Aller au contenu

Nouvelle Forme De Société Commerciale


Bastiat

Messages recommandés

Tu le souhaite constructif, mais tu essaye de construire un machin avec des regles fiscales aventageuses pour favoriser ta vision, si supprimer la TVA (par exemple) est positif, pourquoi chercher à ne le faire que pour ce type de societé ?

Je n'ai rien contre l'existance de responsabilité "illimitée" (dans les faits, elle est, heureusement, toujours limitée), mais la ça ressemble à du lobbying tout à fait classique et illibéral a base de "je veux un aventage fiscal mais rien que pour mes potes, si tout le monde l'a ça ne favorise pas mon truc à moi".

Il ne sagit pas de chercher une forme juridique originale içi, mais bien de demander des aventages fiscaux spécifiques, d'ou mon coup de gueule, si ça se contentait de parler de gouvernance d'entreprise, ça ne me regarderai pas.

 

http://www.liberaux.org/index.php/topic/48122-la-mise-en-cause-de-la-responsabilite-limitee-non-contractuelle/page-22#entry991658

Lien vers le commentaire

La TVA a été créée par un français en 1954 (fallait s'y attendre), pour la supprimer, ce n'est pas gagné dans la mesure où elle est instituée au niveau européen. Le mieux (dans le sens le plus réaliste) serait de l'avoir à 15% (standard minimum de l'UE). 

 

La TVA est un des impôts les moins injustes car tout le monde la paye et proportionnellement à ses dépenses.

 

En revanche, la flat tax est une connerie... Il faut d'urgence supprimer tout type d'impôt (taxe, cotisation, prélèvement) sur le revenu ! 

Lien vers le commentaire

J'ai cru comprendre que Bastiat voulait ouvrir une porte, à l'instar du statut d'auto-entrepreneur. Après tout, si un nouveau statut existe, pourquoi pas? En fonction de l'activité et des objectifs de l'entrepreneur, il peut être intéressant.

 

La formule: pas de subvention => moins d'impôt me plait beaucoup pour ma part. Mais je crains une forte résistance de ceux qui bénéficient des subventions. Il faut bien des cochons de payeurs pour qu'une minorité proche du pouvoir profite de la manne.

 

C'est tout à fait ça, une nouvelle forme de société commerciale, mais destinée à des sociétés de taille moyennes et grandes avec des titres offrables au public et la responsabilité illimitée partagée contractuellement entre dirigeants et associés. elle sera donc en concurrence avec la SA et forcément au début, avec des formes plus petites comme la SAS ou la SCA.

Ceux qui bénéficient des subventions ou veulent divers privilèges auront intérêt à choisir une SA ou une SAS s'ils veulent une société de belle taille. il n'y a pas de raisons pour qu'ils opposent une résistance particulière. Le but in finé est de substituer la responsabilité à la réglementation.

Lien vers le commentaire

La TVA a été créée par un français en 1954 (fallait s'y attendre), pour la supprimer, ce n'est pas gagné dans la mesure où elle est instituée au niveau européen. Le mieux (dans le sens le plus réaliste) serait de l'avoir à 15% (standard minimum de l'UE). 

 

La TVA est un des impôts les moins injustes car tout le monde la paye et proportionnellement à ses dépenses.

 

En revanche, la flat tax est une connerie... Il faut d'urgence supprimer tout type d'impôt (taxe, cotisation, prélèvement) sur le revenu ! 

 

De ton point de vue, quels impôts sur garderais pour une société s'il s'agissait de diviser par deux la fiscalité d'une société de taille moyenne ou grande ?

Lien vers le commentaire

La TVA est un des impôts les moins injustes car tout le monde la paye et proportionnellement à ses dépenses.

 

En revanche, la flat tax est une connerie... Il faut d'urgence supprimer tout type d'impôt (taxe, cotisation, prélèvement) sur le revenu ! 

 

:o

Lien vers le commentaire

De ton point de vue, quels impôts sur garderais pour une société s'il s'agissait de diviser par deux la fiscalité d'une société de taille moyenne ou grande ?

 

L'impôt sur le revenu est arrivé sous l'impulsion des socialistes. Il est à visée égalitariste au plus grand mépris du mérite, et du bon sens. 

