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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Moi je suis libéral de service, donc c'est hyper difficile parce que je vais me faire encore insulter sur Twitter par les ULTRA-libéraux (parce que figurez-vous qu'il y en a quand même en France) qui vont penser que ce que je dis est aberrant. Moi je suis quand même fier d'un certain pan du système social français...

Stéphane Van Huffel sur BFM Business ce matin. Vers 22:30 https://www.bfmtv.com/economie/replay-emissions/les-experts/les-experts-mardi-22-decembre_VN-202012220120.html

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Il y a 4 heures, poney a dit :

Je suis, a titre personnel, un ultra libéral socialiste. 

 

On rigole mais c'est impressionant depuis quelques temps (les 6 derniers mois je dirais) le nombre d'abrutis qui veulent hijack le libertarianisme a base de "but communism IS libertarian duh"

 

Sur reddit, r/libertarian a completement été phagocyté par des progressistes qui pensent que Obamacare c'est libertarien.

 

Les derniers trucs qui ont du sens c'est r/libertarianmeme, r/anarcho_capitalism et r/shitstatistssay. On peut napalmer le reste sans regarder.

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L’écorchage de la liberté d’expression, la cancel culture, le neofeminisme, tous les trucs qu’on dénonce depuis 10 sur le forum..........

 

... eh bien tout ça c’est la faute du libéralisme selon Causeur et AdB :

 

Alain de Benoist: « Le libéralisme est à la liberté ce que l’égalitarisme est à l’égalité »

https://www.causeur.fr/entretien-avec-alain-de-benoist-188790

 

 

 

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Il y a 2 heures, poney a dit :

Je ne vais pas sur Reddit pour les meme raisons que je ne vais pas sur touwiteur. 

Donc, je sais po. 

 

Il y a déjà un Poney sur twitter, il est socialiste, comme toi.

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Mouais on peut pas tout lire #abonnés mais à part que A2B n'est pas du tout “inclassable” et que Bonardel a l'air jetée, si son propos c'est de dire que la liberté d'expression n'est plus menacée par les Etats seulement mais aussi par la soumission des acteurs privés au SJWisme, je pense pas que ça soit très contentious même ici, on a d'ailleurs souvent eu ce débat pour distinguer les différentes violations de la liberté d'expression, qui ne violent pas toutes le droit comme quand l'Etat intervient mais qui n'en sont pas moins moralement condamnables. Après il appelle ça le libéralisme parce que comme 99% des intellos il ne sait pas ce que ça veut dire ou il fait semblant de pas savoir (suffit de lire son Contre Hayek ou son Contre le libéralisme pour juger de sa mauvaise foi).

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Il y a 3 heures, Hayek's plosive a dit :

 

On rigole mais c'est impressionant depuis quelques temps (les 6 derniers mois je dirais) le nombre d'abrutis qui veulent hijack le libertarianisme a base de "but communism IS libertarian duh"

 

Sur reddit, r/libertarian a completement été phagocyté par des progressistes qui pensent que Obamacare c'est libertarien.

 

Les derniers trucs qui ont du sens c'est r/libertarianmeme, r/anarcho_capitalism et r/shitstatistssay. On peut napalmer le reste sans regarder.

 

r/progun sont bien libertariens et n'hésitent pas à critiquer les bavures policières comme les adeptes du gun control

 

Il y a 3 heures, poney a dit :

Je ne vais pas sur Reddit pour les meme raisons que je ne vais pas sur touwiteur. 

Donc, je sais po. 

 

Reddit tu peux éviter toute la politique, il faut juste rejoindre les subreddit non politiques et ne plus aller sur l'onglet news.

 

il y a 46 minutes, G7H+ a dit :

L’écorchage de la liberté d’expression, la cancel culture, le neofeminisme, tous les trucs qu’on dénonce depuis 10 sur le forum..........

