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Police, dérive, excès de zèle & toute-puissance étatique


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Sainte-Soline : l’enregistrement qui prouve que le SAMU n’a pas eu le droit d’intervenir

 

Citation

Alors qu’une polémique s’est installée sur la possibilité de secourir les blessés lors de la manifestation contre la mégabassine, samedi 28 mars, une équipe de la Ligue des droits de l’homme a eu, en direct, confirmation que les forces de l’ordre interdisaient au SAMU d’intervenir. « Le Monde » a eu connaissance de cette conversation téléphonique.

 

Par Franck Johannès

 

Les secours n’ont pas été empêchés d’accéder au site de Sainte-Soline lors de la manifestation contre la mégabassine du samedi 25 mars, a affirmé Farnam Faranpour, le chef du pôle des urgences de Niort, dans les Deux-Sèvres. Il a en revanche reconnu qu’il y avait eu des difficultés pour accéder aux blessés les plus graves, notamment aux deux jeunes gens entre la vie et la mort.

 

« Pour ce jeune homme gravement blessé, il y a eu un premier appel aux pompiers qui sont partis, mais la géolocalisation n’a pas permis de trouver le lieu, a expliqué l’urgentiste à France 3 Nouvelle-Aquitaine, mardi 28 mars. Donc, nous avons attendu d’autres appels pour préciser le lieu et nous avons finalement envoyé le SMUR de Ruffec qui était le plus proche des lieux. » Mais quand l’équipe est arrivée, elle a été arrêtée par des manifestants blessés qui avaient besoin de soins.

 

La Ligue des droits de l’homme (LDH) et plusieurs associations estiment, au contraire, que les forces de l’ordre ont interdit au SAMU 79 de se rendre sur le terrain de la manifestation, et disposent d’un enregistrement téléphonique qui semble l’établir. La LDH avait envoyé samedi six équipes de trois observateurs sur le terrain, en liaison avec quatre autres personnes, restées en appui dans une salle, dans la commune de Melle (Deux-Sèvres). Parmi eux, trois avocats, Sarah Hunet-Ciclaire, Chloé Saynac et Pierre-Antoine Cazau, ainsi qu’un médecin Jérémie F., généraliste en centre de santé, qui ne souhaite pas donner son nom.

 

« Pas opportun »

 

C’est dans cette salle qu’a été enregistrée, par la LDH, la conversation de 7 minutes 30 avec le SAMU, que Le Monde a pu consulter. Le téléphone du médecin sonne constamment, les équipes sur place lui signalent ici une plaie cervicale, là une mâchoire fracassée ou une fracture ouverte ; et il est convenu qu’il peut servir de coordinateur. Il a déjà appelé le médecin régulateur du SAMU, d’abord pour réclamer un hélicoptère, ensuite parce que les observateurs de la LDH lui ont dit que les secours n’arrivaient pas, et qu’il y avait au moins un blessé dont le pronostic vital était engagé.

Il est 14 h 50 lorsque le docteur F. rappelle les pompiers.

 

« − Un pompier : Je viens d’avoir le SAMU sur place qui me dit, on n’envoie personne sur place, le point de regroupement des victimes est à l’église de Sainte-Soline, une fois qu’ils seront là-bas, l’engagement des moyens sera décidé.

 

− Le médecin : Ecoutez, je pense que c’est une, que ce n’est pas, enfin, je pense que ce n’est pas opportun comme décision.

 

− Le pompier : Alors moi je suis ni décideur, ni…

 

− Le médecin : Attendez, attendez. Mais moi je vais vous expliquer. Moi, je suis médecin et en fait, là, il y a des observateurs de la LDH, la Ligue des droits de l’homme qui sont sur place, qui disent que c’est calme depuis une demi-heure. Donc en fait, vous pouvez intervenir et moi, mon évaluation à distance avec des éléments parcellaires que j’ai, c’est qu’il faut une évacuation immédiate.

 

− Le pompier : Je vais vous repasser le SAMU. Ne quittez pas. (…)

 

− Le SAMU : Allo, oui le SAMU, bonjour.

