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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Non ?

(Ne me sortez pas Protagoras, c'est de la propagande platonicienne).

Non. Des gens qui te disent que le vrai et le faux c'est relatif, question de point de vue, etc...

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Tu veux dire qu'on peut jouer avec la polysémie du mot liberté ?

 

oui, chacun joue à un niveau différent sur cette échelle de la liberté... on a tous plus ou moins la liberté qu'on veut bien se donner en pratique. on est libre de tenter de forcer les contraintes exercées.

 

ou alors faut parler d'un point de vue juridique. mais alors, là, même entre libéraux, on discutera pas du même droit. on ne sera pas d'accord sur cette nième polysémie. 

certains diront même que tu n'as aucun droit, et ça se tient. (c'est aussi écrit dans Starship Troopers)

 

mais on se rapproche; mais en appeler à la "liberté" ou l'"égalité" dans le débat ou le combat, c'est futile. tout le monde est pour. a mon avis. 

 

Liborg ad vitam eternam

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Attention à ne pas confondre vérité et réalité. Le vrai et le faux sont effectivement une question de paradigme, le réel non, ce qui fait que certains paradigmes sont objectivement meilleurs que d'autres. Et la liberté, m'en parlez pas.

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C'est comme ça que je fonde le libéralisme : jusqu'à preuve du contraire, les individus naissent libres et égaux.

 

Arendt jugerait que cette affirmation ne relève pas de la démonstration mais de la volonté fondatrice d'une communauté politique.

"L'égalité, à la différence de tout ce qui est impliqué dans l'existence pure et simple, n'est pas quelque chose qui nous est donné mais l'aboutissement de l'organisation humaine, dans la mesure où elle est guidée par le principe de justice. Nous ne naissons pas égaux ; nous devenons égaux en tant que membres d'un groupe, en vertu de notre décision de nous garantir mutuellement des droits égaux."

-Hannah Arendt, L'Impérialisme, deuxième partie des Origines du Totalitarisme (1951). Gallimard, coll. Quarto, 2002, p.605.

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ah oui? pour moi ca ressemble a un cas classique de petage plus haut que son cul, circulez rien a voir, vraiment.

le monsieur est plus intelligent, ce qui lui confere une position morale plus juste, ce qui l'amene naturellement a faire partie du camp du bien.

Comme la position de Gio est saugrenue hi hi hi ! elle l'autorise a faire partie du camp des mechants, comme c'est sot ! (rires)

J'ai l'impression aussi. L'échappatoire relativiste est trop souvent employée par des pseudos intellos à cheveux longs incapables de dépasser leurs propres préjugés. Ceci étant dit, gio, je pense que tu n'arriveras à le convaincre qu'en lui faisant ouvrir les yeux sur l'omniprésence arrogante du discours antilibéral en France, l'absence quasi totale de la parole libérale dans les médias, la déformation et la caricature systématique de la pensée libérale dans la sphère politico- médiatique et l'interventionnisme abusif de l'État dans tous les domaines.

Personnellement l'ex socialiste que je suis n'est parvenu à comprendre la pensée libérale qu'après un long travail de désintoxication étatique: ne pas oublier que dans l'esprit d'une majorité de français, le "neolibéralisme" est censé être la pensée dominante... Il faut déconstruire cet à priori: une fois qu'il aura pris conscience de la façon dont le libéralisme est décrédibilisé en France, à quel point les sphères sensées être les plus objectives présentent cette idéologie de manière partiale, il comprendra plus facilement ton acharnement à le défendre.

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ah oui? pour moi ca ressemble a un cas classique de petage plus haut que son cul, circulez rien a voir, vraiment.

le monsieur est plus intelligent, ce qui lui confere une position morale plus juste, ce qui l'amene naturellement a faire partie du camp du bien.

 

Non, le suprapygoflatulant est passif-agressif, ouvertement méprisant et rentre-dedans. Le new-ager est la voix faussement sainte de la sagesse au dessus de la veine agitation humaine, feignant de ne pas comprendre tant ils sont au delà du reste. Ils sont encore plus horripilants dans leur façon d'être.

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Arendt jugerait que cette affirmation ne relève pas de la démonstration mais de la volonté fondatrice d'une communauté politique.

"L'égalité, à la différence de tout ce qui est impliqué dans l'existence pure et simple, n'est pas quelque chose qui nous est donné mais l'aboutissement de l'organisation humaine, dans la mesure où elle est guidée par le principe de justice. Nous ne naissons pas égaux ; nous devenons égaux en tant que membres d'un groupe, en vertu de notre décision de nous garantir mutuellement des droits égaux."

-Hannah Arendt, L'Impérialisme, deuxième partie des Origines du Totalitarisme (1951). Gallimard, coll. Quarto, 2002, p.605.

