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Police, dérive, excès de zèle & toute-puissance étatique


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(TW?)

- vu la direction est force du vent, il me semble que la police aurait dû déployer les fumigènes derrières les manifestants, pas devant... La visibilité pour les policiers était sans doute très mauvaise.

- tout tir dangereux / qui ne suit pas les règles devrait être sanctionné...

- une heure pour que les secours l'atteignent... et 10 jours de coma 😢

 

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  • 1 month later...

En Australie, une femme de 95ans décède après qu'un policier l'ait arrêté à coup de taser:

 

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Les policiers ont été appelés mercredi dernier dans une maison de retraite de l'Etat de Nouvelle-Galles-du-Sud pour maîtriser une femme "armée d'un couteau" à viande dentelé, a indiqué la police dans un communiqué.

 

Elle marchait lentement à l'aide de son déambulateur en brandissant le couteau quand la police est arrivée à la maison de retraite. Cherchant à maîtriser la vieille dame, qui se dirigeaient vers eux lentement, un des agents lui a asséné un coup de taser.

https://www.bfmtv.com/international/oceanie/australie/l-australienne-de-95-ans-qui-a-recu-une-decharge-de-taser-par-un-policier-est-morte_AD-202305240593.html#xtor=AL-68

  • Sad 2
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Je l'ai aussi posté aussi dans le fil vie privée mais... mais c'est assez ahurissant, en Belgique: en gros, rapport absolument catastrophique sur l'abus des bases de données par les policiers pour des consultations illégales.

Et encore pire, un accord pour s'assurer que les plaintes contre des policiers ne soient, elles, pas systématiquement insérées dans ces bases de données...

 

Ironique: le scandale déclenché par un policier en formation... lors de sa formation, on lui apprend à consulter ces bases de données, y compris illégalement.. .et il s'étonne de s'y trouvé fiché. Il se plaint à l'organe de contrôle, ce qui provoque cette enquête et la découverte du système... AH AH AH.

 

 

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Soucieux de maintenir son intérieur en parfait état, l’inspecteur de police Z.* décide un beau jour de faire appel à une société de nettoyage pour s’offrir les services d’une aide-ménagère. Mais les choses ne se passeront pas comme prévu. Après un premier entretien au cours duquel l’entreprise lui fait rencontrer la candidate proposée, l’inspecteur rappelle la firme en lui demandant de bien vouloir lui communiquer les données d’identité de l’intéressée. Puis, dans la foulée, et au travers d’un nouveau coup de fil, le policier révèle son métier à la firme, avoue avoir contrôlé le nom de l’aide-ménagère dans une base de données et n’avoir rien trouvé à son sujet, ce qu’il trouve décidément suspect. Accusant la société d’apporter son concours à des pratiques illégales, Z. menace de contacter l’inspection sociale puis résilie son contrat.

[...]

Cité dans le rapport et bien réel, l’exemple de l’inspecteur Z. a été investigué à la suite d’une plainte du Comité P introduite par la firme de nettoyage. L’enquête révélant in fine qu’en plus d’avoir recherché des informations sur l’aide-ménagère (qui plus est sur la base d’informations erronées, ce qui l’a conduit à conclure à tort que l’intéressée était absente de tout registre) en dehors de tout cadre, l’inspecteur Z. a également fait des recherches en parfaite illégalité sur le gérant de la société de nettoyage et sa collaboratrice. Des faits pénalement répréhensibles.

[...]

Au travers de huit dossiers mis à l’enquête, dont celui-ci, le COC démontre dans son rapport à quel point le problème relève d’une dimension structurelle, allant jusqu’à déplorer l’existence, chez les forces de l’ordre, d’une « culture de l’évidence » lorsqu’il s’agit de consultations illégales d’informations à caractère personnel reprises dans des bases de données sensibles. À tel point que ces consultations illégales sont enseignées dès l’apprentissage du métier, en école de police.

[...]

 

Et dans le même rapport/article:

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Mais le problème s’étend aussi à la hiérarchie de plusieurs services ou de zones de police du pays, où une « culture de l’indulgence » est également déplorée par l’Organe de contrôle.

[...]

En sondant le PV en question pour vérification, le COC découvre non seulement que celui-ci a été dressé directement par les inspecteurs se déclarant victimes des faits, mais également que la rédaction dudit PV a légitimé un « contrôle » au sein de la BNG des informations répertoriées sur ces policiers, par eux-mêmes.

« Si d’une part, il est pour le moins frappant que des inspecteurs de police dressent un PV pour des faits dont ils ont eux-mêmes été victimes, il est encore plus remarquable qu’ils usent ou abusent de cette occasion pour interroger leurs propres données et celles de collègues dans les banques de données policières », remarque le chien de garde.

[...]

Le responsable de ce service assurant qu’en vertu « d’un accord passé en 2015 avec l’ancien procureur du Roi » de l’arrondissement judiciaire, l’identité de policiers impliqués en tant que suspects dans des enquêtes ne devait pas être saisie dans la BNG. Et ce notamment afin que ceux susceptibles d’apparaître dans des dossiers de plaintes émanant de citoyens ne reviennent pas à de trop nombreuses reprises dans la banque de données.

