utile pour une foultitude de raisons, et je souffre parfois de ne pas l'avoir assez bien fait.

 

En fait, je n'ai vraiment pas l'impression que le par coeur soit excessif, j'ai plutôt l'impression qu'il y en a bcp moins qu'avant. Avant faisant référence à l'école du temps du certificat d'étude, celle où choisir ensuite le latin et le grec était un signe d'excellence.

Je remarque aussi que les colles des classes prépa censées représenter l'excellence consistent essentiellement en une répétition d'exercices imposés où l'originalité n'a pas de place.

Je ne rejette pas l'originalité, la curiosité, la spontanéité, mais je ne suis pas certain que les résultats soient au rdv sans un minimum de répétitions, d'ordre et de structuration de la pensée.

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Ben non on gars. Des alternatives à l'EdNat y'en a pratiquement aucune, et en plus tu ne peux pas non plus te contenter de ne pas y aller.

Donc la solution, c'est de faire le deuil de l'EdNat telle qu'on l'a connaît et d'enfin passer à autre chose que cette usine à gaz.

 

Tu plaisantes ? L'accès à la connaissance n'a jamais été aussi facile. On trouve à peu près n'importe quel classique pour un prix dérisoire, et l'inscription aux bibliothèques ne coûte presque rien.

Tu peux tout à fait nourrir ton esprit ailleurs que sur les bancs de l'EN, faire le minimum qu'on attend de toi, c'est à dire lire rapidement le livre, répondre vite fait aux questions du prof, et chercher ailleurs de quoi faire ton menu.

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Tu plaisantes ? L'accès à la connaissance n'a jamais été aussi facile. On trouve à peu près n'importe quel classique pour un prix dérisoire, et l'inscription aux bibliothèques ne coûte presque rien.

Tu peux tout à fait nourrir ton esprit ailleurs que sur les bancs de l'EN, faire le minimum qu'on attend de toi, c'est à dire lire rapidement le livre, répondre vite fait aux questions du prof, et chercher ailleurs de quoi faire ton menu.

 

L'"instruction" est obligatoire en France, et l'EdNat fournit des diplômes indispensables quand on espère trouver un job. 

 

En ce qui me concerne si j'ai une culture très honorable pour mon âge, c'est grâce au temps que j'ai gagné en ne faisant pas mes devoirs et en ne préparant pas mes contrôles au lycée.

 

Je ne rejette pas l'originalité, la curiosité, la spontanéité, mais je ne suis pas certain que les résultats soient au rdv sans un minimum de répétitions, d'ordre et de structuration de la pensée.

 

Boaf, la pensée se structure par la pratique et non l'apprentissage (ou l'apprentissage par la pratique, pas l'apprentissage théorique). Et le fait de savoir quelque chose par coeur est absolument inutile. D'ailleurs, les seules connaissances qu'on retient réellement sont celles qu'on réactive régulièrement, et si elles sont régulièrement réactivées on a pas besoin d'apprendre par coeur. 

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Il y a encore du par coeur à l'école ?

 

Les correcteurs sont souvent durs de la comprenette, alors reformuler autrement est souvent dangereux, et ceux qui répètent leur cour sans rien y comprendre sont avantagés.

 

Ça me fait penser que personne n'a encore évoqué le système même de la notation : évaluer un recrachage de cour est à la portée de tout le monde, évaluer la pertinence, l'intelligence et la créativité est déjà plus difficile. C'est surtout pour ça que l'apprentissage bête et méchant est privilégié.

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Boaf, la pensée se structure par la pratique et non l'apprentissage (ou l'apprentissage par la pratique, pas l'apprentissage théorique). Et le fait de savoir quelque chose par coeur est absolument inutile. D'ailleurs, les seules connaissances qu'on retient réellement sont celles qu'on réactive régulièrement, et si elles sont régulièrement réactivées on a pas besoin d'apprendre par coeur. 

 

Ton objection ne répond à aucun argument que j'ai développé. Réactiver les connaissances régulièrement c'est répéter sans cesse le même schéma. C'est cela la base du par coeur. Ce n'est pas réciter comme un zombi un texte qu'on ne comprend pas. Personne n'attend cela des élèves.

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Ton objection ne répond à aucun argument que j'ai développé. Réactiver les connaissances régulièrement c'est répéter sans cesse le même schéma. C'est cela la base du par coeur. Ce n'est pas réciter comme un zombi un texte qu'on ne comprend pas. Personne n'attend cela des élèves.

 

Le système scolaire repose justement sur ça, c'est la capacité à accumuler des connaissances et à les recracher qui est notée, et la plupart du temps, rien d'autre. 

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Cela signifie que le système peut être réformé sans tout changer et sans trop de difficultés.

C'est ma conclusion oui. Enfin "sans trop de difficultés" c'est relatif, laisser tomber les 80% c'est politiquement très difficile. Attaquer par le brevet ou même le certificat d'études (pourquoi pas) serait moins casse-gueule à mon avis.

Ensuite, le par coeur me semble important pour ne pas dire essentiel

Je ne dis pas le contraire.
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Ne croyez pas que je n'ai pas moi même souffert de l'EN, ni que je n'ai été moi même confronté à certains professeurs à l'enseignement rigide et sans passion, mais a posteriori, je ne saurais attribuer cette souffrance à un système plutôt qu'à l'ordre naturel des choses qui fait que le passage de l'enfance à l'âge adulte implique certaines resistances et oppositions.

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Boaf, la pensée se structure par la pratique et non l'apprentissage (ou l'apprentissage par la pratique, pas l'apprentissage théorique). Et le fait de savoir quelque chose par coeur est absolument inutile. D'ailleurs, les seules connaissances qu'on retient réellement sont celles qu'on réactive régulièrement, et si elles sont régulièrement réactivées on a pas besoin d'apprendre par coeur.

C'est utile pour une chose : faire travailler sa mémoire. C'est important.
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Les juifs sont donc avantagés ;)

En tout cas, pas moi. J'ai morflé comme un malade pour apprendre quelques pauvres versets de Torah pour la bar-mitzva. Ceci étant, dix ou quinze ans plus tard, la plupart des prières arrivaient facilement à mes lèvres (alors que le nombre d'offices auxquels j'ai assisté entre temps se compte sur les doigts de la main).
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Il y a encore du par coeur à l'école ?

 

En terminale, j'avais un prof qui barrait ta réponse en annotant "ceci n'est pas ma définition" si tu ne recopiais pas scrupuleusement son cour en examen d'histoire. En sciences éco, ma professeur nous conseillait pour réussir son bac d'apprendre par cœur le plan de son cour de l'année. (c'était 15 à 20 chapitre, bref des heures de radotage stérile que je n'ai pas prie la peine de gâcher.)

Oui, le par coeur abêtissant existe toujours.

 

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Tu plaisantes ? L'accès à la connaissance n'a jamais été aussi facile. On trouve à peu près n'importe quel classique pour un prix dérisoire, et l'inscription aux bibliothèques ne coûte presque rien.

Tu peux tout à fait nourrir ton esprit ailleurs que sur les bancs de l'EN, faire le minimum qu'on attend de toi, c'est à dire lire rapidement le livre, répondre vite fait aux questions du prof, et chercher ailleurs de quoi faire ton menu.

 

Oui, mais ça ne se voit pas sur un CV. Et on en reviens au problème de l'école: tu est obligé d'y aller à l'école, c'est un gouffre de temps et d'énergie, et des tas d'élèves doués pourraient s'en passer et s'en porter bien mieux.

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