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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Ce qui est drôle, c'est que les cours établissent des "principes keynésiens" puis des "critiques libérales" ; comme si les économistes libéraux ne faisaient que critiquer, et, au fond, avaient une idéologie secondaire voire un peu dérisoire construite uniquement en opposition avec le keynésianisme. (Au lycée en éco., par libéraux on entend Friedman, pas Hayek ou Mises, évidemment).

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Fiche de révision économique pour 1ère SES : louange du keynésianisme et critique du libéralisme... du classique, quoi. Bonus : la mention "Recommandé par France 2 !".

 

http://www.maxicours.com/soutien-scolaire/ses/1re-es/232280.html

1ère phrase : "La crise de 1929 qui débute aux États-Unis met en lumière les limites de l’économie de marché libérale."

...

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Je me souviens dans mon bouquin d'histoire de terminale, au chapitre "la France après 1950" ou un truc dans ce style, il y avait une courbe qui montrait les résultats du FN aux différentes élections (c'était en 2006 je précise). C'était une jolie droite qui grimpait lentement, mais sûrement.

 

C'était un exercice, donc première question : "qu'est ce qui vous choque ?"

 

Cetroporibl.

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Européennes : l'économiste Bernard Monot tête de liste FN/RBM pour la région Centre

 

 

«Nous avions vu arriver le big-bang dès 2005 et c'est d'ailleurs pour cela que j'avais rencontré Jean-Marie Le Pen à l'époque, explique Bernard Monot. Nous nous inspirons très fortement de l'école autrichienne d'économie par opposition à l'école de Chicago qui nous a conduits dans la situation où nous sommes. Notre ambition repose sur une nation et une monnaie comme cela existe partout dans le monde, pour pouvoir décliner la politique monétaire et nous rendre compétitifs au niveau mondial.»

 

http://www.lefigaro.fr/politique/2014/02/23/01002-20140223ARTFIG00146-europeennes-l-economiste-bernard-monot-tete-de-liste-fnrbm-pour-la-region-centre.php

 

 

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Il y a eu un Bernard Monnot, avec deux "n", économiste à la SoGé... et à Attac. Si c'est lui, c'est lol.
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Dans la série "les gens de droite sont tout aussi cons et teubés que les gens de gauche", je fais appel à Causeur :

 

« Nous vivons, pour la première fois, dans une société où l’immense majorité des enfants qui viennent au monde sont des enfants désirés. Cela entraîne un renversement radical : jadis, la famille « faisait des enfants », aujourd’hui, c’est l’enfant qui fait la famille. En venant combler notre désir, l’enfant a changé de statut et est devenu notre maître : nous ne pouvons rien lui refuser, au risque de devenir de « mauvais parents »…
Ce phénomène a été enrôlé par le libéralisme marchand : la société de consommation met, en effet, à notre disposition une infinité de gadgets que nous n’avons qu’à acheter pour  les caprices de notre progéniture.
Cette conjonction entre un phénomène démographique et l’émergence du caprice mondialisé, dans une économie qui fait de la pulsion d’achat la matrice du comportement humain, ébranle les configurations traditionnelles du système scolaire.
Pour avoir enseigné récemment en CM2 après une interruption de plusieurs années, je n’ai pas tant été frappé par la baisse du niveau que par l’extraordinaire difficulté à contenir une classe qui s’apparente à une cocotte-minute. »

Ah, le retour du pédagogue devant une classe qui l’envoie paître par pure insouciance… Grand moment de délectation pour celles et ceux qui pensent qu’il en va quand même un tout petit peu de sa faute, au petit père de « l’enfant au centre du système » — il paraît qu’il regrette la formule aujourd’hui : oui, comme l’Ours de la fable regrette d’avoir écrasé la tronche de l’Amateur de jardins. Oups, j’ai merdu ! dit l’Ours. Mince alors ! Une nouvelle génération perdue !