 

Depuis la révolution, la fiscalité était patrimoniale. Je pense que seul l'impôt patrimonial peut être juste. Sous condition de ne pas être trop élevé (sous peine d'éroder la base taxable). 

Lien vers le commentaire

Tout impôt érode toujours la base sur laquelle il est prélevé.

 

Pour ma part, je vois difficilement comment on peut plus justement taxer le patrimoine que les revenus alors que tant qu'il n'est pas échangé (et donc transformé en revenu), il n'a pas de prix, juste une estimation de fonctionnaire.

Lien vers le commentaire

"Tout impôt érode toujours la base sur laquelle il est prélevé."

Non ! Car un actif est souvent productif de revenu. Si vous avez un actif qui vaut 100K et qui génère des revenus, vous aurez les moyens d'acquitter l'impôt tant que le taux n'est pas trop élevé. Vous érodez la base seulement si le taux est trop élevé. Quant à l'actif improductif de revenu, le taux doit encore être plus bas. 

 

 

En revanche, je ne comprends pas ce que vous appelez "estimation de fonctionnaire" ? Par exemple, si c'est l'évaluation d'un actif par l'administration, il n'y a pas de doute, je vous rejoins sur ce point. 

 

Mais s'agissant d'actifs financiers, il n'y a pas d'évaluation de fonctionnaire, d'actifs incorporels : les méthode d'évaluation sont connues, "benchmarkables" et justifiables. Quant aux biens immobiliers, les prix des notaires, s'ils datent de 6 mois, sont de très bons indicateurs. 

Lien vers le commentaire

L'impôt sur le revenu est arrivé sous l'impulsion des socialistes. Il est à visée égalitariste au plus grand mépris du mérite, et du bon sens. 

L'impôt sur le revenu est venu avec la première guerre mondiale.

 

(ça coûte des sous, la guerre)

Lien vers le commentaire

L'impôt sur le revenu est venu avec la première guerre mondiale.

 

(ça coûte des sous, la guerre)

 

1914 c'est l'IRPP (effectivement la guerre coûte). En revanche l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières date des 1870's. Proudhon était déjà pour l'imposition des revenus mobiliers et immobiliers dès la 2nd République de 1848. Les socialistes comme Gambetta et Clemenceau y ont bien participé. 

Lien vers le commentaire

1914 c'est l'IRPP (effectivement la guerre coûte). En revanche l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières date des 1870's. Proudhon était déjà pour l'imposition des revenus mobiliers et immobiliers dès la 2nd République de 1848. Les socialistes comme Gambetta et Clemenceau y ont bien participé.

En même temps, l'impôt sur les revenus mobiliers ou immobiliers c'est comme dire : "on peut taxer plus le patrimoine qui génère des revenus."

La WW n'est qu'un prétexte pour l'IR, le gouvernement aurait fait plus d'inflation à l'époque qu'on aurait pas vu la différence.

Lien vers le commentaire

En même temps, l'impôt sur les revenus mobiliers ou immobiliers c'est comme dire : "on peut taxer plus le patrimoine qui génère des revenus."

La WW n'est qu'un prétexte pour l'IR, le gouvernement aurait fait plus d'inflation à l'époque qu'on aurait pas vu la différence.

 

Oui :-) Mais lorsque l'on taxe le revenu, on influence le comportement : les efforts que l'homme met dans son travail ou la manière dont est généré le revenu. Alors que taxer le capital revient à taxer une accumulation de revenus. Et pour que celle-ci ne soit pas trop injuste, la taxation doit être faible (i.e. payable par ce que peut produire le capital). Cela ne revient pas exactement au même dans la mesure où vous décidez des placements de vos capitaux : vous serez rémunéré en fonction de votre prise de risque et la charge d'impôt n'augmentera pas en fonction de vos revenus. Elle sera plutôt stable car indexée sur le capital lui même. Qui dit stable, dit prévisible. 

 

Il faut donc taxer le capital. Car le capital peut le supporter, mais il faut veiller à ne pas l'éroder sous peine de détruire de la base fiscale et porter atteinte au droit de propriété. Vous me direz, taxer les fruits du capital est une atteinte au droit de propriété (j'en ai bien conscience, et cela fait l'objet d'un débat perpétuel entre les minarchistes et anarcaps). Mais en tout état de cause, il n'y a pas d'atteinte au mérite ou à la prise de risque, à la différence de la taxation des revenus. Si c'est bon pour l'enrichissement des individus, c'est bon pour la croissance de la société à laquelle ils appartiennent. 

