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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

Les commentaires suite à l'article de Korben : http://korben.info/chers-youtubeurs.html

Bref, la mentalité anti-entrepreunariale à la française, les jaloux qui s'en défendent (mais qui sont jaloux quand même), les mesquins qui taclent sur l'absence de travail pour faire des vidéos youtube, la remise en cause du talent de ces gens...j'en passe et des meilleures (un seul vrai bon commentaire)

Bref : ces gens, souvent jeunes, font du business et y a des geeks qui aiment pas. Sérieusement les mecs, vous êtes pollués par des réflexes jacobins, et même aristocratiques anticapitalistes...

Et pourtant j'en ai rien à battre de ces youtubeurs (à l'exception notable du joueur du grenier) : pas pour moi, peut-être pas ma génération, mais ces mecs font leur business, je n'y vois rien à critiquer, sauf à faire son franchouille !

L'autre jour je voyais l'interview de Natoo chez Ruquier. La jalousie de tout le plateau qui découvrait que cette fille depuis 3 ans gagnait plein de pognon et était vue par davantage de monde que ces abrutis. Leur étonnement de voir des centaines de milliers voire millions de likes à ses vidéos sur YouTube les amenait à minimiser leur signification et dire qu'en fait ça ne voulait pas dire qu'elle était si populaire que ça!

C'était pathétique, mais drôle aussi de voir ces apparatchiks des médias publics ou subventionnés regarder leur monde s'effondrer.

Après je ne connais pas tous ces youtubeurs sincèrement mais les vidéos de Natoo m'ont beaucoup fait rire, bien plus que les comiques officiels qui tournent d'un plateau de télé à un autre.

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+1

Assez incroyablement, ces types ne coûtent rien (pas de subventions, pas de trucs publics), ne sont pas obligatoires et se démerdent par eux-mêmes. On peut ne pas les regarder facilement. Bref : ils font les clowns dans leur coin, et parfois, ils le font même bien. Où est le problème ?

 

C'est même mieux ; les mecs payent toutes les taxes sur ce qu'ils gagnent. Et quand ils montent des crowdfundings et que l'Etat leur pompe 40% de ce que les fans ont donné, ils vont pas chialer que c'est trop horrible et que ils devraient avoir une niche fiscale (suivez mon regard...).

 

L'autre jour je voyais l'interview de Natoo chez Ruquier. La jalousie de tout le plateau qui découvrait que cette fille depuis 3 ans gagnait plein de pognon et était vue par davantage de monde que ces abrutis. Leur étonnement de voir des centaines de milliers voire millions de likes à ses vidéos sur YouTube les amenait à minimiser leur signification et dire qu'en fait ça ne voulait pas dire qu'elle était si populaire que ça!

C'était pathétique, mais drôle aussi de voir ces apparatchiks des médias publics ou subventionnés regarder leur monde s'effondrer.

Après je ne connais pas tous ces youtubeurs sincèrement mais les vidéos de Natoo m'ont beaucoup fait rire, bien plus que les comiques officiels qui tournent d'un plateau de télé à un autre.

 

Quand tu vois à quel point les mecs sont odieux face caméra, tu imagines que c'est limite pire hors champ... Ils sentent que leur univers est en train de se casser la figure, mais ne veulent pas encore se l'avouer.

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Des gens talentueux qui ont du succès sans être passés par les réseaux classiques ? C'est trop facile, c'est de la concurrence déloyale, ils n'ont pas fait suffisamment d'effort pour en arriver là, ils ne méritent pas leur succès et leur argent ! En vrai, l'ubérisation de la société c'est la jalousie des gens face aux plus malins qui ont réussi en s'écartant des sentiers battus ?

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Nouvel article de Pascal Lima sur Le Monde pour nous expliquer que les règlementations n'ont pas d'effet sur le chômage et que des réglementations très fortes permettent même de protéger les salariés et de réduire les écarts salariaux :

L’économiste Pascal de Lima rappelle qu’aucun lien n’a pu être démontré entre les réformes structurelles du marché du travail et le niveau d’emploi

Le débat sur le lien entre la flexibilité du marché de travail et le niveau d’emploi est aujourd’hui obscurci par une confusion entre deux questions qu’il faut soigneusement distinguer.

