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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

Dans les commentaires de l'article "9 vérités désagréables sur le chômage" :

Même pas un argument structurel… Aucune réflexion sur le chômage en tant que phénomène d’un système plus grand et plus complexe. Enfin bref aucune analyse de fond. Un article écrit avec 2/3 idées dans la tête mais sans recherche.

Nul.
Pour les recherches :
Paul jorion, le dernier épisode de usul sur le revenu de base en parle pas mal aussi.

 

Il s'appelle Guillaume Deloison, j'en ai profité pour faire un tour sur sa page Youtube :

"Que penser de "Ma liberté commence là où s'arrête celle des autres" ?

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Il s'appelle Guillaume Deloison, j'en ai profité pour faire un tour sur sa page Youtube :

"Que penser de "Ma liberté commence là où s'arrête celle des autres" ?

Woh la vache. Environ 30 secondes après le générique: "ouais la liberté s'arrete la ou commence celle des autres c'est une histoire de territoire alors que c'est pas ça". Je n'ai pu aller au delà. C'est une militante front de gauche ou quoi?

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Cela aurait été intéressant de lire la suite pourtant, j'aurais bien aimé connaître le tour de passe-passe permettant de nier qu'un individu est responsable des fruits de son travail en partant de la notion de division du travail (que le journaliste et les deux piposophes interviewés semblent redécouvrir, bravo à eux).

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Ça commence n'importe comment, avec 12 strawmen à la minute, pour être complètement hors sujet à partir de la quatrième minute.

Woh la vache. Environ 30 secondes après le générique: "ouais la liberté s'arrete la ou commence celle des autres c'est une histoire de territoire alors que c'est pas ça". Je n'ai pu aller au delà. C'est une militante front de gauche ou quoi?

 

C'est magique, hein ? Après la philosophie de comptoir, voici la philosophie de jardin. :mrgreen:

Son nom me dit quelque chose, je me demande si je l'ai pas déjà vu sur SC... ça te dit quelque chose Gio ?

 

Sur le thème des inégalités, rajoutons-en une couche. (Il faut être abonné pour tout lire, mais je ne pense pas que ce soit la peine...)

 

"Cela prouve qu’un individu de notre civilisation avancée est capable de faire très peu de choses seul. La société dans laquelle il opère est en grande partie responsable de ses succès et de ses échecs."

 

On se demande où ce genre de banalité va le mener. Pourtant on nous promet des arguments en béton pour déconstruire le libéralisme.

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Je note quand même qu'il faut payer (méthode fleurant bon l'ultra-libéralisme le plus vil donc) pour accéder à la totalité d'un article anti-libéral, favorisant ainsi l'inégalité des connaissances.

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"Cela prouve qu’un individu de notre civilisation avancée est capable de faire très peu de choses seul. La société dans laquelle il opère est en grande partie responsable de ses succès et de ses échecs."

 

On se demande où ce genre de banalité va le mener.

C'est simple: il faut une rupture radicale avec l'individualisme consumériste petit-bourgeois. Pas question de laisser les individus atomisés et égoïstes gambader librement, ils ont besoin d'être solidement tenus par les bras bienveillant de la collectivité et/ou de l'Etat. Et comme ils ne sont pas responsables, ceux qui gagnent injustement trop devront "partager" avec ceux qui en ont "besoin"...

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C'est simple: il faut une rupture radicale avec l'individualisme consumériste petit-bourgeois. Pas question de laisser les individus atomisés et égoïstes gambader librement, ils ont besoin d'être solidement tenus par les bras bienveillant de la collectivité et/ou de l'Etat. Et comme ils ne sont pas responsables, ceux qui gagnent injustement trop devront "partager" avec ceux qui en ont "besoin"...

 

Ah, moi j'ai compris de l'article (enfin le début) que tous les individus devaient être capables de fabriquer un grille-pain, sinon c'est injuste. :jesaispo:

 

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Le cas du grille-pain n’est pas très controversé. Il ne fait pas de doute que sa valeur marchande dépend de tout un ensemble de facteurs essentiels, qui vont de la découverte et de la maitrise de l’électricité au concept de grille-pain, en passant bien sûr par le pain lui-même. Pas besoin d’y réfléchir très longtemps: un grille-pain aurait très peu de valeur sans pain ni électricité. Et c’est sans compter le contexte institutionnel dans lequel il est possible d’échanger de l’argent contre un grille-pain, ce qui n’a rien d’évident.

