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L’Appel De Pontivy Ou La Fronde Libérale Bretonne


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Les tentatives de l'état d'instaurer une taxe sur les voies expresses bretonnes ont toujours abouties sur des échecs. Quelques Bretons semblent déterminés à aller jusqu'au clash pour ne pas périr étouffés par le poids des taxes et la bureaucrassie parisienne. Le salut viendra de nos régions.

 

A suivre.

 

L’appel de Pontivy

« Pour une Bretagne belle, prospère, solidaire et ouverte sur le monde »

« L’hyper centralisme français, la multiplication des rouages administratifs et le labyrinthe des réglementations font que désormais 56 % du PIB national sont consacrés au fonctionnement de l’Etat.

Construite depuis plusieurs décennies par tous les gouvernants, cette situation suscite aujourd’hui une avalanche insupportable de taxes, d’impôts, de charges, de contraintes multiples qui portent un coup fatal à d’innombrables entreprises bretonnes tant dans l’agriculture que dans l’agroalimentaire, le bâtiment, les services, le commerce, l’industrie, le transport, l’artisanat, paralysant la recherche et l’innovation…

La Bretagne est honnête, et refuse de choisir entre tricher ou mourir.

Nous croyons aux valeurs du travail et nous sommes les bons élèves de la République.

Un exemple : l’économie souterraine de la Bretagne est de 2,5 % alors qu’elle atteint les 15 % en moyenne en France et plus de 20 % dans certaines régions.

La Bretagne fait preuve d’un grand civisme fiscal très supérieur à la moyenne (note Pierre Louis Mariel : directeur régional des finances publiques en Bretagne)

L’honnêteté des Bretons les pénalise, ce qui est inacceptable. La complexité administrative multiplie les surcoûts, gangrène le calendrier, suscite face à nos voisins une concurrence déloyale et fatale.

Si rien n’est fait de façon urgente, la Bretagne connaîtra un désastre humain et économique sans précédent. Nos secteurs névralgiques et traditionnels sont rongés par les dogmes et les systèmes qui nous font passer d’un « Etat de Droit à la paralysie par le Droit ». Lorsque la réglementation à outrance vient absorber l’énergie créatrice, elle rend impossible l’esprit d’entreprise. Or, les créateurs d’entreprises sont les créateurs d’emplois.

La Bretagne veut vivre et grandir

Nous sommes habitués à lutter, à nous défendre, à construire, à nous développer. Entrepreneurs nous ne pouvons pas nous résigner d’autant que nous avons tout pour réussir.

Des hommes et des femmes exemplaires, reconnus pour leurs capacités et leur sérieux au travail. Un formidable potentiel d’activités sur les territoires, une volonté sociale et une capacité à contribuer aux enjeux décisifs de la balance commerciale nationale.

Que demandons-nous à l’Etat.

- Donner la primauté aux Territoires.

- Une véritable décentralisation, qui prenne en compte une gouvernance économique régionale.

- Le droit à l’expérimentation, et de faire des sujets de discorde des sujets de concorde. Ce droit doit nous permettre de respecter nos valeurs afin de ne pas avoir à affronter en permanence les excès des systèmes administratifs et bureaucratiques.

Nous souhaitons que l’Etat comprenne enfin que ces réglementations indivisibles et illisibles freinent et paralysent notre développement. Celui-ci devant se réaliser en parfaite harmonie avec l’environnement et le développement durable. Les objectifs sont de donner naissance à des projets concrets et annonciateurs d’avenir meilleur.

La Bretagne ne veut pas d’un naufrage économique et moral

La situation est intolérable. La déstabilisation de l’économie bretonne nous inquiète. Il y va de la tranquillité de nos territoires dont nous sommes tous, nous Bretons, responsables, donc directement concernés.

Parce que « Décider, Travailler et Vivre au pays » reste encore notre désir le plus cher. Il nous faut aujourd’hui déverrouiller cette machine infernale qui broie nos emplois, empêche notre développement et favorise la fuite de nos jeunes diplômés.

Dans les périodes difficiles la Bretagne sait s’organiser elle-même et nous sommes dans une période très difficile.

