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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

Pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir...

 

"Là où, de Rousseau à Hegel, on a défini l'État comme un instrument d'émancipation (par rapport aux attaches communautaires et religieuses et aux aliénations sociales), il tend à se recentrer de nos jours sur le « régalien », lui-même réduit à la sécurité."

-Michaël Foessel, Entretien avec Simon Blin,  /www.nouveau-magazine-litteraire.com, 18/01/2018 (cf: https://www.nouveau-magazine-litteraire.com/idees/liberte-pas-apanage-liberalisme ).

 

Par parenthèse, j'ai lu Le temps de la consolation de Foessel, c'est quand même des divagations littéraires sans idées philosophiques notables...

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Il etait necessaire de trouver de mauvaises solutions à un probleme non-existant :

 

Le Monde - Les dangers des canards en plastique dans le bain des enfants

Les jouets qui ont flotté dans l’eau sale accumulent les champignons et les germes potentiellement pathogènes, selon une étude américano-suisse.

http://www.lemonde.fr/sante/article/2018/03/27/les-dangers-des-canards-en-plastique-dans-le-bain-des-enfants_5277109_1651302.html

 

 Il suggère de durcir la réglementation sur les polymères utilisés dans les jouets destinés à flotter dans nos baignoires

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il y a 38 minutes, Bisounours a dit :

Ah bon ? C'est pour les enfants les canards en plastique  ?

Ça dépend lesquels. Celui que t'as dans ton bain, s'il ressemble à ça, c'est pas pour les enfants

 

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Pfff... Essaye donc, espèce de kanto-hégélien, de faire tourner une économie de marché sans normes morales, au moins implicites, qu'on rigole:

 

"

Le fonctionnement de la société civile n’engendre nulle part quelque chose comme une morale. Le caractère propre de la société civile - entendue ici comme lieu des échanges - est l’ignorance radicale de l’homme en tant qu’homme. L’homme n’y est rencontré et pris en compte que comme producteur ou consommateur, c’est-à-dire comme un moyen, on dirait, aujourd’hui, un vecteur. Lorsqu’un employeur engage un employé, il ne considère en lui que sa capacité de travail (sa « force de travail », en termes marxistes) mais nullement son humanité. Ce qui lui fait préférer telle personne à telle autre c’est, au bout du compte, qu’il tirera de celle-ci un profit plus grand que celui qu’il aurait tiré de celle-là. Et là est d’ailleurs la règle de l’embauche ! « Sachez vous vendre », est le résumé de ce qu’on enseigne dans les écoles qui « préparent à la vie ». Il faudrait ici reprendre l’analyse marxiste de l’aliénation.

La société civile est le lieu même de l’absence de moralité, non pas d’absence de règles, mais d’absence de règles morales. Toutes proportions gardées, et en un certain sens seulement, on pourrait dire que la société civile est une sorte de nature."

-Jacques Billard, « L’éthique ou la morale élidée », Revue internationale d’éducation de Sèvres [En ligne], 05 | 1995, mis en ligne le 16 mars 2015, consulté le 30 mars 2018.

http://journals.openedition.org/ries/4148

 

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Il y a 9 heures, Johnathan R. Razorback a dit :

. Le caractère propre de la société civile - entendue ici comme lieu des échanges - est l’ignorance radicale de l’homme en tant qu’homme. L’homme n’y est rencontré et pris en compte que comme producteur ou consommateur, c’est-à-dire comme un moyen, on dirait, aujourd’hui, un vecteur.

J'essaie d'imaginer ça pour quelques situation variées de la société civile telles qu'un diner en famille, une partie de pêche, une partie de sport, une ballade, un baiser, un concert…

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"Le fonctionnement de la société démocratique n’engendre nulle part quelque chose comme une morale. Le caractère propre de la société démocratique - entendue ici comme lieu politique - est l’ignorance radicale de l’homme en tant qu’homme. L’homme n’y est rencontré et pris en compte que comme contribuable ou électeur, c’est-à-dire comme un moyen, on dirait, aujourd’hui, un vecteur. Lorsqu’un politique s'adresse à un citoyen, il ne considère en lui que sa capacité de voter (son statut d' « idiot utile », en termes marxistes) mais nullement son humanité. Ce qui lui fait préférer telle personne à telle autre c’est, au bout du compte, qu’il tirera de celle-ci un profit plus grand que celui qu’il aurait tiré de celle-là. Et là est d’ailleurs la règle de l’élection ! « Le vote est un droit et un devoir », est le résumé de ce qu’on enseigne dans les écoles qui « préparent à la vie ». Il faudrait ici reprendre l’analyse marxiste de l’aliénation.

La société démocratique est le lieu même de l’absence de moralité, non pas d’absence de règles, mais d’absence de règles morales. Toutes proportions gardées, et en un certain sens seulement, on pourrait dire que la société démocratique est une sorte de nature."

 

¯\_(ツ)_/¯

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Il y a 12 heures, Tramp a dit :

Vous ne rêvez pas, c'est en 2018.

 

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Back to the seventies:

 

"En 1972, quand j’entrai à l’Ecole, les communistes y étaient déjà une force qui comptait et, sans doute, la première. Elle ne cessa, pendant quelques années encore, de s’accroître. En 1976, quand je quittai la rue d’Ulm, nous y avions fêté le cinquantième adhérent de l’UEC (pour quelque 420 élèves !), et il y avait alors, en pourcentage, davantage de communistes à Normale Sup’ qu’à Renault Billancourt…"

-André Comte-Sponville, Une éducation philosophique, PUF, 2015.