     La même logique s’applique aux domaines où l’on a le plus tendance à identifier la production de la richesse au talent d’individus singuliers: les affaires, le sport professionnel, la technologie, etc.

     Il ne s’agit pas d’affirmer que le grille-pain fabriqué par Thwaites ne lui appartient pas. De même, s’il parvenait par son expérience à améliorer son grille-pain et à le commercialiser, il aurait le droit de profiter de son succès. Du moins, il semble que nous devrions accepter cela, si nous prenons la liberté et le droit de propriété au sérieux. Mais s’il faisait fortune grâce aux ventes de son grille-pain, pourrait-il revendiquer tout le mérite de son succès et tous les bénéfices qui en découlent? Serait-il abusif de le contraindre à redonner à la société une partie importante de ses avoirs, sous forme par exemple de taxes ou d’impôt?

     Loin d’être abusif ou illégitime, ce genre de contrainte est indissociable de la vie sociale. Et les limites imposées à la redistribution ne peuvent qu’être le résultat d’un choix de société. Cette dernière, notamment par les mécanismes de l’économie de marché a peut-être avantage à reconnaitre le talent et les efforts de certains en les récompensant par de plus hauts revenus, mais l’idée selon laquelle certains mériteraient entièrement leur fortune ne tient pas la route.

     Bill Gates mérite-t-il de posséder une fortune qui équivaut au produit intérieur brut de bien des petits pays? N’a-t-il pas profité d’un contexte social, culturel, technologique et économique dont il n’est pas du tout responsable? Ses idées, aussi brillantes soient-elles, auraient-elles été aussi profitables pour lui s’il était né dans un contexte différent? Probablement pas.

     Nous nous voyons rarement comme participant à cette entreprise de coopération qu’est la société. Nous avons conscience de notre rôle de producteur de biens ou de services, d’entrepreneur, de salarié, plus souvent encore de consommateur. Pour le reste, tout se passe de façon plutôt naturelle: nous recevons un salaire, achetons les biens qui nous plaisent, déposons ou retirons de l’argent de notre compte de banque, devenons propriétaire d’une maison ou d’une automobile grâce au prêt de notre institution financière. Notre propriété est protégée, nous nous déplaçons sur des voies publiques, nous nous nourrissons sans craindre l’empoisonnement. Tout cela dépend d’un système de coopération d’une immense complexité.

     Cette invisibilité des différents facteurs qui rendent possibles la construction et la commercialisation des grille-pains, et de tous les biens de consommation, explique que certains puissent se présenter à nous comme des self-made men, des individus ne devant rien à personne, ayant fait fortune par esprit entrepreneurial et travail acharné. Gardons ceci en tête: si un individu laissé à lui-même sur une ile déserte est incapable de produire un bien donné, alors il ne mérite pas entièrement les bénéfices qu’il peut en retirer sur le marché

 

C'est vraiment nul.

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Ah, moi j'ai compris de l'article (enfin le début) que tous les individus devaient être capables de fabriquer un grille-pain, sinon c'est injuste. :jesaispo:

 

C'est pareil: la division du travail "isole" les gens dans des activités spécialisées, ils perdent la conscience du Tout (dans la tribu primordiale tous le monde sait tout des autres et comprend ce qu'ils font), donc les hégéliano-marxistes (car c'est contre eux que la critique hayekienne de la Raison trouve du sens selon moi) et leur descendants écologistes invitent à savoir tout faire soi-même pour êtres "libérés" (de l'échange marchand)...Pour les écolos ça vient d'une diminution drastique de la consommation et de l'usage des technologies, pour les communistes ça sera possible par une transformation spectaculaire de la nature humaine:

« L'homme moyen [dans la société communiste future] se hissera au niveau d'un Aristote, d'un Goethe ou d'un Marx. Et de nouvelles cimes s'élèveront à partir de ses sommets

-Léon Trotski, Littérature et révolution, 1925. Cité par Ludwig von Mises in Le Libéralisme, 1927.

