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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

 

Paul Jorion : […] il existe une alternative qui avait été proposée par le philosophe économiste suisse Jean Charles Léonard de Sismondi (1773-1842). Ce qu’il avait proposé, c’est que tout individu qui est remplacé par une machine reçoive à vie une rente perçue sur la richesse que cette machine crée désormais à la place de celui qu’elle a remplacé.

C’est assez révolutionnaire. Mais qui va payer cette rente chère à Sismondi?

Paul Jorion : Il serait logique qu’en tenant compte de l’amortissement du robot, une partie du profit réalisé par l’entreprise irait, en sus d’aller aux actionnaires et à multiplier jusqu’à l’infini la rémunération des dirigeants comme c’est le cas aujourd’hui, à ceux qui ont été remplacés par la machine.

 

Il me semble chez les marxistes les machines ne créent pas de valeur ..

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Si mais les machines étant créées par des hommes, la production de la machine est répartie sur ses créateurs. Puisque le travail est à l'origine de toute valeur et que l'on ne peut évidemment nier la valeur créée par la machine.

Ou alors je n'ai rien bité au marxisme, ce qui ne m'étonnerait qu'à moitié.

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Si mais les machines étant créées par des hommes, la production de la machine est répartie sur ses créateurs. Puisque le travail est à l'origine de toute valeur et que l'on ne peut évidemment nier la valeur créée par la machine.

Ou alors je n'ai rien bité au marxisme, ce qui ne m'étonnerait qu'à moitié.

Faut avouer que ce n'est pas simple:

"Un équipement, que Marx appelle le capital, transmet indirectement de la valeur aux marchandises. Quand une machine est utilisée pour fabriquer un objet, la valeur transmise doit prendre en considération le temps de travail humain qui fut nécessaire pour fabriquer la machine, qu'on répartira ensuite sur le nombre total d'objets qu'est capable de fabriquer la machine avant d'être détruite. Lorsque les machines sont performantes, ou lorsqu'elles sont faciles à construire, la valeur des objets baisse car elles transmettent moins de travail humain à chaque objet." (cf: https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_de_la_valeur_(marxisme)).

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Apparemment, j'ai encore foiré une blague. Sérieusement, je déteste (ce qu'on m'a olbigé à lire de) Leiris.

 

:D Je me demande si j'apprécierais plus le livre aujourd'hui que j'ai un peu grandi. Le mec a pas l'air trop méchant après tout.

 

Leiris, c'est Afrique.

 

Comme Fabrice, je n'ai lu que L'Âge d'Homme et ça reste surtout un mec qui a de gros problèmes de zizi(s) pour moi.

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Oh il fait encore mieux, à propos de l'art:

 

Je ne suis pas hostile aux Frac (Fonds Régionaux d’Art Contemporain, ndlr), car je considère qu’une politique culturelle de droite en termes d’achat me semble une forme intelligente de soutien à la création. Je considère qu’acheter une œuvre plastique fait partie des actions de souveraineté. Je préfère la souveraineté culturelle à l’exception culturelle ; je préfère l’achat d’une production plutôt que le lien tutélaire dans la relation avec les compagnies. Bien sûr, étant donné le fort développement du marché de l’art contemporain, le soutien par l’État se pose sans doute moins qu’avant ; je ne vais cependant pas jusqu’à le récuser complètement.

 

Ou comment fausser le marché...

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Fausser le marché, les gros acheteurs comme la Fondation Cartier ou Pinault font déjà la pluie et le beau temps en sélectionnant des poulains.
Je ne sais pas si "fausser" le marché est la bonne expression mais il y a un gros côté "follow the leader" au moins aussi fort que l'Etat. Tu me diras, c'est le pognon, mais ils sont tout aussi crony en art que Buyges l'est en construction.

 

Le vrai problème c'est que nos impots ne sont pas fait pour claquer 100 000€ dans des tableaux qui finissent dans des caves de Frac un peu partout et sans "contrôle démocratique".