Il y a véritablement urgence. Il nous faut retrouver le bon sens, rassembler les forces vives de nos territoires, chefs d’entreprises, artisans, commerçants, salariés, représentants professionnels, élus territoriaux, afin de rejeter cette morosité, cette permanence de l’échec qui sont les tristes visages d’un pays sans ambition. »

Comité de Convergence des Intérêts Bretons.

 

 

 

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Les tentatives de l'état d'instaurer une taxe sur les voies expresses bretonnes ont toujours abouties sur des échecs. Quelques Bretons semblent déterminés à aller jusqu'au clash pour ne pas périr étouffés par le poids des taxes et la bureaucrassie parisienne. Le salut viendra de nos régions.

 

A suivre.

 

Des péages sur les voies express ne sont pas des taxes, c'est le paiement d'un service et c'est mieux que de payer des impôts pour.

Pour le reste, je suis plutôt favorable au texte.

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Ils veulent des routes "gratuites" et ont toujours refusé d'avoir des autoroutes pour pas avoir a payer.

 

A croire qu'ils ont pas compris a quoi servaient les impots locaux.

 

En attendant, ils vont peut-être déclencher un mouvement de protestation enfin un peu plus concret que les jérémiades inaudibles du reste du peuple franchouille.

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Ils veulent des routes "gratuites" et ont toujours refusé d'avoir des autoroutes pour pas avoir a payer.

 

Je pense qu'ils paient quand même l'entretient des voies expresses qui est financé par la région (dette + impôts) et donc aussi par ceux qui ne les utilisent jamais. Et d'autres qui les utilisent ne participent pas, comme pour le reste du réseau routier, finalement. Ce qu'ils ne paient pas ce sont des autoroutes trop chers car trop bien.

 

 

Des péages sur les voies express ne sont pas des taxes, c'est le paiement d'un service et c'est mieux que de payer des impôts pour.

 

Ok pour le service, à condition que le prix à payer soit à hauteur du service rendu. Ce qui dépasse le prix du service peut être considéré comme une taxe puisque c'est l'état qui donne son accord aux augmentations de tarifs, en espérant probablement une retombée fiscale lorsque ça n'est pas justifié (comme l'a d'ailleurs rappelé la cour des comptes récemment).

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En attendant, ils vont peut-être déclencher un mouvement de protestation enfin un peu plus concret que les jérémiades inaudibles du reste du peuple franchouille.

Le refus de l'impôt est sans doute le seul moyen un peu concret de matérialiser le refus d'être plumés.

Dire qu'on en a marre, c'est bien, c'est utile, mais c'est sans influence directe sur nos dirigeants pour qui nous sommes simplement du bétail à exploiter. Et l'avis du bétail, on s'en fout. ... à moins d'un coup de corne.

 

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En attendant, ils vont peut-être déclencher un mouvement de protestation enfin un peu plus concret que les jérémiades inaudibles du reste du peuple franchouille.

Oh les vraies protestations viendront plus tard, vers Octobre. Incendiaires, même, les protestations.
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En attendant, ils vont peut-être déclencher un mouvement de protestation enfin un peu plus concret que les jérémiades inaudibles du reste du peuple franchouille.

 

Let's see. Si c'est pour faire un pigeons bis, on n'est pas bien avancé.

 

J'ai peur que ca soit meme pas aussi fédérateur que les pigeons. Au moins les pigeons c'était concret, c'était les taxes sur les entrepreneurs, la création d'entreprise, ca parle aux gens. La, parler "primauté des territoires", "gouvernance économique régionale", "droit a l'expérimentation", ya quantité de personnes a qui ca parle pas et que ca ne fédérera pas parce qu'ils en ont rien a foutre et ils veulent qu'une chose, c'est qu'on leur foute la paix et qu'on foute la paix a chacun.

 

Je pense qu'ils paient quand même l'entretient des voies expresses qui est financé par la région (dette + impôts).

 

D'ou ma seconde phrase que tu as effacé.

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Ce qui peut donner de la puissance à ce mouvement c'est l'enjeux de survie régionnale dont il est question ici, donc pas trop comparables aux pigeons. Et puis les mots sont forts dans le communiqué, il en va de la tranquilité de nos territoirs.