Le premier est de savoir si la flexibilisation du marché du travail modifie son degré de réactivité, et la seconde concerne son effet sur le volume de l’emploi.

Sur le premier point, l’idée consiste à avancer que la flexibilité augmente la vitesse d’ajustement de l’emploi à la demande. On assisterait donc à une plus grande rotation sur le marché du travail. Intuitivement on est tous ou presque d’accord pour accepter cette idée, si toutefois elle se vérifie dans la réalité. Or, une étude sur la question a le mérite d’exister, celle de Cadiou Guichard (1999), toujours d’actualité sur cette question presque physique. Il constate en effet que l’on ne trouve pas de véritables supports à l’hypothèse qu’une réglementation plus libérale du marché du travail conduit à plus de flexibilité salariale et à un ajustement plus rapide de l’emploi au niveau macroéconomique. Le délai d’ajustement de l’emploi est comparable en France, aux Pays Bas et en Italie alors que ces pays ont des niveaux de règlementation très différents. Les différences d’ajustement entre pays européens ne correspondant donc pas à des réalités institutionnelles linéaires et simplistes.

Passons au second point : admettons en effet une certaine liaison entre flexibilité et rotation de la main d’œuvre. Et bien même à ce niveau-là, ce serait une erreur d’en déduire que la flexibilité pourrait être une source de création d’emploi. Il est juste d’imaginer que lorsque la demande et le carnet de commande croissent, alors l’emploi aussi, mais on oublie totalement la question des destructions d’emplois lors des phases de ralentissement ou de baisse de la demande. L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) calcule depuis 1999 un indice synthétique qui mesure le degré de flexibilité permettant de distinguer trois groupes de pays en Europe : la France se trouve avec les pays scandinaves et méditerranéens, dans la catégorie des pays « rigides », tandis que le Danemark, l’Irlande, et le Royaume-Uni sont les pays les plus flexibles. Mais il n’est pas pour autant possible d’établir un lien entre cet indicateur et les performances en matière d’emploi, comme le reconnaissait déjà l’OCDE en 1999.

En conclusion, on ne peut mettre en lumière un effet positif des fameuses réformes structurelles du marché du travail (en particulier la question de la flexibilité) sur l’emploi. Au contraire, la précarisation à laquelle se ramène au fond ces réformes frappe spécialement les jeunes et les femmes qui pourraient être encore plus touchés en accentuant ainsi la dualité du marché du travail entre temporaires et permanents. L’emploi dépendra toujours des performances macroéconomiques, de la croissance de la productivité et bien sûr de la durée du travail. On peut donc très bien penser qu’une forte règlementation est un obstacle à la précarisation et à l’ouverture de l’éventail des salaires.

Pascal de Lima

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On parle des youtubeurs, c'est la même en série télé. Les chaînes françaises paniquent, elle sont infoutues de concurrencer efficacement les séries US, UK, (voire même des pays nordiques!) en terme d'audience. Alors qu'elles y claquent une tonne de pognon.

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Les prétensateurs et autres journalopes du sous-showbiz voient de jeunes citoyens les survoler au point de se foutre totalement des clashs semi-organisés entre Zemamour et Mann Yoix, et faire plus d'audience qu'eux auprès d'un pubic qu'ils convoitent éperdument... Comme ils doivent souffrir ces pauvres fossoyeurs de l'intelligence ! Et comme le popcorn a bon goût ces temps ci, entre connards révulsés et intellos paumés, aboyeurs censurés et rebelles subventionnés, papy roch'n'roll et jeunes bien cultivés, no futur pour la planète et que vivent les suicidés !

