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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Blog du Monde sur les bus de la Silicon valley: une bonne grosse dose de n'importe quoi.

http://internetactu.blog.lemonde.fr/2014/02/14/de-quoi-les-google-bus-sont-ils-le-symptome/

 

Parfois, par exemple, l'inefficacité est le prix que nous avons accepté de payer pour éviter la discrimination. Si Airbnb, par exemple, aide à améliorer l'efficacité de la location, il n'aide pas l'Etat à percevoir les taxes qui y sont associées ni à contrôler les loyers. "Si nous n'aimons pas le contrôle des loyers, nous devons nous y opposer sur le terrain politique et social", pas seulement par l'utilisation d'une application.

Et si le fait que l'Internet a aggravé les inégalités était un acte délibéré ? Et si changer le monde pour moins d'égalité était le but caché des entrepreneurs de la Vallée, révélant leurs vrais visages ? C'est ce qu'envisage le journaliste Klint Finley (@klintron) pour TechCrunch en mettant les pieds dans le plat et en évoquant "la montée des néoractionnaires".

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Blog du Monde sur les bus de la Silicon valley: une bonne grosse dose de n'importe quoi.

http://internetactu.blog.lemonde.fr/2014/02/14/de-quoi-les-google-bus-sont-ils-le-symptome/

 

 

 

Déjà la première ligne annonce le bordel :

 

 

Pour Julia Carrie Wong de Salon.com (@juliacarriew), les autobus privatisés de Google (mais aussi de Facebook, Genentech, Apple, Yahoo et d'autres)

 

Privatisés ? donc ils étaient publics avant ces bus ? hummmmmm

Bullshit à tous les étages, et le rez-de-chaussée annonce bien la couleur.

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Déjà la première ligne annonce le bordel :

 

 

Privatisés ? donc ils étaient publics avant ces bus ? hummmmmm

Bullshit à tous les étages, et le rez-de-chaussée annonce bien la couleur.

+1, pile dans l'idéologie qui veut que c'est trop horrible tout ce que font ces boites pour leurs employés. Des canapés partout des cantines top moumoutes comme t'en as jamais eu de toute ta scolarité.

Mon père lorsqu'il bossait en France pendant son apprentissage y allait en bus envoyé par la société pour laquelle il bossait. Réactionnaire ou retour à la normale ? On veut des transports en commun, mais que ce soit la ville qui les organisent n'importe comment.

Avec la même fréquence pour les quartiers remplis de vieux riches prenants leurs voitures (forcément les derniers mètres faut quand même les faire, même si c'est en côte et qu'on a 70 ans) que pour ceux des jeunes ingénieurs fraîchement arrivés qui se baladent uniquement en bus et à pied.

 

Trop réac le logo de Google à l'inauguration de JO.

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Pas de miracle avec le gaz de schiste selon... l'Institut du développement durable...

 

 

 

Le Vieux Continent n'est pas le Nouveau Monde, où les shale gas (« gaz de schiste ») ont entraîné une révolution énergétique depuis cinq ans. Mais pas pour autant de bouleversements économiques en profondeur

Il y a eu une révolution ou pas ?

 

 

 

la forte baisse du prix du gaz donnant un avantage compétitif à quelques secteurs, comme la pétrochimie, mais qui ne pèsent que 1,2 % du produit intérieur brut (PIB) américain

 

C'est bien connu qu'en dehors de quelques secteurs, personne ne se chauffe ni ne s'éclaire au gaz par exemple.

 

 

 

Les exportations de ces secteurs « gazo-intensifs » sont certes passées de 10,5 milliards de dollars en 2006 à 27,5 milliards en 2012, mais il faut rapprocher ces chiffres du déficit de la balance commerciale industrielle des Etats-Unis, qui a atteint 779,4 milliards de dollars en 2012.

 

Quel est le point ?

 

 

 

Au total, l'impact sur le PIB américain ne serait que de 0,84 % entre 2012 et 2035, soit une contribution annuelle ridicule (0,04 %) « à comparer avec un taux de croissance réel annuel de 1,4 % ». Entre 2007 et 2012 où la production de gaz de schiste s'est envolée, le stimulus des pétroles et des gaz de schiste a été de 0,88 %

 

Là je comprends plus rien. 

 

 

 

S'il n'y a pas eu de miracle outre-Atlantique, il y en aura encore moins en Europe, où subsiste une grande incertitude sur l'importance des réserves potentielles, faute de forages exploratoires suffisants.

 

La faute à qui ?

On ne sait pas ce qu'il y a, mais par contre, on sait que ça changera rien.

 

 

 

Cela ne réduira ni les importations de gaz de Russie, d'Algérie ou du Qatar (54 % de la demande européenne), ni les prix des combustibles fossiles, qui « resteront largement déterminés par les marchés internationaux »

 

Parce que l'Europe ne fait pas partie des marchés internationaux bien entendu. 