 

Le seul capital improductif de revenu devant rester non taxable que je vois est la résidence principale. Si vous en voyez d'autres... ?

Lien vers le commentaire

Cela incite donc à ne pas accumuler de capital au profit de la consommation et cela érode donc bien la base de l'impôt en rendant l'accumulation de capital moins intéressant relativement à la consommation. Moins de capital accumulé + une incitation à une préférence temporelle plus forte, je trouve ça vraiment mauvais. 

 

Lien vers le commentaire

Cela incite donc à ne pas accumuler de capital au profit de la consommation et cela érode donc bien la base de l'impôt en rendant l'accumulation de capital moins intéressant relativement à la consommation. Moins de capital accumulé + une incitation à une préférence temporelle plus forte, je trouve ça vraiment mauvais. 

 

 

C’est une blague ? De la mauvaise foi ? Ou une réelle honnêteté ? (Je comprends que vous trouviez ça mauvais puisque l'impôt est sujet à caution, j'aurais aimé que vous le démontriez...). 

 

Rien que la retraite par capitalisation à laquelle nous devons passer prouve le contraire. Le capitalisme, c’est le seul et unique moyen d’obtenir de la richesse, la sécurité, la prospérité. Inutile que je vous le vende… (J’imagine que vous le savez probablement mieux que moi).

 

Prenons un exemple : un terrain d’une valeur de 100 K€ avec un taux d’impôt sur le capital de 0.8% (1.) contre une flat tax de 8% (2.).

 

1. L’impôt est : 800€. C’est simple, clair, sécurisant. Quel que soient vos revenus.

 

2-a. Avec la flat tax de 8% et une mauvaise météo, vous faites un revenu de 10k€ en exploitant votre terrain. L’impôt est : 800€. C’est pareil.

 

2-b. Avec la flat tax de 8% et une météo correcte (ou un triplement de vos efforts)… vous faites 30k€ de revenus. L’impôt est : 2.4 K€.

 

Ça ne vaut pas le coup de travailler en triplant vos effort, n’est-ce pas ?

 

Maintenant, si vous trouvez toujours que cela incite à ne pas accumuler de capital au profit de la consommation, deux remarques :

 

- il faut aussi de la consommation (même s’il est évident que l’économie fonctionne avec l’offre) ;

- dans le meilleur des cas, le taux minimum accepté par l’UE pour la TVA (impôt sur la consommation), c’est 15% (taux standard).

 

Dans notre exemple, c’est 15 K€ d’impôt si vous pensez être incité à la consommation au lieu de capitaliser.

 

15 K€ de TVA maintenant à la consommation, c’est l’équivalent (à peu de chose près) à 18 ans de taxe sur le capital (même base, même taux). 

Lien vers le commentaire

Tout impôt érode toujours la base sur laquelle il est prélevé.

 

Pour ma part, je vois difficilement comment on peut plus justement taxer le patrimoine que les revenus alors que tant qu'il n'est pas échangé (et donc transformé en revenu), il n'a pas de prix, juste une estimation de fonctionnaire.

 

Même si je qualifierais pas la TVA d'injuste, je suis assez d'accord avec le positionnement de Jeff75.

Ce qui est dissuasif pour travailler, ce n'est pas tant le montant de l’impôt que le son coût marginal.

Pour ce qui est de l'effet de substitution entre Epargne et consommation, n'oubliez pas qu'en taxant les revenus du capital, un impôt sur les revenus est reste dissuasif à l'accumulation de capital. Cet effet grimpe géométriquement avec le taux d'imposition.

Par ailleurs si la concurrence fiscale était intense, et si les les fisc n'avaient pas les capacité d'intrusion dans la vie privée. il est fort probable que les impots auraient pour la plus part une base foncière, ou un service local rendu (ramassage des ordures, etc...).

Les impôts sur les gains comme la TVA (valeur ajoutée) sont par nature très inquisiteurs, c'est pour cela qu'on les retrouve à une échelle nationale. Les impots foncier sont en revanche resistants à l'évitement fiscal ,il vous faut déménager pour y échapper, c'est pour celà qu’historiquement, on les retrouve à l’échelle locale.

