Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2

[Gio]

Ça me rappelle un article récent de Reason.

C'était l'article qui brassait du vent ou bien il dénonçait le brassage de vent ? (Le cas échéant, envoie.)

[Jesrad]

Il dénonçait.

[Gio]

Faites voir alors.

[Cthulhu]

http://reason.com/blog/2015/03/16/anti-libertarian-mad-libs

[Gilles]

l'abstention c'est avant tout du au fait que les job actuelles impliquent de déménager souvent et donc de se réinscrire à chaque fois pour pouvoir voter  [...] tout ceux qui peuvent voter vont voter 

 

 

 

 

C'est juste un commentaire, pas une personne connue. Mais première fois que je vois quelqu'un oser sortir une débilité pareille pour justifier la situation actuelle.

 

[Johnathan R. Razorback]

C'est juste un commentaire, pas une personne connue. Mais première fois que je vois quelqu'un oser sortir une débilité pareille pour justifier la situation actuelle.

Certes ça n'explique pas la situation actuelle mais ça fais partie du tableau. La non-inscription et la mal-inscription jouent un rôle dans l'abstention, en particulier dans les milieux populaires.

[Anton_K]

la mal-inscription

 

Alors ça c'est la meilleure du siècle.

 

Tu devrais être ingénieur conceptuel dans un think tank du PS.

[Johnathan R. Razorback]

Alors ça c'est la meilleure du siècle.

 

Tu devrais être ingénieur conceptuel dans un think tank du PS.

Dit ça aux sociologues: https://books.google.fr/books?id=OaJEBAAAQBAJ&pg=PA5&lpg=PA5&dq=mal-inscription+sociologie&source=bl&ots=fBQOBwoMNj&sig=xXV41VomABqhuPauYo1x4_a7GLI&hl=fr&sa=X&ei=BUAMVZizKMz8UMrjg_gK&ved=0CCoQ6AEwAg#v=onepage&q=mal-inscription%20sociologie&f=false

[Anton_K]

Je vois bien l'idée : avoir déménagé sans changer de bureau de vote, c'est être mal-inscrit.

 

Moi même je suis mal-inscrit, par exemple. C'est juste la construction des termes qui me fait rire, ma remarque était tout à fait superficielle.

Remarque moins superficielle, est-ce que l'abstention et la mal inscription n'ont pas une cause commune. Depuis que je suis à Paris, je consulte l'offre avant de décider si je fais l'effort de me réinscrire. L'offre me décevant systématiquement, la désutilité de l'effort d'inscription n'est clairement pas compensée.

[Gilles]

Voila. Si les gens ne s'inscrivent pas, c'est parce qu'ils ne jugent pas l'intérêt évident. Et ce, précisément à cause de la défiance envers la classe politique. Cette flemme vient simplement de la non-envie de voter, ce n'est qu'une conséquence, pas la cause.

[Cthulhu]

Y a un argument similaire qui ressort assez régulièrement chez la gauche US. En gros, il faudrait inscrire les gens automatiquement sinon ils ne vont pas pouvoir voter.

[Johnathan R. Razorback]

Y a un argument similaire qui ressort assez régulièrement chez la gauche US. En gros, il faudrait inscrire les gens automatiquement sinon ils ne vont pas pouvoir voter.

Quelle modération. Les Verts et autres jacobins ont le véritable remède: le vote obligatoire.

[Cthulhu]

Oh ne t'inquiète pas, ça commence à être évoqué petit à petit. Ils y vont juste par étapes.

[Mathieu_D]

Voila. Si les gens ne s'inscrivent pas, c'est parce qu'ils ne jugent pas l'intérêt évident. Et ce, précisément à cause de la défiance envers la classe politique. Cette flemme vient simplement de la non-envie de voter, ce n'est qu'une conséquence, pas la cause.

Pas forcément. Je ne veux pas changer de carte d'électeur car je ne veux pas perdre ce lien avec mon village même si je n'y habite plus depuis 15 ans.

[Mister Polark]

 

Evidemment, cette "série" "Trepalium", c'est made in ARTE : http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18637438.html
 

 

La série Trepalium se déroule dans un futur proche et tisse des destin romanesques dans un monde où 80 % de sans-emplois font face à une minorité d’actifs. Deux espaces séparés par un mur d’enceinte, un seul check-point. Cédant à une menace terroriste, le gouvernement impose aux salariés d’employer un quota d’"emplois solidaires" triés sur le volet. La famille de Ruben Garcia (Deladonchamps), un ingénieur en pleine ascension, est contrainte d’embaucher l’intrépide Izia (Simaga), qui rêve d’offrir un nouveau destin à son jeune fils Noah...

 

 

[Tramp]

C'est très utralibéral dis donc les emplois aidés.

[Lancelot]

Quelle modération. Les Verts et autres jacobins ont le véritable remède: le vote obligatoire.

Je croyais que c'était une blague belge.

 

 

un monde où 80 % de sans-emplois font face à une minorité d’actifs. Deux espaces séparés par un mur d’enceinte, un seul check-point.

Et les 80% ils ne sont pas foutus de s'employer entre eux ? Ou alors on leur fournit déjà tout ce dont ils ont besoin, mais dans ce cas c'est les 20% qui sont à plaindre.

Bref rien que la prémisse fait exploser le foiromètre. Your SF is bad and you should feel bad.

[NoName]

Je croyais que c'était une blague belge.

