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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Tout Chouard résumé au passage. 

 

 Mais bon, c'est en partie malhonnête. Les "populistes" ne soutiennent le peuple que parce qu'ils pensent que ce dernier votera dans leur sens. Donc c'est pas des vrais "populistes" car sil ils votaient mal, ils ne soutiendraient pas. 

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il y a 59 minutes, Nigel a dit :

Donc c'est pas des vrais "populistes" car sil ils votaient mal, ils ne soutiendraient pas. 

 

Si le peuple vote mal, ce n'est pas qu'il peut réellement vouloir le mal, c'est qu'il est aliéné* par l'idéologie, les média, la propagande télévisuelle du Grand Kapital, etc.

 

Rousseau disait à peu près: "on trompe le peuple parfois ; on ne le corrompt jamais".

 

* C'est au passage amusant de voir que les démolâtres d'extrême-gauche partage avec l'extrême-droite la même prémisse s'agissant du caractère très influençable du malheureux peuple ; ensuite ils divergent, les premiers en tirent un rejet de la démocratie (c'est l'argument qu'utilise Soral), les seconds ont tendance à privilégier le recours "temporaire" à une élite avant-garde "éclairée et désintéressée", tout en continuant d'affirmer qu'ils sont les champions de la démocratie...

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Psychologisation de l'adversaire politique, mépris hautain et bêtise crasse, tout est à jeter dans cet article d'un magazine facho même pas chic.

Citation

Dire que la pensée de Rand s’est construite par opposition au communisme par simple souci d’historicité ne suffit pas : le libertarianisme, plus que conditionné par le rejet du communisme, a été enfanté par lui, si bien que les libertariens semblent moins animés par une responsabilité intellectuelle que par un écœurement singulier à la vue d’une autorité extérieure.

Ce dernier constat finit de démasquer le libertarianisme et donne à voir son véritable visage : celui, d’une part, de la protestation obsessionnelle et presque maladive contre le pouvoir coercitif et, d’autre part, du désir de vengeance tout aussi obsessionnel et maladif à l’égard de ce même pouvoir. Selon les libertariens, il ne suffit pas d’échapper à l’autorité qui prive l’individu de son libre-arbitre – autorité souvent fantasmée d’ailleurs – : il faut réduire son pouvoir symbolique à néant, c’est-à-dire la détruire, afin de rendre le pouvoir à l’individu seul. Le libertarianisme offre alors une occasion à l’individu de prendre sa revanche sur le collectif, ou du moins sur son oppresseur imaginaire, « fiction légale et spoliatrice » dans le cas de l’État selon l’expression de l’économiste libéral Frédéric Bastiat. Être de ressentiment au sens nietzschéen du terme, le libertarien fait donc partie de ceux pour qui « la véritable réaction, celle de l’action, est interdite et qui ne se dédommagent qu’au moyen d’une vengeance imaginaire

https://philitt.fr/2018/09/10/ayn-rand-et-la-folie-libertarienne/

Pas même une justification de la qualification de Rand comme libertarienne…

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il y a 34 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

 

 

Comme 99% des critiques du libéralisme, ils sont incapables de lire (et donc de citer, toujours regarder les citations, c'est un critérium imparable du sérieux d'une critique) les auteurs qu'ils attaquent. Car s'il l'avaient fait, ils auraient non seulement trouvé que les libéraux ne prônent pas l'absence de gouvernement (encore moins l'absence de toute autorité = anarchie), mais qu'ils ont volontiers écrits explicitement contre l'anarchisme (je pense à Mises qui a beaucoup pesé dans ma rupture avec l'anarchisme, ainsi qu'aux objectivistes qui ne manquent pas de tacler sans beaucoup de finesse les anarcaps sur ce thème):

 

"The existence of freedom requires the existence of government."
-George Reisman, Capitalism – A treatise on economics, Ottawa, 1998 (1990 pour la première edition états-unienne), 1046 pages, p.21.

