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L’Appel De Pontivy Ou La Fronde Libérale Bretonne


Messages recommandés

Le fait est inédit dans la grande distribution : 3 enseignes de magasins indépendants font action et communication commune pour dénoncer les risques de naufrage économique et social de la Bretagne

 

http://www.bretagneaucoeur.com/2013/10/15/e-leclerc-intermarch%C3%A9-u-fermeture-solidaire-des-hypermarch%C3%A9s-bretons-mercredi-16-octobre/

 

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Mercredi, à midi, plus de 300 patrons vont sonner le tocsin en Bretagne, contre l'écotaxe. Ils vont déclencher l'alarme incendie de leur société afin d'alerter sur la gravité de la situation. Plusieurs transporteurs ont aussi prévu d'effectuer une opération escargot sur la voie express entre Landivisiau et Morlaix (sens Brest - Rennes), d'un côté, et entre Plouigneau et Morlaix (sens Rennes - Brest), de l'autre. Ils se retrouveront sur le pont de Morlaix.

 

http://bretagne.france3.fr/2013/10/16/les-anti-ecotaxe-vont-declencher-leurs-alarmes-incendie-midi-339313.html

 

 

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Mercuriale d'octobre 2013   Ras-le-bol fiscal ; le point de vue breton

          Il fut un temps où les progressistes justifiaient les taxes et les impôts par la redistribution des richesses. Cette redistribution, opérée par un État impartial et juste, devait corriger les inégalités liées à l’économie libérale.

 

          Deux phénomènes, cruciaux pour la Bretagne, viennent mettre à mal cette utopie, et la transforment en une sombre supercherie.

          1 – L’expérience historique des 70 dernières années montre que le mécanisme est faussé par des intérêts catégoriels. Après la guerre, la coalition entre gaullistes et communistes a donné des avantages particuliers aux catégories travaillant dans des secteurs considérés comme stratégiques pour le relèvement de la France.  De nouvelles inégalités se sont cristallisées, sans rapport avec le travail ou la création de richesses. La redistribution a favorisé ceux qui sont proches du pouvoir central. Les avantages sociaux et régimes spéciaux ont été octroyés aux salariés d’institutions ou d’entreprises qui peuvent paralyser la France : EDF, RATP, SNCF, Banque de France. La Grèce, autre pays centralisé, est dans la même situation.

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         Ce qui est vrai socialement est aussi vrai géographiquement. La région parisienne est celle qui bénéficie le plus de la redistribution. On le voit pour l’écotaxe, où la Bretagne est appelée à payer mais ne recevra rien. L’investissement de l’État dans le ferroviaire chez nous est reporté au-delà de 2030. Pour l’entretien des monuments historiques, Paris engloutit le tiers du budget français. Au Ministère de la culture, la mise en valeur des patrimoines en régions ne représente même pas la moitié du budget total du programme Patrimoines. Dans le domaine de l’architecture, le Grand Paris est annoncé officiellement comme une priorité. La nouvelle guerre socio-économique, née de la mondialisation, pousse au renforcement des espaces stratégiques que sont les métropoles.

          La pression fiscale, dans un pays centralisé, bénéficie à ceux qui sont au centre et dépossède la périphérie.

 

          2 – Le poids des prélèvements fiscaux favorise les tricheurs. L’économie souterraine est de 2,5% chez nous alors qu’elle atteint 15% en moyenne en France et s’élève à plus de 20% dans certaines régions. Plus les impôts sont lourds, plus l’honnêteté devient un handicap, par rapport aux concurrents des autres régions ou des autres pays. La loyauté des Bretons, autrefois envers les chefs religieux, les nobles, aujourd’hui envers les institutions françaises, est malheureusement un trait culturel et historique, qui ne peut être corrigé facilement, même par l’éducation. Nous avons une tendance fâcheuse à nous sacrifier pour les autres.

          La loyauté bretonne, souvent mal dirigée, parfois désastreuse, fait partie de notre identité. Nous nous sentons bien ainsi. Pour compenser notre vertueuse infirmité, nous sommes condamnés à adopter des manières sans fioritures, à l’insoumission, à la désobéissance civile, éventuellement à la violence. Au-delà de ces comportements, nous devons inventer un monde où l’honnêteté ne soit pas un handicap.

 

          Que faire ? Je vois trois axes. A chacun de choisir selon ses goûts, son orientation politique ou son potentiel.

          1 – Territorialiser les prélèvements fiscaux et la redistribution. C’est la revendication autonomiste ou indépendantiste classique. Au-delà de la prière ou de la revendication, il reste à trouver la méthode adéquate. L’autonomie fiscale ne sera pas octroyée spontanément. Les Bretons devront s’organiser pour y parvenir. Faut-il attendre que nos élus fassent passer des lois ? La Constitution s’y opposera. Peut-on obtenir que les prélèvements, liés à l’écotaxe par exemple, soient redistribués en Bretagne ? On peut essayer. Comment régionaliser la Sécurité Sociale ? Elle serait en équilibre financier en Bretagne, du fait du comportement responsable des Bretons. Faut-il une grève fiscale, en commençant par une taxe particulièrement contestable ou symbolique ? Youenn Gwernig, dans les années 70, avait pris la tête d’un mouvement de refus de payer la redevance télé.

 

          2 – Provoquer une baisse des prélèvements fiscaux et, par conséquent, de la redistribution centralisée. Cela se fait de façon naturelle, hélas, par le déclin économique. C’est une revendication libérale. Aux inégalités de gauche, liées au poids des agents publics lors de la redistribution, elle substitue les inégalités de droite, liées à l’absence de redistribution. Les unes et les autres sont tolérables dans un contexte de prospérité générale. Elles sont plus problématiques dans un contexte de marasme.

