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Projet D'open Republic


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Lassé par le système politique avec un exécutif, lassé par les barrages et divers blocages fait par les partis politiques afin d'assurer "l'orientation" des lois à promulguer, pourquoi ne simplement pas faire une république sans exécutif et sans corps législatif indirect (par l'intermédiaire de représentants élus).

 

C'est pourtant pas si compliqué que ça.

 

En créant une open republic. A l'instar des communauté open sources:

- La loi serait une suite de RFC validées par les membres

- La justice serait rendue par les membres

- Le paiement et la vérification des frais seraient faites par les membres

- L'état civil serait établit par les membres

- La force publique seraient financée et dirigée directement par les membres.

 

Ainsi tout membre, a la possibilité de saisir la force publique et la communauté peut valider la bonne utilisation de ces saisies.

 

Les membres financent la république par dons. Pas de recouvrement, pas de folie des grandeurs. Juste des contributions!

 

Techniquement, il faut un site web avec:

- Un annuaire avec serveur de certificat pour l'état civil et authentification forte (pourquoi pas biometrique)

- Un bugtracker pour les lois et les décisions impliquant une dépense des biens publics en ayant modifié l'approbation par un système de votation

- Les sources doivent être visibles par tous et modifiables (avec votation) par les membres.

- ...

 

etc... c'est loin d'être exhaustif mais ce n'est pas le but de ce post... Le sujet est tellement vaste. Mais justement, discutons en!

 

 

D'autant que la création de cette république peut être faite en parallèle les autres systèmes avec exécutifs existants. Pas de violence et il sera très difficile pour les gouvernements corrompus de détruire ou mettre fin aux activités de l'open republic. LURL de la république peut même être en GTLD se passant de toute tentative de blocage technique des DNS ou de filtrage.

 

Lorsque l'Open republic sera suffisamment puissante, il ne restera rien, et encore moins la légitimité, aux systèmes avec exécutif.

 

J'ai commencé à écrire un dossier un peu plus complet mais le plus concret serait de déposer un nom de site (en attendant la mise en production...) et de commencer la réalisation. Qu'en pensez-vous?

 

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Qui de la sécurité des bases de données, quid des votes idiots et de la lisibilité de la chose? De minorités biens organisés peuvent transformer le système à leur avantage unique et imaginer un système sans contrepouvoirs me fait très peur.

 

Bref mon refus de la démocratie et ma préférence pour les systèmes de balancier me font dire que ce projet n'est pas ce que je défend.

 

Cela étant dit j'ai toujours de l'intérêt pour les projets utopiques car ils permettent d'imaginer des solutions intéressantes.

 

Il y a eu des idées intéressantes avec la révision de la constitution islandaise par Internet:

 

http://www.01net.com/editorial/534517/l-islande-twitte-sa-prochaine-constitution/

 

http://www.contrepoints.org/2011/10/27/52379-constitution-islandaise-l’e-revolution-qui-beugue?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+Contrepoints+%28Contrepoints%29&utm_content=FaceBook

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Ce qui vient de se passer en Pologne :

spoliation des retraites privées bien gérées au profit des retraites publiques non gérées,

par un gov prétendument libéral,

est une 36.589° illustration que le système actuel gov/partis, partis/gov ne fonctionne plus du tout.

 

Ou bien ça finira à la coréenne, ou bien on recrée autre chose, différent.

 

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Reste un problème de taille, quelle relation avec les états ? Si cette open republic n'est pas reconnue, elle n'aura aucun moyen d'appliquer ces décisions dès lors que le droit qui s'applique n'est pas celui qu'elle promulgue.

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Ce qui vient de se passer en Pologne :

spoliation des retraites privées bien gérées au profit des retraites publiques non gérées,

par un gov prétendument libéral,

est une 36.589° illustration que le système actuel gov/partis, partis/gov ne fonctionne plus du tout.

