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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

C'est quoi ce site chitahesque ?

 

 

C'est exactement ça. :)

 

Un nouveau site qui a pour concept le fact checking plutôt que l'idéologie qui nous arrange.

 

Merci les amis, je suis pas un parangon de vertu non plus, mais il est vrai qu'on doit se blinder quand même.

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Il y a ça et parler de richesse quand on parle de CA.

 

 

Ou de PIB, d'ailleurs, hein.

Les mecs ont le chic pour faire des parallèle incompréhensibles.

 

Exemple : la mairie Cambrai a un budget inférieur à celle de Strasbourg, c'est "le marché" qui décide donc que la bêtise de Cambrai "vaut moins" que les saucisses de Strasbourg? Au nom de quoi? Qui est cette main invisible qui vient broyer les terroirs, jeter les producteurs français les uns contre les autres? Et cette fameuse valeur de chacun des produits, est-elle objective? Subjective? Interjective?   :online2long:

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Non mais encore le PIB pour les non-initiés, on peut vite fait parler de richesse (à terme, le marché est censé éliminer les productions destructrices de richesse, bien sur il y a le non-marchand toussa). Mais quand même le CA ! C'est que les revenus et pouf, on oublie toutes les charges ! Il faut vraiment enseigner la comptabilité à l'école.

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Ce genre d'articles de merde...

 

http://www.atlantico.fr/rdv/politico-scanner/61-abstention-chez-18-24-ans-quoi-jeunes-se-detournent-vraiment-vincent-tournier-1022179.html

 

Bien sur : abstentionniste =  pas intéressés par la politique.

 

 

J'vous jure... combien d'abstentionnistes sur ce forum ? 70% ? combien de gens intéressés par la politique ? 98 % ?

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WAT DA FEUK

 

 

Traditionnellement, les économistes ne veulent pas penser la question criminelle. Pourtant, lorsqu’elle est importante, elle modifie profondément le fonctionnement des marchés.

Depuis les années 80, le capitalisme a profondément changé de visage. Il s’est financiarisé, mondialisé et dérégulé à l’excès. En prenant ces trois caractéristiques, il est devenu criminogène.

« La mauvaise monnaie chasse la bonne », dit la loi de Gresham. De même, quand un marché n’a plus de régulateur, les mauvaises pratiques chassent les bonnes et les mauvais acteurs chassent les bons. Sans qu’il n’y ait aucun complot, mais de manière mécanique, naturelle et spontanée.

Les crises financières sont excessivement rapprochées, répétitives et brutales par leurs conséquences budgétaires (les Etats doivent aller à la rescousse des institutions financières), extrêmement violentes dans leurs conséquences sociales (augmentation du chômage, de la pauvreté).

http://rue89.nouvelobs.com/2014/03/30/blanchiment-mafias-trading-capitalisme-est-devenu-criminogene-250754

 

Je ne comprends pas comment on peut encore dire que le marché n'a jamais été autant dérégulé alors qu'il n'y a jamais eu autant de lois...

 

Alors, et la suite....

 

 

D’ailleurs, « The Wire » constitue moins une description du monde criminel que de la chute d’une ville due aux dégâts du capitalisme.

 

 

Vous semblez penser que la France est plus efficace que les autres pays.

Du fait de notre tradition étatiste, nous sommes un pays qui a toujours accordé beaucoup de place à la régulation et au contrôle, sans être un système parfait bien sûr.

 

 

Contrairement à une idée un peu naïve issue du positivisme, une technique n’est jamais neutre, elle façonne le réel. Le trading à haute fréquence, c’est de la concurrence déloyale et de la spéculation systématisées, du délit d’initié légalisé.

Aujourd’hui sur les marchés des matières premières, les prix sont surévalués ou sous-évalués en permanence de 10, 20, 30% selon les produits. Les prix du blé ou de l’électricité ont des conséquences majeures sur le consommateur et sur le producteur. Derrière tout ça il y a des réalités humaines, des gens qui vivent et qui meurent.

