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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Haha, il envoie quand même un scud aux écolo-bobo fan de triage, de fringues hippies et de robinet qui coulent :D

 

Sur le truc "libéraux marxistes", j'ai pas compris non plus. J'ai cherché du côté du rapport "conscience individuelle" et "conscience de classe" mais je vois pas. Le truc c'est que je ne sais pas ce qu'il entend par libéral, et c'est plus que probablement pas notre définition.

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"marxistes a l'etat pratique" j't'enfiche, des intellectuels dans son genre.

Soit il a une definition exotique des liberaux, soit ce sont les mechants, soit ils les aime bien mais crypte son message pour ne pas se faire honnir.

Dans tous les cas c'est du caca.

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Qu'est-ce qui t'a hérissé le poil dans cette intervention ?

 

Tout dans le comportement de Lordon montre que c'est finalement un planqué cynique comme un autre. Oui l'Etat actuel n'est pas démocratique mais de fait il accepte une situation confortable et le pognon public  sans broncher. Oui, nike c'est mal mais je ne peux pas me balader pieds nus.

 

Genre, si demain il avait le pouvoir d'abolir la "propriété lucrative" en France et de proclamer la République sociale, il ne se vêtirai qu'avec des produits issus des communautés qui auront sponantément entrepris la production de chemises suite à des référendums locaux ?  Laissez moi rire.

 

Jusqu'ici, j'avais persévéré à considérer Lordon comme un intellectuel malgré tout. Maintenant, c'est juste un geignard particulièrement dangereux de plus dans ma collection. Déresponsabiliser l'individu sur tous les aspects "réels et pratiques" et ne leur donner comme seul impératif moral que d'obtenir un changement de système politique, c'est une des pires aberrations que je peux imaginer.

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Lordon... quand le prof d'éco de lycée auto-complaisant rencontre le semi-philosophe semi-poète. Le voir se vautrer dans la montée en épingle de ses petites opinions avec ce ton lyrique et cette voix fluette est d'un cocasse.

 

L'université française a tendance à produire beaucoup de ce genre de chercheurs à très haut niveau : je veux dire qui ont apparemment toutes les qualifications et quand ils prennent la parole dans le débat public, c'est de la causerie de comptoir améliorée. Je me demande un peu pourquoi, et je ne crois pas que ce soit le cas ailleurs (en Italie peut-être un peu aussi), peut-être parce qu'ailleurs les chercheurs ne prennent pas la parole en publique.

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Qu'est-ce qui t'a hérissé le poil dans cette intervention ?

 

Et quelqu'un a t-il compris ce qu'il veut dire en disant: "les libéraux sont des marxistes à l'état pratique" ?

Le fait qu'on ne bite rien à ce qu'il raconte n'est pas suffisant en soi pour hérisser le poil ?
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Lordon... quand le prof d'éco de lycée auto-complaisant rencontre le semi-philosophe semi-poète. Le voir se vautrer dans la montée en épingle de ses petites opinions avec ce ton lyrique et cette voix fluette est d'un cocasse.

 

L'université française a tendance à produire beaucoup de ce genre de chercheurs à très haut niveau : je veux dire qui ont apparemment toutes les qualifications et quand ils prennent la parole dans le débat public, c'est de la causerie de comptoir améliorée. Je me demande un peu pourquoi, et je ne crois pas que ce soit le cas ailleurs (en Italie peut-être un peu aussi), peut-être parce qu'ailleurs les chercheurs ne prennent pas la parole en publique.

 

Tu arrivais à voir sa voix fluette ? 

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Fouyaya, j'ai arrêté à "la poste fait un plutôt bon boulot malgré les conditions, comme France Télécom en son temps".

C'est rigolol qu'il crache sur la mondialisation et la finance à l'ESSEC cela dit.

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Qu'est-ce qui t'a hérissé le poil dans cette intervention ?

 

Et quelqu'un a t-il compris ce qu'il veut dire en disant: "les libéraux sont des marxistes à l'état pratique" ?

 

Il veut simplement  dire que les libéraux pratiquent la lutte des classes dans la vie réelle (ie ce sont des bourgeois qui luttent contre le prolétariat, il pourrait placer la citation de Buffett qu'aime ressortir tous les gauchos), alors qu'ils refusent de la reconnaître en théorie.

 

(Je ne sais pas si Lordon sait que le concept de lutte des classes a été inventé par les libéraux)

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"Il y a une lutte des classes, évidemment, mais c'est ma classe, la classe des riches qui mène la lutte. Et nous sommes en train de gagner."

 

There’s class warfare, all right, but it’s my class, the rich class, that’s making war, and we’re winning.

 

dans une interview de CNN, le 25 mai 2005, cité par le New York Times, le 26 novembre 2006

 

d'après wiki

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Et lui particulièrement qui n'est pas loin du robinet de pognon gratuit.

Les riches gauchistes sont une caricature de ce que Marx décrivait à propos de l'idéologie de classe (intérêt soit-disant général au service de sa propre classe aux dépends des autres).

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Il veut simplement  dire que les libéraux pratiquent la lutte des classes dans la vie réelle (ie ce sont des bourgeois qui luttent contre le prolétariat, il pourrait placer la citation de Buffett qu'aime ressortir tous les gauchos), alors qu'ils refusent de la reconnaître en théorie.

 

(Je ne sais pas si Lordon sait que le concept de lutte des classes a été inventé par les libéraux)

 

Alors qu'il n'y a pas de lutte des classes, mais juste une dure lutte de petits branleurs qui prétendent représenter une classe et revendique des droits sur les classes ennemies…

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Tout dans le comportement de Lordon montre que c'est finalement un planqué cynique comme un autre. Oui l'Etat actuel n'est pas démocratique mais de fait il accepte une situation confortable et le pognon public  sans broncher.

