Sentiment De Droitisation De La France

[Patrick Smets]

Excusez-moi, monsieur l'examinateur.

Je ne le ferai plus.

Est-ce que je suis de retenue, jeudi ?

[Eriul]

Monsieur Smets, en quoi cela répond à ma question ? Vous auriez dû répondre "le libéralisme n'est ni de droite ni de gauche" (la bonne réponse). Il y a encore du boulot.

 

Encore cette fixette ?

[Ataraxie]

Encore cette fixette ?

 

Ca vous défrise que je rappelle l'hypocrisie de ce slogan ?

[Eriul]

Ca vous défrise que je rappelle l'hypocrisie de ce slogan ?

 

Pas vraiment.

Mais bon on avait compris quoi.

[Patrick Smets]

Moi, je n'ai pas compris, mais je sens que ce n'est pas spécialement intéressant.

[Malky]

Ok sur le suicide européen avec la WW I, mais bof pour la naissance de la social-démocratie après 45, même si la gauche a habilement tiré profit de son hégémonie intellectuelle pour imposer sa lecture de l'histoire, par une habile reconstruction des événements de la WW II.  

 

Pour mémoire, la critique du programme social-démocrate par Marx date de 1875, les bases du féminisme par Auguste Bebel de la même époque, le SPD fut créé aussi dans cette période (1890), les dérives financières du parlementarisme, de la dépense publique et l'hygiénisme intrusif étaient déjà bien installées avant 1914. Je vous renvoie à ces citations éclairantes de Pareto:

 

https://www.liberaux.org/index.php/topic/49014-oligarchie-ploutocratie/

 

Les gauchiss' genre Bergounioux placent aussi la naissance de la soc-dem vers la fin XIX^ème. J'ai trouvé un texte dans lequel il évoque ce point, mais sans développer outre mesure malheureusement. Par contre à cette époque là c'était surtout la gauche, la soc-dem'isation de la droite est venue plus tard amha.

[Eriul]

Moi, je n'ai pas compris, mais je sens que ce n'est pas spécialement intéressant.

 

Le libéralisme est de droite. Tous ceux qui prétendent le contraire sont des pleutres prisonniers du politiquement correct.

Des lâches qui veulent se faire passer pour les gentils.

 

En gros.

[Ataraxie]

Moi, je n'ai pas compris, mais je sens que ce n'est pas spécialement intéressant.

 

"Ni de droite, ni de gauche", c'est de la novlangue libérale adressée à la gauche pour dire "nous ne sommes pas vos ennemis, le libéralisme n'est pas de droite, plus exactement elle n'est ni de droite ni de gauche".

[Hayek's plosive]

Novlangue du XIXe siecle alors. Bastiat siegeait ou a l'AN, deja?

[Ataraxie]

Merci Hayek, je l'attendais celle-là (argument repris par Laine dans son dictionnaire du libéralisme), tu oublies Tocqueville. Bref, le libéralisme n'est ni de droite ni de gauche mais appartient bien au camp du bien.

[Lancelot]

Encore cette fixette ?

Toujours cette fixette.

[Hayek's plosive]

Donc il n'y aurait de liberal que le liberal-conservateur. Libertarien cromagnon.

[Malky]

En tout cas le sujet est très intéressant, j'irais taquiner mon voisin pour avoir son avis là dessus (il est né en 1912, et s'il est sourd comme un pot il a encore toute sa tête – pour l'anecdote il a changé son ISP récemment parce que l'ancien était incompétent et il vient de s'acheter une Renault Zoé qu'il conduit de temps en temps)

[Patrick Smets]

Vous ne pratiquez plus le nonosse ?

[Ataraxie]

Ce n'est pas ce que je dis mais peu importe (je fais une fixette, ceci est un comportement pathologique avant la demande d'ostracisation de monsieur Smets).

Pour revenir au fil qui, je le rappelle, a pour thème le sentiment de droitisation de la France, et s'il est vrai que ce sentiment est en hausse, alors il est évident, dans une stratégie politique, pour les libéraux, de tirer opportunité de ce sentiment de droitisation. Ou bien mieux vaut continuer d'applaudir les avancées sociales comme le mariage homosexuel qui vont dans le sens du progrès ?

[poney]

De toute façon, on a toujours dit que la France était un pays de droite dirigé par la gauche.

[free jazz]

Pour troller le slogan apolitique du libertarien éthéré, "ni droite ni gauche", il y a mieux.