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il y a 1 minute, Johnathan R. Razorback a dit :

Car s'il l'avaient fait, ils auraient non seulement trouvé que les libéraux ne prônent pas l'absence de gouvernement (encore moins l'absence de toute autorité = anarchie), mais qu'ils ont volontiers écrits explicitement contre l'anarchisme (je pense à Mises

Bien sûr (et je pense à Hayek, qui s'en est suffisamment pris dans la figure de la part des libertariens pour qu'on ne l'accuse pas d'anarchisme, au contraire, son hostilité à l'égard de la démocratie directe l'amène même à préférer un régime autoritaire ou non-démocratique tant qu'il est limité par la loi, par opposition au gouvernement démocratique illimité).

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il y a 13 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Bien sûr (et je pense à Hayek, qui s'en est suffisamment pris dans la figure de la part des libertariens pour qu'on ne l'accuse pas d'anarchisme, au contraire, son hostilité à l'égard de la démocratie directe l'amène même à préférer un régime autoritaire ou non-démocratique tant qu'il est limité par la loi, par opposition au gouvernement démocratique illimité).

 

Je me suis un peu intéressé à ce point car les antilibéraux apprécient d'attaquer (de biais) le libéralisme en l'accusant d'anti-démocratisme, en généralisant comme de bons petits collectivistes à tout le mouvement l'anti-démocratisme d'Hayek. Or le moins qu'on puisse dire est que l'attitude d'Hayek sur la question était plus que fluctuante au cours du temps. On connaît la petite phrase sur le régime de Pinochet et le fait qu'il ait offert un exemple de La Constitution de la liberté à Salazar. Mais as-t-on seulement lu Pourquoi je ne suis pas conservateur ? :

 

"J’ai bien précisé antérieurement que je ne considère pas la règle majoritaire comme une fin en soi mais comme un moyen, ou comme la moins nocive des formes de gouvernement entre lesquelles nous avons à choisir. Je crois, cela dit, que les conservateurs se fourvoient lorsqu’ils attribuent tous les malheurs de notre temps à la démocratie. Le mal essentiel réside dans la non-limitation du pouvoir, et personne n’est qualifié pour exercer un pouvoir illimité. Les pouvoirs que détient le gouvernement d’une démocratie moderne seraient encore plus intolérables entre les mains d’une petite élite.

Il est vrai que c’est seulement lorsque le pouvoir passa aux mains de la majorité qu’il fut estimé, inutile de limiter le domaine de ce pouvoir. En ce sens, démocratie et pouvoir illimité sont connexes. Mais ce qui est blâmable là n’est pas la démocratie, mais la non-limitation du pouvoir ; et je ne vois pas pourquoi le peuple ne pourrait apprendre la nécessité de poser une limite à la règle majoritaire comme à toute autre forme de gouvernement. A tout le moins, les avantages de la démocratie comme méthode pacifique de changement et d’éducation politique apparaissent si considérables en comparaison de ceux de tous les autres systèmes, que je n’éprouve aucune sympathie pour l’animosité du conservatisme envers la démocratie. Ce qui me semble le problème essentiel n’est pas de savoir qui gouverne, mais ce que le gouvernement a le droit de faire."

-Friedrich August von Hayek, Pourquoi je ne suis pas un conservateur (1960).

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il y a 11 minutes, NoName a dit :

Il a même explicitement il me semble dit apprécier la démocratie parce qu'elle permettait une transition pacifique du pouvoir entre camps opposés 

 

Oui, c'est ce qu'il dit vite fait dans le 2ème paragraphe ci-dessus. L'argument est déjà employé en faveur de la démocratie par Mises en 1927 (Le Libéralisme).

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Oui mais il met en garde contre ce qu'il appelle la démocratie totalitaire. Pour lui, libéralisme et démocratie ne s'inter-impliquent pas.

Citation

Bien qu'il y ait de bonnes raisons de préférer un gouvernement démocratique limité à un gouvernement non démocratique, je dois confesser que je préfère un gouvernement non démocratique limité par la loi à un gouvernement démocratique illimité (et donc essentiellement sans loi).

C'est ce passage d'une conférence intitulée "Whither democracy ?" reprise dans les New Studies in Philosophy, Politics, Economics and the History of Ideas (Chicago University Press, 1978), p. 152, que j'avais (manifestement) en tête.