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A ce sujet le cas Alexandre Astier mérite d'être suivi de près. Il est arrivé assez tôt dans le milieu TV pour percer, mais assez tard pour se faire éjecter progressivement de ce milieu quand ce marché s'est mis à rétrécir et que la fossilisation a été trop avancée. Il n'a pas choisi Bruce Benamran (Youtube: e-penser) comme première partie de son dernier spectacle sans raison. Je me demande d'aileurs s'il va oser se tourner plus franchement vers le crowdfunding dans le futur proche.

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un bon clivage peut-être même pas conscient...

 

Nonon, le milieu parisien de l'audiovis' (télé et ciné) sait parfaitement que l’environnement est bouché et en entre-soi.

Mais bon, pour ce que ça change.

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A ce sujet le cas Alexandre Astier mérite d'être suivi de près. Il est arrivé assez tôt dans le milieu TV pour percer, mais assez tard pour se faire éjecter progressivement de ce milieu quand ce marché s'est mis à rétrécir et que la fossilisation a été trop avancée. Il n'a pas choisi Bruce Benamran (Youtube: e-penser) comme première partie de son dernier spectacle sans raison. Je me demande d'aileurs s'il va oser se tourner plus franchement vers le crowdfunding dans le futur proche.

 

+1, c'est vraiment un bon, un des seuls d'ailleurs.

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Nouvel article de Pascal Lima sur Le Monde pour nous expliquer que les règlementations n'ont pas d'effet sur le chômage et que des réglementations très fortes permettent même de protéger les salariés et de réduire les écarts salariaux :

L’économiste Pascal de Lima rappelle qu’aucun lien n’a pu être démontré entre les réformes structurelles du marché du travail et le niveau d’emploi

Le débat sur le lien entre la flexibilité du marché de travail et le niveau d’emploi est aujourd’hui obscurci par une confusion entre deux questions qu’il faut soigneusement distinguer.

Le premier est de savoir si la flexibilisation du marché du travail modifie son degré de réactivité, et la seconde concerne son effet sur le volume de l’emploi.

Sur le premier point, l’idée consiste à avancer que la flexibilité augmente la vitesse d’ajustement de l’emploi à la demande. On assisterait donc à une plus grande rotation sur le marché du travail. Intuitivement on est tous ou presque d’accord pour accepter cette idée, si toutefois elle se vérifie dans la réalité. Or, une étude sur la question a le mérite d’exister, celle de Cadiou Guichard (1999), toujours d’actualité sur cette question presque physique. Il constate en effet que l’on ne trouve pas de véritables supports à l’hypothèse qu’une réglementation plus libérale du marché du travail conduit à plus de flexibilité salariale et à un ajustement plus rapide de l’emploi au niveau macroéconomique. Le délai d’ajustement de l’emploi est comparable en France, aux Pays Bas et en Italie alors que ces pays ont des niveaux de règlementation très différents. Les différences d’ajustement entre pays européens ne correspondant donc pas à des réalités institutionnelles linéaires et simplistes.

Passons au second point : admettons en effet une certaine liaison entre flexibilité et rotation de la main d’œuvre. Et bien même à ce niveau-là, ce serait une erreur d’en déduire que la flexibilité pourrait être une source de création d’emploi. Il est juste d’imaginer que lorsque la demande et le carnet de commande croissent, alors l’emploi aussi, mais on oublie totalement la question des destructions d’emplois lors des phases de ralentissement ou de baisse de la demande. L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) calcule depuis 1999 un indice synthétique qui mesure le degré de flexibilité permettant de distinguer trois groupes de pays en Europe : la France se trouve avec les pays scandinaves et méditerranéens, dans la catégorie des pays « rigides », tandis que le Danemark, l’Irlande, et le Royaume-Uni sont les pays les plus flexibles. Mais il n’est pas pour autant possible d’établir un lien entre cet indicateur et les performances en matière d’emploi, comme le reconnaissait déjà l’OCDE en 1999.

En conclusion, on ne peut mettre en lumière un effet positif des fameuses réformes structurelles du marché du travail (en particulier la question de la flexibilité) sur l’emploi. Au contraire, la précarisation à laquelle se ramène au fond ces réformes frappe spécialement les jeunes et les femmes qui pourraient être encore plus touchés en accentuant ainsi la dualité du marché du travail entre temporaires et permanents. L’emploi dépendra toujours des performances macroéconomiques, de la croissance de la productivité et bien sûr de la durée du travail. On peut donc très bien penser qu’une forte règlementation est un obstacle à la précarisation et à l’ouverture de l’éventail des salaires.