 

Ou bien ça finira à la coréenne, ou bien on recrée autre chose, différent.

 

C'est LA raison pour laquelle je suis devenu un anarcap convaincu et ai laissé tomber mes implications européennes.

Prenez n'importe quelle société à peu près libre, laissez quelques hommes prélever un peu de richesse et écrire des lois. Agitez bien, et deux-cent plus tard vous aurez une société orwelienne.

Cela a été vérifié historiquement à mainte reprises, y compris dans ce qui aurait pu être la plus grande réussite libérale : la création des USA et la rédaction de la constitution américaine. Quelle amère déception.

 

Nous pourrons écrire des livres et des théories, proposer de nouveaux systèmes, ça ne changera rien. Nous aurons le changement et la liberté lorsque les gens deviendront responsables d'eux-mêmes, plutôt que de se croire victimes d'injustices, de vouloir lutter contre tout ou de vouloir prendre aux autres.

Problème de conscience, donc. Les Etats existent aussi parce qu'ils sont un moyen facile de se déresponsabiliser, de rejeter la faute sur autrui et de prendre aux autres, et par définition créer un nouvel ersatz d'Etat conduira inéluctablement à une érosion progressive de la responsabilité individuelle et donc de la liberté.

 

Il n'y aura naturellement plus besoin d'Etat lorsque la masse critique de gens responsables sera atteinte, et c'est alors que l'anarchie de marché (la seule véritable anarchie) se mettra progressivement en place. Pour l'instant, seul Internet et quelques communautés Open* fonctionnent ainsi, mais combien de temps avant que de tels projets ne s'étendent aux hôpitaux ? Aux écoles ? Aux infrastructures ? Et que ceux déjà existant aujourd'hui deviennent incontournables ?

 

On peut aider à faire bouger les mentalités pour accélérer le mouvement, et CP, Daniel Toure ou H16 font un super travail qui commence à avoir une influence, sans compter le travail de proximité que l'on fait tous à titre individuel. Mais un Open-Etat est et restera un oxymore, et un "no way" libertarien.

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Reste un problème de taille, quelle relation avec les états ? Si cette open republic n'est pas reconnue, elle n'aura aucun moyen d'appliquer ces décisions dès lors que le droit qui s'applique n'est pas celui qu'elle promulgue.

 

La république sera reconnue lorsqu'elle aura les moyens d'avoir une force publique. Malheureusement, il ne faut pas s'attendre à une libération sans douleur. Même si ce concept est de loin le plus pacifique, il y aura des bagarres notamment ceux qui croient en la lutte de classes entre personnes responsables et personnes "irresponsables" ou tout autre classe : riche/pauvre/patron/ouvrier etc...

 

Il ne faut pas se leurrer, les 3/4 de la population se fiche totalement de la politique tant qu'on les laissent tranquille. L'avantage d'un système de votation directe est qu'il faudra lourdement communiquer pour un résultat très aléatoire. Il faudra convaincre. Et je prends exemple sur les USA avec l'Obamacare. Le parti démocrate a très lourdement communiqué en dépensant une fortune. Mais l'opposition est réelle et a les moyens de communication sont aussi efficace. Et Internet contribue largement à ce contre pouvoir.

 

D'autre part, les états "territoriaux" n'ayant pas nécessairement d'utilité dans une open republic, il est parfaitement possible de simplement les ignorer. Tant que la force publique est suffisante pour garantir la sureté des membres.

 

 

 

par définition créer un nouvel ersatz d'Etat conduira inéluctablement à une érosion progressive de la responsabilité individuelle et donc de la liberté.