Faut-il apprendre à nos entreprises à se délocaliser administrativement, pour contourner au moins une partie des prélèvements, afin de préserver leur compétitivité et les emplois ? Les nouvelles technologiques peuvent y aider.

 

          3 – Effectuer les prélèvements et la redistribution par nous-mêmes, hors du cadre institutionnel. Les entreprises classiques disposent de quelques moyens de redistribution, les conventions d’intéressement par exemple. Mais ces moyens sont limités. Les institutions centrales, par des charges sociales démesurées, dissuadent les entreprises de redistribuer volontairement les richesses produites. Les syndicalistes qui siègent aux conseils d’administrations de l’URSSAF en Bretagne doivent être interpellés sur leur responsabilité territoriale et sur leur devoir d’intervention, quitte à bloquer le système. Comment organiser la redistribution hors des institutions ? L’économie solidaire, le statut de SCOP ou de SCIC, les monnaies complémentaires, le troc, les échanges non monétarisés apportent des solutions intéressantes.

 

          Notre avenir passe par des décisions à prendre en Bretagne, par nous-mêmes, bien plus que par la revendication de droits, fussent-ils légitimes.

JPLM

 

http://www.contreculture.org/

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Sur la situation en Bretagne actuellement, il est intéressant de noter comment Saint Le Drian et sa clique ont acheté le silence des syndicats sur la mise en place de l'écotaxe  en sauvant une énième fois la DCN de Brest et de Lorient.

La Bretagne est un modèle avancée de la bureaucratie socialiste Française, qui achète les voix du peuple Breton à coup de subventions depuis la fin de la guerre et prétend représenter ses intérêts, alors qu'elle n'est qu'une mafia de parasites ne se nourrissant, sur notre dos. Il suffit de voir comment Ayrault à su récompenser les siens dès qu'il a eu le poste de premier ministre.

Aujourd'hui le réel cogne à la porte, et cela va être très dur surtout pour les habitants du Finistère et des Côtes d'Armor dans un premier temps, puis pour les autres par effet de dominos. Vous avez votés, vous y avez cru, vous l'avez eu dans le cul.

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Et dire que tout le système de répression fiscale est porté par ce petit machin qui tient sur 4 cailloux :rolleyes:

Ils devraient venir à paris plus souvent nos amis breton.

Ayant vu les cailloux de près (les ayant même touché), c'est un peu plus que des cailloux, hein.
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En fait, les quatre "cailloux" abritent l'embarcadère du ministère, où une vedette attend en permanence au cas où le ministre voudrait se rendre à l'Assemblée ou dans d'autres lieux de ce genre sans passer par la rue (si elle est bloquée par des manifestants agressifs, par exemple). L'embarcadère est aussi l'étage terminal d'un ascenseur dédié, étage qui a la particularité de voir son élévation varier selon la hauteur de la Seine. Je ne vous raconte pas ce qu'a coûté ledit ascenseur en construction et même en R&D.

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un ministre sur un ponton c'etait trop pauvre.

 

Cette interessante remarque de Rincevent nous eclaire sur le fait que la Seine sera tres frequentee par les gens du gouv le jour ou la merde frappe le ventilo.

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L'établissement devrait toucher 780 millions d'euros par ans, les départements 160 millions. Le reste, 230 millions, servant à la gestion de la taxe proprement dite.

 

25% de l'impôt part directement dans la poche de fonctionnaires et autres clientèles. C'est pas dur de comprendre la furie fiscale dans ce pays.

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C'est en train de partir en vrille...

 

 

Deux blessés graves, pour l’un, le pronostic vital est engagé

L’hélicoptère de la sécurité civile a évacué deux blessés. Le premier aurait été gravement blessé au cou par un tir de flashball, son prognostic vital est engagé. Le second aurait eu la main arrachée.

 

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-ecotaxe.-Un-blesse-grave-dans-la-manifestation-a-Pont-de-Buis-29-_40785-2242761_actu.Htm

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Houu avec deux blessés ils vont l'avoir mauvaise, et un paysan c'est moyennement fin – alors un paysan au volant d'un engin de 300ch qui pèse une quinzaine de tonnes... 

 

Apparemment pour l'instant ils n'ont pas encore sorti l'épandeur à lisier, ça pourrait changer :devil:

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ah damn il faudrait les soutenir, on peut ou c'est illegal?

on fait le commando liborg

avec FJ qui donne son avis a l'ennemi depuis un porte-voix pour le rendre fou

pendant que Lucilio jette des bouteilles de whisky sur la police

et que Poney completement murge demonte l'ecoportique avec Sanksion qui est high et ne sait pas qu'il est la

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Les forces de l’ordre sont montées à l’assaut alors qu’un tracteur descendait en marche arrière pour balancer sa cargaison de choux-fleurs. 

 

C'est surréaliste.

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C'est surréaliste.

 

C'est les bretons, la première réaction d'un paysan breton en colère c'est de déverser des tonnes de chou-fleur sur la route. Pour peu – enfin je me comprends – qu'il y ait du soleil deux jours après ça pue la mort à des kilomètres. Je plains les types qui vont devoir garder le portique 24/24 si c'est pas évacué fissa.

 

Et là ils étaient gentils, deux épandeurs à lisier cote à cote, les vannes ouvertes au moment opportun et je te garantie que la charge de CRS fait marche arrière. Ça balance de la merde liquide à 20m ce truc, 30-40m si tu mets un déflecteur custom sur l’épandeur.

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Je suis de tout coeur avec les paysans bretons même s'ils sont abreuvés de subventions.

 

C'est les céréales le jackpot à sous-sous bruxellois, et c'est pas en Bretagne qu'on en fait le plus... (cela dit oui ils sont aussi subventionnés, c'est juste pas eux qui en ont le plus).

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