Lien vers le commentaire

Prenons un exemple : un terrain d’une valeur de 100 K€ avec un taux d’impôt sur le capital de 0.8% (1.) contre une flat tax de 8% (2.).

 

1. L’impôt est : 800€. C’est simple, clair, sécurisant. Quel que soient vos revenus.

 

2-a. Avec la flat tax de 8% et une mauvaise météo, vous faites un revenu de 10k€ en exploitant votre terrain. L’impôt est : 800€. C’est pareil.

 

2-b. Avec la flat tax de 8% et une météo correcte (ou un triplement de vos efforts)… vous faites 30k€ de revenus. L’impôt est : 2.4 K€.

 

Vous omettez l'impact psychologique: Si vous vous retrouvez sans revenu (ou des revenus moindres), avec une flat tax vous ne payez pas d'impôt alors qu'une base forfaitaire vous payez quoiqu'il arrive. C'est la fameuse Taille du Moyen Age. 

Lien vers le commentaire

Vous omettez l'impact psychologique: Si vous vous retrouvez sans revenu (ou des revenus moindres), avec une flat tax vous ne payez pas d'impôt alors qu'une base forfaitaire vous payez quoiqu'il arrive. C'est la fameuse Taille du Moyen Age. 

oui est non

 

On peut utiliser une combinaison des moyens suivants:

  • Épargner/provisionner pour gérer ce risque
  • s'arranger avec le fisc ou emprunter et lisser ainsi la facture.
  • s'arranger avec le fisc ou vendre en viager pour ne payer qu'a sa mort (en particulier pour les personnes âgées)
  • vendre une partie du capital qui sert d'assiette taxable (déménager par exemple) si la baisse de revenus semble durable.
  • louer une partie de votre capital (certains locaux mal rentabilisés d'une société) durant la baisse d'activité si elle est perçue comme temporaire.
Lien vers le commentaire

Je ne qualifierai pas la TVA d'injuste, ce n'est pas le probleme de la TVA, le problème de la TVA est double, il crée une distinction arbitraire entre producteur et consommateur, et sa mise en place implique un fliquage de toute l'économie.

Lien vers le commentaire

 

oui est non

 

On peut utiliser une combinaison des moyens suivants:

  • Épargner/provisionner pour gérer ce risque
  • s'arranger avec le fisc ou emprunter et lisser ainsi la facture.
  • s'arranger avec le fisc ou vendre en viager pour ne payer qu'a sa mort (en particulier pour les personnes âgées)
  • vendre une partie du capital qui sert d'assiette taxable (déménager par exemple) si la baisse de revenus semble durable.
  • louer une partie de votre capital (certains locaux mal rentabilisés d'une société) durant la baisse d'activité si elle est perçue comme temporaire.

 

 

Hem. Tes solutions consistent à:

- vendre pour payer ses impôts (génial!)

- louer. Ben d'une part, faut avoir quelque chose à louer (quand on achète son appartement ou sa maison ce n'est pas pour la partager en co-location) et d'autre part, faut trouver des locataires et des locataires solvables. Tout ça pour payer ses impôts. 

Ma comparaison avec la Taille était donc bonne. Il n'y a pas pire comme impôt.

Lien vers le commentaire

Hem. Tes solutions consistent à:

- vendre pour payer ses impôts (génial!)

- louer. Ben d'une part, faut avoir quelque chose à louer (quand on achète son appartement ou sa maison ce n'est pas pour la partager en co-location) et d'autre part, faut trouver des locataires et des locataires solvables. Tout ça pour payer ses impôts. 

Ma comparaison avec la Taille était donc bonne. Il n'y a pas pire comme impôt.

 

J'ai aussi mi l'épargne et l'emprunt, et le viager tu profite de ton bien jusqu'a la fin.

Si tes revenus sont trop faibles avec un impôts sur le revenu, de toute façon, tu sera obligé de vendre pour vivre.

C'est pour ça que j’insiste régulièrement sur la concurrence fiscale plus que sur un genre particulier d’impôts, ainsi que sur la réduction de l'incertitude fiscale, et les effets de bords (impôts chronophage, etc.).

