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Ce Qui Fait Grimper Le F Haine (Aux Murs)


paulau

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Ta remarque me semble absurdement venimeuse. (..)

 

C'est quoi cette remarque à la con, chitah ?

 

 

Je vais juste te demander de baisser d'un ton si tu le veux bien.

 

Je vais te donner un exemple : un des derniers CL où je suis venu, sur le droit de l'immigration, un type du Parti de la France de Carl Lang m'a remis un tract, avec un très très grand sourire. Sur le tract, était écrit que ce parti souhaite, ce qui est tout à fait honorable, liberté d'expression, toussa toussa, il souhaite donc que les immigrés soient renvoyés chez eux avec humanité.

 

Jusque là, tu vas me dire, pourquoi est-ce que cela m'a agacé? Parce que j'étais inclus dans les immigrés en question : n'étant pas né de parents français (mais né en France et scolarisé à 100% en France), je devais dégager, même à mon âge avancé désormais.

 

A l'avenir, essaie de ne pas déterrer des posts vieux de six mois dont je ne connais même plus le contexte de rédaction.

 

Bois frais aussi, détends-toi un petit peu.

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Si vraiment les libéraux ne veulent pas entendre que je trouve qu'ils sont, que nous sommes, parfois trop proches de l'extrême-droite, j'en n'ai rien à branler. Cependant : ne pas me prendre à partie violemment, au jeu du qui gueule le plus fort en général je suis gagnant.

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1- Ton post que je cite est dans ce fil et daté ; pas trop dur pour toi d'aller le relire pour trouver le contexte, même sans utiliser le moteur de recherche. Ensuite je l'ai découvert hier par hasard avec une dose de révolte face à une telle médisance de ta part.

2- Dans ton post initial tu parlais des INVITES donc des ORATEURS que je CHOISIS. Dans ta réponse d'il y a quelques minutes tu parles à présent d'un simple participant anonyme, que je n'ai pas invité, dont j'ignore tout des activités languesques, venu une séance et jamais revu depuis, et que je ne connais probablement pas ne serait ce que de vue. Si tu n'es pas capable de citer les "tonnes" d'INVITES "tocards d'extrême droite" affirmées dans ton message de juillet, alors j'exige tes excuses publiques.

Ensuite tu sais très bien qu'il est totalement interdit de distribuer des tracts politiques au Café Liberté. Si je me souviens bien de cette séance (qui ne m'a pas beaucoup marquée), c'était il y a plusieurs années, l'incident a pris la forme d'un bruissement de quelques secondes que j'ai fait taire pour préserver la tenue de la séance, sans même savoir de quoi il était question sur le fond. Celui qui avait sorti son tract de dessous le manteau était dans un petit groupe de (3 ?) personnes venues au Café Liberté pour la 1ère et dernière fois lors de cette séance et leurs interventions maladroites et caricaturales ne m'incitaient pas à leur laisser de marge de manoeuvre sur la forme. Au passage je te remercie de me donner ainsi l'occasion de souligner l'intelligente tenue des séances que j'essaye de déployer au Café Liberté.
 

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Ce n'était qu'un exemple et je ne tenais pas à te blesser, maintenant si tu veux monter sur tes grands chevaux en expliquant que tu es outré (tu sais, tout le monde s'en fout de mon avis sur le Café Liberté, à part toi apparemment), grand bien te fasse, je ne participerai pas à cette polémique.

 

On s'enrichit des points de vues différents des tiens, si tu penses que je me suis livré à une tentative de DESTABILISATION, d'UN COMPLOT VISANT LA DESTRUCTION DU CAFE LIBERTE, encore une fois grand bien te fasse, je ne participerai pas non plus à cette polémique, ce n'est absolument pas le cas.

 

Le seul truc intelligent à se demander c'est : Chitah affirme qu'il y a une porosité bien trop grande entre l'extrême-droite et les libéraux, pourquoi est-ce qu'il dit cela?

 

Fin de la polémique qui, j'espère, ne débordera pas au-delà de ce topic. Et j'espère sincèrement qu'elle ne débordera pas en-dehors de ce topic, j'y veillerai de mon côté.

 

Je répète : je ne veux pas que cette polémique déborde de ce topic, j'y veillerai de mon côté et j'espère que tu y veilleras également.