[...]

« Vu le fait qu’un grand corps de police a pratiqué cela pendant des années, je ne me fais pas d’illusions quant au fait que ces pratiques sont courantes dans d’autres zones de police », nous dit-il. Le signal envoyé à la population, forcément, est des plus mauvais. « La police est généralement sévère pour le citoyen, mais souvent indulgente à l’égard de son propre fonctionnement », constate le COC en fin de rapport.

 

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  • 2 weeks later...

https://www.lesoir.be/518194/article/2023-06-07/bagarre-entre-ados-et-policiers-en-kayak-que-risquent-les-policiers-impliques

 

Une bagarre entre policiers (en congé) et des adolescents en sortie scolaire....

c'est le comble... ils se retrouvent tous ensemble sur la petite rivière dans les Ardennes alors qu'ils viennent tous du nord de Bruxelles.. ah ah pas de bol..

 

 

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La semaine dernière, une quinzaine de policiers de la zone de Bruxelles-Ouest (Molenbeek – Berchem – Ganshoren – Jette – Koekelberg) s’étaient donné rendez-vous, hors du cadre du travail, pour faire la descente de la Lesse en kayak. Vraisemblablement, ils avaient partagé un apéro bien arrosé avant, puisque certains d’entre eux étaient en état d’ébriété lorsqu’ils ont croisé un groupe d’une quarantaine d’étudiants, âgés de 14 à 16 ans et en sortie scolaire, de l’athénée royal de Molenbeek.

[...]

Certains des agents impliqués avaient déjà été pointés du doigt pour avoir participé à une soirée raclette organisée au sein du commissariat à la fin 2020, en plein lockdown.

[...]

Par ailleurs, si le policier qui n’est pas en service fait état de sa fonction pour demander une identité, c’est un abus de pouvoir et dire “Je ne vais pas oublier ton visage”, cela peut être considéré de la part du policier comme une menace, cela peut laisser supposer qu’il est prêt à abandonner son intégrité… » L’avocat Molders-Pierre ajoute : « S’il y a des poursuites au pénal, même hors du cadre du travail, s’il a donné sa fonction de policier et qu’il est reconnu coupable de coups et blessures, le fait d’être un fonctionnaire de police sera une circonstance aggravante. »

« Ce genre d’incidents, si ce qui a été relaté est vrai, va alimenter les détracteurs de cette police qui existe au service des citoyens. Pour les intéressés, cela peut allumer les trois étages de la fusée : la déontologie, le disciplinaire et le pénal », conclut Vincent Gilles. Qui s’en désole : « 99 % de policiers travaillent bien, consciencieusement, et le pourcent restant salit l’image de tous les autres. »

 

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  • 3 weeks later...

La 1ère version des policiers ne tient pas.

Par contre je n'irais pas forcément sur un assassinat, cela peut être un accident.

Quand tu mets en joue quelqu'un par la fenêtre et qu'il démarre en trombe, le coup peut partir. On voit le policier bousculé.

 

Si c'est le cas cela ne doit pas mener à un acquittement mais pas non plus à 30ans de prison comme certains semblent le réclamer.

On verra après.

 

 

Maintenant, ce genre d'incident est aussi révélateur d'un gros problème intérieur. Tu ne te retrouves pas à devoir arrêter des mercedes conduite par des mineurs si tout tournait rond.

Et tant que l'on ne prendra pas le problème à la racine, on aura ce genre d'incident.

 

 

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Just now, Tramp said:


ca indique la préméditation 

 

 

On pourrait répliquer que les armes à feu sont faites pour dissuader.

Que là, son but est de dire au gars "Joue pas au con" pas de préméditer de le tuer.

Bon, le gars a joué au con et donc que faut-il faire quand l'arme ne dissuade pas.

Rien n'indique que l'intention est de tirer.

 

Par contre, oui il a pris le risque de le faire.

Et c'est pour ça qu'il ne doit pas être acquitté.

 

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On peut répliquer plein de chose et inventer tous les contes de fée qu’on veut.
 

Pointer une arme à feu sur quelqu’un lorsqu’on ne se défend pas ça s’appelle des violences volontaires, pas de la dissuasion.

 

On va nous apprendre que d’après les procès verbaux truqués, il était défavorablement connu de la police. On va aussi apprendre que les deux fonctionnaires ont, d’après les critères d’une grande exigence de la fonction publique français  et en particulier celle fortement syndiquée, d’excellents états de service. 

 

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Disons que je doute que tu puisses être sérieux quand tu dis que le fait que le gamin était connut des services de police pour des délits routiers (ce qu'à déclaré la police) ce soit sur la base de faux PV.

On parle d'un gamin qui était au volant d'une mercedes à 17ans. La police peut largement bénéficier de la présomption d'innocence là.

 

 

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il y a 31 minutes, cedric.org a dit :

La mise en joue fait partie de tout protocole de sécurité, public ou privé.


