Aller au contenu

Police, dérive, excès de zèle & toute-puissance étatique


Messages recommandés

Internet: les citoyens ont ocmmence a filmer la police, ce qui a commence a degenerer en une foultitude de cas legaux.Aux USA la police doit release les videos de toutes les affaires apres une certaine periode.

c'est tres probablement bien pire en Russie et pas reluisant en fRance, mais les conditions totalement differentes font que ca ne sort pas sur internet.

 

En gros, une fois de plus les USA sont dans la mirette, mais une fois de plus et a l'insu de tous les cretins, ils sont en avance sur les questions de liberte et la citoyennete par rapport a tous les autres pays, ne serait-ce par ce que les comportements vont changer.

Par exemple la premiere reaction des polices US a ete de faire croire a tout le monde qu'il est interdit de filmer la police, ce qui attise la presence de cameras autour des interventions policieres.

alors qu'en fRance on a la surveillance du citoyen par l'etat, aux US on commence a avoir de la surveillance de l'etat par les citoyens.

 

:chine:

Lien vers le commentaire

Author and economist Thomas Sowell stated that President Obama "wants to spread paranoia...if paranoia will get out the vote" on Tuesday's "Hannity" on the Fox News Channel.

When asked about Obama's decision to weigh in on cases such the Trayvon Martin and Henry Louis Gates cases before all the evidence was known, Sowell said "I think it has the impact that he wants it to have. He wants to spread paranoia, if possible, f paranoia will get out the vote. Because he is a politician. What amazes me is how long it has taken so many people to see through this man. And there are many to this moment who have not seen through him."

 

Thomas Sowell: Ferguson protest ‘hands up, don’t shoot’ ‘lie’ like Joseph Goebbels propaganda

Economist Thomas Sowell said Tuesday night that the “hands up, don’t shoot” rallying cry out of Ferguson that has since been adopted by members of the Congressional Black Caucus reminds him of the “big lie” doctrine favored by Adolf Hitler’s propaganda czar, Joseph Goebbels.

Fox News’ Sean Hannity said the idea that Michael Brown had his hands in the air in surrender when he was fatally shot by police was “fiction.” After playing a clip showing CBC members on the House floor Tuesday with their hands raised in the air, Mr. Hannity asked Mr. Sowell, “Why are members of Congress repeating something that they know is not true?”

“Oh, for political reasons,” Mr. Sowell responded. “I thought of Joseph Goebbels’ doctrine: People will believe any lie if it’s repeated often enough and loud enough. They’re repeating it often enough and loud enough. And it will pay off for them personally and politically.

“People who are out to forward their political careers say and do things that have no relationship whatever to reality or to anybody else’s interests but their own,” he added.

The “Basic Economics” author went on to say that he doesn’t believe Ferguson will be able to bounce back quickly after riots tore through the suburb in the months following Michael Brown’s shooting.

“I think what happened in Ferguson, Missouri, it is going to adversely affect blacks yet unborn who will still be paying the price for it 10, 20 years from now because you’re not going to have businesses there that you had before,” Mr. Sowell said. “I’ve seen this happen in other cities. Detroit, is a classic example. Harlem. You run through the whole list of them. A city doesn’t get over this kind of stuff in a few years.”

Read more: http://www.washingtontimes.com/news/2014/dec/3/thomas-sowell-ferguson-hands-up-dont-shoot-lie/#ixzz3LaV3OyCY

Lien vers le commentaire

Quand on compare le préambule de la constitution américaine et le résultat de la war on drugs :

 

 

 

We the People of the United States, in Order to form a more perfect Union, establish Justice, insure domestic Tranquility, provide for the common defence, promote the general Welfare, and secure the Blessings of Liberty to ourselves and our Posterity, do ordain and establish this Constitution for the United States of America

 

Lien vers le commentaire

Disons qu'on ne connaît pas de pays capitaliste sans police et sans gouvernement. Je ne parle pas de tes expériences imaginaires.

Parce qu'il y a des "sujets"?

 

Quoi la somalie ne serait pas un paradis anarchiste?

Quant aux excès de zèle policier, bien sûr, ils existent. La question étant pourquoi particulièrement aux Etats-Unis?

 

Bonjour Free Jazz

 

Selon la théorie de Marcus Olson sur le "bandit stationnaire", il est possible que ce soient les bandes armées de Somalie qui finissent par stabiliser le pays, voire à lui redonner un embryon de stabilité et de sécurité para-étatique.

 

Merci à F.Mas pour m'avoir fait découvrir cet auteur

 

http://www.iconomix.ch/fr/blog/85-letat-le-bandit-stationnaire/

 

 

L’Etat - le «bandit stationnaire»?