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Le seul truc intelligent à se demander c'est : Chitah affirme qu'il y a une porosité bien trop grande entre l'extrême-droite et les libéraux, pourquoi est-ce qu'il dit cela?

 

Oui tiens voilà une question intelligente, pourquoi cette porosité avec le populisme, comme on l'a vu d'ailleurs au sujet du mariage gay?

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@ chitah

 

Oh la petite perfidie ^^

 

COMPLOT

 

Le mot est lancé ! On m'a rapporté qu'une personne de liberaux.org me chie régulièrement sur les godasse sur ce thème.

 

Sur le fond, je prend note que tu n'as aucun éléments concret pour étayer ton affirmation selon laquelle il y aurait des "tonnes de tocards d'extrême droite" orateurs du Café Liberté, ni de "tonnes" d'orateurs d'"extrême droite" tocards ou pas. Pour finir, dans mon vocabulaire, le tocard c'est celui qui perd ce qu'il annonce. 

 

 

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Oui tiens voilà une question intelligente, pourquoi cette porosité avec le populisme, comme on l'a vu d'ailleurs au sujet du mariage gay?

Le libéralisme a des porosités avec le populisme en France? Pas super flagrant quand même, tu penses à quel personnage politique par exemple?

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Le seul truc intelligent à se demander c'est : Chitah affirme qu'il y a une porosité bien trop grande entre l'extrême-droite et les libéraux, pourquoi est-ce qu'il dit cela?

Oui, pourquoi en effet ? Le seul exemple que Chitah fournit à ce sujet c'est le Café Liberté et quand l'organisteur du Café Liberté lui demande comment il justifie une telle affirmation, Chitah se dégonfle et n'est pas capable de fournir les "tonnes de tocards d'extrême droite" annoncées par lui comme orateurs du Café Liberté. Donc :oui en effet, pourquoi Chitah affirme t il cela ?
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PLus sérieusement il y a porosité

- d'une part dans la société française toute entière car les libéraux ne sontpas une secte (ce qui ne veut pas dire qu'en son sein il n'y aurait pas de secte, hein ^^)

- d'autre pat plus fortement au sein de la droite entre ses différentes familles parmi lesquelles la famille des libéraux de droite (et du "centre" droit) qui représente la quasi totalité (95% ?) des libéraux français.

En outre le combat contre le marxisme a incité certaines personnes à envisager de prendre des moyens contestables pour s'y opposer., comme un moindre mal

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Le libéralisme a des porosités avec le populisme en France? Pas super flagrant quand même, tu penses à quel personnage politique par exemple?

 

C'est toi qui soutiens cette thèse de la porosité entre le libéralisme et le populisme droitier, pas moi.

 

Pour ma part j'ai plutôt l'impression d'une porosité avec le marxisme culturel, comme tu sais.

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Le seul truc intelligent à se demander c'est : Chitah affirme qu'il y a une porosité bien trop grande entre l'extrême-droite et les libéraux, pourquoi est-ce qu'il dit cela?

Je vais répondre en plusieurs parties:

1 : la qualification d’extrême droite

Extrême droite en France, ce n’est pas un mouvement politique, c’est une case ou on colle tout ce qui n’est pas ouvertement de gauche et qui est moins mou que l’UMP ou le centre.

Les libéraux sont classés à l’extrême droite en France, et c’est tout à fait logique, et ils ne sont pas les seuls à ne pas apprécier d’être collés avec des skinheads, il n’y a pas d’un côté les libéraux purs et de l’autre le reste de l’extrême droite qui est une bande de fascistes racistes.

2 : la porosité entre les libéraux et le reste de l’extrême droite

Elle s’explique par plusieurs faits tout à fait logiques qui n’ont aucun rapport avec les idées des uns et des autres, quand le centre idéologique « normal » en France était ouvertement communiste au lieu d’être ouvertement social-démocrate, les anti-communistes étaient tous au même endroit : l’extrême droite.

En proportion, les semi-libéraux sont bien plus nombreux à l’extrême droite que dans le reste des mouvements politiques, il est moins honteux/dangereux pour un membre de l’extrême droite de parler à des libéraux que pour un membre d’une autre catégorie politique.