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J'ai peur que ca soit meme pas aussi fédérateur que les pigeons. Au moins les pigeons c'était concret, c'était les taxes sur les entrepreneurs, la création d'entreprise, ca parle aux gens. La, parler "primauté des territoires", "gouvernance économique régionale", "droit a l'expérimentation", ya quantité de personnes a qui ca parle pas et que ca ne fédérera pas parce qu'ils en ont rien a foutre et ils veulent qu'une chose, c'est qu'on leur foute la paix et qu'on foute la paix a chacun.

Ben justement, le fait de concerner un territoire, ça va peut-être justement permettre de fédérer.

 

Perso, alors que le discours officiel est Europe, macro, surensemble, etc

... je ne serais pas étonné que le vrai mouvement de fond soit au contraire au remorcellement des états-nations,

justement à cause de la dette, que les gros contributeurs ne voudront plus cracher aveuglément.

 

C'est pourquoi perso j'encourage tous les mouvements d'autonomie existants. Alsacos, Bretons, etc.

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Let's see. Si c'est pour faire un pigeons bis, on n'est pas bien avancé.

 

J'ai peur que ca soit meme pas aussi fédérateur que les pigeons. Au moins les pigeons c'était concret, c'était les taxes sur les entrepreneurs, la création d'entreprise, ca parle aux gens. La, parler "primauté des territoires", "gouvernance économique régionale", "droit a l'expérimentation", ya quantité de personnes a qui ca parle pas et que ca ne fédérera pas parce qu'ils en ont rien a foutre et ils veulent qu'une chose, c'est qu'on leur foute la paix et qu'on foute la paix a chacun.

 

 

D'ou ma seconde phrase que tu as effacé.

 

Sauf que ce ne sont pas des enfants de coeur en Bretagne.

 

Souviens-toi des marins pêcheurs en 1994. Un ami plus âgé que moi qui vivaient las-bas m'a dit qu'il avait jamais vu autant de violence en France lors de ces manifestions à Rennes.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Incendie_du_palais_du_parlement_de_Bretagne

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D'après l'économiste Rémy Prud'homme :

le transport routier représente pour les budgets publics un gain net d'environ 20 milliards d'euros chaque année (les taxes spécifiques s'élèvent à 36 milliards, les dépenses publiques pour les routes à 16 milliards).

http://www.lesechos.fr/30/07/2010/LesEchos/20730-57-ECH_transports---pitie-pour-les-finances-publiques--.htm

C'est un argument solide pour s'élever contre une nouvelle taxe spécifique.

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Ils veulent des routes "gratuites" et ont toujours refusé d'avoir des autoroutes pour pas avoir a payer.

 

A croire qu'ils ont pas compris a quoi servaient les impots locaux.

 

Non ça c'est par ce que le traité de rattachement à la France interdit expressément au Roi d'établir de telle route en Bretagne

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Ok pour le service, à condition que le prix à payer soit à hauteur du service rendu. Ce qui dépasse le prix du service peut être considéré comme une taxe puisque c'est l'état qui donne son accord aux augmentations de tarifs, en espérant probablement une retombée fiscale lorsque ça n'est pas justifié (comme l'a d'ailleurs rappelé la cour des comptes récemment).

 

Le seul problème qui réside c'est que les prix aux péages sont entièrement régulés et donc un peu déconnectés du marché ( et donc on ne connait pas le vrai prix du service rendu), mais c'est toujours bien mieux qu'une taxe normale.

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Les modeles fédéraux sont bien plus adaptés que les modeles centraux, c'est une évidence.

 

ama, les modèles centraux étaient adaptés à un moment donné, mais sont beaucoup moins justifiés aujourd'hui.

Faudrait tenter un bilan détaillé avantages/inconvénients, mais le niveau d'endettement répond ama globalement à la question.

Les inconvénients excèdent largement les avantages (au point qu'ils vont faire tout couler).

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Le seul problème qui réside c'est que les prix aux péages sont entièrement régulés et donc un peu déconnectés du marché ( et donc on ne connait pas le vrai prix du service rendu), mais c'est toujours bien mieux qu'une taxe normale.