 

 

 

Je ne partage pas du tout cet avis. L'être humain est nécessairement responsable. S'il ne l'est pas, il se meurt. Le symptôme que vous décrivez a une autre cause: Le bougiboulga présenté par le corps législatif dans le seul but d'escroquer les citoyens. Encore pour prendre l'actualité des USA, le gouvernement démocrate présente un texte pour encadrer les prêts étudiant afin dit-il d'en faire baisser le cout. Mais concrètement, comment est il possible de faire baisser la valeur du travail des universités et/ou des organismes financiers? La seule réponse est la concurrence. Pas l'encadrement législatif qui créera à court terme une oligarchie dans l'enseignement. Le gouvernement va proposer un texte de lois de plusieurs millier de pages afin de dissimuler la réalité. Le citoyen lui, votera peut-être pour le titre de la loi. Certainement pas pour la façon d'y arriver.

 

En quoi l'open republic détruit tout espoir de valider un long texte incompréhensible? Eh bien il faudra qu'un nombre suffisant de membres lisent le texte. Ou le texte n'aura pas assez de votes. Et ça, ça restreint énormément les possibilités de détournement de l'argent public.

 

 

 

Qui de la sécurité des bases de données, quid des votes idiots et de la lisibilité de la chose? De minorités biens organisés peuvent transformer le système à leur avantage unique et imaginer un système sans contrepouvoirs me fait très peur.

 

 

 

La sécurité des données et des programmes se fera sous l'inspections des membres. Même si tous les membres n'y regarderons pas, certains veillerons à ce qu'aucune modification de masse puisse perturber le système. Enfin, la sécurité actuelle (simple photo sur un papier spécial") n'a strictement rien à envier à des clés numérique codée sur 2048 bits ou plus.

 

La répartitions sur plusieurs sites et des mécanismes de réplications des bases de données rendra les données insensible au feu, au destruction accidentelle, inondation etc... Pourrions nous en dire autant des registres de l'état civil actuel?

 

Les votes idiots sont inévitables. Heureusement, ils ont toujours été minoritaires (dans l'histoire, les communistes ont rarement dépassé 10% des votants). Même en prenant le nombre de votes idiots ayant élus Hitler en Allemagne, il n'étaient pas si nombreux que cela. C'est le système des élections qui a été pourri pour garantir aux partis en places de continuer leur méprisable besogne.

 

Le contre pouvoir est énorme: la fin du financement! Quand on a pas les moyens de ses ambitions, on se calme très vite.

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Les votes idiots sont inévitables. Heureusement, ils ont toujours été minoritaires (dans l'histoire, les communistes ont rarement dépassé 10% des votants).

Là où tu te trompes, c'est qu'en moyenne, le vote communiste n'était pas un vote idiot. Illusionné, désinformé, para-religieux, oui, mais pas un vote idiot.
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En effet, le PCF se proclamait même "le parti de l'intelligence" dans les années 60. Un intellectuel non communiste n'était pas considéré comme intellectuel.

 

Nicolas,

Si je suis par principe opposé à la création d'un Etat alternatif, il reste dans tous les cas à gérer les dépenses collectives et les décisions publiques. Je me dis que ton idée pourrait être intéressante pour une gouvernance autonome d'une ville privée, en remplacement des collectivités territoriales et de leurs seigneuries. C'est une idée d'autant plus intéressante que je réfléchis souvent au mode de fonctionnement d'une société anarcap et que si la suppression de l'Etat ne pose pas de problème théorique, la gestion d'une ville et même simplement d'un quartier est autrement plus problématique, au point que même David Friedman pensait conserver les ploutocraties locales. Ma suggestion personnelle irait davantage vers des syndics (comme pour les copropriétés, mais appliqués à des quartiers voir communes), mais l'idée n'est pas parfaite non plus à cause des divergences qui s'amplifient exponentiellement avec le nombre de personnes concernées. C'est là que ton idée me paraît le plus intéressante, et peut-être même révolutionnaire dans le concept.