 

Les pirates de la côte somalienne sont un problème, et, qui sait, ils pourraient devenir la solution du problème. Un économiste américain avait analysé cette situation choquante de «bandits errants» qui pillent et qui détruisent tout lien de propriété. Mais Mancur Olson, l’économiste en question, pensait que l’intérêt propre de ces bandits les amène tôt ou tard à chercher une situation stable. Car ils perdent normalement tout ce qu’ils ne peuvent emporter, et en plus un jour un groupe concurrent va les exterminer

 

Le leader de tels bandits va donc chercher à se fixer à un endroit, d’y planter les membres de son groupe et d’établir certaines règles de comportement. En plus, le groupe va chasser de son nouveau territoire tous les autres bandits et assurer un minimum de tranquilité pour tous les habitants. Il va leur imposer des charges, mais des charges réguliers et d’une hauteur qu’ils peuvent supporter, qui les incite à rester et à produire. Bref, les bandits vont devenir des «bandits stationnaires», ils auront toutes les attributions d’un Etat. L’Etat comme «bandit stationnaire», il fallait oser le dire!

 

En Somalie, les pirates se sont déjà bien avancé sur ce chemin. Ils disposent de villas fastueuses le long de la côte, ils organisent un minimum de commerce, de fournitures. Et comme le reste de la Somalie, hélas, n’est plus un Etat, mais une fourmillière de bandits, cette organisation d’un territoire sûr pour protéger leurs villas et leurs butins amènera les pirates à développer toutes les attributions de l’Etat que Mancur Olson prévoyait. 

Dans l’histoire européenne, cette naissance de l’organisation étatique était diagnostiquée par Olson lors de la prise du pouvoir par les Bourbons et les Habsbourgs dans leurs premiers temps. 

 

Pour arriver à une stabilité – cette fois en Somalie – il faudra reconnaître un jour ces chefs de guerre, leur territoire, leurs trésors, tout en leur arrachant la concession de ne plus être des pirates. Si l’on guerroyait par contre pour les chasser, cette contrée malheureuse resterait toujours instable, de nouveaux clans s’érigeraient comme ses maîtres passagers et pilleurs. Ce serait dûr de reconnaître les pirates comme des hommes d’Etat en herbe, mais l’économiste Olson franchirait le pas.

 

référence:

Mancur Olson, “Dictatorship, Democracy and Development”, American Political Science Review, Sept 1993.

 

 

Lien vers le commentaire

Quoi la somalie ne serait pas un paradis anarchiste?

 

 

 

Un article brillant du blog Rationalité Limitée sur le concept de "bandit stationnaire". Le bandit d'hier est le gouvernement d'aujourd'hui.

 

Merci à F.Mas pour la découverte

 

http://rationalitelimitee.wordpress.com/2009/04/14/mancur-olson-et-le-bandit-stationnaire/

 

 

Mancur Olson et le bandit stationnaire

 

[...] L’idée est simple. Vous cultivez quelques légumes et vous élevez du bétail dans un village plus ou moins grand. Régulièrement, des bandits passent dans le village et volent et saccagent tout ce qui peut l’être. Résultat, vous êtes de moins en moins incité à investir au fur et à mesure que vous comprenez que régulièrement des bandits repasseront. Un jour, un bandit (ou un groupe de bandits), similaire aux autres, arrive en ville mais décide de s’installer pour un temps.

 

Ce bandit comprend alors très vite quelque chose : son « revenu » consiste dans ce qu’il peut extraire de la production du village au travers de « taxes ». S’il comptait partir demain, il aurait intérêt à tout prendre. Mais dans la mesure où il a l’intention de rester, il s’aperçoit que son revenu de l’année prochaine est en partie conditionné par ce qu’il prend aujourd’hui. S’il prend trop aujourd’hui, alors les paysans ne seront plus en mesure ou ne seront plus incités à produire pour l’année prochaine et notre bandit n’aura plus de revenu.

 

Ainsi, si notre bandit est suffisamment « patient », il est rationnellement incité à limiter le montant des taxes de manière à permettre un accroissement dans le temps de la production. En fait, c’est même mieux que ça : le bandit stationnaire se rend également rapidement compte qu’il a intérêt à utiliser une partie du montant des taxes pour fournir des biens publics, à commencer par la défense contre de potentiels agresseurs, ainsi que des infrastructures pour augmenter la productivité. Pour Olson, l’autocratie est ainsi préférable à l’anarchie, car dans le premier cas l’autocrate à un certain intérêt à promouvoir l’activité économique.

 

La théorie du bandit stationnaire n’est pas tant un descriptif historique de la naissance des Etats qu’une parabole théorique illustrant l’importance de prendre en compte l’intérêt des gouvernants et des élites pour étudier le fonctionnement d’une économie. De ce point de vue, , elle met en avant des idées centrales dans l’économie politique moderne. [...]

Lien vers le commentaire

Pour changer un peu, retour en France.

 

http://www.metronews.fr/nantes/juge-pour-avoir-transporte-un-couteau-suisse-et-une-hachette-dans-sa-voiture/mnlj!jxH0bVkQu7RQg/

 

 

Le jeune, qui vient de finir des études d’architecte, a en fait été contrôlé alors qu’il se garait devant chez lui, dans un quartier de l’île de Nantes, le 22 novembre dernier.