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Je viens d'entendre à l'instant sur france inter un gars qui, après avoir fait un gros raccourci trump=populistes=climato-sceptiques= facho, a commencé à se plaindre de toutes les vidéos qui disent que la terre est plate sur youtube et de "la pub incessante que leur font les algos de google".

 

La seconde d'après, quand la "journaliste" lui demande "mais que faut-il faire?" il déclare tranquillement qu'il faudrait les interdire. La journaliste qui fait l'itv ne réagit même pas et conclut l'entretien par, je cite: "interdire, et réfléchir".

Là, comme ça, en prime time, sur une radio d'état de premier plan.

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il y a 9 minutes, Alchimi a dit :

Je viens d'entendre à l'instant sur france inter un gars qui, après avoir fait un gros raccourci trump=populistes=climato-sceptiques= facho, a commencé à se plaindre de toutes les vidéos qui disent que la terre est plate sur youtube et de "la pub incessante que leurs fait les algos de google".

 

La seconde d'après, quand la "journaliste" lui demande "mais que faut-il faire?" il déclare tranquillement qu'il faudrait les interdire. La journaliste qui fait l'itv ne réagit même pas et conclut l'entretien par, je cite: "interdire, et réfléchir".

Là, comme ça, en prime time, sur une radio d'état de premier plan.

 

Le clergé de gauche traque les pensées hérétiques.

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Je ne pense pas que ça vaille la peine d'en faire un thread mais cet article : http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2018/10/12/31007-20181012ARTFIG00361-privatiser-la-francaise-des-jeux-et-aeroports-de-paris-est-inutile-et-dangereux.php?fbclid=IwAR2qd8pkhy7o1GDuOeT6FO9dw7zM5IPkhW7eD8fmI07e2LLF7NmPFLY0e78

Une phrase parmi d'autres :

Citation

Les États-Unis, pays libéral s'il en est, en ont tiré les conséquences: contrairement à l'Europe, la quasi-totalité des aéroports y demeurent sous strict contrôle public.

Et comme je ne résiste pas à la tentation :

Citation

Second argument utilisé par l'exécutif: les privatisations vont améliorer la gestion de ses entreprises, en leur appliquant les bonnes pratiques des groupes privés. Une pétition de principe - dans laquelle entre une bonne part d'idéologie - qui n'est pas partagée par une grande partie des économistes. Les privatisations - y compris aux yeux des théoriciens libéraux - se justifient en effet avant tout dans le cas d'entreprises œuvrant sur un marché concurrentiel, où le privé est censé être mieux armé pour affronter une compétition intense.

Ce n'est pas le cas, en revanche, s'agissant de situations de monopole. Dans ce type de cas, même les libéraux conséquents sont opposés à la privatisation - ils considèrent alors qu'il vaut mieux casser le monopole, plutôt que de le confier au secteur privé, qui se retrouve détenteur d'une forme de rente que rien ne justifie.

On notera que je ne vois pas la différence entre casser un monopole et le confier au privé, au contraire (ou alors on m'explique comment un monopole privé reste un monopole sans s'adapter au marché comme les monopoles étatiques...)

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  • 2 weeks later...

Nouveau jeu, devinez si l'analyse qui suit vient d'un journal plus antilibéral à droite que Le Figaro, ou plus antilibéral à gauche que Libé:

 

"Après coup, il est facile de dire « on vous avait prévenu » ou « il était évident que le peuple se révolterait un jour ». Mais en vérité, tant aux Etats-Unis qu’en Grande-Bretagne ou en Italie, personne n’a vu le coup venir bien qu’il y eut des signes annonciateurs. Cette révolte a trois causes principales : la mondialisation, les nouvelles technologies, et l’immigration. Les deux premières ont privé de nombreux salariés de leur emploi, soit parce qu’il a été externalisé ou remplacé par des robots. La troisième a renforcé leur sentiment de déchéance par la crainte de voir le peu d’emplois non-qualifiés restant captés par les immigrés, réveillant un racisme latent chez tous les peuples.