 

Je répondrais à Harendt : nous sommes a priori égaux parce que tous issus du même processus biologique. Si quelqu'un s'estime spécial, c'est à lui de le prouver.

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ne pas oublier que dans l'esprit d'une majorité de français, le "neolibéralisme" est censé être la pensée dominante...

Un spectre hante la France: le spectre du néolibéralisme. Toutes les puissances de la vieille fRance se sont unies en une Sainte-Alliance pour traquer ce spectre : Le Figaro et l'Humanité, Mélenchon et Le Pen, les étudiants gauchistes et les gaullistes à la retraite.

Quel est le gouvernement qui n'a pas été accusé de libéralisme par ses adversaires dans l'opposition ? Quelle est l'opposition qui, à son tour, n'a pas été qualifiée par ses adversaires de droite ou de gauche de l'épithète infamante de libérale ?

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J'ajoute qu'il n'est pas difficile de démonter les postures pseudo-relativistes new âge: ce n'est pas parce que rien n'est vrai que rien n'est faux.

le relativisme suppose qu'il n'existe pas de vérité universelle. Ça ne signifie certainement pas que tout mensonge ou contre vérité correspond à une réalité.

Se placer dans un contexte relativiste ne transforme pas les conneries des étatistes en vérités pour autant.

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Vous savez on est bien obligé de vivre dans une économie de marché, on peut donc considérer que c'est un ordre que vous nous faites en nous imposant la dictature du marché :maiden:

 

corrigé.

 

De même qu'on t'impose la dictature de la gravité.

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Vous savez on est bien obliger de vivre dans une économie de marché, on peut donc considérer que c'est un ordre que vous nous faites en nous imposant la dictature du marché :maiden:

 

L'immigration est libre au venezuela ou en corée du nord, fait un effort sur toi, prends un avion capitaliste et choisis ton camp camarade.

 

C'est plus ce que c'était les prolos de nos jours, ils ont internet...

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J'ajoute qu'il n'est pas difficile de démonter les postures pseudo-relativistes new âge: ce n'est pas parce que rien n'est vrai que rien n'est faux.

En indiquant la fausseté d'une proposition fausse, tu as énoncé quelque chose de vrai.
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L'immigration est libre au venezuela ou en corée du nord

 

D'ailleurs, les demandes de visa pour ces pays sont telles qu'ils sont obligés d'organiser des loteries. Sans compter tous ces migrants prêts à tout pour vivre dans ces pays marxistes... :icon_sad:

 

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à cuba je veux bien, mais en CDN j'ai quelques doutes...

Je me rappellerai toujours de cet article de 2012 sur les français partis faire leur pèlerinage au Venezuela pour aider et vivre la révolution bolivarienne. Depuis la situation s'est bien bien dégradée encore.

http://rue89.nouvelobs.com/2012/12/12/francais-pro-chavez-ils-font-la-revolution-au-venezuela-237614

« J’ai d’abord vécu une lune de miel avec la révolution bolivarienne. Puis, face à tout ce qui fonctionnait pas (la bureaucratie, la corruption, les lenteurs...), je me suis dit que j’avais deux choix : critiquer de façon destructrice, prendre mes valises et m’en aller, ou bien m’insérer pour utiliser ces critiques de façon constructive et se casser la tête afin de devenir un véritable acteur politique. »

Chez lui, sur le mur de son salon, une grande affiche de Jean-Luc Mélenchon dédicacée domine la pièce. Romain est membre du Parti de gauche. Agé de 32 ans, il est l’auteur d’un livre, « El Programa de la MUD », qui analyse le programme politique proposé par l’opposant à Chavez Henrique Capriles et sa coalition de partis, la Mesa de la Unidad Democrática (MUD) :

« C’était un programme néolibéral tel qu’il est appliqué par l’Union européenne aujourd’hui ou tel qu’il était appliqué dans les années 80 et 90 au Venezuela. »

Le deuxième choc a été politique :

« Pour une fois, j’étais d’accord avec les dirigeants du pays, chose qui ne m’était jamais arrivée en France. Enfin, l’effort intellectuel n’était plus, comme en France, de savoir comment on allait faire pour éviter qu’une loi soit appliquée, mais plutôt comment notre discours et nos valeurs doivent se matérialiser dans des faits concrets.

Je me suis senti au cœur de l’histoire et je me suis dit : il faut que je reste. Je pensais passer ici deux ou trois mois, et finalement je suis là depuis huit ans. Mon principal intérêt pour ce pays était lié au processus bolivarien. »

Et le Venezuela lui a bien rendu son intérêt. Dès son arrivée, on lui a proposé un poste de professeur de français à l’université bolivarienne, puis dans une grande école d’administration où il a travaillé dans la formation de cadres politiques, orientée sur une nouvelle gestion publique et la construction du socialisme :

’ayant pas trouvé d’accord avec la personne avec laquelle elle était partie, elle a fini par renoncer à ce projet, et vit des journées paisibles où elle alterne baignade, lecture, cours de français qu’elle donne dans la toute nouvelle Alliance française de Cumana, et petits tours sur Internet pour avoir des nouvelles du Front de gauche, dont elle est une active militante.