 

Régulés, oui, enfin disons que les sociétés d'autoroutes sont autorisées à faire varier les tarifs en fonction de leurs charges. Plus l'état leur impose des réglementations sur la sécurité du réseau, des trucs et des machins, et plus ça fait augmenter les tarifs. Ce que la Court a rappelé récemment c'est que les hausses de tarif ont été acceptées de façon trop laxiste par ces trouducs du gouvernement, et donc sans quelles ne soient réellement justifiées. Il faudrait retrouver précisément comment c'était formulé mais en gros c'est ça.

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Régulés, oui, enfin disons que les sociétés d'autoroutes sont autorisées à faire varier les tarifs en fonction de leurs charges. Plus l'état leur impose des réglementations sur la sécurité du réseau, des trucs et des machins, et plus ça fait augmenter les tarifs. Ce que la Court a rappelé récemment c'est que les hausses de tarif ont été acceptées de façon trop laxiste par ces trouducs du gouvernement, et donc sans quelles ne soient réellement justifiées. Il faudrait retrouver précisément comment c'était formulé mais en gros c'est ça.

 

Je ne dis pas que ces hausses sont géniales, elles doivent sûrement faire du mal au porte-monnaie, mais si les routes sont encombrées c'est la seule solution.

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Régulés, oui, enfin disons que les sociétés d'autoroutes sont autorisées à faire varier les tarifs en fonction de leurs charges. Plus l'état leur impose des réglementations sur la sécurité du réseau, des trucs et des machins, et plus ça fait augmenter les tarifs. Ce que la Court a rappelé récemment c'est que les hausses de tarif ont été acceptées de façon trop laxiste par ces trouducs du gouvernement, et donc sans quelles ne soient réellement justifiées. Il faudrait retrouver précisément comment c'était formulé mais en gros c'est ça.

 

En même temps, le gouvernement ne devrait pas avoir son avis sur les prix pratiqués par des entreprises privées. Si une entreprise veut faire monter ses prix, elle n'a pas à le justifier.

 

De toute façon, les prix dans le secteur des transports sont tous faussés :

- la route : gratuite, prix réglementés, monopole, taxes sur l'essence

- le train : monopole

- l'avion :subventions massives

 

Pas besoin de parler des transports en communs/taxis.

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En même temps, le gouvernement ne devrait pas avoir son avis sur les prix pratiqués par des entreprises privées. Si une entreprise veut faire monter ses prix, elle n'a pas à le justifier.

 

De toute façon, les prix dans le secteur des transports sont tous faussés :

- la route : gratuite, prix réglementés, monopole, taxes sur l'essence

- le train : monopole

- l'avion :subventions massives

 

Pas besoin de parler des transports en communs/taxis.

 

En théorie je suis d'accord avec toi et l'état n'a pas à mettre son gros nez puant dans les affaires privées. Dans la pratiques, certains cas nécéssitent tout de même quelques précautions, simplement pour éviter qu'une boite contrôlant le tarif de 50% ou de 70% des déplacements d'une ville à l'autre ne fasse pas n'importe quoi pour des raisons improbables - ce mot est à la mode - genre conflit d'intérêt, corruption, apât du gain, etc. Le pouvoir de nuisance est trop énorme et les alternatives longues à mettre en place.

 

Ce qu'il faudrait à la place de cette fausse privatisation des autoroutes c'est juste une gestion alternée du réseau par plusieurs sociétés en roulement, avec pour objectif principal le meilleur rapport qualité prix, évidemment. Et la boite qui ne parviendrait pas à remplir les critères dans les 12 mois dégagerait du marché, tout simplement. Un peu le systeme des bus londonnien en fait.

 

Train : monopole + subvention maousse costaud comme rappelée dans l'article de Arturus.

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La civilisation mycénienne (1500 av JC) s'est effondrée sur elle-meme parce que trop centralisée, trop bureaucratique et rejetée par la base.

Bien malin celui qui saura exactement pourquoi la civilisation mycénienne et ses contemporaines de l'âge du Bronze se sont effondrées.
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