 

Et back to 2008 car Negri était censé avoir disparu dans un trou noir depuis.

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Passant sur le site de la DSN (pour ceux qui ne connaissent pas, c'est un système de centralisation/diffusion des infos sociales entre sécu, entreprises et mutuelles) :

 

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Leur slogan, c'est "Une seule déclaration pour les remplacer toutes".

Mon Dieu. Soit leur service marketing est à chier soit leur informatique est anarcap.

 

260?cb=20140322070805&path-prefix=fr

 

 

 

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il y a 21 minutes, Sanson a dit :

Lemmenicier. J'avais passé un concours avec lui dans le jury. Comme un fruit j'avais fait un truc un peu bateau Science Po/fac d'éco.

 

It was at that time I realized I fucked up.

La mythique agreg de sciences éco ? Ou bien quel autre concours ?

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Les gens qui ont fait la promotion du mot de flat tax ont eu un indéniable succès. Mais par contre, je suis pas sûr qu'ils l'aient bien expliqué.

 

Pas accès à l'article  mais voici le chapeau : http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2018/04/06/31007-20180406ARTFIG00242-et-si-on-supprimait-l-impot-sur-le-revenu.php

 

Citation

TRIBUNE - Alors qu'un début de contestation fiscale se lève en France, Bernard Monassier* et Frédéric Douet* proposent au président de la République une vraie révolution fiscale par la mise en place d'une flat-tax à trois taux constants.

 

Une flat tax à trois taux. J'ai déjà dû faire une blague quand Mariton a sorti cette ineptie.

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Il y a 12 heures, Rincevent a dit :

La mythique agreg de sciences éco ? Ou bien quel autre concours ?

 

Le commissariat des armées (raté au bout du compte, a posteriori j'en suis bien content).

 

J'avais d'autant moins d'excuse que son nom était donné à l'avance.

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Le Monde pleure Lula:

Pour une partie du pays, sonnée par l’emprisonnement de son héros, c’est le passé glorieux de Lula que l’on condamne. Celui d’un chef d’Etat quasi analphabète, parti de rien, qui contribua lors de ses deux mandats, de 2003 à 2010, à sortir de la misère des dizaines de millions de Brésiliens.


http://mobile.lemonde.fr/ameriques/article/2018/04/07/bresil-lula-ne-s-est-pas-rendu-a-la-police-mais-il-n-est-pas-considere-comme-un-fugitif_5281964_3222.html?xtref=
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3 minutes ago, Bisounours said:

C'est vrai qu'il a sorti des millions de Brésiliens de la misère ? Façon Chavez ?

Source pas neutre, mais qui explique pourquoi il est encore populaire:

 

https://www.monde-diplomatique.fr/2010/09/ROCHA/19651

 

Quand, le 29 mars 2010, The Wall Street Journals’interroge sur ce que les Brésiliens attendent de leur prochain(e) président(e), dont l’élection aura lieu en octobre 2010, il conclut très vite : « Que les choses ne changent pas ! » Ce désir ne surprend pas totalement. Ne serait-ce qu’en raison du fait que, depuis quelques années, des personnes qui auparavant ne mangeaient pas à leur faim peuvent se nourrir correctement.

En septembre 2003, au cours de sa première année au pouvoir, le président Luiz Inácio Lula da Silva avait assuré : « D’ici la fin de mon mandat, plus aucun Brésilien ne souffrira de la faim. » De telles circonstances sont propices aux promesses exaltées ; les progrès furent néanmoins considérables. Selon les statistiques officielles, en sept ans, près de 20 millions de Brésiliens (sur une population de 190 millions) sont sortis de la pauvreté. Le programme Fome Zero (« Faim zéro »), notamment, a garanti aux familles indigentes l’accès aux produits alimentaires de base, par le biais d’aides allant (début 2007) de 18 à 90 euros par mois. Conséquence : au cours du seul premier mandat de « Lula », la malnutrition infantile a régressé de 46 %. Dans la région du Nordeste — d’où le chef de l’Etat est originaire et où il connut lui aussi la faim —, elle a reculé de 74 %. En mai 2010, le Programme alimentaire mondial (PAM) de l’Organisation des Nations unies (ONU) décernait à M. Lula da Silva le titre de « champion mondial dans la lutte contre la faim ».

Le Brésil reste l’un des pays les plus inégalitaires au monde. Mais il l’est un peu moins qu’avant. Entre 2003 et 2010, les revenus des 10 % les plus pauvres ont crû de 8 % par an : beaucoup plus vite que l’économie et que les revenus des 10 % les plus riches (+ 1,5 %). La part des classes moyennes inférieures — foyers dont le revenu mensuel se situe entre 1 065 reals et 4 591 reals (soit entre 467 et 2 000 euros) — est passée de 37 % de la population à plus de la moitié. Dans le domaine de l’éducation, le programme ProUni apporte un (...)

 

 

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il y a une heure, Bisounours a dit :

C'est vrai qu'il a sorti des millions de Brésiliens de la misère ? Façon Chavez ?

 

Oui facon Chavez, grâce au boom des commodities. Dès que les prix ont reflués et bien le Brésil est retombé.

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"Les classes ne sont pas faites pour cohabiter, elles sont faites pour se combattre."

- Anne Steiner, maître de conférences en sociologie à Paris Ouest Nanterre, vice.com, 6 janvier 2016 (cf: https://i-d.vice.com/fr/article/593943/jeunes-bobos-coupables-et-si-on-navait-rien-compris-la-gentrification ).

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