Pascal de Lima

 

Et à quel moment on prend en considération le fait que la destruction des boites trop faibles pour survivre à la fois à un contexte économique difficile et à une règlementation pesante prive les salariés du bénéfice qu'apporte la concurrence entre employeurs ?

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Il a fait la meilleure série française de tous les temps.
Il est drôle.

 

Très drôle.

Il est visiblement très intelligent.
Il a l'air moins gauchiste que la moyenne dans le monde du pestacle.

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C'est un type brillant et sans langue de bois. Ca peut se voir dans son apparition chez Taddei, ou dans de nombreuses interviews.

Niveau artistique, en dehors de Kaamelott j'ai beaucoup aime Que ma joie demeure.

 

(Je suis en plein rerun de Kaamelott fin du livre 4, j'avais oublie a quel point c'etait genial)

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Il est brillant, perfectionniste, cultivé, charismatique, curieux...

Dans Kaamelott il a tout fait de A à Z (écriture, réalisation, rôle titre, casting, musique) et perfectionnait le script jusqu'au matin même du tournage.

Il a donné un de ses meilleurs rôles à Pierre Mondy, l'un des acteurs français les plus sous-estimés/utilisés.

 

Kaamelott tout le monde connaît mais c'est vraiment au Livre V que tu vois si tu adores ou non Astier.

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Il a fait la meilleure série française de tous les temps.

Il est drôle.

 

Très drôle.

Il est visiblement très intelligent.

Il a l'air moins gauchiste que la moyenne dans le monde du pestacle.

Il est brillant, perfectionniste, cultivé, charismatique, curieux...

Dans Kaamelott il a tout fait de A à Z (écriture, réalisation, rôle titre, casting, musique) et perfectionnait le script jusqu'au matin même du tournage.

Il a donné un de ses meilleurs rôles à Pierre Mondy, l'un des acteurs français les plus sous-estimés/utilisés.

 

Kaamelott tout le monde connaît mais c'est vraiment au Livre V que tu vois si tu adores ou non Astier.

C'est un type brillant et sans langue de bois. Ca peut se voir dans son apparition chez Taddei, ou dans de nombreuses interviews.

Niveau artistique, en dehors de Kaamelott j'ai beaucoup aime Que ma joie demeure.

 

(Je suis en plein rerun de Kaamelott fin du livre 4, j'avais oublie a quel point c'etait genial)

/this

 

par ailleurs, Astier sur une émission de TV, c'est extraordinaire. C'est un mec qui est pas du monde du spectacle qui rentre dans la boîte et qui ne suit pas du tout les codes du monde du spectacle, ça se sent tellement quand il est chez Morandini.

C'est aussi quelqu'un qui visiblement en a dans le citron, et connais bien la théorie de ce qu'il travaille.

Par ailleurs, et c'est quelque chose de faussement paradoxal et vraiment intéressant, contrairement aux "graônds âcteuuuurs fraônçais", astier est quelqu'un qui n'a pas peur de parler des aspects concrets de son travail: l'argent, l'écriture des scripts (il dit lui même qu'il utilise la méthode Vogler pour ses scripts), le travail, etc...

 

Ce qui est particulièrement intéressant du coup, puisqu'au lieu de débiter des lapalissades et des niaiseries quand il parle de son métier d'acteur/musicien/etc... il dit des choses qui sont vraiment intéressantes et que t'entendra pas ailleurs.

 

Personnellement, quand je l'entends/vois, il fait pas l'effet d'un gars qui fait dans la fausse modestie avec son métier d'acteur mais plutôt d'un artisan de son travail, il est fier de ce qu'il fait sans se la péter pour autant.

Bref, j'échangerais pas dix minutes d'Astier contre l'intégrale de "on est pas couchés"

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