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Banque centrales, grosses bêtises & propagande


Hayek's plosive

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Merci !

 

il y a une heure, Neomatix a dit :

l'État ne crée pas de monnaie lui-même. Il émet de la dette qui est achetée par les banques commerciales. La BCE rachète cette dette de l'État aux banques commerciales contre des reconnaissances de dette qu'elle signe (la monnaie banque centrale, avec les pièces et billets).

L'achat direct de dette publique auprès du Trésor par la BCE est interdit depuis 1936 (interdiction réaffirmée en 1973 puis en 1992). 

 

Oui, enfin, puisque la monnaie d'aujourd'hui n'est rien d'autre que cette reconnaissance de dette, c'est bien une création indirecte de monnaie par le biais d'une entreprise ayant un monopole d'état.

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il y a 32 minutes, Mégille a dit :

Merci !

 

 

Oui, enfin, puisque la monnaie d'aujourd'hui n'est rien d'autre que cette reconnaissance de dette, c'est bien une création indirecte de monnaie par le biais d'une entreprise ayant un monopole d'état.

 

La BCE créée des liquidités qui n'ont pas forcement vocation a financer quelconque états. Lorsque la liquidé est suffisante, l'Etat créée de la monnaie en vendant un titre de dette aux banques au même titre que vous et moi pourrions créer de la monnaie en créant une dette chez le banquier. 

 

 

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Il y a 5 heures, nsn a dit :

 

La BCE créée des liquidités qui n'ont pas forcement vocation a financer quelconque états. Lorsque la liquidé est suffisante, l'Etat créée de la monnaie en vendant un titre de dette aux banques au même titre que vous et moi pourrions créer de la monnaie en créant une dette chez le banquier.

 

Hm, tu veux dire que c'est l'émission de dette par l'état qui est déjà la création de monnaie, et non le rachat de la dette de l'état sur le marché financier secondaire par la banque centrale nationale ?

 

D'ailleurs, quand la BCE créer de la monnaie, de quelque façon que ce soit, dans les poches de qui se retrouve-t-elle d'abord ?

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Il y a 6 heures, Mégille a dit :

 

Hm, tu veux dire que c'est l'émission de dette par l'état qui est déjà la création de monnaie, et non le rachat de la dette de l'état sur le marché financier secondaire par la banque centrale nationale ?

 

D'ailleurs, quand la BCE créer de la monnaie, de quelque façon que ce soit, dans les poches de qui se retrouve-t-elle d'abord ?

Oui; En échange d'une obligation d'état ou d'un crédit à la consommation pour Mr Dupont, la banque commerciale peut créer la monnaie de toute pièce (limitée entre autre par le taux de réserves). La BCE elle joue surtout sur la liquidité des banques. C'est cette liquidité qui va définir la capacité d'une banque à créer de la monnaie pour l'Etat ou Mr Dupont.

 

Par exemple la BCE peut apporter de la liquidité en rachetant aux banques les titres de dette qu’elles ont dans leur bilan. Il peut alors arriver que ces banquse déposent une bonne partie de cette liquidité en resserve a la BCE qui se voit alors obligée de baisser les taux sur ces dépôts, comme on peut le voir aujourd'hui;

 

 

 

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On 5/9/2019 at 10:47 AM, Neomatix said:

 

L'achat direct de dette publique auprès du Trésor par la BCE est interdit depuis 1936 (interdiction réaffirmée en 1973 puis en 1992).

 

Interdiction très décriée par les nationalistes/socialistes de tout bord.

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On 5/9/2019 at 10:47 AM, Neomatix said:

l'État ne crée pas de monnaie lui-même. Il émet de la dette qui est achetée par les banques commerciales. La BCE rachète cette dette de l'État aux banques commerciales contre des reconnaissances de dette qu'elle signe (la monnaie banque centrale, avec les pièces et billets).

L'achat direct de dette publique auprès du Trésor par la BCE est interdit depuis 1936 (interdiction réaffirmée en 1973 puis en 1992).