 

Comme je les souligné, je tiens compte aussi de paramètres politiques, les élus sont souvent cumulard et donc attachés aux taxes locales sur les quelles ils ont un contrôle personnel.

c'est donc pour ça que la suppression de la TVA me semble un meilleur compromis.

Après, je comprend parfaitement tes arguments, comme il s'agit de convaincre des entrepreneurs et investisseurs d'adopter un statut de société, leur impression subjective est évidement importante.

 

Edit: les impôts à supprimer, dans l'ordre:

 

- Taxe sur les plus values de cession (ainsi que la CSG car à 15,5%, ça comment à faire très lourd). Frein considérable à la création d'entreprise en France.

- CFE/CVAE (les remplaçantes de la taxe pro)

- L'IS

- L'IFA (que j'aurais mis en tête de liste tellement cet impôt est con et dangereux mais il semble qu'il va enfin totalement disparaitre et il ne concerne plus que les grosses structures)

 

Et toutes les "petites" taxes locales qui commencent à peser lourdement. On en parle pas mais ces taxes sont horripilantes.

Une question que je me pose et à la quelle Jeff75 et toi pourraient m'aider à répondre.

Estimez vous qu'il y a des différences d'analyse de ces taxes entre les 2 profils qui créent ensemble une entreprise l'entrepreneur/manager et l'investisseur.

 

Si l'un préfère une taxe orienté capital (fixe), et l'autre sur le revenu on pourrait agir des deux cotés. Qu'en pensez-vous ?

Par exemple la TVA et l'IFA.

Pour les "plus values de cession" j'ai un bloquage idéologique, j ne vois pas de raison de théories éco pour dissocier les plus values des revenus (et les moins values, d'un revenu négatif donnant lieu à remboursement)

Lien vers le commentaire

C’est une blague ? De la mauvaise foi ? Ou une réelle honnêteté ? (Je comprends que vous trouviez ça mauvais puisque l'impôt est sujet à caution, j'aurais aimé que vous le démontriez...). 

 

Rien que la retraite par capitalisation à laquelle nous devons passer prouve le contraire. Le capitalisme, c’est le seul et unique moyen d’obtenir de la richesse, la sécurité, la prospérité. Inutile que je vous le vende… (J’imagine que vous le savez probablement mieux que moi).

 

 

 

J'ai du mal à comprendre le lien logique entre "le capitalisme c'est génial" et "s'il n'y a qu'un impôt à garder, c'est la taxation du capital accumulé".

 

 

Prenons un exemple : un terrain d’une valeur de 100 K€ avec un taux d’impôt sur le capital de 0.8% (1.) contre une flat tax de 8% (2.).

 

1. L’impôt est : 800€. C’est simple, clair, sécurisant. Quel que soient vos revenus.

 

2-a. Avec la flat tax de 8% et une mauvaise météo, vous faites un revenu de 10k€ en exploitant votre terrain. L’impôt est : 800€. C’est pareil.

 

2-b. Avec la flat tax de 8% et une météo correcte (ou un triplement de vos efforts)… vous faites 30k€ de revenus. L’impôt est : 2.4 K€.

 

Ça ne vaut pas le coup de travailler en triplant vos effort, n’est-ce pas ?

 

 

Je ne serais pas aussi affirmatif. La preuve : il y a plein de gens qui préfèrent passer à des tranches d'impositions supérieures plutôt que de se contenter de revenus inférieurs à 11 000 euros. 

 

Je trouve l'exemple pas très bon parce que c'est clair que dans les 2 cas, on a pas pour objectif d'avoir la charge fiscale la plus basse. 

 

Le meilleur impôt ce n'est pas ce qu'il taxe vu que l'impôt attaque toujours la production. Le meilleur impôt c'est le moins coûteux, en temps et en argent. 

Autre problème de l'impôt sur le patrimoine : je n'ai pas envie de donner la liste de tout ce que je possède à l'administration fiscale.

 

Maintenant, si vous trouvez toujours que cela incite à ne pas accumuler de capital au profit de la consommation, deux remarques :

 

- il faut aussi de la consommation (même s’il est évident que l’économie fonctionne avec l’offre) ;

- dans le meilleur des cas, le taux minimum accepté par l’UE pour la TVA (impôt sur la consommation), c’est 15% (taux standard).