J’arrive pas à savoir si c’est sérieux ou non. 

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Ce qui est sympa avec Tramp, c'est que si les racailloux avaient fauché un gamin sur un passage piéton parce que les policiers n'avaient pas pu les arrêter, ça serait encore de la faute des policiers.

 

Et au lieu d'aller gueuler à l'assassinat comme un vulgaire LFI, la question est toujours la même : (1) Est ce que le policier a suivi le protocole ? Si non, sa responsabilité est engagée. (2) Est ce que l'on considère que le protocole est adapté ? Si non, la responsabilité des techniciens du ministere est engagée, si oui, c'est le ministre qui s'engage sur sa responsabilité politique.

 

C'est pourtant tout simple. Mais effectivement, dans un monde où le ministère de l'intérieur est un organisme semi-mafieux et celui de la justice une officine idéologique, c'est compliqué de faire les choses calmement.

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Il y a 5 heures, Adrian a dit :

Le législateur définit le refus d'obtempérer, pas le ministère.

 

Le ministère décline la loi en directives / instruction / protocoles. C'est là qu'il y a une question.

 

Le refus d'obtempérer, juridiquement et légalement, c'est facile.

  • Yea 1
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Il y a 7 heures, Bézoukhov a dit :

Ce qui est sympa avec Tramp, c'est que si les racailloux avaient fauché un gamin sur un passage piéton parce que les policiers n'avaient pas pu les arrêter, ça serait encore de la faute des policiers.


Ah bon ?

 

Il y a 7 heures, Bézoukhov a dit :

Et au lieu d'aller gueuler à l'assassinat comme un vulgaire LFI, la question est toujours la même : (1) Est ce que le policier a suivi le protocole ?


 

Citation

Dans l'exercice de leurs fonctions et revêtus de leur uniforme ou des insignes extérieurs et apparents de leur qualité, les agents de la police nationale et les militaires de la gendarmerie nationale peuvent, outre les cas mentionnés à l'article L. 211-9, faire usage de leurs armes en cas d'absolue nécessité et de manière strictement proportionnée :


Sérieusement, depuis quand un contrôle routier se fait arme à la main ? On voit qui n’a jamais conduit une voiture. 
 

C’est quand même incroyable se réflexe de m’insulter et de noyer le

poisson en allant inventer des excuses. 

  • Yea 3
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On ne connait pas les faits. Une enquête digne de ce nom le dirait. On sait très bien qu'on n'en aura pas. On ne peut pas exclure la nécessité d'un revers de la main. On ne peut pas non plus la prouver.

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20 minutes ago, Tramp said:

Sérieusement, depuis quand un contrôle routier se fait arme à la main ? On voit qui n’a jamais conduit une voiture. 

 

Juste pour préciser que ce n'était pas vraiment un "premier" contrôle routier mais plutôt:

 

Quote

Après un premier refus d’obtempérer, le véhicule est bloqué dans la circulation

Donc il semblerait que les policiers aient observé les infractions, essayé d'arrêter le véhicule une première fois, l'ont suivi, le véhicule s'est ensuite fait un peu ralentir/bloqué dans la circulation jusqu'à la scène en question.

 

(disclaimer: I am not whatever) mais je trouve un peu mal embarqué d'aller se coller entre un mur et la voiture, et sortir son arme comme ça. Ou bien, tu es confiant et tu approches sur le côté comme un contrôle normal sans dégainer, ou bien tu crains que le chauffeur soit armé, etc et tu restes derrière ou plus loin et tu mets en joue éventuellement... 

Parce que situation de tension, à 20 cm de la voiture, coincé contre un mur, esprit échauffé et doigt sur la gâchette... c'est la recette du coup qui part. C'est se mettre dans la situation de faire une grosse erreur...

 

 

  • Yea 1
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il y a 49 minutes, Tramp a dit :

Ah bon ?

 

 

Dès qu'il y a marqué police quelque part, tu perds un peu toute mesure, oui ;) .

 

il y a 49 minutes, Tramp a dit :

Sérieusement, depuis quand un contrôle routier se fait arme à la main ? On voit qui n’a jamais conduit une voiture. 

 

Ce n'est pas la question de la loi, c'est la question de l'interprétation de la loi par le pouvoir exécutif, et donc des procédures que les policiers doivent suivre, et de leur marge de jugement au sein de ces procédures.

 

A partir du moment où le mec fait un délit de fuite en fonçant en pleine ville, j'ai quand même un a priori nettement négatif sur la notion d'urgence.

 

Il y a 1 heure, cedric.org a dit :

On ne connait pas les faits. Une enquête digne de ce nom le dirait. On sait très bien qu'on n'en aura pas. On ne peut pas exclure la nécessité d'un revers de la main. On ne peut pas non plus la prouver.

 

C'est quand même le truc capital. Plutôt que d'aller juger, la position libérale devrait être d'exiger une véritable indépendance de l'IGPN et des caméras obligatoires pour les forces de police.

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