 

− Le médecin : Oui, c’est vous que j’ai eu tout à l’heure au téléphone ?

 

− Le SAMU : Oui.

 

− Le médecin : Super. Vous en êtes où, là, de la plus grosse urgence absolue de ce que j’ai comme impression, moi, de loin ?

 

− Le SAMU : Alors déjà le problème, c’est que vous n’êtes pas sur place, donc c’est un peu compliqué. On a eu un médecin sur place et on lui a expliqué la situation, c’est qu’on n’enverra pas d’hélico ou de SMUR sur place, parce qu’on a ordre de ne pas en envoyer par les forces de l’ordre.

 

− Le médecin : OK, est-ce que… Alors moi je suis avec des observateurs de la Ligue des droits de l’homme qui disent que leurs observateurs sur place disent que c’est calme depuis trente minutes et qu’il est possible d’intervenir ?

 

− Le SAMU : Je suis d’accord avec vous, vous n’êtes pas le premier à nous le dire. Le problème, c’est que c’est à l’appréciation des forces de l’ordre dès qu’on est sous un commandement, qui n’est pas nous.

 

− Le médecin : D’accord.

 

− Le SAMU : Donc, pour l’instant, on attend de rassembler les victimes au niveau de l’église de Sainte-Soline, c’est ce qui est en train d’être fait, avec des moyens pompiers qui se déplacent sur site pour prendre en charge et ramener. Pour l’instant, pas de moyens de SMUR ou d’hélico qui peuvent se pointer sur place.

 

− Le médecin : La LDH me dit qu’il y a des médecins militaires qui viennent d’arriver sur place. Est-ce que vous avez cette information vous aussi ou pas ?

 

− Le SAMU : Les médecins militaires, ils sont là pour les forces de l’ordre. C’est leur service de médecine pour les forces de l’ordre.

 

− Le médecin : La Ligue des droits de l’homme a demandé s’il y avait un contact au niveau du commandement à transmettre pour qu’on puisse intervenir ?

 

− Le SAMU : Négatif, négatif.

 

− Le médecin : Est-ce que vous voulez que je vous passe la Ligue des droits de l’homme ?

 

− Le SAMU : Non plus. On gère les victimes pour l’instant et les secours, j’aurais pas le temps d’aller…

 

« On n’a pas l’autorisation »

 

− Le médecin : D’accord, d’accord, je veux juste faire accélérer le truc.

 

− Le SAMU : Il faut qu’ils fassent le point, dans ce cas il faut qu’ils contactent la préfecture.

 

− L’avocate de la LDH Chloé Saynac : Vous avez interdiction d’intervenir ? Vous confirmez que vous avez interdiction d’intervenir ?

 

− Le SAMU : On n’a pas l’autorisation d’envoyer des secours sur place, parce que c’est considéré comme étant dangereux sur place.

 

− L’avocate : Et si vous n’y allez pas, ce ne serait pas une non-assistance à personne en danger ?

 

− Le SAMU : Nous devons avoir nos secours en sécurité également, malheureusement on n’a pas l’autorisation de les envoyer comme ça.

 

− L’avocate : Vous n’avez pas l’autorisation des forces de l’ordre ? Ou de ?

 

− Le SAMU : On n’a pas l’autorisation de toutes les institutions sur place, pour l’instant, on est sous leur commandement.

 

− L’avocate : Quelles institutions du coup ? On a besoin d’analyser très clairement parce qu’il y a quelqu’un qui peut décéder, donc pour que les responsabilités soient établies on a besoin de savoir.

 

− Le SAMU : On fait au mieux, mais malheureusement, il y en a d’autres…

 

− L’avocate : Qui interdit l’accès à ces personnes en danger grave, vital ?

 

− Le médecin : Et donc vous confirmez que c’est la préfecture qui a interdit l’accès ? C’est ça, en fait ?

 

− Le SAMU : Non, c’est pas la préfecture qui interdit l’accès, je vous dis que c’est le commandement sur place.

