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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Ouais, niveau communication, c'est moyen. Par chez nous, en Province, loin de la civilisation, on se fout bien de la gueule des Parisiens et d'Ayrault. Je n'ai encore croisé personne pour le décrire comme "capable de prendre une décision impopulaire". Comme commentaires, j'ai eu "on se paye notre tête", "tout ça c'est pour ramasser du fric", "mais qu'est-ce qu'ils peuvent pas inventer pour faire chier" et "tu vas voir, ça veut dire qu'ils cherchent à faire passer une nouvelle taxe sur la pollution".

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http://www.nakedcapitalism.com/2014/03/neo-liberalism-expressed-simple-rules.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+NakedCapitalism+%28naked+capitalism%29

 

 

The other day, I saw an elegant hi-so lady eating a Krispy Kreme in Bangkok’s Siam Paragon. With a fork! That donut cost her 27 baht — 84¢, 5¢ more than the US, in a city with half the cost-of-living of New York! So, what’s going on? To her, Krispy Kreme donuts are a luxury good. How does she know that? Exactly because they have a high price! Therefore — Thorstein Veblen would be proud — those donuts have an upward sloping demand curve! (Yves, who is actually qualified to talk about this stuff, goes over these issues in more detail than I can, in ECONned.)

 

C'est son niveau de connerie qui est upward sloping...

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http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Marc_Sylvestre

« Le libéralisme n'est pas une construction intellectuelle comme le marxisme : le monde a été créé ainsi. [...] C'est le meilleur système. La guerre économique fait moins de victimes que les guerres militaires ou religieuses. Le libéralisme est inscrit dans la nature humaine, parfois violente et injuste. » 

Jean-Marc Sylvestre

 

 

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Bah, il confond libéralisme et capitalisme et utilise les mots 'violences' et 'injustice' n'importe comment, mais ce qu'il essaye de dire est factuellement vrai. Bon, il a l'air de regretter cette réalité, mais c'est juste le surmoi de gauchiste qui s'exprime.

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En quoi la libre-concurrence est une "guerre économique" ? Ca fait très poulet libre dans le renardier, tout ça. Toujours cette idée que le libéralisme est dénué de principes de non-agression : que par la concurrence, c'est indéniablement l'exploitation et la violence qui s'expriment. 

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Ce matin, je prends mon petit déjeuner à l'hôtel. Bien entendu, on m'impose la télé en fond sonore (BFM, pour être précis).

Quand ils ont interrogé un gars avec une plaque paire qui s'était pris une prune de 22 euros pour avoir circulé à Paris et que celui-ci a répondu "j'avais pas bien regardé ma plaque, c'est ma faute, j'aurais pas du circuler - non, non, je ne suis pas fâché", j'ai cru que j'allais faire une scène.

Esclavage volontaire dans toute sa splendeur.

 

En tout cas le gouvernement a trouvé une façon efficace et très rentable de faire rentrer des sous dans la caisse.

Connards.

 

Un PV juste pour avoir agi selon les principes de libre circulation…

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"L'Etat ne doit pas être derrière chaque volant mais à chaque carrefour..."

 

 

Olivier Maroy, ex journaleux de la Pravda Belge et néo-pseudo-libéral au MR.

 

En gros, l'Etat doit être partout à surveiller vos miches. On est sauvé.

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Alain Berteaux, conseiller régional communiste du Nord-Pas-de-Calais, a prononcé la phrase suivante en 2001 pendant une campagne municipale :

 

 

"L'argent public c'est fait pour être dépensé sans compter, car quand on aime on ne compte pas"

 

Je ne parviens pas à retrouver la source originale, qui m'aiderait à la faire buzzer. Si quelqu'un aurait une piste...

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Circuler un jour sur deux, je trouve ça très bien, je pense qu'il faut aller plus loin, et travailler un jour sur deux, l'idéal serait de le faire 6 mois sur 12.

ça réglerait tout un tas de problème, le chômage, la pollution, les bouchons, on serait deux pour chaque poste, 6 mois de travail, 6 mois à faire ce qu'on veut ! Votez pour moi !

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La profanation, c’est la basilique du Sacré-Cœur, pas les tags

Roland T.

Tribune

Qu’est-ce que j’apprends ce mercredi soir à la radio ? Des graffitis anarchistes à l’entrée de la basilique du Sacré-Cœur à Paris ?

  • « Ni Dieu ni maître ni Etat » ;
  • « Feu aux chapelles » ;
  • « A bas toute autorité » ;
  • « Fuck tourism ».

Qu’est-ce que j’entends dans les commentaires ? TOUS les candidats à la mairie (ainsi que le ministre de l’Intérieur, grand tartuffe des religions dans ce pays) condamnent cette « profanation » (« odieuse » selon Jean-François Copé) ?

Making of
Roland T. a 42 ans, il est professeur d’histoire-géo dans le Val-d’Oise. Rue89

Nous ne saurons sans doute jamais qui sont les auteurs de ces actes, sauf si la police se donne des moyens en disproportion du délit incriminé. Je ne le souhaite pas, car j’imagine par avance la sévérité « exemplaire » et hypocrite des sanctions pénales.

Et à quoi bon critiquer « là-bas » les pays qui mettent en prison des chanteuses punks « blasphématoires » si c’est pour faire pareil ici ?

« Profanation » dans toutes les bouches

Par contre, si je rencontre ces « anarchistes », je les engueule, parce que leur acte est contre-productif par rapport… mais par rapport à quoi en fait ? On ne vous l’a pas dit ? Je vais y revenir.