Son installation au Venezuela est liée au processus qui s’y déroule depuis quatorze ans :

« Ce qui se passe ici est pour moi une référence sur le plan politique, éthique et social. Le Venezuela est le moteur de quelque chose de puissant en Amérique latine. »

Terrifiée par la mégalopole bruyante et stressante qu’est Caracas, Muriel, 49 ans, a préféré s’éloigner et se trouver un petit coin de paradis au bord de la Caraïbe. Cela lui permet d’avoir une vision plus décentralisée de ce qui se passe dans le pays :

« J’habite un des Etats les plus pauvres du Venezuela. Cette approche régionale m’a permis de prendre un peu de distance vis-à-vis de cette belle idée initiée par le président Chavez et la réalité au quotidien.

Je continue à soutenir à 150% ce qui se passe ici, mais il y a des manquements et des difficultés qu’on ne peut pas nier. J’ai par exemple constamment des coupures d’électricité, alors qu’à 500 km d’ici, il y a le troisième plus grand barrage d’hydro-électricité du monde.

En revanche, il y a des choses géniales ici. Vous allez dans n’importe quel village, aussi paumé soit-il, vous y trouverez toujours une école. Et on ne se demande pas si le salaire du professeur est rentable ou non. »

ean Araud cavale toute la journée. A 71 ans, il a la bougeotte et une idée par minute pour faire avancer les choses de l’intérieur et faire connaitre la révolution à l’extérieur.

Au sein du ministère des Femmes, il passe du bureau de presse à la salle « situationnelle », où un groupe de six personnes travaille à organiser un réseau de « réinformation » au niveau international. Car il estime qu’il y a une très forte désinformation concernant Hugo Chavez.

Il fait donc en sorte, avec des petits moyens, de « réinformer », comme il dit. En quoi consiste son travail ? Il est en relation avec de nombreux « médias alternatifs », et fait des mailings à grande échelle pour essayer de donner leur vision de ce qui se passe au Venezuela.

Arrivé au Venezuela il y a quarante ans pour une mission professionnelle, il n’est plus jamais reparti. Il a donc été un témoin direct de l’histoire contemporaine du pays :

« Lorsque Chavez est arrivé avec sa rébellion militaire en 1992, je crois qu’il a évité au pays une guerre civile. Nous étions au bord du gouffre. »

En 1998, Hugo Chavez est élu pour la première fois président de la République.

« Je suis très favorable à la figure de l’opposition en soi. Quand elle est politique, elle permet un débat constructif et sert à signaler aux dirigeants leurs erreurs.

Au Venezuela, les opposants n’ont rien de cela. Leur seul objectif est de démettre Chavez, quels que soient les moyens. Un prêtre de leur camp a même déclaré qu’il “bénissait le cancer de Chavez”. Ils sont d’une violence inouïe ! »

C'est mignon tout plein.

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"C'est incroyable, on est revenu au XIXe siècle et c'est totalement génial. On a réinventé le lumpen-prolétariat et on en est fiers!"

 

Franchement un tel aveuglement me laisse dubitatif. Je veux bien croire que les extremistes de gauche soient un poil aveuglés par l'idéologie, mais là ça fait un peu trop. J'ai vraiment le sentiment que Rue89 en rajoute des tonnes...

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Mon collègue : "Bernard Maris à prouvé que l'économie néolibérale basée sur la compétition et la concurrence ne marche pas en prenant l'exemple du dilemme du prisonnier. Ce qui marche c'est la coopération, c'est parce que les prisonniers sont en concurrence qu'ils se retrouvent punis".

 

Foua :D

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Mon collègue : "Bernard Maris a prouvé que l'économie néolibérale basée sur la compétition et la concurrence ne marche pas en prenant l'exemple du dilemme du prisonnier. Ce qui marche c'est la coopération, c'est parce que les prisonniers sont en concurrence qu'ils se retrouvent punis".

 

Foua :D

 

C'est dur d'être aimé par des cons.

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A mon avis ton collègue n'est pas étudiant en philosophie, mais plus simplement testeur de chichon à dose fortement déconseillée pour une activité neuronale standard.

Sa logique me dépasse: "un clown raconte une connerie, donc il l'a prouvé".

Simple, efficace.

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Le plus rigolo c'est qu'il me semble que la théorie des jeux (a quoi je ne connais rien, je précise) est fortement mobilisée par les libéraux et la droite conservatrice.

Ou je confonds avec la théorie des choix politiques ?

 

edit : haha, grâce à mes nouveaux supers pouvoirs, je peux éditer mes fautes d'orthographes dans les quotes que vous faites :D :D :D

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