 

« On ne peut pas faire plus »

 

− Le médecin : OK. Comment on fait pour contacter le commandement sur place ?

 

− Le SAMU : Ben, il faut passer par la préfecture. Je ne peux pas vous les passer directement.

 

− Le médecin : OK. Est-ce qu’on peut faire le 17 ? On peut avoir le commandement sur place ? Vous croyez ?

 

− L’avocate : Et c’est quoi, vous, votre contact avec eux ?

 

− Le SAMU : Nous, malheureusement, le SAMU, on est juste là, en fait on nous demande d’envoyer des moyens qu’on envoie à des points donnés, on ne peut pas faire plus.

 

− L’avocate : Je sais bien, je comprends, mais on essaie de vous permettre de travailler là, parce que vous êtes empêchés de travailler.

 

– Le SAMU : Oui, oui, mais du coup, on monopolise une ligne une urgence. Merci beaucoup, au revoir. »

 

Le SAMU 79 a indiqué sur Twitter : « La justice fera son travail, et nous nous mettrons à leur disposition pour leur donner l’ensemble des informations nécessaires comme nous le faisons dans chaque enquête. »

 

 

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La préfète se défend:

Quote

"J'entends tout à fait l'enregistrement que vous avez diffusé", déclare la préfète, qui ajoute qu'il "n'y a pas eu de défaillance des services de secours, des pompiers et du Samu, ni de tout autre service de l'État dans la prise en charge des blessés".

"Je vais même dire que je trouve que c'est une insulte de dire qu'il y a eu un blocage fait sciemment des forces de l'ordre pour empêcher de porter secours", déclare Emmanuelle Dubée.

https://www.bfmtv.com/police-justice/sainte-soline-la-prefete-qualifie-d-insulte-les-accusations-d-entrave-a-l-intervention-des-secours_AN-202303290314.html

 

Je suis curieux de voir si les avocats de la LDH sont en mesure de porter l'affaire en justice.

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https://www.europe1.fr/societe/info-europe-1-sainte-soline-ultra-gauche-radicale-fiche-s-le-profil-du-manifestant-dans-le-coma-4174608

 

Cet homme, victime d’un traumatisme crânien, a été touché par un projectile dont l’origine et la nature ne sont pas encore connues. Une enquête a été ouverte "pour déterminer la nature exacte" des blessures graves de trois manifestants au total et "les circonstances dans lesquelles" ces personnes ont été blessées, a annoncé dimanche le parquet de Niort dans un communiqué de presse.

 

Aussi bien, le projectile était entre les mains de l'un de ses copains pacifiques.

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Le 26/03/2023 à 22:33, Daumantas a dit :

Ce n'est pas une réponse de libéral dogmatique mais d'anarcho-capitaliste (bien que les deux puissent se recouper) ! :lol: Dès lors on entre dans un tout autre débat, pour le dire pudiquement je ne suis pas dans le fantasme de l'ancapistan (peu importe qu'on me cite l'Islande médiévale ou non).

 

Oui, ma réponse était un peu de la provocation. Mais, en même temps, limiter la question du maintien de l'ordre à la seule application concrète de méthodes ou d'autres, c'est passer à côté de pas mal de choses importantes aussi par ailleurs. Ne pas gazer tout le monde, cibler les casseurs déjà réputés violents, travailler en amont avec les organisateurs des manifestations, puis avec les services d'ordre des syndicats, virer les flics qui ne respectent pas les règles, etc., d'accord. Comme pour l'épisode des gilets-jaunes, tous les manifestants ne sont pas des black blocs : comment se fait-il que les manifestations dégénèrent aussi souvent alors ? Il faudrait parler de la perte de légitimité des institutions, de la police, de la justice, des politiciens, etc.

 

Il y a 15 heures, Freezbee a dit :

Sainte-Soline : l’enregistrement qui prouve que le SAMU n’a pas eu le droit d’intervenir

 

 

 

Donc Darmanin a vraiment menti sur toute la ligne : le tir de LBD en quad, les armes de guerre et maintenant le SAMU ! Sans conséquence pour lui évidemment...