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Dans l'article « Harry au pays du marché triomphant » publié dans Le Monde du 4 juin 2004, le professeur de littérature Ilias Yocaris argue que « Harry Potter apparaît donc à plusieurs égards comme une œuvre-somme, résumant - involontairement sans doute - le projet éducatif et social du capitalisme néolibéral. » Selon l'analyse de Yocaris, toute la vie à Poudlard est dominée par « une culture de l'affrontement : affrontement individuel des élèves entre eux pour décrocher, par exemple, le titre prestigieux de préfet ; affrontement quotidien des quatre « maisons » de Poudlard pour gagner à tout prix des points au classement annuel qui va les départager ; affrontement périodique entre écoles de sorciers pour remporter la Coupe de feu ; affrontement ultime et sanglant des forces du Bien avec le Mal ». Le marché libre joue un rôle important et favorable, alors que l'auteure dépeint un État (le ministère de la Magie) inefficace et bureaucratique. Dans cette « jungle impitoyable », l'éducation vise seulement à « transmettre aux élèves un savoir pratique immédiatement exploitable, qui pourrait les aider dans leur lutte quotidienne pour survivre », alors que les arts et les sciences sociales sont absents ou inutiles. Yocaris en conclut qu'« à l'image du totalitarisme orwellien, ce capitalisme tente désormais de façonner à sa guise non plus seulement le monde réel, mais aussi l'imaginaire des citoyens consommateurs » en produisant une littérature qui suggère qu'il n'y a pas d'alternative

 

 

:sourd:  :icon_ptdr:

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Oh il fait encore mieux, à propos de l'art:

 

Ou comment fausser le marché...

 

Le marché de l'art contemporain n'existe quasiment exclusivement que par l'intervention de l'Etat qui déverse de l'argent public sur untel, proclamé "artiste". C'est un art officiel.

 

Lepage en parle de façon humoristique:

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Le marché de l'art contemporain n'existe quasiment exclusivement que par l'intervention de l'Etat qui déverse de l'argent public sur untel, proclamé "artiste". C'est un art officiel.

 

 

 

Ahem.

 

L'état ne verse d'argent qu'aux artistes qui ne vendent pas. Les autres n'ont pas besoin de financement étatique, je te rassure... De plus ce sont les artistes US qui sont à ce jour les plus cotés et on ne peut pas dire qu'ils reçoivent beaucoup d'argent de l'état.

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Oh il fait encore mieux, à propos de l'art:

Ou comment fausser le marché...

"La souveraineté culturelle" et hop je t'invente un concept sortit de nulle part pour claquer du pognon "différemment" des autres.

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Ahem.

L'état ne verse d'argent qu'aux artistes qui ne vendent pas. Les autres n'ont pas besoin de financement étatique, je te rassure... De plus ce sont les artistes US qui sont à ce jour les plus cotés et on ne peut pas dire qu'ils reçoivent beaucoup d'argent de l'état.

Il y a ici un groupe de gens qui ont décidé que l'art contemporain c'était pourri et, pour rationaliser leur manque de goût, essaient de faire croire que c'est une invention de l'Etat. Mais les mêmes feront la promotion du Louvre ou Versailles.
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Il y a ici un groupe de gens qui ont décidé que l'art contemporain c'était pourri et, pour rationaliser leur manque de goût, essaient de faire croire que c'est une invention de l'Etat. Mais les mêmes feront la promotion du Louvre ou Versailles.

 

Versailles c'est beau, pas la peine d'en faire la promotion sa renommé y suffit. Pour le reste je n'attend que le retour de Sa Majesté ;)

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Versailles c'est beau, pas la peine d'en faire la promotion sa renommé y suffit. Pour le reste je n'attend que le retour de Sa Majesté ;)

 

Tu pourrais bien poster une photo de tes bijoux de famille que je ne serais pas plus gêné qu'en lisant ça.

 

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Versailles c'est beau, pas la peine d'en faire la promotion sa renommé y suffit. Pour le reste je n'attend que le retour de Sa Majesté ;)

Tututu, Versailles c'est moche. C'est plat, répétitif, ça n'a rien de particulier, ça rappelle d'une certaine manière la maison du peuple. Hormis les jardins la baraque est nukable. Rien à voir avec le style des châteaux de la Loire ou de Vincennes par exemple.

 

Tu pourrais bien poster une photo de tes bijoux de famille que je ne serais pas plus gêné qu'en lisant ça.

 

Pourquoi ? C'est de notoriété publique pourtant.

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