 

 

 

Cette production supplémentaire pourrait juste rendre le marché plus liquide et résistant dans les pays très dépendants au charbon, tels que la Pologne, ou au gaz russe, comme la Bulgarie, la Slovaquie...

 

Utiliser moins de charbon (ça tombe bien c'est en Pologne qu'il y a l'air d'en avoir le plus) et se défaire du chantage russe, c'est pas bénéfique ?

 

 

 

Mieux vaut donc que l'Europe développe des politiques d'efficacité énergétique, d'innovation et des sources d'énergie faible en carbone, plaident les auteurs...

 

 qui travaillent à l'Institut du développement durable.

 

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/02/14/en-europe-pas-de-miracle-economique-a-attendre-des-gaz-de-schiste_4366979_3244.html

 

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Vous voulez connaître le nom du premier ouvrage de philosophie politique qui applique systématiquement le point Godwin ? Cherchez pas plus loin, La route de la servitude est bien ce bouquin.

L'essentiel de l'argumentation de Hayek repose en effet sur ceci que le chemin qui a conduit à l'avènement du national-socialisme et du fascisme aurait été préparé et tracé par la pensée socialiste de Saint-Simon jusqu'à Lénine. Socialisme et fascisme, dit Hayek, se rejoignent dans la condamnation qu'ils prononcent à l'égard de l'individu censé être complètement assimilé au corps social, et de ce fait la longue domination des idées socialistes en Europe n'a pu que paver la route au totalitarisme par la destruction systématique des idées libérales.

 

Aucune mention n'est faite dans ce livre des crises du pouvoir politique qui ont amené à l'essor du fascisme en Italie ou de la crise économique de 1929 qui est manifestement à l'origine de la méfiance diffuse à l'égard du capitalisme et de son idéologie libérale de support ; tout se déroule dans un espace abstrait et atemporel, comme si les idées n'étaient pas appelées à s'incarner en tant que réponses plus ou moins bonnes aux situations concrètes de l'histoire, mais au contraire gouvernaient l'histoire à travers la diffusion de tel ou tel système de pensée. Plus hégélien que son ennemi Hegel, l'Autrichien voit les hommes saisis contre leur gré par des idées fausses et incapables de s'arrêter tant que quelqu'un n'aura démasqué leurs illusions.

 

Mais Hayek ne se limite pas à établir des liens imaginaires de causalité faute d'attaches dans le réel, il déforme même les pensées socialiste et nazie pour mieux les adapter les unes à l'autre. Un exemple suffira à éclairer le lieu de l'embrouille. Pour Hayek en effet la domination de l'idée du progrès technique est un élément que les nazis ont repris des socialistes et qui leur ont permis de soumettre aisément le peuple allemand, ce qui expliquerait aussi pourquoi les ingénieurs et les scientifiques se sont pliés plus facilement devant Hitler que les littéraires (les très cultivés Jung et Spengler sont passés sans trop de gêne dans le camp brun, mais passons).

Or il ne faut pas être très érudit pour savoir que Hitler s'est fait élire sur un programme profondément critique de l'idée même du progrès aussi bien que de la technologie moderne qui prônait un retour à la culture et à la tradition archaïques fantasmées du peuple allemand ! C'est d'ailleurs ce qui explique pourquoi des intellectuels comme Heidegger ont épousé avec enthousiasme l'hitlérisme avant de se rendre compte que finalement le parti nazi faisait de la technologie un usage aussi intensif que le capitalisme. On a du mal à croire que Hayek n'était pas au courant des discours national-socialistes au point de ne pas voir ce qui les sépare, partant son opération se réduit à une simple manipulation idéologique pour montrer que le socialisme appartient à la même espèce que le fascisme et que l'un conduit inéluctablement à l'autre.




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Le dernier paragraphe sur Hitler c'est de la connerie à l'état brut.

Hitler adorait l'innovation, il suffit de voir la perfection de ses machines de guerre (Bf, panzers, etc...). Être conservateur d'antiques traditions n'implique pas ne pas aimer la modernité et l'avancée technologique.

C'est déprimant.

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Je ne me souviens plus d'un passage du livre qui parlait de l'attrait des nazis pour le progrès technique.

Quelqu'un voit de quoi il parle ?

Sur la fin de la guerre l'attrait technophile relève de la croyance en la découverte d'une arme décisive qui renverserait le cours des armes.

Sinon ils n'étaient pas plus technophile que les autres.

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Fake.

 

 

Et vous voulez savoir ce qui est pire ? Il écrit bien. Très bien même. Son style clair et fluide fait de lui sans doute l'un des écrivains politiques les plus doués qu'on ait jamais connu et explique peut-être aussi en partie son succès et sa célébrité.

 

Hayek écrivait comme un cul.

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Si Hitler était tellement passéiste il aurait envahi l'URSS avec des chevaux caparaçonnés dans le style chevalier teutonique, les panzers c'est moderne, donc décadent, donc démocrate, donc juif. QED

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Je ne me souviens plus d'un passage du livre qui parlait de l'attrait des nazis pour le progrès technique.