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C'est simple: il faut une rupture radicale avec l'individualisme consumériste petit-bourgeois. Pas question de laisser les individus atomisés et égoïstes gambader librement, ils ont besoin d'être solidement tenus par les bras bienveillant de la collectivité et/ou de l'Etat. Et comme ils ne sont pas responsables, ceux qui gagnent injustement trop devront "partager" avec ceux qui en ont "besoin"...

 

 

 

C'est pareil: la division du travail "isole" les gens dans des activités spécialisées, ils perdent la conscience du Tout (dans la tribu néologique tous le monde sait tout des autres et comprend ce qu'ils font), donc les hégéliano-marxistes (car c'est contre eux que la critique hayekienne de la Raison trouve du sens selon moi) et leur descendants écologistes invitent à savoir tout faire soi-même pour êtres "libres"...Pour les écolos ça vient d'une diminution drastique de la consommation et de l'usage des technologies, pour les communistes ça sera possible par une transformation spectaculaire de la nature humaine:

« L'homme moyen [dans la société communiste future] se hissera au niveau d'un Aristote, d'un Goethe ou d'un Marx. Et de nouvelles cimes s'élèveront à partir de ses sommets

-Léon Trotski, Littérature et révolution, 1925. Cité par Ludwig von Mises in Le Libéralisme, 1927.

 

Tu pousses l'analyse beaucoup plus loin que les deux rigolos qui ont écrit le bouquin

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 [...]

 

C'était une boutade. :icon_wink:

 

Mais s’il faisait fortune grâce aux ventes de son grille-pain, pourrait-il revendiquer tout le mérite de son succès et tous les bénéfices qui en découlent? Serait-il abusif de le contraindre à redonner à la société une partie importante de ses avoirs, sous forme par exemple de taxes ou d’impôt?

 

Il a volé les matériaux pour fabriquer son grille-pain ? Ceux qui lui ont permis de produire et de vendre avec succès ses grilles-pains sont déjà récompensés pour avoir coopéré. Ceux qui achètent ses grilles-pains le récompensent pour avoir coopéré. Etc... Finalement, la société a déjà gagné quelque chose dans cette histoire, qu'est ce qu'il faut redonner ?

 

Gardons ceci en tête: si un individu laissé à lui-même sur une ile déserte est incapable de produire un bien donné, alors il ne mérite pas entièrement les bénéfices qu’il peut en retirer sur le marché

 

Cet article est génial ! :icon_tourne:

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Je note quand même qu'il faut payer (méthode fleurant bon l'ultra-libéralisme le plus vil donc) pour accéder à la totalité d'un article anti-libéral, favorisant ainsi l'inégalité des connaissances.

il y a plein de sites écolo-bobo-gauchistes partage/amour/fleurs etc où on ne peut même pas effectuer un copier/coller.

Même la copie d'un lien génère un message que c'est le mal etc.

Mais les inévitables couplets de moraline anti-capitaliste ruissellent de partout.

 

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Je viens d'y penser : je me souviens d'une vidéo sur un crayon à papier, tirée il me semble d'une idée de Friedman. Ça vous dit quelque chose ou bien ? Il me semblait que ça répondait assez bien à cette histoire de grille-pain...

C'est initialement un essai de Leonard Read (à lire ici), repris et adapté ensuite par Friedman effectivement, pour son émission Free to Choose :

https://www.youtube.com/watch?v=-FbZizIT2oA&feature=youtu.be

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Merci de ne pas spoiler la fin.

on a tous déjà vu ce film cent mille fois.

 

tiens d'ialleurs, on devrait faire un "hero's journey" de l'anticapitalisme. "Les 12 étapes nécessaires a une bonne histoire anticapitaliste"

 

Je viens d'y penser : je me souviens d'une vidéo sur un crayon à papier, tirée il me semble d'une idée de Friedman. Ça vous dit quelque chose ou bien ? Il me semblait que ça répondait assez bien à cette histoire de grille-pain...

Il y'a également sous la forme d'un très joli clip

 

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