 

... eh bien tout ça c’est la faute du libéralisme selon Causeur et AdB :

 

Alain de Benoist: « Le libéralisme est à la liberté ce que l’égalitarisme est à l’égalité »

https://www.causeur.fr/entretien-avec-alain-de-benoist-188790

 

 

 

 

Alain de Benoist, il n'avait pas voté Mélenchon en 2017?

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il y a 8 minutes, Zagor a dit :

Alain de Benoist, il n'avait pas voté Mélenchon en 2017?

Mais si il fait la convergence des luttes avec la gauche schmittienne à la Chantal Mouffe. Il bouffe tout ce qui est populiste/

Citation

Selon le site Buzzfeed, il apporte son suffrage à Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l'élection présidentielle française de 201755, en raison de son virage « populiste » lors de la campagne présidentielle. Il change d'avis lorsque ce dernier se détourne de sa stratégie politique ; dans un entretien de 2020 accordé à Nicolas Gauthier pour Boulevard Voltaire sur la présidentielle de 2022, il indique : « Mélenchon, de son côté, ne sera pas un concurrent pour Marine Le Pen, puisqu’il a tourné le dos au populisme pour céder aux sirènes de l’islamo-gauchisme, ce qui l’a disqualifié auprès des catégories populaires56 ».

 

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il y a 36 minutes, Vilfredo Pareto a dit :

Mouais on peut pas tout lire #abonnés mais à part que A2B n'est pas du tout “inclassable” et que Bonardel a l'air jetée, si son propos c'est de dire que la liberté d'expression n'est plus menacée par les Etats seulement mais aussi par la soumission des acteurs privés au SJWisme, je pense pas que ça soit très contentious même ici, on a d'ailleurs souvent eu ce débat pour distinguer les différentes violations de la liberté d'expression, qui ne violent pas toutes le droit comme quand l'Etat intervient mais qui n'en sont pas moins moralement condamnables. Après il appelle ça le libéralisme parce que comme 99% des intellos il ne sait pas ce que ça veut dire ou il fait semblant de pas savoir (suffit de lire son Contre Hayek ou son Contre le libéralisme pour juger de sa mauvaise foi).

C’est exactement ce que je dis. Merci. 

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Il y a 8 heures, Lugaxker a dit :


Je connais son libéralisme : baisse d’impôts pour moi, système social pour moi et déréglementations pour les autres. 

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Macron, le PiS polonais, Victor Orban et le nazi Carl Schmidt...

 

... c’est du libéralisme !

 

« Le terme revient sans cesse aujourd’hui, pour qualifier les régimes polonais ou hongrois, le trumpisme et même Emmanuel Macron : «libéralisme autoritaire». »

https://www.liberation.fr/debats/2020/12/22/gregoire-chamayou-face-au-liberalisme-autoritaire-il-faut-chercher-les-failles_1809417

 

Eh ouais, faut assumer les gars. 

 

 

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il y a 54 minutes, G7H+ a dit :

Macron, le PiS polonais, Victor Orban et le nazi Carl Schmidt...

 

... c’est du libéralisme !

 

« Le terme revient sans cesse aujourd’hui, pour qualifier les régimes polonais ou hongrois, le trumpisme et même Emmanuel Macron : «libéralisme autoritaire». »

https://www.liberation.fr/debats/2020/12/22/gregoire-chamayou-face-au-liberalisme-autoritaire-il-faut-chercher-les-failles_1809417

 

Eh ouais, faut assumer les gars. 

 

 

 

J'ai vu, j'ai failli commenter sur FB et j'ai préféré prendre ma guitare

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il y a une heure, G7H+ a dit :

Macron, le PiS polonais, Victor Orban et le nazi Carl Schmidt...

 

... c’est du libéralisme !

 

« Le terme revient sans cesse aujourd’hui, pour qualifier les régimes polonais ou hongrois, le trumpisme et même Emmanuel Macron : «libéralisme autoritaire». »

https://www.liberation.fr/debats/2020/12/22/gregoire-chamayou-face-au-liberalisme-autoritaire-il-faut-chercher-les-failles_1809417

 

Eh ouais, faut assumer les gars. 