Ce jour-là, la situation est particulièrement tendue : une manifestation est prévue, contre les violences policières, en centre-ville. Les précédentes mobilisations, organisées quelques jours avant, avaient créé des incidents. Les policiers fouillent ainsi le véhicule du jeune homme, et découvrent … un "couteau suisse dans la boîte à gants, un cutter dans le vide-poches et une hachette à l'arrière", rapporte Ouest-France.

L’architecte a donc dû s’expliquer sur ce "transport d’armes" devant le tribunal: le couteau lui a ainsi servi à "déboucher une bouteille la veille" ; le cutter est un de ses outils de travail ; et la hachette lui sert à couper du bois pour faire du feu. Mais le procureur le soupçonne d’avoir voulu participer à la manifestation qui était non déclarée. Il a requis 1 000 euros d’amende.

Lien vers le commentaire
L’architecte a donc dû s’expliquer sur ce "transport d’armes" devant le tribunal: le couteau lui a ainsi servi à "déboucher une bouteille la veille" ; le cutter est un de ses outils de travail ; et la hachette lui sert à couper du bois pour faire du feu. Mais le procureur le soupçonne d’avoir voulu participer à la manifestation qui était non déclarée. Il a requis 1 000 euros d’amende

 

Requérir 1000 euros d'amende sur la base d'une simple présomption, le proc' est doué de précognition comme dans Minority Report ?

Lien vers le commentaire

Un article brillant du blog Rationalité Limitée sur le concept de "bandit stationnaire". Le bandit d'hier est le gouvernement d'aujourd'hui.

 

Merci à F.Mas pour la découverte

 

http://rationalitelimitee.wordpress.com/2009/04/14/mancur-olson-et-le-bandit-stationnaire/

 

Ce n'est pas non plus un grand bond en avant dans la connaissance par rapport à Hobbes et aux théories du contrat social. 

 

La question est de savoir si l’idéal de l’anarchie pure est atteignable, jusqu’où peut aller l’anarchie. En écrivant ce livre il y a trois décennies, je m’étais demandé s’il y aurait un aller-retour dans ma démarche et peut-être même dans le titre de l’ouvrage : « Du libéralisme à l’anarcho-capitalisme, aller-retour » ? Doit-on revenir au libéralisme après avoir exploré l’anarcho-capitalisme, ou est-ce qu’on reste à destination ? J’avais finalement rejeté le projet de construire le livre sur un aller-retour, mais l’idée est demeurée en sourdine. Elle est visible dans le texte.

J’en suis un peu plus certain maintenant : il faut revenir au libéralisme ou quelque part à mi-chemin parce que l’idéal anarchiste ne semble pas réalisable. La théorie et l’histoire suggèrent qu’une société anarchique représente un équilibre instable : ou elle sera conquise par un État étranger, ou un État indigène y sera recréé, ou elle sera la proie de bandes de pillards – les « bandits nomades » de Mancur Olson.

La première difficulté concerne la défense de la société anarchique contre les prédateurs étatiques étrangers. Cette défense territoriale représenterait un véritable bien public, du moins pour les anarchistes (des non-anarchistes pourraient évidemment vivre dans la société anarchique). Il est douteux que des solutions réalistes existent pour contourner le problème des passagers clandestins et assurer un niveau suffisant de production privée de ce bien public. Devant la puissance armée des tyrans étrangers, qui enrégimentent leurs sujets et réquisitionnent leurs biens, une société anarchiste aurait peu de chance de survie, comme l’histoire l’atteste. Le pronostic serait sans doute différent si l’anarchie couvrait la planète entière, mais il faudrait pour y arriver qu’elle s’installe partout en même temps.

http://www.contrepoints.org/2013/04/24/122505-du-liberalisme-a-lanarcho-capitalisme-trente-ans-plus-tard

Lien vers le commentaire

C'est pour ça que je pense que l'anarchie telle que la conçoivent les anarcho-capitalistes (chacun achète ses services de protection individuellement) me semble difficilement atteignable. Je pense que la très grande majorité des individus se réuniraient en communautés -réduites probablement- pour mutualiser d'une manière ou d'une autrela défense et la protection.

Lien vers le commentaire

C'est un territoire de la loi du plus fort.

D'abord le gouvernement somalien a encore une zone de contrôle, donc ce n'est pas stricto sensu une anarchie, ce serait comme dire que la France avant Saint-Louis était une anarchie parce que le roi de France ne contrôlait pas tout son territoire. Ca n'a pas de sens.Tout au plus on peut parler de guerre civile entre factions.

 

Ensuite la Somalie est découpée très clairement en zones où règne une sorte de monopole de la violence dans chacune d'elle.

Si la Somalie n'existait pas mais était découpée en plusieurs régions indépendantes, on ne parlerait pas d'anarchie mais de guerre normale.

 

somalie_2.jpg

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...