 

Les élites, portés par la vague mondialiste et technologique, ont embrassé cette postmodernité qui leur ouvrait les portes d’un nouveau monde illimité en apparence par les possibilités qu’il offrait tout en augmentant leur bien-être matériel. La césure était inévitable. Elle l’était d’autant plus qu’elle s’accompagnait d’une révolution économique par l’adoption du néolibéralisme qui associe déréglementation, austérité et réduction de la pression fiscale sur les capitaux. Le néolibéralisme fut présenté aux salariés comme une nouvelle voie, une troisième voie qui se traduit dans les faits par une baisse du pouvoir d’achat, accompagnée d’une réduction des services publics dans les pays anglo-saxons, augmentant d’autant l’inégalité entre les classes sociales."

 

 

 

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Le super-ministre de l'Economie de Jair Bolsonaro, qui vient d'entrer en fonction, compte appliquer les axiomes de l'école de Chicago sur l'Etat minimal. Cet ancien financier aura-t-il vraiment les coudées franches pour appliquer son programme ultralibéral ?

[...]
Le précédent chilien

Si les thèses monétaristes des économistes américains Milton Friedman (photo) et Arnold Harberger ont été aussi appliquées, à différentes périodes, dans d'autres pays d'Amérique latine, et ont influencé Ronald Reagan et Margaret Thatcher aux Etats-Unis et au Royaume-Uni dans les années 80, c'est au Chili, pendant la dictature d'Augusto Pinochet, qu'elles l'ont été avec le plus grand zèle. À l'origine de l'expérience, un échange entre l'université de Chicago et l'université catholique du Chili. De jeunes Chiliens rapportent des Etats-Unis les thèses de leurs professeurs selon lesquelles l'Etat doit jouer le moins grand rôle possible dans l'économie. Quand Pinochet renverse le président Allende avec l'aide de la CIA, ces économistes font privatiser des dizaines d'entreprises publiques et le système de retraites. En visite au Chili, Milton Friedman saluera cette politique mise en oeuvre par un régime sanguinaire. Le pays connaîtra une forte croissance, mais il affiche aujourd'hui la cinquième plus forte inégalité de revenus des 34 membres de l'OCDE.

 

 

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Baverez est vraiment quelqu'un qui étale des poncifs "Science-Po / Young leaders dynamiques" et des généralités creuses à longueurs de préfaces:

 

"Le principe de l'autorégulation des marchés [...] est à l'origine de la débâcle de 2008."
-Nicolas Baverez, Introduction à Raymond Aron, Mémoires, Paris, Robert Laffont, coll. Bouquins, 2010 (1983 pour la première édition), 1030 pages, p.XIV.

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J'ai pas pu finir son intro de " Penser la liberté, penser la démocratie "

 

Comme ça avait été dit par un liborgien, il est allé se prosterné devant le temple keynésien. Et pourtant il semble qu'il s'y connaisse un minimum : https://boutique.lepoint.fr/le-liberalisme-smith-tocqueville-hayek-110

 

Après il n'est pas le seul à avoir retourné sa veste, je pense à un mastodonte comme Richard Posner

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Mouarf:

 

"Les échecs et les crimes des régimes politiques qui, plus tard, ont prétendu réaliser le socialisme révèlent peu de l’essence du socialisme historique." ( https://laviedesidees.fr/L-ideologie-de-la-modernite.html )

 

En même temps l'auteur est marxiste donc je ne suis pas très étonné...

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il y a 5 minutes, Atika a dit :

Pour rappel, les positions officielles des différents partis et de quelques associations.

Pour cette loi : PLR, PDC, UDC, Vert'Libéraux.

Contre : Socialistes, Verts, Ensemble à Gauche, les Jeunes POP, le Parti du Travail, le Parti Évangélique de Genève. Ainsi que le Collectif Faites des Vagues (collectif féministe antiraciste), l'Association des juristes progressistes (AJP), Genève Diversité, SolidaritéS...

Neutres : Mouvement Citoyens Genevois, PCD/PBD Genève. Ainsi que la Fédération des Entreprises Romandes, le Syndicat des Services Publics...

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