Qu’on me comprenne bien : je ne reproche pas à Meirieu d’avoir initié une pédagogie qui aurait enfanté le désordre. Non : il a promulgué la pédagogie libertaire dont le néo-libéralisme, qui est bien, comme il a par le comprendre, l’initiateur et le profiteur de ce désordre, avait besoin pour enfanter les jeunes-tout-pour-ma-gueule qui sont aujourd’hui les premiers consommateurs de tous les gadgets générateurs de fausse sociabilité. Des autistes à qui Facebook fait croire qu’ils communiquent. Des demeurés qui se croient sujets sous prétexte qu’ils crient plus fort que leurs bobos de parents (qui votent pour Meirieu et ses amis socialisto-libéraux, tout se recoupe), alors qu’ils sont de purs objets manipulés par les marchands du temple et les amuseurs de la société du spectacle.
Il y a enfant-roi et enfant-roi. Le petit Maghrébin auquel des mères béates refusent de donner un ordre, c’est un enfant-roi classique, connu et convenu — et tant pis pour lui s’il laisse ses petites et grandes sœurs briller en classe, afin de lui dire Merde le moment venu. Mais le petit enfant gâté, déjà pourri et  de l’être, ça, c’est une création de notre époque formidable, comme disait Reiser. Et tous deux réunis, le caïd qui se veut cancre et le crétin qui se croit malin font l’élève incontrôlable, celui qui refuse obstinément de s’asseoir en classe et en avion, l’élève dont on ne teste plus que les compétences depuis que le a renoncé à lui faire ingurgiter (quelle violence !) le moindre savoir.

À noter que cet enfant-roi, ce petit sauvage (n’en déplaise à Rousseau, l’enfant n’est pas bon — il est violence pure tant qu’on ne lui a pas appris à parler clairement et à substituer les mots aux injures) n’est que la caricature, comme tous les enfants, de cet adulte qui se croit roi parce qu’on l’a fait client. Le petit sauvage est l’enfant des invasions barbares dont nous parlait jadis Denys Arcand dans un film exemplaire sur la fin du monde occidental.
Parce que c’est la fin d’un monde qui s’esquisse à chaque grossièreté proférée, chaque  de l’individualisme dont les marchands sont parvenus à nous faire croire qu’il était une bonne chose — puisqu’il faisait disparaître ces deux notions centrales, si ancrées pourtant durant des siècles dans la culture française, que furent la Patrie et l’Etat. Pauvres gens qui n’avez pas compris qu’à l’Etat républicain, qui vous a si longtemps permis de devenir ce que vous n’étiez pas encore, s’est substitué l’Etat anonyme des multinationales. Goldman Sachs forever ! Be yourself ! Ce monde-là parle globbish.
Et pendant ce temps-là, Hollande amène Gattaz aux Amériques, et cajole les patrons français exilés en Californie — on les aurait voués aux gémonies, ou pire, en d’autres temps plus héroïques. Mais dorénavant, le héros est un trader — un loup pour le loup de Wall Street. Fric, où est ta victoire ?

Quant à l’amour, il s’est quantifié en pornographie. Les mêmes jeunes violent les bienséances et leurs copines. Carton plein.
C’est qu’ils ont été élevés dans un monde en loques et fier de l’être, et ils en traduisent, dans leurs comportements les plus extrêmes, cette barbarie de chaque instant que nous croyons être la civilisation avancée — si avancée qu’elle pue déjà un peu.
Pas tous, bien sûr — mais le modèle s’impose peu à peu, et l’Ecole joue son rôle dans cette capitulation globale. Complot, pensais-je jadis : même pas. Nous avons l’Ecole que nous méritons, et nous méritons même pire : patience, le gouvernement socialo-libéral (qui s’étonnera que ça plaise aux bobos, puisqu’il n’y a désormais plus de classe ouvrière, à en croire François Hollande ?) s’en occupe.

 

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Il y a enfant-roi et enfant-roi. Le petit Maghrébin auquel des mères béates refusent de donner un ordre, c’est un enfant-roi classique, connu et convenu — et tant pis pour lui s’il laisse ses petites et grandes sœurs briller en classe, afin de lui dire Merde le moment venu.

 

 

Qu'est-ce que ça peut être con un journaliste français parfois. Et puis pour les petits asiatiques, les mamans ne donnent pas le biberon hein, elle donne le lait à son enfant avec des baguettes chinoises pendant que sa voisine Fatoumata apprend à ses enfants à danser et à manger du manioc.

 

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Qu'est-ce que ça peut être con un journaliste français parfois. Et puis pour les petits asiatiques, les mamans ne donnent pas le biberon hein, elle donne le lait à son enfant avec des baguettes chinoises pendant que sa voisine Fatoumata apprend à ses enfants à danser et à manger du manioc.

