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Police, dérive, excès de zèle & toute-puissance étatique


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Jerome Rodrigues, l'un des leaders des GJ, s'est mangé une flashball (ou une grenade, on est pas sûrs) dans l'oeil. Evidemment, il était extrêmement dangereux puisque visiblement il ne se passait rien et que la police doit être juste à la limite des distances de sécu (7m)

 

 

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il y a 18 minutes, Bézoukhov a dit :

Ca vient du groupe de flics en face le projectile ou c'est de derrière encore ?

 

 

On voit le projectile (une grenade, je crois) arriver à la 6 ou 7eme seconde. Dans le coin à en bas à gauche. Ça peut être un tournant dans la lutte médiatique. La photo du résultat est assez choquante et il était déjà passé quelques fois à la télé.

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Il y a 1 heure, Bézoukhov a dit :

Ca vient du groupe de flics en face le projectile ou c'est de derrière encore ?

oui on voit clairement le projectile provenir du groupe de  ce qui semble être des policiers à 10h du pdv

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Plus de deux mois de manifestations, blocages, violences dans toute la France.

La probabilité qu'il y ait des accidents pour maintenir l'ordre dans ces circonstances est élevée.

Je ne connais aucun autre pays ou manifester et défiler dans la rue devient une habitude.

Sauf que ce n'est pas normal, l'espace public n'est pas destiné à cela.

Il est tout à fait regrettable que des accidents arrivent, mais il n'est pas normal qu'une telle situation puisse durer autant de temps.

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il y a une heure, POE a dit :

La probabilité qu'il y ait des accidents pour maintenir l'ordre dans ces circonstances est élevée.

 

Ce n’est pas un accident lorsque c’est intentionnel.

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Le 27/01/2019 à 09:54, POE a dit :

Plus de deux mois de manifestations, blocages, violences dans toute la France.

La probabilité qu'il y ait des accidents pour maintenir l'ordre dans ces circonstances est élevée.

Je ne connais aucun autre pays ou manifester et défiler dans la rue devient une habitude.

Sauf que ce n'est pas normal, l'espace public n'est pas destiné à cela.

Il est tout à fait regrettable que des accidents arrivent, mais il n'est pas normal qu'une telle situation puisse durer autant de temps.

 

Correction : la probabilité qu'il y ait des accidents pour maintenir l'ordre avec cette stratégie des CRS est élevée.

 

Sinon, attention gauchisme :

Droit de manifester : les parlementaires doivent arrêter la casse.

On est dans la continuité de l'état d'urgence d'une certaine manière. Si ça passe, je me demande quelle sera la prochaine étape. Très certainement les fichés S, non ?

(Un article prévu dans CP ou je dois continuer de diffuser les tribunes d'Amnesty ? :jesaispo:)

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il y a 9 minutes, Philiber Té a dit :

 

Correction : la probabilité qu'il y ait des accidents pour maintenir l'ordre avec cette stratégie des CRS est élevée.

 

Sinon, attention gauchisme :

Droit de manifester : les parlementaires doivent arrêter la casse.

On est dans la continuité de l'état d'urgence d'une certaine manière. Si ça passe, je me demande quelle sera la prochaine étape. Très certainement les fichés S, non ?

(Un article prévu dans CP ou je dois continuer de diffuser les tribunes d'Amnesty ? :jesaispo:)

 


Le delire de Castaner sur la responsabilite collective de tous les manifestants ne tiendra jamais, a mon avis.


Voici un article interessant du Dalloz :

 

Citation
B - Le recours utilitaire à la responsabilité pénale collective


11 - Causalité - En droit pénal, la responsabilité collective semble être exploitée de manière utilitaire, comme en droit civil, afin de déjouer les difficultés liées à la détermination du lien causal. C'est notamment en matière d'infractions d'homicides et de blessures non intentionnelles que la jurisprudence recourt à la notion de fait collectif afin d'établir l'existence du lien causal entre la mort ou les blessures d'une victime et l'imprudence des coauteurs. L'exemple est désormais célèbre de deux jeunes enfants qui, au cours d'un jeu improvisé, avaient utilisé simultanément une fronde afin de lancer des projectiles vers d'autres enfants. En raison des graves blessures subies par l'un d'eux, les deux utilisateurs de la fronde furent poursuivis pour blessures non intentionnelles sans qu'il soit possible de déterminer lequel des deux coauteurs avait effectivement atteint la victime. Contournant la difficulté, la chambre criminelle estime qu'ils doivent répondre en tant que coauteurs du délit de blessures non intentionnelles, dès lors qu'ils « ont participé ensemble à une activité essentiellement dangereuse et créé, par leur commune imprudence, un risque grave dont un tiers a été la victime »picto-note.gif(32). A défaut de pouvoir établir un lien individuel de causalité entre l'un des deux coauteurs et le dommage, le juge pénal se livre à une appréciation globale des faits afin d'établir un lien de causalité certain entre une faute d'imprudence collective - ou « commune » selon la chambre criminelle - et le dommage. Ce raisonnement est rigoureusement le même que celui opéré par les juges civils et s'apparente donc à un mécanisme de présomption de causalité tiré d'un fait collectifpicto-note.gif(33).

C'est peut-être ce même raisonnement qui permet d'expliquer les solutions rendues par la jurisprudence en matière de violences collectives. Il faut en effet rappeler que les violences sont des infractions de résultatpicto-note.gif(34) dont la qualification varie en fonction de la gravité du dommage. Les violences peuvent être de nature contraventionnelle ou délictuelle selon qu'elles ont entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours ou nonpicto-note.gif(35), voire de nature criminelle si elles ont entraîné la mort de la victimepicto-note.gif(36). Or, lorsque plusieurs personnes se livrent à des violences simultanément, il est parfois impossible de déterminer lequel des coauteurs a porté le coup le plus grave correspondant à une qualification pénale de violence plus sévère. C'est pourquoi, la jurisprudence décide de manière constante que tous ceux qui ont participé à une scène unique de violences doivent répondre de toutes les conséquences de ce fait collectif de violence, apprécié dans son ensemblepicto-note.gif(37). Sans vouloir contester l'idée que l'appréciation collective des faits de violences permet de présumer le lien de causalité entre le fait de chacun des coauteurs et le dommage subi par la victime, on peut se demander si cette solution ne s'explique pas également par une confusion opportune des qualités d'auteur et de complice.



On ne pourra pas incriminer des personnes pacifiques pour des comportements violents. Ca serait la fin de l'etat de Droit.

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