 

 

Aujourd’hui, les flux financiers transnationaux, criminels ou non, imposent aux Etats des rapports de force. Ce sont devenus des puissances, un peu hors sol. L’un des pires aspects de la doxa ultralibérale et de sa version fondamentaliste, c’est de nous faire croire qu’il y a des choses inéluctables – « There is no alternative » – que tout est gravé dans le marbre.

 

 

EPIC FACEPALM

 

(et préface de Jorion, hoho)

 

Edit : MAGIE MAGIE, et vos idées ont du génie, c'est un UMPISTE.

 

Voilà.

 

 

 

 

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"Traditionnellement, les économistes ne veulent pas penser la question criminelle."

Lol. Quel petit con.
 

 

(Trente secondes de recherche sur Amazon.) Donc, j'ai arrêté de lire là. La première phrase m'a suffi.

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Au delà de ça, je ne comprends vraiment pas d'ou vient ce mythe du "marché dérégulé".

 

C'est quoi la genèse de cette idée à la noix ?

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« La mauvaise monnaie chasse la bonne », dit la loi de Gresham. De même, quand un marché n’a plus de régulateur, les mauvaises pratiques chassent les bonnes et les mauvais acteurs chassent les bons. Sans qu’il n’y ait aucun complot, mais de manière mécanique, naturelle et spontanée.

 

 

Ce "de même" sorti de nulle part.  :soleil:

Quelle bande d'escrocs. Bon, tu me diras, l'auteur est un flic. On n'attend pas de lui une thèse économique. Mais au moins qu'il ne dise pas de conneries. Rue89 c'est vraiment je-donne-la-parole-à-tous-les-imbéciles-pour-parler-ultralibéralisme-et-pesticides.com, c'est probablement l'un des pires pure players du web.

 

EDIT : @poney, pour eux, le marché est de base régulé car l'État est là de base, l'État est là avant tout, si quelque chose n'a pas le comportement ou la direction escomptée par l'État c'est dérégulé, c'est tout.

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"Traditionnellement, les économistes ne veulent pas penser la question criminelle."

Lol. Quel petit con.

 

 

(Trente secondes de recherche sur Amazon.) Donc, j'ai arrêté de lire là. La première phrase m'a suffi.

Oui et puis Gary Becker, tout de même. Sans oublier Steven Levitt.

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Non, je doute que "c'est tout".

 

Je connais trop bien les gauchos pour ça. Ils ont surement toute une batterie d'exemples et de lois qui "montrent" que ça été dérégulé.

En oubliant toutes les autres bien sur.

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Non, je doute que "c'est tout".

Je connais trop bien les gauchos pour ça. Ils ont surement toute une batterie d'exemples et de lois qui "montrent" que ça été dérégulé.

En oubliant toutes les autres bien sur.

Thatcher, Reagan, Friedman, FMI, UE, dogme néolibéral etc. Ces gens vivent dans une toute autre réalité qu'ils se sont construits et qu'ils répètent en boucle. Ils sont l'illustration même d'un mensonge répété mille fois qui devient une vérité.

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Attention, c'est un festival. Il faut lire ça comme un sketch.

 

 

Tectonique des droites
par Jean-Yves Camus, avril 2014

Comme le souligne Martine Bulard dans l’éditorial, ce numéro de Manière de voir (1) lance avant tout un appel à l’« audace sociale et politique » afin de répondre à la montée des droites extrêmes, lesquelles « ont en commun une conception ethniciste du peuple, une vision excluante de la société nourrie le plus souvent d’une aversion antimusulmane ». Reprenant des articles déjà parus dans Le Monde diplomatique ou inédits, ce recueil se divise en quatre parties proposant autant d’angles pour une analyse du phénomène extrémiste de droite, sans concessions ni à la bien-pensance libérale ni à la vulgate antifasciste.