 

Sur le papier c'est vrai. Mais quand la BCE claironne partout que la dette des Etats - même les plus pourries - sera rachetée quoiqu'il en coûte, c'est vraiment un cache-sexe tout petit et très transparent de passer par la case banques commerciales avant de racheter la dette en question.

 

Sinon j'allais retweeter cet article avant de l'avoir lu, puis en le lisant je me rends compte que cet escroc de Greenspan et le journaliste qui le cite nous expliquent que l'inflation est beaucoup plus faible que les chiffres officiels. J'ai failli m'étrangler. Ca m'a fait penser au travail récent de Philippe Herlin sur les chiffres de l'inflation pour la France, qu'il résume dans cette interview. Je n'ai aucune prétention en méthodes quantitatives, mais la méthode décrite par Herlin pour son étude m'a semblé sérieuse, en tous cas bien plus réaliste que ce que l'INSEE bidouille. 

 

 

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  • 3 weeks later...

L'Italie partie pour imprimer sa propre monnaie (sous forme de reconnaissance de dettes si je lis bien) : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/avec-son-projet-de-monnaie-alternative-l-italie-fait-un-nouveau-pied-de-nez-a-bruxelles-20190531

Citation

Rome se tient prête à contre-attaquer face à l’Union européenne. Le parlement italien a voté une motion permettant d’envisager sérieusement l’émission d’une monnaie «parallèle» à l’euro. Cette nouvelle devise, déjà évoquée l’année dernière par le gouvernement, se traduirait par l’introduction de bons du Trésor à court terme italiens, appelés «mini-BOTS». Comme le soulignent Les Échos , cette «monnaie» serait donc une sorte de reconnaissance de dettes émises par l’État afin de solder des arriérés à ses fournisseurs et créanciers. D’après les informations de Reuters, le Trésor pourrait ainsi imprimer l’équivalent de plusieurs milliards d’euros de titres négociables que les usagers pourraient utiliser pour payer leurs impôts et acheter des services ou des biens fournis par l’État.

 

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On peut faire un pied de nez à Bruxelles mais pas au marché. Je prévois une "légère" inflation de leur monnaie...

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  • 2 weeks later...

Raghuram Rajan potentiel successeur de Mark Carney 

 

Citation

Brexit Britain Contemplates Another Foreign Central Bank Boss
2019-06-12 04:01:36.807 GMT