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il y a 19 minutes, Philiber Té a dit :

comment se fait-il que les manifestations dégénèrent aussi souvent alors ? Il faudrait parler de la perte de légitimité des institutions, de la police, de la justice, des politiciens, etc.

Il manque 20 000 policiers ou assimilés dans le pays. Du coup, on remplace les bras manquants par de la technologie (LBD, tenues de Robocop, véhicules blindés...) et par des coupes franches dans l'État de droit et dans les doctrines de retenue dans l'emploi de la force.

 

Et c'est de la faute de la gauche comme de la droite. La gauche ne recrute pas de policiers parce que c'est fâchiss' et que "il faut privilégier la prévention et la réinsertion à la répression". La droite ne recrute pas parce que couper dans les moyens de la police, c'est couper des dépenses publiques là où ça se plaindra le moins. 

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il y a 7 minutes, Rincevent a dit :

Il manque 20 000 policiers ou assimilés dans le pays. Du coup, on remplace les bras manquants par de la technologie (LBD, tenues de Robocop, véhicules blindés...) et par des coupes franches dans l'État de droit et dans les doctrines de retenue dans l'emploi de la force.

 

Et c'est de la faute de la gauche comme de la droite. La gauche ne recrute pas de policiers parce que c'est fâchiss' et que "il faut privilégier la prévention et la réinsertion à la répression". La droite ne recrute pas parce que couper dans les moyens de la police, c'est couper des dépenses publiques là où ça se plaindra le moins. 

 

Oui, voila un autre bon exemple de "chose importante par ailleurs" concernant le maintien de l'ordre. Il y a plusieurs causes et motivations derrière l'outil de répression utilisé par l'État, changer de doctrine est nécessaire mais pas suffisant.

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Le 26/03/2023 à 22:13, Johnnieboy a dit :

Bien sûr, l’État ne choisira pas cette voie car il ne sert absolument pas le peuple

 

 

Plutôt une question de priorité du budget. Mieux vaut une nouvelle commission pour arroser les copains.

Ce qui au final, revient à ce que tu dis.

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Il y a 3 heures, Philiber Té a dit :

maintenant le SAMU

 

Il a dit quelque chose sur le SAMU ? J'avais cru comprendre que c'était seulement le SAMU qui aurait "menti".

 

Et désolé, mais cette histoire en particulier, et toute l'affaire de bassine en générale, pue le free riding de l'extrême gauche sur des comportements inadmissibles de la police qui ont eu lieu principalement ailleurs.

 

L'histoire vraie de cet enregistrement, c'est un groupe de militants d'extrême gauche, à distance de l'événement et qui sait que l'alerte a déjà été donné, qui contacte un opérateur, et pas un responsable, du SAMU, en monopolisant la ligne pendant dix minutes, dans le seul et unique objectif de faire un coup politique.

Le seul et unique objet de cet appel est de faire dire à un pauvre opérateur au bout du fil : "Nous savons, nous n'avons pas le droit parce que les conditions de sécurité ne sont pas réunies."

 

C'est méprisable. Et le journal qui publie ça sans même interroger la préfecture, ou dire qu'il a interrogé la préfecture, ne vaut pas beaucoup mieux.

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4 hours ago, Rincevent said:

Il manque 20 000 policiers ou assimilés dans le pays. Du coup, on remplace les bras manquants par de la technologie (LBD, tenues de Robocop, véhicules blindés...) et par des coupes franches dans l'État de droit et dans les doctrines de retenue dans l'emploi de la force.

 

 

- What are your prime directives?

1. Serve the public trust

2. Protect the innocent

3.  Uphold the law

4. Classified - play fast and loose witrh the first 3

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Il y a 2 heures, Bézoukhov a dit :

 

Il a dit quelque chose sur le SAMU ? J'avais cru comprendre que c'était seulement le SAMU qui aurait "menti".