3 : le fait que cette porosité spot « trop » élevée

De deux choses l’une, soit la connerie est toujours contagieuse et dans ce cas, il ne faut jamais parler de politique avec qui que ce soit, soit elle ne l’est pas nécessairement, et il n’y a aucune différence entre parler à un centriste et un membre de l’extrême droite non libérale.

Ce qui est regrettable, c’est que parfois, elle est contagieuse, mais je ne suis pas du tout d’accord avec l’idée que c’est la porosité qui est problématique, si un type sors une connerie liberticide, il faut le défoncer, que cette connerie liberticide soit innée ou acquise, si un libéral se met à avoir un discours à la ramasse sur l’immigration, le problème c’est son discours à la ramasse, c’est lui qu’il faut défoncer, dans ce cas, bien entendu que le fait qu’il l’ai piqué à un nazi est un argument rhétorique valable, mais c’est bien à posteriori qu’il est valable.

Donc non, je ne suis pas d’accord du tout, avoir une porosité de personnes, c’est très bien, à nous de faire en sorte que la contagion soit à sens unique en étant intolérant pour les idées liberticides quand l’ennemi fait l’erreur de nous laisser propager des idées libérales.

Le problème c’est quand on accepte de mettre le tag « libéral » sur une idée liberticide, il est salutaire de se distancer ouvertement et systématiquement des idées liberticides, mais en aucun cas de faire un cordon sanitaire en fonction de l’origine du connard qui les dit.

Donc oui, y’a un problème, mais tu le prends par le mauvais bout, il faut les traiter comme tout le monde, quand ils sont étatistes, on les défonce, mais on les défonce parce qu'ils sont étatistes, pas parce qu'ils ont la marque de la bête.

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@ Free Jazz

Cette autre porosité croissante traduit une nouvelle perte de terrain de la droite face à la gauche médiatique. Certains défendent la famille et la patrie (deux thème honorables hélas repris par la propagande pétainiste qui en fit mauvais usage) et oublie la méthode libérale, d'autre défendent la méthode libérale et oublient la famille et la patrie. Indépendamment des débats de philosophie politique cela traduit la pression écrasante des médias de gauche qui décourage ceux qui voudraient défendre l'un et l'autre. Les jeunes défendent l'un ou l'autre pour éviter de porter une partie du poids médiatique. Les moins jeunes défendent ce qu'ils ont défendu auparavant.

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C'est toi qui soutiens cette thèse de la porosité entre le libéralisme et le populisme droitier, pas moi.

Chitah à raison, il y a bien une forte porosité, historiquement et politiquement justifiée de par l'orientation très gauchiste de la politique française.

 

Pour ma part j'ai plutôt l'impression d'une porosité avec le marxisme culturel, comme tu sais.

C'est également vrai, mais la encore, le problème n'est pas la porosité, mais la contagion idéologique.

Un semi-libéral qui sors une connerie marxiste-culturelle, on le colle au pilori parce qu'il a sorti une connerie, pas parce qu'il l'a lue dans un bouquin gauchiste.

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Je tiens a rappeler que quand le FN à voulu être dé diabolisé, il a commencé par se purger du libéralisme.

Seulement une fois ceci fait, il a commencé à exiger fortement d’être classé ailleurs qu'a l’extrême droite.

Le sens des priorités me semble clair :D

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Chitah à raison, il y a bien une forte porosité, historiquement et politiquement justifiée de par l'orientation très gauchiste de la politique française.

 

C'est un ressenti subjectif de Chitah, qui est en croisade comme on sait, pour dénoncer ce type d'infiltration. C'est pour cette vigilance qu'on l'apprécie.  

 

Pourquoi en France d'ailleurs? Il me semble que c'est plus vrai aux Etats-Unis, où les libertariens sont généralement classés à la droite de la droite (extrême droite populiste pour la presse française), qu'en France où ils sont traditionnellement rattachés au centre droit.  

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Donc oui, y’a un problème, mais tu le prends par le mauvais bout, il faut les traiter comme tout le monde, quand ils sont étatistes, on les défonce, mais on les défonce parce qu'ils sont étatistes, pas parce qu'ils ont la marque de la bête.