Quelqu'un voit de quoi il parle ?

 

Enigma, les carburants de synthèse à partir de charbon et de lignite (brevet Dow Chemical à l'époque je crois), la cathédrale de lumière de Speer, les V-2, etc.

 

Suffit de se baisser pour trouver des exemples. Par contre Hitler lui-même n'était pas spécialement fan – c'est paraît-il lui qui n'a pas jugé bon d'équiper l'infanterie d'armes automatiques alors que le modèle produit à l'époque était déjà très fiable. Pour le reste des nazis par contre le progrès technique a été vastement utilisé.

 

Mais pour en revenir à ce dont il parle sur SC, il semble que ce soit surtout à propos des campagnes électorales du NSDAP – qui elles ont pu être passéphiles. Je ne les connais pas assez personnellement.

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A propos de La Route de la Servitude :

La Bible de la nouvelle religion d'Etat. Rien à redire, d'ailleurs on n'a pas le droit.

Ou encore plus loin :

Après, le problème c'est qu'un bouquin comme le Hayek se croit révolutionnaire et provocateur...C'est juste plus long pour s'en apercevoir !

http://www.senscritique.com/liste/Des_bouquins_que_si_tu_les_aimes_pas_c_est_que_t_es_vraiment/383956

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Le dernier paragraphe sur Hitler c'est de la connerie à l'état brut.

Hitler adorait l'innovation, il suffit de voir la perfection de ses machines de guerre (Bf, panzers, etc...). Être conservateur d'antiques traditions n'implique pas ne pas aimer la modernité et l'avancée technologique.

C'est déprimant.

 

Il avait quelques excellentes intuitions parmi ses lubies de démesures. Les Ratte, Mause ou Landkreuzer c'était de la pure débilité. Idem l'obsession de prioriser l'aviation de bombardement lors de l'avènement des moteurs à réaction.

 

Mais technologiquement, les Allemands ont fait des miracles pendant cette guerre. On parle des Panzers mais le premier système infrarouge monté sur certains Panthers c'est juste brillant. Mais je crois que LE domaine (en dehors de l'aéronautique) où l'Allemagne a, sur impulsion d'Hitler, fait un bond gigantesque en avant c'est clairement la guerre sous marine. Les U-Boot type XXI étaient juste révolutionnaires.

 

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N'importe quel historien un peu sérieux qui a étudié la question admet que l'Allemagne nazie fut le pays du monde le plus avancé sur le plan scientifique et technologique, dans presque tous les domaines, de la chimie à la propulsion en passant par la physique atomique. Ce n'est pas pour rien que la première chose que les américains ont faite avant de délivrer les camps, fut de mettre la main sur les savants et ingénieurs, les programmes de recherche et les installations nazies, notamment en matière de fusées. Sinon ils ne seraient jamais allés sur la lune. Quant aux armes secrètes elles existaient : les V2, mais ils n'ont pas eu le temps de les mettre en place, elles sont arrivées trop tard.

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Il avait quelques excellentes intuitions parmi ses lubies de démesures. Les Ratte, Mause ou Landkreuzer c'était de la pure débilité. Idem l'obsession de prioriser l'aviation de bombardement lors de l'avènement des moteurs à réaction.

 

Mais technologiquement, les Allemands ont fait des miracles pendant cette guerre. On parle des Panzers mais le premier système infrarouge monté sur certains Panthers c'est juste brillant. Mais je crois que LE domaine (en dehors de l'aéronautique) où l'Allemagne a, sur impulsion d'Hitler, fait un bond gigantesque en avant c'est clairement la guerre sous marine. Les U-Boot type XXI étaient juste révolutionnaires.

 

Je suis totalement d'accord !

 

Et leurs avions à réaction, les premiers, étaient un énorme pas en avant.

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N'importe quel historien un peu sérieux qui a étudié la question admet que l'Allemagne nazie fut le pays du monde le plus avancé sur le plan scientifique et technologique, dans presque tous les domaines, de la chimie à la propulsion en passant par la physique atomique. Ce n'est pas pour rien que la première chose que les américains ont faite avant de délivrer les camps, fut de mettre la main sur les savants et ingénieurs, les programmes de recherche et les installations nazies, notamment en matière de fusées. Sinon ils ne seraient jamais allés sur la lune. Quant aux armes secrètes elles existaient : les V2, mais ils n'ont pas eu le temps de les mettre en place, elles sont arrivées trop tard.

Les allemands ont inventé la notion de complexe militaro-industriel je crois.
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Le commentaire du monsieur ne remet pas en cause la propension des nazis à utiliser la technologie dans les faits (au contraire il dit lui-même : "finalement le parti nazi faisait de la technologie un usage aussi intensif que le capitalisme".) mais l'idée selon laquelle les nazis aurait été des enthousiastes de la technologie dans la doctrine. (Car apparemment c'est ce qui réunissait socialistes et nazis selon Hayek...toutefois je ne retrouve pas ce passage dans le livre.)

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