En fait, ce qui me pousse à réagir, ce ne sont pas les graffitis, car à quoi bon rappeler que les actes de personnes qui se pensent irresponsables de ce monde ne peuvent être qu’irresponsables dans ce monde ? Ce qui me donne envie de réagir, ce sont les réactions des responsables politiques.

« Profanation ». Tous utilisent ce mot. Pas délit, pas vandalisme, pas dégradation : profanation. Soit un rapport au sacré. Aucun recul, aucune neutralité dans l’exercice d’une fonction publique. Le fait religieux est posé comme une évidence, et pas question de rappeler que si l’action publique organise la libre expression religieuse, elle ne reconnaît rien.

Des communards tués à cet endroit

Maintenant, venons-en au cœur de cette affaire du Sacré-Cœur, celui qu’aucun politique n’a relevé : pourquoi commettre pareil acte à cette date et à cet endroit ?

Le 18 mars 1871, le peuple parisien, assiégé et affamé, se soulève contre l’Assemblée versaillaise, réactionnaire, monarchiste et cléricale. Les Parisiens montent au sommet de la colline de Montmartre, à l’époque dépourvue de cette fameuse basilique, simple vignoble urbain, sur laquelle se trouvent des canons de l’armée. Le peuple s’empare des armes, proclame la Commune, et en appelle au pays pour défendre la « vraie République ».

Nul n’ignore la fin de l’épisode : lors de « la semaine sanglante » (21-28 mai 1871), l’armée de Thiers reprend la ville au prix de 20 000 à 30 000 morts (vous vous rendez compte ? Quasiment le bilan de l’insurrection du ghetto de Varsovie), exécutés à la chaîne et enterrés sous les rues (on retrouvera plusieurs charniers pendant les travaux de percement du métro dans les années 1897-1902).

L’humiliation par l’édification d’un basilique
sacre-coeur-basilique.jpg

Barricade rue de la Bonne, butte Montmartre, durant la Commune de Paris de 1871 (BHVP/Roger-Viollet/Wikimedia Commons/CC)

 

Avant leurs exécutions, traînés dans la ville sous les crachats des possédants, les Communards étaient contraints de s’agenouiller devant chaque église, chaque croix et chaque image sainte rencontrée. C’est que le peuple parisien était déjà, et de longue date, très profondément anticlérical et largement « athéisé », convaincu depuis plusieurs révolutions (1792, 1848) du rôle réactionnaire du clergé.

Et que fait l’Assemblée versaillaise après la reprise de la ville, après ce triomphe face aux gueux ? Car les morts ne lui suffisent pas. Il faut rééduquer les vivants par la pénitence. Il faut leur imposer « l’ordre moral ». Pour ce faire, est votée une loi qui destine la colline de Montmartre à l’érection d’une basilique. Rien que ça. L’humiliation par l’édification.

Une blessure jamais refermée

Les quartiers populaires sont contraints de taire leurs milliers de morts tandis que, lors du discours d’inauguration du chantier, en 1875, on peut entendre que :

« Cette butte [était] sillonnée par des énergumènes avinés, habitée par une population qui paraissait hostile à toute idée religieuse et que la haine de l’Eglise semblait surtout animer. »

L’anarchisme français est né dans cette blessure jamais refermée au cœur du peuple parisien. De cette obscénité. Car s’il y a profanation, c’est d’abord dans la dissimulation du crime sous cette basilique.

Alors messieurs les politiques, quelques tags à effacer… vous qui faites afficher vos trombines à des milliers d’exemplaires sur TOUS les espaces publics disponibles, souffrez qu’on voit la profanation là où elle se trouve : dans l’existence même de cette basilique à cet endroit.

 

http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/20/profanation-cest-basilique-sacre-coeur-les-tags-250836

 

Il a déjà été posté cet étron ?

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20 à 30 000 communards morts lors de la reprise de Paris ? Oui, c'est faux.

 

Apparemment, il y a plusieurs sources, dont un rosbeef qui parle de 6000-7500, est ce que ça change fondamentalement le propos qu'on parle de 7500 ou 20 000 ?

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20 à 30 000 communards morts lors de la reprise de Paris ? Oui, c'est faux.

 

Et puis, si on mesure la grandeur d'une cause au nombre de morts en son nom, il y a bien eu 8M d'Allemands qui sont morts pour faire triompher le nazisme…

:)

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Et puis, si on mesure la grandeur d'une cause au nombre de morts en son nom, il y a bien eu 8M d'Allemands qui sont morts pour faire triompher le nazisme…

:)

+1

Je lui suggère d'écrire un article pour défendre les néonazis la prochaine fois qu'ils tagueront des croix gammées sur un monument à la Shoah. Parce que bon, c'est une insulte à tous les soldats SS morts pour leurs idées.

:icon_rolleyes:

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C'est tout de même vrai que Thiers a agit comme un con. Tu me dirais, c'était pas des rigolo en face.

M'enfin.

 

Les communards c'est, je crois, les gars qui ont fait bander Karl Marx comme un âne. Les mecs qui voulaient buter les bourgeois, homme, femmes, enfants, et tout cramer derrière. Rien que ça.

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Oui, oui, je dis pas.

 

Je danse toujours d'un pied sur l'autre avec la Commune. Idéalement, je m'en sens assez proche. Une cité Etat, Etc...

 

Après, les massacres et les délires coco', très peu pour moi.

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Personnellement, quand j'entends Cité-Etat, mon modèle instinctif (car je n'ai asp approfondi la question) ça serait plutôt Venise ou Florence, ou les communes italienne et les villes à chartes de France.

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En fait, ce biais vient du fait que j'ai trop d'amis communistes-etatistes et qu'en discutant de mon positionnement, je finis par me retrouver communard avec des différences.

Bon, je reconnais aussi que pour abréger, je le dis moi même.

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