Non, je les traite comme les salopards de communistes. Les salopards de communistes veulent m'envoyer au goulag, les salopards d'extrême-droite veulent me renvoyer en Bougnoulie. Avec ces deux types de salopards, c'est la guerre totale. Il faut se battre contre eux, leur cracher à la gueule, leur chier dans la bouche et les terminer à coups de talons dans le caniveau façon American History X.

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C'est un ressenti subjectif de Chitah, qui est en croisade comme on sait, pour dénoncer ce type d'infiltration. C'est pour cette vigilance qu'on l'apprécie.  

 

Pourquoi en France d'ailleurs? Il me semble que c'est plus vrai aux Etats-Unis, où les libertariens sont généralement classés à la droite de la droite (extrême droite populiste pour la presse française), qu'en France où ils sont traditionnellement rattachés au centre droit.  

Je parle bien sûr de la tradition française de l'extrême-droite. La géographie politique américaine est en effet plus propre que la française, et il n'est pas non plus idiot dans ce pays de classer les libertariens à l'extrême-droite. En France, ce qu'on appelle la droite, ce sont les blaireaux comme Copé qui gouvernent à gauche et draguent les électorats racistes (comme avec son histoire farfelue de pain au chocolat, histoire qu'il paiera encore longtemps voire toute sa vie) pour se faire élire.

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Je parle bien sûr de la tradition française de l'extrême-droite. La géographie politique américaine est en effet plus propre que la française, et il n'est pas non plus idiot dans ce pays de classer les libertariens à l'extrême-droite.

 

Ok, mais dans ce cas en quoi est-ce une spécificité française?

 

Pour lutter contre cette dérive, est-ce que tu proposes une sorte de cordon sanitaire ou de Front Républicain?

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Non, je les traite comme les salopards de communistes. Les salopards de communistes veulent m'envoyer au goulag, les salopards d'extrême-droite veulent me renvoyer en Bougnoulie. Avec ces deux types de salopards, c'est la guerre totale. Il faut se battre contre eux, leur cracher à la gueule, leur chier dans la bouche et les terminer à coups de talons dans le caniveau façon American History X.

Tu confonds l’extrême droite avec le sous-ensemble xenophobe de celle-ci.

Je te garantie que si tu demande à la plupart des gens si Contribuables Associés est d'extreme droite, ils te répondront oui, et que si tu demande pourquoi, ils ne te parleront pas du racisme de CA, mais bien de points libéraux.

Il n'y a que chez les libéraux qu'on classe CA ailleurs que dans les libéraux :D

Je vais te donner un exemple simple, tu à déclaré qu'il fallait que "la peur change de camp" en parlant des fonctionnaires (et je suis d'accord sur le fond), tu montre ta sortie a n'importe qui, il la classe immédiatement à l’extrême droite !

Maintenant, si c'est pour dire "les racistes et les gauchistes, même combat, les deux aux chiottes la tète en premier", ok, ça se tiens, mais franchement, entre ceux qui le sont ouvertement et le centre mou influencé, je ne vois pas de différence significative.

Ils veulent tous nous coller dans des camps ou nous buter, pour ma part, je flippe bien plus des écolos que des racistes, parce que les racistes (et les cocos), on a déjà donné, y'a des immunités.

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Ok, mais dans ce cas en quoi est-ce une spécificité française?

 

Pour lutter contre cette dérive, est-ce que tu proposes une sorte de cordon sanitaire ou de Front Républicain?

Pour ta première phrase : je ne suis pas assez cultivé pour te répondre, mais j'ai le sentiment qu'il n'y a pas qu'en France qu'on a des gens favorables au free market et dans le même temps obsédés par l'islam et les étrangers d'origine africaine.

Pour la seconde phrase : pour lutter contre dérive, il y a entre autres moi. :)

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neuneu2k a raison, Chitah. Ton post est sans-doute justifié pour certains groupuscules, mais il tombe comme un cheveu sur la soupe pour ce qu'on appelle aujourd'hui en France l'extrême droite. La comparer en bloc à une idéologie mortifère comme le communisme est à peu près aussi fin que l'analyse que ferait un syndicaliste CGT du libéralisme.

Mais je crois que tu as précisé plus loin que tu ne parlais que d'une frange bien particulière qui te hérisse particulièrement le poil, donc il suffirait peut-être que tu précises ceux que tu as dans le viseur pour qu'on comprenne ta comparaison avec le communisme.