 

C'était un de mes passage préféré : "bon, les arabes nous sont inférieurs, mais c'est pat nature, nos gauchistes vont faire de nos enfants des petits arabes avec leurs conneries, notre civilisation se meurt sous les coup de butoir du libéralisme marchant individualiste 68ard".

 

De l'art ce truc, de l'art.

 

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Dans la série "les gens de droite sont tout aussi cons et teubés que les gens de gauche", je fais appel à Causeur :

 

Il n'y a pas besoin d'être de droite pour constater que l'éducation égalitariste de l'enfant-roi à la suédoise fabrique des générations de crétins narcissiques réclamant toujours plus de gâteries.

 

Donc l'article de Causeur a raison sur le fond, Cf l'excellent article posté par P.A Berryer :

 

http://www.slate.fr/monde/83599/suede-generation-education-enfant-roi

 

Et aussi :

 

 
(désolé c'est pas de la psycho-astrologie pour geeks)
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Troll + homme de paille.

 

Mais je prends quand même la peine de te répondre. Ma critique ne porte pas sur ces élucubrations pédagogolesques mais sur "l'analyse" du journaliste.

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Le modèle suédois est à chier, mais croire qu'il arrive vraiment en France, c'est se limiter aux quartiers parisien de gauche bien-pensante, la France n'est pas le suède, je suis le premier à dénoncer le marxisme culturel, mais il faut relativiser sa portée, il touche surtout les élites, pas le "pays réel".

 

Quant aux enseignants, si d’un côté ils ont raison quand ils disent que le savoir-vivre c’est le rôle des parents de le transmettre, si ils en avaient entre les jambes et n’étaient pas justement les premières victimes du marxisme culturel ou du moins soumis à une hiérarchie qui l’est, ils se feraient respecter, qu’ils fassent ce qu’ils demandent aux parents de faire, non pas parce que c’est leur travail, mais pour montrer l’exemple.

 

Je sais bien qu’ils sont souvent condamnés moralement par leur hiérarchie si ils sont un peu trop durs, mais merde, une condamnation morale de sa hiérarchie, ce n’est pas non plus la prison russe, on peut encore humilier un élève, le coller au coin, ou le mater par une présence physique dominante sans risquer le camp de concentration !

 

PS: mon père était prof, et il ne s'est jamais fait marcher sur les pieds par des élèves, aussi mal élevés soient-ils, comme la majorité des profs de sa génération, et pourtant des élèves mal élevés il y en a toujours eu, il y en a probablement plus de nos jours, mais ce n'est pas non plus une situation inconnue et révolutionnaire d'avoir à mater une classe.

 

PPS: vous voulez faire craquer votre correcteur orthographique et grammatical, faites des phrases avec élèves mal élevés...

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Cette femme est le mal à l'état pur. Logique purement comptable, inhumaine et libérale.

L'IFRAP propose quoi ?. Les camps de concentration pour les fonctionnaires ?

L'IFRAP est une Fondation à tendance ultra-libérale avec une directrice qui a des aphtes dans la bouche dès qu'elle prononce le mot "fonctionnaire"

l'IFRAP, ça c'est de la source objective! MDR!! Ils se fichent de qui chez Atlantico?

J'aimerais savoir à combien cette " Fondation IFRAP" si critique depuis quelques mois coûte chaque année à l'Etat Français .

 

http://fr.news.yahoo.com/agnès-verdier-molinié-ifrap-quot-communes-l-39-133541941--finance.html

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Les gauchos font passer leur opposant pour des êtres inhumains lorsque qu'ils sont eux mêmes au pied au mur. (logique totalitaire au passage)

C'est le camp du bien, et ils ont si bien sorti leurs épingles du jeu qu'encore aujourd'hui on peut s'affirmer communiste en toute tranquillité.

 

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Les gauchos font passer leur opposant pour des êtres inhumains lorsque qu'ils sont eux mêmes au pied au mur. (logique totalitaire au passage)

C'est le camp du bien, et ils ont si bien sorti leurs épingles du jeu qu'encore aujourd'hui on peut s'affirmer communiste en toute tranquillité.