Voici d’abord la haine ordinaire, raciale, religieuse ou ethnique, marqueur des extrêmes droites traditionnelles. En filigrane d’un article consacré à la progression en Norvège des idées qui ont conduit à la tuerie d’Utøya en 2011, ou d’un autre consacré à la montée d’un identitarisme juif (qui gomme jusqu’à l’idée d’une identité israélienne plurielle), on découvre ce que Dominique Vidal nomme l’« obsession de construire une nation pure ». Ceux qui la portent peuvent être antisémites, comme le montre Corina Vasilopoulou au sujet d’Aube dorée en Grèce ; ils sont le plus souvent hostiles à la religion musulmane. Sur ce sujet, on lira avec attention l’article que Stefan Durand consacre à déconstruire le « fascisme vert », cet ennemi absolu théorisé par les néoconservateurs.

L’extrême droite mute et parvient à conquérir une nouvelle respectabilité. En Flandre, en Italie et en Espagne, c’est une droite libérale conservatrice dégagée de la filiation fasciste qui recycle désormais la conception ethnique de la nation, associée à un programme économique et social ultralibéral, mais arc-bouté sur des valeurs morales. Ce cocktail idéologique ne fonctionne pas uniquement en Europe : Christophe Jaffrelot signe un article passionnant sur l’hindutva, ce nationalisme hindou qu’on appellerait chez nous identitaire et qui pourrait prochainement gouverner à nouveau l’Inde.

En France, c’est le Front national qui incarne le national-populisme, produit du renoncement de la gauche à toute rupture avec le libéralisme, comme le soulignent Christian de Brie et Serge Halimi. Pour le vaincre, encore faut-il se dégager des mythes qui obscurcissent encore son analyse, tel celui du « gaucho-lepénisme », forme savante du préjugé selon lequel, « les extrêmes se rejoignant », le FN aurait récupéré, pour un système de vases communicants, les anciens électeurs communistes de la classe ouvrière. C’est ce travail d’analyse du vote frontiste qu’effectuent Sylvain Crépon et Joël Gombin en en mettant au jour les trois piliers : les dégâts de la désindustrialisation, la peur du déclassement et les frustrations face aux inégalités croissantes qu’engendre la mondialisation.

De la dernière partie, consacrée au « paravent culturel » de ces droites extrêmes, on retiendra surtout l’article de Philippe Pons sur le renouveau du nationalisme révisionniste japonais, et le texte fondamental de Richard Hofstadter sur le « style paranoïaque » dans la politique américaine, extrait d’un maître-livre qui mit trente-huit ans à trouver une traduction française.

Au terme de la lecture, une interrogation surgit. On constate depuis les années 1980 l’échec des ripostes fondées sur l’hypothèse d’un retour de la « peste brune ». Si l’extrême droite progresse, c’est surtout parce que la forme-capital, dans sa domination absolue, empêche de penser hors du cadre libéral. Le drame est qu’avec Alain de Benoist la « nouvelle droite », par exemple, fait ce constat de la marchandisation du monde et que la gauche, dans sa majorité, y reste sourde.

 

Le Monde Diplodocus.

 

Tout part en couille, c'est la faute au libéralisme.

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En fait, autant de conneries m'a plus fait sourire qu'autre chose, ceci-dit ça a parfaitement sa place ici :
 

François Hollande est un ultralibéral honteux tandis que M. Valls est un ultralibéral décomplexé. C'est d'ailleurs un européiste convaincu.

 
http://www.lepoint.fr/politique/marine-le-pen-manuel-valls-cet-ultraliberal-decomplexe-01-04-2014-1807831_20.php

 

D'ailleurs, on notera que pour Marine  (et si on suit son raisonnement) un (ultra)libéral c'est :

 

quelqu'un qui a très peu de respect pour les libertés individuelles, [...] qui s'est attaqué à la liberté d'expression, qui foule au pied les libertés individuelles.

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http://www.atlantico.fr/decryptage/pourquoi-jeunes-sont-plus-en-plus-seduits-fn-phlippe-braud-sylvain-crepon-835198.html#qWM5zC1KQYyTGQUz.99
 

Marine Le Pen incarne à l’inverse de son père une certaine modernité qui parle à la jeunesse. Divorcée deux fois, avocate, plutôt "gay friendly", elle vit dans une famille recomposée et possède une réputation de "fêtarde". Elle représente un modèle de femme moderne, libérale qui peut être valorisé par les jeunes.


:wallbash:  :icon_beurk:

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