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Pour ta première phrase : je ne suis pas assez cultivé pour te répondre, mais j'ai le sentiment qu'il n'y a pas qu'en France qu'on a des gens favorables au free market et dans le même temps obsédés par l'islam et les étrangers d'origine africaine.

 

Peut-être qu'ils considèrent que dans une société libre, les gens ont le droit de choisir plutôt que subir.

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Je serais plutôt de l'avis de nn2k que je vais essayer de résumer : les libéraux ne sont pas assis à coté de l'extrême droite par choix, mais parce que c'est la dernière place disponible dans le bus et que rester dans la travée n'est pas une option.

 

Du reste, il y a bien des gens qui font le voyage du front de gauche vers la libéralie, je ne vois pas trop pourquoi des sympathisants FN ne pourraient pas le faire également. Il ne leur manque qu'un peu (lol) d'éducation.

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mais j'ai le sentiment qu'il n'y a pas qu'en France qu'on a des gens favorables au free market et dans le même temps obsédés par l'islam et les étrangers d'origine africaine.

 

Peut-être bien, mais spécifiquement pour la France la lame de fond mittérandienne (utilisation du FN pour torpiller le RPR) n'a pas fini de faire des dégâts.

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Pour ta première phrase : je ne suis pas assez cultivé pour te répondre, mais j'ai le sentiment qu'il n'y a pas qu'en France qu'on a des gens favorables au free market et dans le même temps obsédés par l'islam et les étrangers d'origine africaine.

C'est quand même vachement européen, il faut le dire.

Miss.Lib à raison, trouve un autre mot pour décrire les racistes et les islamophobes, parce que ce n'est ni l'ensemble de l’extrême droite, ni limité a l’extrême droite, et du coup, ça perturbe vachement le message.

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C'est vrai, ça. Ca n'est même pas limité à l'extrême droite. Il y en a qui cumulent : communiste, raciste et islamophobe. Je crois même qu'il y en a pas mal.  :crying: 

Yep, et Marine à raison, le FN n'est plus à l’extrême droite, et pourtant il est communiste, raciste et islamophobe.

D'ailleurs, l'islamophobie c'est plutôt nouveau, avant c'était ouvertement bougnoulophobe.

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Avant de médicaliser davantage les opinions, relativisons un peu toutes ces étiquettes bien collantes, grosses catégories et procès manichéens.

 

Les équivoques de la lutte contre l'extrémisme. Extrême droite, islamisme, islamophobie

Publication: Pierre-André Taguieff.

Philosophe, politologue et historien des idées

 

En 1879, considérant que les "grands événements politiques (...) sont recouverts par des épisodes insignifiants à côté desquels ils paraissent mesquins", Nietzsche disait de la presse, occupée quotidiennement "à crier, à étourdir, à exciter, à effrayer", qu'elle n'était guère que "la fausse alerte permanente qui détourne les oreilles et les sens dans la mauvaise direction (1)". Aujourd'hui l'on peut dire des médias qu'ils déversent une feinte indignation permanente à propos de la plupart des événements, petits ou grands. Cette rhétorique de l'indignation morale est indissociable d'un usage démagogique de la dénonciation diabolisante impliquant une tactique de diversion ou d'aveuglement, souvent assortie d'un appel à la mise à l'écart des individus ou des groupes jugés suspects. De nombreux citoyens restent perplexes devant ces indignations à répétition, trop virulentes et trop insistantes pour n'être pas douteuses. Ces prêches accusatoires, véritables fabriques de suspects, deviennent eux-mêmes suspects. C'est pourquoi leur multiplication s'accompagne, dans le grand public, d'une flambée d'interrogations plus ou moins naïve, que traduisent ces quelques questions : Que veulent réellement les professionnels de l'indignation et de la dénonciation hyperboliques ? Que veulent-ils nous faire croire ? Où veulent-ils nous conduire ?