 

Et désolé, mais cette histoire en particulier, et toute l'affaire de bassine en générale, pue le free riding de l'extrême gauche sur des comportements inadmissibles de la police qui ont eu lieu principalement ailleurs.

 

L'histoire vraie de cet enregistrement, c'est un groupe de militants d'extrême gauche, à distance de l'événement et qui sait que l'alerte a déjà été donné, qui contacte un opérateur, et pas un responsable, du SAMU, en monopolisant la ligne pendant dix minutes, dans le seul et unique objectif de faire un coup politique.

Le seul et unique objet de cet appel est de faire dire à un pauvre opérateur au bout du fil : "Nous savons, nous n'avons pas le droit parce que les conditions de sécurité ne sont pas réunies."

 

C'est méprisable. Et le journal qui publie ça sans même interroger la préfecture, ou dire qu'il a interrogé la préfecture, ne vaut pas beaucoup mieux.

 

 

Il a déjà menti en début de semaine à propos de la brigade de la BRAV-M (cf. l'enregistrement audio que j'avais partagé plus tôt), il y a quelques mois concernant les événements au stade de France... Le bon exemple du ministre de l'intérieur qui protège l'institution.

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Il y a 5 heures, Bézoukhov a dit :

Autant pour moi, il l'a bien dit. Et ferait mieux de faire plus attention à sa communication sur le sujet.

 

Après ça ne change pas le fond de ce que je dis. La LDH se déshonore à ce genre de manipulations.

Quel genre de manipulation ? Ils essayent d'établir une responsabilité dans l'action qui est en train de se passer. Sans faire ça il n'y a aucun moyen de savoir qui est responsable de l'ordre donné.

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Lol.

 

Glandu et Glandette n'ont aucune légitimité pour mener une enquête à charge, encore moins en menant l'interrogatoire de l'opérateur du SAMU, qui aurait sûrement mieux à faire qu'être l'objet de la compol de LFI. We are not in Hollywood.

 

Vraiment, ces deux guignols mériteraient 10k€ d'amende et 6 mois de sursis pour leur expliquer ce que c'est d'emmerder le SAMU pour rien. Mais on ne le fera pas parce qu'ils font partie des personnes autorisées.

 

Et il y a bien manipulation vu que tu écris toi même t'être fait manipuler. Je doute que ces professionnels de l'agitprop découvrent aujourd'hui les rôles et responsabilités des pouvoirs publics lors d'une émeute. Ils le font croire afin de ne pas poser la question à la seule personne qui décide.

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Oui c'est assez ignoble. On est dans le feu de l'action, et des activistes encombrent le standart du SAMU pour leur propre politique. Que le médecin de la LDH telephone au 15 pour demander des secours, oui, mais l'avocat n'a rien à y faire à ce moment.

Une enquete est ouverte, les enregistrement du 15 seront écoutés. On verra s'il y a faute ou pas.

 

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Le SAMU défend la gendarmerie:

 

https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/mega-bassine-de-sainte-soline-le-samu-recuse-avoir-ete-obstrues-dans-l-exercice-de-ses-fonctions-2252441.html

 

 

 

Quote

Le Samu a-t-il alors été empêché d'intervenir ? Dès lundi, il s'est défendu sur Twitter. "Nous n'avons pas été obstrués dans l'exercice de notre fonction, mais bien assurés les soins dans des circonstances particulièrement dangereuses pour nos équipes...", a-t-il écrit. [...]

[La préfecture] rappelle par ailleurs que "le principe fondamental d’intervention des secours dans un contexte hostile est de garantir au premier chef la sécurité des personnels des sapeurs-pompiers ou du SAMU" et que "pour ce faire, il appartient aux forces de l’ordre, informées en temps réel de la situation, de définir si l’arrivée d’un véhicule de secours à un certain point est possible ou non de façon sûre pour lui". 