 

 

 

D'un autre coté, le PiS est plus libéral économiquement que n'importe quel parti français alors qu'en Pologne c'est le moins libéral (certains polonais le qualifiant de socialistes alliés à l'église catholique).

Au passage cette personne n'est pas la premiere à tenir ce discours comme quoi le PiS ou le Fidesz serait d'une certaine manière libéral : la plupart des articles universitaires les traitent de partis poursuivant la politique économique "neolibérale" de leurs prédécesseurs, et ces même articles prônent qu'il faut une politique plus sociale pour rétablir la démocratie. L'ironie c'est que c'est précisément, ce discours (rejet d'un libéralisme supposé de l'adversaire et promotion d'aspect sociétaux) que promeuvent Orban et le PiS, la seule différence c'est que les premiers veulent une orientation progressiste alors que les seconds veulent une orientation conservatrice.

 

C'est pour ca que je n'aime pas l'idée de libéralisme-illibéralisme pour décrire la confrontation idéologique concernant ces pays car les deux forces dont on entend actuellement le plus parler sont antilibérales au sens que l'on entend sur le forum. C'est une confrontation entre les progressistes et les conservateurs qui utilise des éléments de libéralisme quand ça leur chante.

 

Bon par contre, pour qualifier de Carl Schmitt de libéral, il faut être une personne d'extrême gauche fini à la pisse quand on sait que celui-ci passait son temps à taper sur le libéralisme.

 

Edit: le pire c'est que le type en question à écrit un livre sur la question:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Grégoire_Chamayou

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Comment deux auteurs non-libéraux constituent la généalogie du libéralisme autoritaire...

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Cela dit ça me rappelle bien ceci qui est moins con (comparaison Hayek/Schmitt (avec deux t sinon c'est la cuisinière), critiques bien différentes du positivisme juridique mais les parallèles établis par l'auteur me semblaient pertinents). Et le rapprochement avec Heller est vraiment étrange parce que Cités, dirigé par Zarka, antischmittien de combat, avait consacré un n° (auteurs assez divers, de Jaume à Tertulian ça ratisse large) à ce type justement comme un critique de la conception schmittienne "décisionniste" de la souveraineté. Donc c'est de la bouillie à tous les étages de la soupe. Enfin le journaliste reconnaît bien que tout oppose Heller et Schmitt mais on aimerait savoir du coup la pertinence du rapprochement.

Et je dis ça parce qu'étant bien évidemment abonné à Libération j'ai pu tout lire.

Fort heureusement, en cherchant Chamayou je tombe sur un autre article de Libération qui va sans doute me permettre d'étancher la soif spéculative dans laquelle cet amuse-gueule intellectuel raffiné m'a laissé en me mettant l'eau à la bouche pour me la retirer quand j'en ai besoin.

Citation

Grégoire Chamayou: «Pour se défendre, le néolibéralisme a fait refluer le trop-plein de démocratie»

Confrontés à l’activisme des années 70 puis aux exigences éthiques des consommateurs, penseurs libéraux et directions d’entreprises ont mis au point des guides de management et des théories politiques pour défendre le capitalisme contesté. En disséquant ces discours, le philosophe dresse une brillante saga du libéralisme autoritaire.

Déjà. The return of the.