Et les 80% ils ne sont pas foutus de s'employer entre eux ? Ou alors on leur fournit déjà tout ce dont ils ont besoin, mais dans ce cas c'est les 20% qui sont à plaindre.

Bref rien que la prémisse fait exploser le foiromètre. Your SF is bad and you should feel bad.

/this

[Anton_K]

Ville haute / ville basse c'est déjà l'indice d'une sf paresseuse de jeune inculte marxisant.

[ph11]

 

La série Trepalium se déroule dans un futur proche et tisse des destin romanesques dans un monde où 80 % de sans-emplois font face à une minorité d’actifs. Deux espaces séparés par un mur d’enceinte, un seul check-point. Cédant à une menace terroriste, le gouvernement impose aux salariés d’employer un quota d’"emplois solidaires" triés sur le volet. La famille de Ruben Garcia (Deladonchamps), un ingénieur en pleine ascension, est contrainte d’embaucher l’intrépide Izia (Simaga), qui rêve d’offrir un nouveau destin à son jeune fils Noah...

Le gros stéréotype de la société ultralibayyyyrale où les riches sont séparés des pauvres par des enceintes… Je l'entendais déjà il y a quelques décennies, celle là…

[Bisounours]

Je sais même pas pour qui on est supposés voter dimanche

[Mister Polark]

Je sais même pas pour qui on est supposés voter dimanche

 

Ah, c'est ce dimanche le vote ?

 

[Bisounours]

Un bruit qui court

[F. mas]

M'en fous, je serai à Vienne.

[Bisounours]

Tu peux dois faire une procuration

[Tremendo]

Glandon y sera lui dimanche dans son bureau de vote

[sans]

J'aime bien veauter, sans doute parce que ça fait pas longtemps que j'ai le droit, je trouve que c'est un rituel rigolo. Blanc évidemment (pas très sjw compatible, je sais).

[Gio]

 

Réalisme socialiste.

[Azref]

Le néolibéralisme, c'est le libéralisme moins la liberté.

 

Plus sérieusement, comme l'a dit Tramp, c'est l'idée qu'il faut réaliser le marché par la force, par le haut. C'est le libéralisme moins l'ordre spontané.

Le néolibéralisme, c'est l'histoire d'un groupe de politiciens qui se sont dit "Hayek c'est trop cool, c'est ça qu'il nous faut", mais comme ça consistait à ne plus rien faire pour eux, et que c'était pas possible, ils se sont mis à taper sur ces salauds de chomeurs qui profitent, filer du pognon à leurs amis hauts PDG pour les aider à surmonter ces horribles taxes socialistes qui ne font que tuer la croissance et l'économie, sabrer de temps en temps un truc culturel gauchiste (la Monnaie ou les Bozar en Belgique par exemple) et faire des lois stupides pour obliger la concurrence à concurrencer.

 

Ça a un nom: le crony capitalism, ou capitalisme de connivence. Neo-liberalisme, quand ça n'a plus rien de libéral, ou que le terme se mélange à libéralisme, ça pose problème pour moi.

 

 

On pourrait appeler ça néo-communisme alors, ce ne serait pas moins débile que néo-libéralisme.

Voila.

De même que "ultra-libéral" c'est aussi débile que "ultra-socialiste".

Ce sont des termes creux, qui ne servent quand dans une rhétorique "anti".

 

 

C'est pas du socialisme au sens stricto sensu, par contre, c'est très paternaliste, interventionniste (au final, l'Etat dirige l'économie, je dis pas, mais il le dirige de manière différente).

La planche à billet magique pour financer tout et n'importe quoi aussi à "0%" y est (était?) aussi.

Le FN bouffe à tous les râteliers, mais dans les discours j'ai l'impression d'entendre le FdG.

 

 

La série Trepalium se déroule dans un futur proche et tisse des destin romanesques dans un monde où 80 % de sans-emplois font face à une minorité d’actifs. Deux espaces séparés par un mur d’enceinte, un seul check-point. Cédant à une menace terroriste, le gouvernement impose aux salariés d’employer un quota d’"emplois solidaires" triés sur le volet. La famille de Ruben Garcia (Deladonchamps), un ingénieur en pleine ascension, est contrainte d’embaucher l’intrépide Izia (Simaga), qui rêve d’offrir un nouveau destin à son jeune fils Noah...

Une nomenklatura, un mur, ça me dit quelque chose...

 

 

[NoName]

Ça a un nom: le crony capitalism, ou capitalisme de connivence. Neo-liberalisme, quand ça n'a plus rien de libéral, ou que le terme se mélange à libéralisme, ça pose problème pour moi.

Non. On parle pas de crony capitalism mais bien de néolibéralisme. Le crony capitalism c'est le résultat obtenu. Le néolibéralisme est, qu'on le veuille ou non, inspiré par les idées libérales. Comprises de travers, digérées par des idiots qui ne l'ont pas compris ou des technocrates carriéristes qui y voient une source de résultats possibles, et qui, Comme toute politique viciée de l'intérieur tant inexorablement à s'étatiser et à s'éloigner des principes originaux à mesure que ceux qui y croyaient font place aux purs carriéristes.

Mais se boucher les oreilles au motif que ça nous déplait ne rendra pas ça moins vrai.

Après que parler de neolibéralisme consiste à se tirer une balle dans le pied, c'est indiscutable

Mais la on essaye pas de convaincre des gens trop bourrins pour être Incapable de faire la différence