By Jill Ward
(Bloomberg) -- Raghuram Rajan has delivered some
uncomfortable economic truths in a career spanning the
International Monetary Fund and powerful positions in his native
India. The question is whether Brexit Britain is ready to hear
them from another foreign Bank of England governor.
The job of stewarding the U.K.’s monetary policy and
maintaining its financial stability has rarely been more
political, and Rajan is the only outsider among the top
contenders in the running to replace Mark Carney, according to
bookmakers and economists who follow the 325-year-old
institution.
Carney’s tenure has been overshadowed by the convulsions
over Brexit, with some hard liners in the governing
Conservatives accusing the Canadian of exaggerating the economic
pain and underplaying the benefits of leaving the European
Union. As the party chooses a new leader following the
resignation of Prime Minister Theresa May, her potential
successors have vowed to deliver Brexit, and the latest deadline
is Oct. 31.
Rajan has made sympathetic noises toward the U.K.’s
dilemma, particularly the disillusionment in parts of the
country that fueled the Brexit vote. He told the Times newspaper
in March, though, that success depends on the U.K. reengaging
with the world.
That would start with his appointment, according to David
Blanchflower, an economics professor at Dartmouth College and a
former Bank of England policy maker. The other top candidates
for the job, including front-runner Andrew Bailey, already work
at the bank or financial regulator.
“It’s a pretty unimpressive bunch, with Rajan sitting head
and shoulders above the rest of them,” Blanchflower said. “The
problem is, why would anybody want to put themselves in the
position of having to deal with Brexit?”
Rajan, 56, a professor at the Chicago Booth School of
Business, declined to comment about his potential candidacy when
contacted by Bloomberg, as did the Bank of England.
The U.K. Treasury, which is responsible for hiring the next
governor, declined to comment on who had applied by last week’s
deadline. Chancellor of the Exchequer Philip Hammond has
stressed the need to look internationally for the next
appointment, though it’s not clear if he will still be in his
job when the decision is made.  
What is clear, though, is that Rajan has the right sort of
track record. He was chief economist of the IMF from 2003 to
2006, and then worked as an adviser to the Indian government
before becoming governor of the Reserve Bank of India in 2013.
At the elite Jackson Hole annual economic gathering in 2005
when he was at the IMF, Rajan warned that risks were building up
in the global financial system. At the time, former U.S.
Treasury secretary Larry Summers criticized Rajan as a
“luddite.” Three years later, Lehman Brothers collapsed.
As RBI governor, Rajan introduced inflation targeting and
led an effort to clean up bad loans in the banking industry. He
remained for just one three-year term running India’s central
bank after heavy criticism from segments of the government for
offering opinions on matters unrelated to monetary policy.
Subramanian Swamy, an outspoken lawmaker in Prime Minister
Narendra Modi’s ruling party, said Rajan was “mentally not fully
Indian” and kept interest rates too high. In 2016, Swamy wrote a
letter to Modi calling for Rajan to be either fired or dismissed
at the end of his term.
In his 2017 book “I do what I do,” Rajan said he warned the
government against demonetization – an attempt to withdraw cash
from circulation – saying the short-term economic costs would
outweigh the long-term benefits.
“He handled some very treacherous shoals very well,” said
Anne Krueger, a former IMF first deputy managing director who
helped recruit Rajan. “He did not cave under political pressure
and on the other hand he did the best he could to advance what
he thought was right.”
Political attacks have also been a hallmark of Carney’s
time at the Bank of England. Pro-Brexit Lawmaker Jacob Rees-Mogg
at one point called him a “second-tier Canadian politician” who
failed to get a job at home as well as an “enemy of Brexit.”
Rajan has indeed hinted the role could be too politically
fraught. Central banking jobs are “very polluted,” he said in an
interview with Forbes published last week. “You have to have a
very good sense of where the political terrain lies and how far
you can go without upsetting the balance.”
In his latest book published this year, “The Third Pillar:
How Markets and the State Leave the Community Behind,” he argues
that neglect of parts of society led to a rise in populism and
mistrust. Bank of England Chief Economist Andy Haldane, who is
also in the running to succeed Carney, has cited the book in his
last three public appearances.
Those political antennae will be vital to navigate Brexit,
according to Arvind Mayaram, who was the top bureaucrat in the
Indian Finance Ministry while Rajan was central bank governor. 
“The volatility and uncertainty that comes with it will
require a very steady hand,” said Mayaram. “He can hold his own
and speak his mind. He would not let go of those core
principles, which would be necessary for the central bank to
steer a course in very turbulent waters.”

 

 

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Le 02/06/2019 à 09:03, POE a dit :

On peut faire un pied de nez à Bruxelles mais pas au marché. Je prévois une "légère" inflation de leur monnaie...

 

C'est ce dont ce pays a besoin (idem pour la France): prendre le mur des réalités en face, tout ce que l'Euro empêche (et avec d'autres effets pervers en bonus).

 

Le "Je te tiens tu me tiens par la barbichette" va être intéressant en tout cas: Si ça va trop loin, Bruxelle va devoir tordre le bras à l'Italie mais ça pourrait lui faire un bon prétexte d'une vrai sortie de l'Euro...

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  • 1 month later...
  • 1 month later...
Il y a 9 heures, Tramp a dit :

La Fed est en train de détruire l’économie américaine

 

Explainer: The Fed has a repo problem. What's that? https://reut.rs/307ad5M

L'excès des réserves de la Fed est lié à la pratique du QE ou je raconte n'imp ? Si cet excès vient des taux d'intérêts nuls ou négatifs (encouragement à l'emprunt, diffusion du crédit) et qu'une remontée des taux (comme depuis 2015) met en danger le renflouement des banques (stress du repo market), on dirait que c'est assez bloqué comme situation... Arrêtez-moi si je dis des bêtises.