1): Un planqué peut-être (il y a plus pépère que le militantisme politique tu sais), mais pourquoi "cynique" ? Il ne retourne pas sa veste, que je sache.

2): Pourquoi diable la République française ne serait pas démocratique ?

 

Oui, nike c'est mal mais je ne peux pas me balader pieds nus. [...]

 

Jusqu'ici, j'avais persévéré à considérer Lordon comme un intellectuel malgré tout. Maintenant, c'est juste un geignard particulièrement dangereux de plus dans ma collection. Déresponsabiliser l'individu sur tous les aspects "réels et pratiques" et ne leur donner comme seul impératif moral que d'obtenir un changement de système politique, c'est une des pires aberrations que je peux imaginer.

Je ne vois pas en quoi être un intellectuel et être "geignard" serait incompatibles. Lordon n'est pas un imposteur, c'est juste qu'il soutient des positions politiques anticapitalistes.

Ensuite, ce n'est pas aberrant de considérer que les comportements individuels, privés, ont des effets distincts de l'action politique, publique, collective. C'est flagrant si on part direct dans des mesures liberticides. Des centaines d'individus isolés peuvent bien trier leurs déchets, ils n'arriveront pas à faire fermer telle industrie qu'ils estiment nuisible. Mais le même nombre d'individus, agissant collectivement, peuvent faire un "coup" médiatique et pousser les pouvoirs publics à interdire une activité donnée. Donc le raisonnement est parfaitement cohérent. Lordon est bien assez intelligent pour être dangereux.

Cela s'inscrit du reste dans une tradition marxisante qui pense les problèmes (et les solutions) politiques en termes globaux, systémiques, contre le courant "post-moderniste" qui valorise le dissiminé (Derrida), la subjectivité rebelle (Foucault / Deleuze), etc.

"Si « le capitalisme » appelle une ontologie spécifique, celle-ci devrait donc plutôt faire sa place à l’existence de grandes organisations polycéphales, évolutives et flexibles, capable de renouvellements surprenants, qu’animent des tendances anonymes. Il n’est donc pas tant question de placer l’accent, comme certains textes de Foucault pourraient y inviter, sur la fragmentation et la dissémination que sur une complexité globale qui reste d’ordre systémique."

-Stéphane Haber, Penser le néocapitalisme. Vie, capital et aliénation, Les Prairies Ordinaires, coll. « Essais », 2013, 344 pages, p.18-19.

Le philosophe marxiste Michel Clouscard avait eu en son temps à répondre à la même critique que Lordon. Il y a tout un passage du Capitalisme de la Séduction (1981) où il fait une critique du jeans, et lorsqu'on lui fait remarquer qu'il porte justement un jeans, il répondait qu'il était forcé de vivre avec son temps. Donc je pense que ce n'est pas comprendre leur point de vue que de rabattre ces réponses sur de l'hypocrisie.

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réfléchir aussi longtemps sur des mongols pareils, ça me dépasse

 

Lordon et la clique de branleurs de son espèce (sapir, monot, onfray, etc...) font partie de la race des pseudo-intellectuels politiques et médiatiques, bien plus intéressés à l'idée de passer à la télé que de raconter quelque chose d'intellgient.
Le simple fait qu'ils tombent dans cette catégorie devrait immédiatement leur faire perdre toute forme de crédibilité intellectuelle et les placer dans la catégories des Branleurs A Grandes BOuches que les comités d'hygiènes publiques devrait passer dans le sanibroyeur.

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réfléchir aussi longtemps sur des mongols pareils, ça me dépasse

 

+10

Je l'avais déjà fait remarquer mais les grosses phrases embrumées c'est un piège intellectuel terrible, un test de Rorschach mental qui frappe d'autant plus fort qu'on est intelligent et de bonne volonté. On se dit qu'il y a forcément un sens à interpréter si on creuse assez loin, et  moins on trouve plus on se dit que le gars est profond et subtil alors que ce n'est qu'un escroc.

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Je l'avais déjà fait remarquer mais les grosses phrases embrumées c'est un piège intellectuel terrible, un test de Rorschach mental qui frappe d'autant plus fort qu'on est intelligent et de bonne volonté. On se dit qu'il y a forcément un sens à interpréter si on creuse assez loin, et  moins on trouve plus on se dit que le gars est profond et subtil alors que ce n'est qu'un escroc.

 

Oui mais voilà, le brouillard est-il dans le texte ou dans l'esprit du lecteur ? That's the question.

 

Aller, un petit test pour se détendre: bullshit or not bullshit ? :

"Dans ce passage à un espace dont la courbure n'est plus celle du réel, ni celle de la vérité, l'ère de la simulation s'ouvre donc par une liquidation de tous les référentiels -pire: par leur résurrection artificielle dans les systèmes de signes, matériau plus ductile que le sens, en ce qu'il s'offre à tous les systèmes d'équivalences, à toutes les oppositions binaires, à toute l'algèbre combinatoire. Il ne s'agit plus d'imitation, ni de redoublement, ni même de parodie. Il s'agit d'une substitution au réel des signes du réel, c'est-à-dire d'une opération de dissuasion de tout processus réel par son double opératoire, machine signalétique métastable, programmatique, impeccable, qui offre tous les signes du réel et en court-circuite toutes les péripéties. Plus jamais le réel n'aura l'occasion de se produire -telle est la fonction vitale du modèle dans un système de mort, ou plutôt de résurrection qui ne laisse plus aucune chance à l'événement même de la mort."

-Jean Baudrillard, Simulacres et simulation, Paris, Éditions Galilée, 1981, p.11.

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