"Il n’est donc pas surprenant que, si ces conditions de sécurité n’étaient pas réunies, les forces de l’ordre aient pu, pour certaines géolocalisations et dans certaines périodes de temps, indiquer qu’un envoi d’ambulance n’était pas possible dans l’immédiat. Ce n’est donc que pour éviter que le SAMU ou les pompiers ne soient pris à partie ou victimes collatérales des affrontements violents que cette consigne a pu être passée, dans un contexte où les groupes violents se déplaçaient très rapidement", souligne-t-elle. 

 

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Ha bah tiens, moi qui pouvait pas penser qu'on était si merdiques en matière de libertés publique c'est la fête de slip dites donc. 

 

Tldr: la préfecture de police ferait exprès de poster les interdictions de manifester au dernier moment et voire même ne les postes pas du tout. 

 

 

  • Yea 1
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Il y a 2 heures, NoName a dit :

Ha bah tiens, moi qui pouvait pas penser qu'on était si merdiques en matière de libertés publique c'est la fête de slip dites donc. 

 

Tldr: la préfecture de police ferait exprès de poster les interdictions de manifester au dernier moment et voire même ne les postes pas du tout. 

 

 

, Si, ces raclures l'affichent sur la porte de la préfecture au moment où elle prend lieu.

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Il y a 2 heures, NoName a dit :

Ha bah tiens, moi qui pouvait pas penser qu'on était si merdiques en matière de libertés publique c'est la fête de slip dites donc. 

 

Tldr: la préfecture de police ferait exprès de poster les interdictions de manifester au dernier moment et voire même ne les postes pas du tout. 

 

 

 

Et Darmanin qui expliquait qu'être dans une manif non déclarée était un délit...

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On 3/29/2023 at 4:04 PM, Rincevent said:

Il manque 20 000 policiers ou assimilés dans le pays. Du coup, on remplace les bras manquants par de la technologie (LBD, tenues de Robocop, véhicules blindés...) et par des coupes franches dans l'État de droit et dans les doctrines de retenue dans l'emploi de la force.

 

Et c'est de la faute de la gauche comme de la droite. La gauche ne recrute pas de policiers parce que c'est fâchiss' et que "il faut privilégier la prévention et la réinsertion à la répression". La droite ne recrute pas parce que couper dans les moyens de la police, c'est couper des dépenses publiques là où ça se plaindra le moins. 

 

Je ne suis pas sûr que ce ne soit qu'une question quantitative. Quelle est la qualité des recrutements de la police ? N'y aurait-il pas les mêmes problèmes que dans les autres administrations françaises une difficulté à recruter des gens compétents (comme pour les enseignants, le personnel soignant, etc.) ?

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Il y a 5 heures, Largo Winch a dit :

Je ne suis pas sûr que ce ne soit qu'une question quantitative. Quelle est la qualité des recrutements de la police ? N'y aurait-il pas les mêmes problèmes que dans les autres administrations françaises une difficulté à recruter des gens compétents (comme pour les enseignants, le personnel soignant, etc.) ?

Je suis convaincu que les deux se cumulent. Trop peu de recrutements à trop peu cher : on n'en a ni assez, ni d'assez bons (et il se pourrait aussi bien que l'offre générale aussi soit déficiente en compétences, mais ça, ça signifie que le pays va tanguer dans les prochaines décennies).

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Il y a 2 heures, Rincevent a dit :

Je suis convaincu que les deux se cumulent. Trop peu de recrutements à trop peu cher : on n'en a ni assez, ni d'assez bons (et il se pourrait aussi bien que l'offre générale aussi soit déficiente en compétences, mais ça, ça signifie que le pays va tanguer dans les prochaines décennies).

Cela a aussi un effet de cercle vicieux : la diminution des effectifs entraîne l'augmentation de la charge de travail et la dégradation des conditions de travail et limite encore plus les candidats et les effectifs.

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il y a 40 minutes, Jean_Karim a dit :

Cela a aussi un effet de cercle vicieux : la diminution des effectifs entraîne l'augmentation de la charge de travail et la dégradation des conditions de travail et limite encore plus les candidats et les effectifs.

Oui évidemment. Plus l'avion chute depuis longtemps, plus c'est difficile de redresser le manche (et pas qu'en matière de force à appliquer).

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