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J'ai lu ailleurs que si les banques centrales créent plus de monnaie qu'auparavant avec ces fameux QE, il n'y a pas tant plus de création monétaire que ce à quoi on est habitué depuis la fin de Bretton woods, voire même un peu moins, parce que les régulations qui ont suivit la crise de 2008 ont pour effet que les banques commerciales en créent moins. Est-ce vrai ? Et quelles conséquences, que ce soient les banques centrales plutôt que les commerciales qui créent ? (l'un est-il pire que l'autre ?)

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Il me semblait que dans un système de réserve fractionnaire, elles en créent à chaque fois qu'elles prêtent. La quantité qu'elles peuvent créer dépend de la monnaie centrale qu'elles détiennent, et donc in fine, la création est piloté par la banque centrale, est-ce ce que tu veux dire ?

Mais il me semble que même dans un système de banque libre avec réserve fractionnaire, comme ce qu'a eu le Canada, il y a une création de monnaie. En tout cas, je crois bien avoir entendu ça dans une vidéo d'un économiste rothbardien.

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C'est pas vraiment de la monnaie ce que créent les banques commerciales. En gros quand tu empruntes, tu échanges des reconnaissances de dette avec la banque. Cette dernière reçoit de ta part un papier stipulant que tu lui dois X€+ intérêts (le contrat de prêt). En échange tu reçois un papier stipulant que la banque doit au porteur X€ (le montant sur ton compte bancaire).

Vu qu'une reconnaissance de dette d'une banque commerciale est beaucoup plus facilement acceptée en paiement que celle d'un mec lambda, c'est "aussi bon que de la monnaie" ou de la "quasi-monnaie". Mais ce n'est pas de la monnaie banque centrale.

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Si tu définis "monnaie" comme "truc de la banque centrale" alors forcément; la question sous-jacente pour beaucoup de gens j'ai l'impression c'est quel pouvoir effectif ont les banques privées sur la monnaie (comparé aux autres institutions). Comme l'unité de compte reste la même (€ par ex) que celle de la banque centrale et pour les arguments que vous avez donné j'ai pas l'impression que ce pouvoir soit si grand

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Il me semble que la monnaie, la vraie, c'est celle qu'on utilise comme intermédiaire d'échange. Et c'est bien le crédit des banques commerciales qui est utilisé comme tel. La monnaie centrale est seulement un outil de contrôle de la création monétaire. Mais que la monnaie scripturale des banques commerciales soit convertible (pour les banques) en monnaie scripturale de banque centrale, et que les deux soient convertibles en monnaie papier, rend la question un peu triviale.

Ceci dit, les banques centrales créent aussi de la vraie monnaie lors des opérations d'open market et par le QE, la monnaie-dette qu'elles créent ainsi est directement mise sur le marché, non ?

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Il y a 3 heures, Mégille a dit :

Il me semble que la monnaie, la vraie, c'est celle qu'on utilise comme intermédiaire d'échange. Et c'est bien le crédit des banques commerciales qui est utilisé comme tel. La monnaie centrale est seulement un outil de contrôle de la création monétaire. Mais que la monnaie scripturale des banques commerciales soit convertible (pour les banques) en monnaie scripturale de banque centrale, et que les deux soient convertibles en monnaie papier, rend la question un peu triviale.

Ceci dit, les banques centrales créent aussi de la vraie monnaie lors des opérations d'open market et par le QE, la monnaie-dette qu'elles créent ainsi est directement mise sur le marché, non ?

 

Non les banques commerciales émettent des substituts monétaires adossés à leur cote de crédit qui peut s’effondrer en une nuit. La monnaie centrale 100% convertible en pièces et billets est la seule monnaie. 

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