Bon déjà le rapprochement Heller/Schmitt est plus clair:

Citation

On se fait souvent une idée fausse du néolibéralisme comme «phobie d’Etat», anti-étatisme unilatéral. L’actualité montre à l’inverse une nouvelle fois que libéralisme économique et autoritarisme politique peuvent s’unir : le conseiller économique de Bolsonaro, Paulo Guedes, est un «Chicago boy», un ultralibéral formé à l’École de Chicago, qui a enseigné au Chili sous Pinochet. La formule de «libéralisme autoritaire» a été employée dès 1933 par un juriste antifasciste, Hermann Heller, à propos d’un discours de Carl Schmitt face à une assemblée de patrons allemands. Schmitt y défendait un Etat extrêmement fort face aux revendications sociales mais renonçant à son autorité en matière économique. «Un Etat fort pour une économie saine», résumait-il. Cinquante ans plus tard, en pleine dictature Pinochet, le théoricien néolibéral Friedrich Hayek, qui a beaucoup lu Carl Schmitt, confie à un journal chilien : «Personnellement, je préfère un dictateur libéral à un gouvernement démocratique sans libéralisme.» Mais le libéralisme autoritaire a de multiples variantes. Thatcher, elle aussi, vise «un Etat fort pour une économie libre». En pratique, cela suppose, à des degrés divers, de marginaliser la sphère parlementaire, restreindre les libertés syndicales, éroder les garanties judiciaires… A côté de ce renforcement de l’Etat, on limite, de manière paradoxale, son champ d’intervention. C’est le concept de libéralisme autoritaire : faible avec les forts et fort avec les faibles.

1) Il n'a visiblement pas bien lu Milton Friedman sur la corrélation entre liberté politique et économique (ou alors il ne connaît pas l'histoire du Chili, je ne sais pas).

2) Il n'a visiblement pas bien lu Hayek sur la dénonciation de la pensée constitutionnelle de Schmitt, visible dans DLL notamment. Hayek y critique la conception schmittienne de l'"ordre concret" comme précisément aux antipodes de l'ordre spontané, puisque l'ordre concret s'oppose à la conception du droit comme ensemble de règles abstraites (duh) garantissant le maximum de liberté dans le cadre de la norme juridique. La société se fond dans l'Etat, qui en désigne les ennemis, on connaît la rengaine: il faut être très très hardi pour y voir une inspiration pour Hayek. Rappelons que pour Schmitt, la souveraineté dérive de la décision en situation exceptionnelle, et que le décideur dit le droit ; il a même écrit un article éloquemment intitulé "Der Führer schützt das Recht" (Le Führer protège le droit; écrit juste après la Nuit des longs couteaux pour donner le contexte), et il dit s'inspirer de Hobbes mais bon c'est contestable (et contesté, par Zarka justement, spécialiste reconnu de Hobbes). Pas grand chose à voir, donc, avec le modèle hayékien évolutionniste et la common law. Pour une discussion moins crétine des rapports Hayek/Schmitt, cf. le bouquin linké plus haut de R Cristi.