 

Cette théâtralisation de l'indignation permanente constitue le principal rituel de la profession médiatique qui, par la pression qu'elle exerce, contraint les acteurs politiques à suivre le mouvement. D'où cette euphorie dans la mise en spectacle, reprise en boucle, de la triade indignation-dénonciation-condamnation. D'où, plus profondément, l'impression que le monde tout entier, à chaque instant, est en guerre, une guerre polymorphe à visage criminel, et que la catastrophe est l'ordinaire de l'existence. Assister au spectacle de cette guerre en images est devenu l'équivalent d'une activité festive. La tension et l'agitation frénétique qui s'ensuivent, se renouvelant chaque jour, produisent un délicieux vertige chez les amateurs d'"actualités", qui forment désormais la majorité des humains, devenus des contemplateurs-consommateurs jubilatoires d'événements inquiétants, dont l'attribut principal est une sorte de nouveauté répétitive terriblement captivante. Le feuilleton mondial, grand récit sans intrigue centrale, continue sans interruption ni fin, par définition. Les spectateurs sont ainsi toujours tenus en haleine. Esthétisé, le cauchemar les conforte dans l'idée qu'ils vivent dans un monde chaotique et terrifiant, et qu'il n'y a rien à faire, ou pas grand-chose. Ils se consolent de savoir qu'ils sont embarqués pour le pire.

 

L'objet principal, ou la cible privilégiée, de ce dispositif polémique est ce qu'il est convenu de nommer "l'extrémisme". Mais, parmi les extrémismes sélectionnés par la machine médiatique, il en est un qui est systématiquement mis en avant et soigneusement mis en scène, du moins dans l'espace public occidental (ou occidentalisé), un extrémisme politique censé incarner le Mal absolu : l'extrémisme dit "de droite", ou "l'extrême droite". Tel est le nom commun de l'extrémisme qui fait le plus frémir, celui qui doit faire frémir pour que l'ordre règne, celui du Bien. Un extrémisme répulsif censé pourtant attirer, séduire, suborner, pour mieux contaminer ses victimes naïves. D'où, à titre défensif, la mise en place par les Bons d'un dualisme manichéen, que traduit, dans la rhétorique politicienne, la mythologie de la "ligne jaune" ou de la "ligne rouge", dénominations concurrentes de la frontière dangereuse qui sépare le monde du Bien et celui du Mal, le peuple des Bons et celui des Méchants. Pour un habitant d'une quelconque contrée politique du continent du Bien (socialisme, libéralisme, centrisme), franchir la ligne colorée, c'est basculer dans ce qu'il est convenu d'appeler "le pire" : non pas "l'extrémisme" en général, mais "l'extrême droite" - avec ses quasi-synonymes : "fascisme", "(ultra-)nationalisme", "racisme", etc. Ces termes sont les dénominations courantes de la menace jugée principale, et, aux yeux de certains, exclusive. Un système de surveillance paranoïaque s'est mis en place, dont l'objectif est d'identifier et d'inventorier le moindre indice d'un "glissement à droite" d'un homme de gauche (tel Manuel Valls aujourd'hui), et le plus léger frémissement d'une "dérive vers l'extrême droite" (dite "droitisation") d'un homme de droite (tel Jean-François Copé il y a quelques mois). S'allument alors des "alertes rouges" (les "alertes jaunes" restent à inventer). Tel est le principe de la nouvelle chasse aux sorcières sous le règne de la suspicion hypermorale.

 

Un nouveau venu doit être mentionné : l'"islamophobie", terme équivoque dont l'usage s'est banalisé en même temps que s'inscrivait dans le paysage mondial le terrorisme islamiste. On peut s'en étonner, voire s'en scandaliser : s'il est une menace pesant sur la sécurité et la liberté des citoyens, c'est bien la menace islamiste. Il est donc politiquement légitime, pour tout citoyen d'une nation démocratique, de s'élever contre toutes les formes de l'islam politique qui, des Frères musulmans aux salafistes, enseignent et justifient la vision jihadiste du monde, et en font un thème central de leur propagande. Sur la question, il faut être le plus clair possible : à toute critique de l'islamisme, les islamistes répliquent par l'accusation d'"islamophobie". Ce sont d'abord les milieux islamistes qui feignent de s'indigner d'une prétendue "islamophobie" qui inspirerait le rejet du voile intégral, de la charia ou du jihad. L'accusation abusive est ensuite reprise et orchestrée par les milieux d'extrême gauche. (...)

http://www.huffingtonpost.fr/pierreandre-taguieff/extreme-droite-islamisme-islamophobie_b_4022682.html
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