 

Dans notre exemple, c’est 15 K€ d’impôt si vous pensez être incité à la consommation au lieu de capitaliser.

 

15 K€ de TVA maintenant à la consommation, c’est l’équivalent (à peu de chose près) à 18 ans de taxe sur le capital (même base, même taux). 

 

 

Dans votre exemple je choisis la TVA. Si on ne peut pas toucher au taux de TVA, je préfère payer uniquement ma TVA que payer la TVA plus l'impôt sur le patrimoine.

Lien vers le commentaire

Je ne qualifierai pas la TVA d'injuste, ce n'est pas le probleme de la TVA, le problème de la TVA est double, il crée une distinction arbitraire entre producteur et consommateur, et sa mise en place implique un fliquage de toute l'économie.

Dans cette perspective quelle taxe/impôts nécessite le flicage minimal de l'économie ou de la population ?

Lien vers le commentaire

J'ai aussi mi l'épargne et l'emprunt, et le viager tu profite de ton bien jusqu'a la fin.

Je n'ai pas relevé tellement je trouvais cela hallucinant.

- Emprunter pour payer ses impôts? WTF??

- Pour épargner il faut avoir un revenu

- Le viager c'est un cas particulier. La logique veut que l'on transmette ses biens.

Si tes revenus sont trop faibles avec un impôts sur le revenu, de toute façon, tu sera obligé de vendre pour vivre.

Bah non. Pas de revenu = pas d'impôt. Revenus faibles = impôts faibles.

En outre, si tu as des revenus, pas besoin de vendre pour payer ses impôts.

Estimez vous qu'il y a des différences d'analyse de ces taxes entre les 2 profils qui créent ensemble une entreprise l'entrepreneur/manager et l'investisseur.

Si l'un préfère une taxe orienté capital (fixe), et l'autre sur le revenu on pourrait agir des deux cotés. Qu'en pensez-vous ?

Par exemple la TVA et l'IFA.

Je n'arrive pas a concevoir une taxe sur le capital, alors taxer a la fois le revenu et le capital, c'est comment dire? Du pillage?

Pour les "plus values de cession" j'ai un bloquage idéologique, j ne vois pas de raison de théories éco pour dissocier les plus values des revenus (et les moins values, d'un revenu négatif donnant lieu à remboursement)

Oublie les théories eco et remet liberté et propriété à leur place.

Cela dit, si tu veux raisonner en termes économiques, oublie les maths et met toi à la place d'un futur entrepreneur dont le but, je le rappelle, est de maximiser son profit personnel.

En tant que politique, tu veux des emplois et de la croissance? Qui produit la croissance et qui génèrent des emplois sinon l'entreprise? La solution est donc de faire en sorte d'inciter l'entrepreneur à risquer sa chemise et pour ça il faut lui faire entrevoir je jack pot possible au bout du chemin. Si tous les accès au grisbi sont bloqués et que le seul horizon de l'entrepreneur, c'est l'impôt, tu ne crois tout de même pas que les gens sont assez couillons pour se casser le c*l et tout risquer pour des clopinettes?

Je te donne mon opinion: s'il faut absolument conserver un impôt, gardons la TVA mais simplifions sa mise en œuvre. Une idée: plutôt que de "récupérer" la TVA, faisons en sorte qu'une entreprise achète hors taxe.

Lien vers le commentaire

Vous omettez l'impact psychologique: Si vous vous retrouvez sans revenu (ou des revenus moindres), avec une flat tax vous ne payez pas d'impôt alors qu'une base forfaitaire vous payez quoiqu'il arrive. C'est la fameuse Taille du Moyen Age. 

 

Les arrangements que propose Bastiat (épargner, provisionner, s’assurer, s’arranger) me semblent plein de bon sens.

 

Admettons que sur mon terrain, je me reposais, en fumant une cigarette tranquillement. Admettons que la moissonneuse-batteuse se serait mise en route et m’aurait broyé les jambes. Admettons que par manque de chance, un psychopathe passait par là, attiré par la vue du sang, admettons qu’il m’aurait coupé les bras.

 

Je vous l’accorde : me faire payer mes 800 euros alors que je n’aurai plus de revenu (et pour cause)… Car effectivement, j’aurai du mal à travailler sans jambes et sans bras pour exploiter mon terrain.