 

 

Marrant, dans chaque news où il y a AVM, il y en a toujours pour dénigrer son sourire « narquois »…

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Je ne vois pas le rapport avec mon précédent message.

 

 

C'est juste qu'il y a un commentaire de l'interview d'AVM parlant de son sourire narquois. Ce n'est pas la première fois que je lis ce genre de chose de commentateurs gauchos.

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Pour ma part j'ai toujours trouvé Agnès Verdier-Molinié une femme très classe et son sourire charmant. Agnès, si tu me lis, sache que tu as des admirateurs. 

 

Si vous voulez en savoir plus long sur les propositions de l'IFRAP, il y a un article complet dans le Figalou. 

 

10 idées pour économiser des milliards

http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2014/02/24/31007-20140224ARTFIG00234-10-idees-pour-economiser-des-milliards.php

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PS: mon père était prof, et il ne s'est jamais fait marcher sur les pieds par des élèves, aussi mal élevés soient-ils, comme la majorité des profs de sa génération, et pourtant des élèves mal élevés il y en a toujours eu, il y en a probablement plus de nos jours, mais ce n'est pas non plus une situation inconnue et révolutionnaire d'avoir à mater une classe.

 

PPS: vous voulez faire craquer votre correcteur orthographique et grammatical, faites des phrases avec élèves mal élevés...

 

Extrêmement d'accord. Dans ma scolarité j'ai connu trois types de professeurs : le professeur ennuyant à mort et que les élèves ont soit le matin, soit le soir tard et là règne le silence complet ; le professeur pertinent et vivant que tout le monde écoutait ; et le professeur-loque, qui même s'il peut faire des cours intéressants n'a strictement aucune présence, aucune autorité et laisse faire sous ses yeux des actes indisciplinés dans un laxisme ahurissant. Malheureusement, ce dernier type est le plus courant. Je pense que la cause principale à ça est l'absence d'obligation réelle de résultats ou même d'avenir pour le professeur : je serai dans trente ans au même poste avec un salaire augmenté de 30%, pourquoi m'emmerder ? Les professeurs, en plus d'être l'une des castes les plus détestées dans la société française, sont aussi ceux qui ont le moins d'opportunités de carrières, d'avenir, de débouchés... beaucoup de bâton, si peu de carottes.

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Je pense que la cause principale à ça est l'absence d'obligation réelle de résultats ou même d'avenir pour le professeur : je serai dans trente ans au même poste avec un salaire augmenté de 30%, pourquoi m'emmerder ?

Non.

Le problème de l'autorité en cours vient en grande partie de la hiérarchie et de l'administration.

L'autorité c'est mal vu. Faut pas faire de vagues ni bousculer les pauvres petits choux.

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Le problème de l'autorité en cours vient en grande partie de la hiérarchie et de l'administration.

L'autorité c'est mal vu. Faut pas faire de vagues ni bousculer les pauvres petits choux.

Au départ oui, pour les vieux profs (mais en général ils emmerdent l'administration, ils ont leur dignité) maintenant, c'est de la reproduction sociale de la mollesse dépressive.

Ils sont littéralement éduqués à ne pas avoir de parties génitales, à être traités comme de la merde en tant qu’individus et à n'avoir de pouvoir que collectivement par leur syndicat, là où il y a une génération ou deux c'était des notables dont l'autorité était naturelle.

Institutionnellement ils l'ont cherché, le corps enseignant était aux premières loges pour "déstructurer l'autorité" en 1968, pour dire qu'il n'y avait pas de notables, pas d'élites naturelles, alors qu’ils bénéficiaient, et ont conservé individuellement le bénéfice, d’avoir été éduqués comme une élite, sure de son autorité et du coup, inspirant le respect, mais ça s’est arrêté brutalement à leur génération.

Mais ça ne change rien au fait que le résultat soit une horreur non seulement pour les élèves, mais également pour les enseignants.

Sans élite naturelle, pas de reproduction sociale positive, ça ne fait pas disparaitre les modèles de développement, les jeunes ont tellement besoin de modèles qu’ils en trouveront toujours, mais ça garantie que le choix du modèle sera catastrophique en moyenne (laisser des adolescents faire un choix basé sur la maturité sociale, non mais franchement…)

Bien entendu il y a des exceptions, il y a des bons profs, mais c’est devenu des erreurs du système, pas son résultat normal.

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