 

 

 

 

 

[poney]

Un livre qu'il est bien.

[Hayek's plosive]

Bayrou en chemise noire.

 

Tout un programme.

[F. mas]

Sternhell, c'est comme un bon roman de science fiction : passionnant à lire, mais ça reste de la fiction^^

[Patrick Smets]

Cohérent avec le diagramme de Nolan.

[poney]

Sternhell, c'est comme un bon roman de science fiction : passionnant à lire, mais ça reste de la fiction^^

 

Ah, zut. Je l'ai feuilleté une grosse demi heure, ça avait l'air bien.

 

[free jazz]

Sternhell, c'est comme un bon roman de science fiction : passionnant à lire, mais ça reste de la fiction^^

 

Disons que Sternhell pèche par fanatisme libéral quand il accuse la coalition des anti-lumières, mais ce livre contient quelques éléments essentiels en caractérisant le fascisme comme un centrisme révolutionnaire et une révision anti-matérialiste du marxisme. Maintenant il essaye de gommer cet aspect de son analyse pour contrer la droitisation, c'est dommage. 

 

Au final, c'est quand-même moins de la science-fiction que le diagramme de Nolan, qui est un gadget pour geeks.

[Lancelot]

je fais une fixette, ceci est un comportement pathologique

 

Juste la marque d'un esprit à côté de la plaque qui s'obstine à vouloir faire rentrer au marteau tout un courant de pensée dans sa vision du monde en une dimension.

[José]

Ataraxie, le mec qui a vraiment choisi le plus mauvais pseudo.

[Ataraxie]

Juste la marque d'un esprit à côté de la plaque qui s'obstine à vouloir faire rentrer au marteau tout un courant de pensée dans sa vision du monde en une dimension.

 

Il ne faut pas prendre les choses trop à coeur. Je ne voulais pas blesser vos sentiments. J'ai conscience de toucher au tabou mais ici nous parlons de stratégie politique.

 

La question fondamentale, plus précisément : comment tirer partie du "sentiment de droitisation", sachant que le base "libérale-libertarienne" française est divisée précisément au sujet (entre autres) du mariage homosexuel, de la sécurité, de l'islam, de l'immigration et de la circulation des personnes, de la défense des corps intermédiaires, etc ?

[Hayek's plosive]

Quel troll alors.

 

Tu balances une opinion, on te repond des objections auxquelles tu ne réponds pas et tu nous joues le couplet du "j'ai touché le point sensible" en mode vierge effarouchée.

 

Un sans faute. Tu nous as tous eu.

[Lancelot]

Il ne faut pas prendre les choses trop à coeur. Je ne voulais pas blesser vos sentiments. J'ai conscience de toucher au tabou mais ici nous parlons de stratégie politique.

Comment peut-on interpréter mon post comme ça, ça me dépasse...

 

La question fondamentale, plus précisément : comment tirer parti du "sentiment de droitisation", sachant que la base "libérale-libertarienne" française est divisée précisément au sujet (entre autres) du mariage homosexuel, de la sécurité, de l'islam, de l'immigration et de la circulation des personnes, de la défense des corps intermédiaires, etc ?

Bref, il existe des libéraux qui ont des positions plutôt associées à la gauche et d'autres à la droite ? Pas possible, je pensais qu'on était tous des gauchos refoulés (qui refusent par tabou d'admettre la place naturelle du libéralisme à droite, voilà comme ça on ne pourra pas m'accuser de ne pas lire).

[Hayek's plosive]

Bref, il existe des libéraux qui ont des positions plutôt associées à la gauche et d'autres à la droite ? Pas possible, je pensais qu'on était tous des gauchos refoulés (qui refusent par tabou d'admettre la place naturelle du libéralisme à droite, voilà comme ça on ne pourra pas m'accuser de ne pas lire).

 

Ménonménonménon. Le libéralisme est de droite, j'ai toujours été de droite, maintenant je suis encore un peu plus de droite.

[Ataraxie]

 

Bref, il existe des libéraux qui ont des positions plutôt associées à la gauche et d'autres à la droite ?

 

Justement, je n'ai jamais nié cela, mais si ce que vous dites est vrai alors cela confirme l'imposture du slogan "ni droite, ni gauche" (qui tient bien de la novlangue) oecuménisme constituant une fuite en avant visant à masquer les oppositions peut-être irréductibles et irréconciliables problématiques dans une stratégie de prise de pouvoir des libéraux.