 

Dois-je vendre mon terrain pour payer mes 800 euros ? Puisque je ne peux plus l’exploiter moi-même, puis-je le mettre en location gérance et payer ces 800 euros avec la rente ?

 

Je pose la question autrement. Dans un monde anarcap, dans une même situation, et sans revenus, je fais comment pour payer mon agence de sécurité si je veux protéger ce qu’il reste de mon corps et mes biens ?

 

Pourquoi, si j’ai un capital mais pas de revenu, devrais-je laisser les autres payer pour ma sécurité ?

Lien vers le commentaire

Je ne qualifierai pas la TVA d'injuste, ce n'est pas le probleme de la TVA, le problème de la TVA est double, il crée une distinction arbitraire entre producteur et consommateur, et sa mise en place implique un fliquage de toute l'économie.

 

Que voulez-vous dire par « distinction arbitraire » ?

 

Je suis d’accord sur le flicage de l’économie. En revanche à la différence de l’impôt sur le revenu, la TVA ne préjuge pas des décisions de gestions des entrepreneurs (sur la déductibilité d’une charge ou taxation d’un produit), elle s’applique sans discernement sur la valeur ajoutée. 

Lien vers le commentaire

Hem. Tes solutions consistent à:

- vendre pour payer ses impôts (génial!)

- louer. Ben d'une part, faut avoir quelque chose à louer (quand on achète son appartement ou sa maison ce n'est pas pour la partager en co-location) et d'autre part, faut trouver des locataires et des locataires solvables. Tout ça pour payer ses impôts. 

Ma comparaison avec la Taille était donc bonne. Il n'y a pas pire comme impôt.

 

 

- vendre pour payer ses impôts… oui dans un monde anarcap vous le feriez…

 

- pour ma part, je suis pour l’exonération de la résidence principale (ou à minima un abattement de 80%).

 

J’aurai aimé que vous démontriez en quoi la flat tax serait mieux…  Si vous avez du mérite, on vous vole plus ! Si vous ne gagnez rien, vous faites payer votre propre sécurité aux autres ?

Lien vers le commentaire

 

Si l'un préfère une taxe orienté capital (fixe), et l'autre sur le revenu on pourrait agir des deux cotés. Qu'en pensez-vous ?

Par exemple la TVA et l'IFA.

 

 

L’impôt sur le revenu pénalise le mérite. La TVA (qui est une autre forme d’impôt sur le revenu) pénalise la consommation. A choisir mieux vaut prendre la TVA sur laquelle le taux doit être ramené au minimum possible.

 

L’IFA est un impôt forfaitaire, donc passible de « seuils », donc profondément injuste.

 

Pour ma part, je suis partisan d’un impôt sur l’actif net (avoir – dettes) à un taux entre 0 et 0.8% sur la base d'un budget à l'équilibre, en complément d'une TVA avec les taux les plus bas possibles. 

Lien vers le commentaire

Les arrangements que propose Bastiat (épargner, provisionner, s’assurer, s’arranger) me semblent plein de bon sens.

 

Admettons que sur mon terrain, je me reposais, en fumant une cigarette tranquillement. Admettons que la moissonneuse-batteuse se serait mise en route et m’aurait broyé les jambes. Admettons que par manque de chance, un psychopathe passait par là, attiré par la vue du sang, admettons qu’il m’aurait coupé les bras.

 

Je vous l’accorde : me faire payer mes 800 euros alors que je n’aurai plus de revenu (et pour cause)… Car effectivement, j’aurai du mal à travailler sans jambes et sans bras pour exploiter mon terrain.

 

Dois-je vendre mon terrain pour payer mes 800 euros ? Puisque je ne peux plus l’exploiter moi-même, puis-je le mettre en location gérance et payer ces 800 euros avec la rente ?

 

Je pose la question autrement. Dans un monde anarcap, dans une même situation, et sans revenus, je fais comment pour payer mon agence de sécurité si je veux protéger ce qu’il reste de mon corps et mes biens ?

 

Pourquoi, si j’ai un capital mais pas de revenu, devrais-je laisser les autres payer pour ma sécurité ?

 

Un Américain expulsé de chez lui pour ne pas avoir payé 134 dollars de property tax.

 

So much fun. Dans un monde anarcap, tu achète un flingue. C'est une fois 100 dollars.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...