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Si des gens volontaires veulent faire une proposition mais constatent qu'ils ont d'autres personnes avec qui s'allier pour se faire, ils créeront d'eux-mêmes un parti politique (ou quelque chose qui y ressemble). Les financements seraient alors beaucoup plus faciles à obtenir une fois que le parti est formé et on retombe dans le schéma politique habituel : la majorité discriminant la minorité. Du moins, je ne vois pas ce qui empêche que ça se produise.

 

 

 

Qui de la sécurité des bases de données, quid des votes idiots et de la lisibilité de la chose? De minorités biens organisés peuvent transformer le système à leur avantage unique et imaginer un système sans contrepouvoirs me fait très peur.

C'est précisément ce qui m'inquiète. Soit il y a un État, soit il n'y en a pas. Mais un État incomplet, laissé à la libre manipulation de qui le veut et qui en a le pouvoir serait encore plus prédateur qu'un État "démocratique" avec assemblée législative et tutti quanti. 

 

Le débat reste de toute façon le même. Soit on décide d'ériger l'individu en absolu et de décider qu'aucun autre concept et/ou qu'aucun autre homme ou groupe d'hommes ne puisse le supplanter, soit on décide le contraire. Et c'est là que l'État apparaît. Des formes "intermédiaires" d'État peuvent être une amélioration, mais certainement pas un idéal libertarien. Il n'y a pas de vérité dans les demi-mesures.

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En effet, le PCF se proclamait même "le parti de l'intelligence" dans les années 60. Un intellectuel non communiste n'était pas considéré comme intellectuel.

 

Nicolas,

Si je suis par principe opposé à la création d'un Etat alternatif, il reste dans tous les cas à gérer les dépenses collectives et les décisions publiques. Je me dis que ton idée pourrait être intéressante pour une gouvernance autonome d'une ville privée, en remplacement des collectivités territoriales et de leurs seigneuries. C'est une idée d'autant plus intéressante que je réfléchis souvent au mode de fonctionnement d'une société anarcap et que si la suppression de l'Etat ne pose pas de problème théorique, la gestion d'une ville et même simplement d'un quartier est autrement plus problématique, au point que même David Friedman pensait conserver les ploutocraties locales. Ma suggestion personnelle irait davantage vers des syndics (comme pour les copropriétés, mais appliqués à des quartiers voir communes), mais l'idée n'est pas parfaite non plus à cause des divergences qui s'amplifient exponentiellement avec le nombre de personnes concernées. C'est là que ton idée me paraît le plus intéressante, et peut-être même révolutionnaire dans le concept.

 

C'est ce que j'entends par vote idiot: Illusionné, désinformé, para-religieux On pourrait dire sans réflexion. Ou encore sans réciprocité.

 

Chaque collectivité, et l'on ne parle que du financement mis en commun, pourra s'organiser comme elle l'entend. La formation de groupe politique est pour ma part inévitable car les 3/4 des gens se fichent de la politique. Par contre, le réel avantage est le vote direct. C'est à dire: lorsque une votation à lieu, le membre peut  s'exprimer directement sans passer par son groupe. Donc, un "chef de groupe" n'a pas la possibilité de faire passer n'importe quoi pendant 5 ans... Si le membre veut se retirer du groupe, il peut le faire ad nutum.

 

Ce mécanisme permet à l'individu de garder, quoi qu'il arrive, la décision. Ce qui de fait répond à l'inquiétude notamment de Voy concernant le placement hiérarchique de l'individu par rapport à un groupe.

 

Pour préciser le concept des collectivité locales "open republic", chaque groupe est une fédération et un "pays" (ou une nation) devient une confédération. En recherchant seulement le plus petit dénominateur commun reliant chaque fédération. En d'autres termes, chaque fédération fait ce qu'elle veut (le membre garde le pouvoir de vote direct) mais si elle veut bénéficier de la force publique de la nation, il faudra qu'elle applique le plus petit dénominateur commun.