3) Les raisons pour lesquelles Schmitt veut que l'Etat se désengage de l'économie n'ont rien à voir avec le libéralisme. La fin de l'Etat est existentielle, l'Etat est l'"instance" qui incarne la "substance" du politique, à savoir les relations hostiles d'amis et d'ennemis qui peuvent se poursuivre en dehors du cadre étatique (ce qu'il a développé dans La Théorie du partisan). Schmitt, comme le souligne Freund dans sa préface à La Notion de politique, privilégie dans cette optique la politique extérieure à la politique intérieure, et appuie le rôle de l'Etat dans l'appropriation et la délimitation territoriale des frontières qui opposent précisément l'ami et l'ennemi, son rôle dans la guerre, dans laquelle se fonde sa légitimité (un Etat pour lequel personne n'est prêt à mourir est un Etat sans légitimité pour Schmitt, précisément parce que le rapport à l'Etat est existentiel, c'est un lien organique à une communauté: cet aspect "existentiel" est encore accentué dans des textes plus tardifs comme Ex Captivitate Salus où Schmitt écrit que l'"ennemi est la figure de ma propre question", que l'ennemi peut être moi-même, mon frère etc. bref tout être qui me met en question, qui s'oppose à moi, mais du coup ce n'est plus très clair, mais c'est intéressant, car ça laisse envisager la possibilité d'une application de la dichotomie ami/ennemi, qui est l'"essence du politique", à la politique intérieure, et ce même si le conflit entre amis et ennemis reste toujours, même dans l'Etat, une "possibilité réelle"). La perspective est donc, dans le jargon fascisant de Schmitt et des schmittiens (Mohler, Douguine), "métapolitique". Autant vous dire que le Smic et le taux marginal d'imposition, on s'en bat les couilles. Ou pour le dire plus précisément, ça fait dévier le politique de sa fin essentielle. C'est un truc de bourgeois et de libéraux qui discutent. Mais la critique de la fuite ou de la dissolution du politique dans des domaines "spécialisés" et dans l'expertise, elle, n'est pas propre à Schmitt, mais lui doit parfois beaucoup je pense (j'y ai pensé en lisant Du mensonge à la violence de Arendt récemment). By the same token, la volonté de répression des revendications sociales dans Schmitt n'a rien à voir avec l'hostilité de Hayek contre les grèves et les mouvements socialistes. Pour Schmitt, il s'agit d'éviter la désunion et la contamination de la société par les luttes de classe qui n'entrent pas du tout dans son modèle (les "amis" ne sont pas un groupe économique, le politique est abstrait de l'économique, du social, de la race (moui ça bon c'est lui qui le dit hein) etc.) Il s'agit de revendiquer l'unité "concrète" de l'Etat contre le pluralisme libéral (1). Il est donc aussi contre la liberté d'expression hein.

4) Si on analyse un peu sérieusement la citation de Hayek (mention spéciale à "qui a beaucoup lu Schmitt" lol tout le monde a lu Schmitt, même moi alors it doesn't prove a thing), il parle de démocratie sans libéralisme, alors que Schmitt rejette bien évidemment les deux. Qu'il ait parlé de dictateur libéral fait un peu mal aux yeux certes, on dirait du Hoppe. Mais il ne faut pas sous-estimer que Hayek voyait bien qu'un dictateur libéral est une contradiction dans les termes et aurait dans les faits très peu des pouvoirs qui sont ceux d'un vrai dictateur, et que le libéralisme mènerait ce dictateur à une transition vers un Etat de droit. Genre Pinochet en fait. Qu'il ait précisé que c'est une opinion personnelle ajoute au fait qu'on devrait prendre cette citation avec des pincettes et lire les bouquins au lieu de cherry-picker les citations façon journalope. Speaking of which

Citation

Nestlé, confronté, de 1977 à 1984, à un boycott international qui l’accuse de «tuer les bébés» avec son lait infantile vendu dans les pays du tiers-monde, opte vite pour une autre parade, laquelle ?

Ce qu'on ne rappelle pas, c'est que

Citation

Nestlé wasn't about to take these allegations lying down. It sued a German translator of War on Want's exposé, which published it in Sweden with the title, "Nestlé Kills Babies."

Nestlé won the suit in 1976, said Baby Milk Action , but with a caveat: The judge urged them to "modify its publicity methods fundamentally." Time Magazine declared this a "moral victory" for consumers. 

https://www.businessinsider.com/personal-finance/nestles-infant-formula-scandal-2012-6?IR=T#the-bad-publicity-sparked-a-global-boycott-of-nestl-11

Voilà après je connais pas l'affaire en détail mais ç'aurait été cool de rappeler ce détail.

 

Il est malin comme un singe, mais il ne lit rien et il déblatère ses cochonneries en se donnant un look de khâgneux marxiste baffable.

 

(1) Schmitt, C. (1992), La Notion de politique, Paris, Flammarion, pp. 85-89. Cf. p. 104 sq. pour la condamnation du libéralisme comme règne de l'économisme (refrain connu mais visiblement faut le rappeler). Je recommande toute la préface de Freund.

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Voici un passage bien représentatif sur le pouvoir de vie et de mort de l'Etat sur ses membres, sur sa communauté. Schmitt pense bien plus les membres comme appartenant à une "communauté" qu'à une "société", ce qui suppose un lien plus organique entre les personnes (distinction qu'il doit à Tönnies, un autre spécialiste de Hobbes, qu'il cite d'ailleurs), ce qui recoupe un peu la dichotomie de Durkheim entre solidarité organique et mécanique mais pas totalement non plus. Le problème de l'Etat libéral c'est que personne ne veut mourir pour lui.

On a dans CP un article à reposter contre le "libéralisme autoritaire" utilisé par ces glandus ou faut l'écrire? :mrgreen:

Révélation


Citation
Dans une société dont la raison d'être est d'ordre économique et dont l'organisation, c'est-à-dire le fonctionnement prévisible, se situe dans des catégories économiques, il n'est point de considération, quoi que l'on puisse imaginer, qui permette d'exiger d'un membre quelconque de cette société qu'il sacrifie sa vie dans l'intérêt de son bon fonctionnement. Fonder une exigence de ce genre sur des opportunités d'ordre économique serait notamment en contradiction avec les principes individualistes d'une organisation libérale de l'économie et ne saurait en aucun cas être justifié par les normes ou par les idéaux d'une économie supposée autonome. L'individu, lui, peut donner sa vie volontairement pour la cause qu'il voudra ; c'est là, comme tout ce qui est essentiel à l'homme dans une société individualiste et libérale, une affaire tout à fait privée, c'est-à-dire relevant d'une décision libre, non contrôlée, et qui ne regarde nul autre que le sujet lui-même qui librement se décide.
Une société fonctionnant au niveau de l'économie dispose de suffisamment de moyens de mettre hors-circuit celui qui a été vaincu, celui qui n'a pas réussi, voire un simple gêneur, et de le mettre hors d'état de nuire par une méthode non violente, pacifique et, en termes concrets, de le laisser mourir de faim s'il ne se soumet pas de son plein gré ; un système d'organisation sociale orienté uniquement vers la culture ou vers le progrès de la civilisation ne manquera pas d'indications sociales lui permettant de se débarrasser d'éléments dangereux ou d'éléments nouveaux indésirables. Mais ils n'est pas de programme, pas d'idéal, de norme ou de finalité qui puisse conférer le droit de disposer de la vie physique d'autrui. Exiger des hommes, en toute sincérité, qu'ils tuent d'autres hommes et qu'ils soient prêts à mourir pour que le commerce et l'industrie des survivants soient florissants et pour que le pouvoir d'achat de leurs arrière-neveux soit solide, c'est une atrocité, c'est de la démence. Maudire la guerre homicide et demander aux hommes de faire la guerre, de tuer et de se faire tuer pour qu'il n'y ait "plus jamais ça", c'est une imposture manifeste. La guerre, les hommes qui se battent, prêts à mourir, le fait de donner la mort à d'autres hommes qui sont, eux, dans le camp ennemi, rien de cela n'a de valeur normative, il s'agit, au contraire, de valeurs purement existentielles, insérées dans la réalité d'une situation de lutte effective contre un ennemi réel, et qui n'ont rien à voir avec de quelconques idéaux, programmes ou abstractions normatives. Il n'est pas de finalité rationnelle, pas de norme, si juste soit-elle, pas de programme, si exemplaire soit-il, pas d'idéal social, si beau soit-il, pas de légitimité ni de légalité qui puisse justifier le fait que des êtres humains se tuent les uns les autres en leur nom. Car, si à l'origine de cet anéantissement physique de vies humaines il n'y a pas la nécessité vitale de maintenir sa propre forme d'existence face à une négation tout aussi vitale de cette forme, rien d'autre ne saurait le justifier. S'il existe réellement des ennemis au sens existentiel du terme tel qu'on l'entend ici, il est logique, mais d'une logique exclusivement politique, de se défendre contre eux, si nécessaire, par l'emploi de la force physique et de lutter avec eux.


 

 

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