 

Le plus petit dénominateur commun d'un groupe de plusieurs millions de personne sera, j'en ai la conviction, l'exercice de la liberté. Et là, plus le nombre de membres est important, plus le système se bloquera sur ce dénominateur. Comme le financement par nombre d'individus libres sera toujours plus important que le financement par une minorité, on a de grande chance d'éviter le détournement de la force publique au profit d'une minorité.

 

Dans le cas ou un groupe (une collectivité locale par exemple) voudrait contraindre ses membres à payer un impôt (assujettissement des membres), elle n'aura en aucun cas la possibilité de financer l'application de sa décision par les autres groupes.

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D'autre part, les états "territoriaux" n'ayant pas nécessairement d'utilité dans une open republic, il est parfaitement possible de simplement les ignorer. Tant que la force publique est suffisante pour garantir la sureté des membres.

 

 

Tu n'as pas compris ma question.

Le droit qui s'applique est territorial ou dépend des accords qui existent entre pays.

Le droit de l'open républic ne pourra pas s'appliquer parce qu'il existe déjà un droit qui s'applique.

Il n'est pas possible de l'ignorer, c'est d'une part se mettre dans l'illégalité, d'autre part, s'exposer à la nullité des décisions de justice résultant du droit de l'open republic.

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Tu n'as pas compris ma question.

Le droit qui s'applique est territorial ou dépend des accords qui existent entre pays.

Le droit de l'open républic ne pourra pas s'appliquer parce qu'il existe déjà un droit qui s'applique.

Il n'est pas possible de l'ignorer, c'est d'une part se mettre dans l'illégalité, d'autre part, s'exposer à la nullité des décisions de justice résultant du droit de l'open republic.

 

Je pense plutôt que je me suis mal exprimé. Le fait que l'Open Republic constitue sa propre force publique permettra à celle ci d'appliquer et de faire appliquer les décisions de justice. Y compris les décisions de justice prisent par le droit des républiques dénaturées. Jusqu'à leur remplacement total par le droit de l'Open republic.

 

La permutation du droit des républiques dénaturées au profit du droit de l'Open Republic n'aura pas lieu d'un seul coup. A moins d'un succès immédiat et unanime, ce qui m'étonnerait vraiment. Je pense plutôt qu'une transition aura lieue: par exemple, il sera du ressort de l'Open Republic les commités de défense des contribuables. Concrètement, l'Open Republic constitue un fond qui pourra financer des avocats fiscalistes défendant les membres d'un excès de zèle du ministère des finances. Progressivement et avec l'élargissement des centres de compétences de l'Open republic, le droit des républiques dénaturées existantes ne pourra plus s'exercer.

 

Pour ce qui est de la territorialité de l'Open republic, en tant que telle il n'y en a pas. Mais je sais que c'est un point de désaccord primordial entre les libéraux classiques et les anarcap. Dans le système politique libéral classique, les individus s'entendent sur le respect de la propriété afin que chaque individus puisse exercer sa liberté. Dans le système politique anarcap, la propriété est un bloc qui justifie l'exercice unilatéral sur son territoire du "droit du propriétaire". En conséquence autant la territorialité chez les anarcap est importante, autant les liberaux classiques l'inclu dans les droits de l'individu et devient secondaire. Peut-être pour être plus clair, pas besoin de definir un territoire pour exercer un droit.

 

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Je pense plutôt que je me suis mal exprimé. Le fait que l'Open Republic constitue sa propre force publique permettra à celle ci d'appliquer et de faire appliquer les décisions de justice. Y compris les décisions de justice prisent par le droit des républiques dénaturées. Jusqu'à leur remplacement total par le droit de l'Open republic.

 

 

Il ne suffit pas d'avoir la force pour faire le droit, il faut la légitimité. Tant que l'open republic ne sera pas reconnue par d'autres états, elle n'aura aucune légitimité pour agir.

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Il ne suffit pas d'avoir la force pour faire le droit, il faut la légitimité. Tant que l'open republic ne sera pas reconnue par d'autres états, elle n'aura aucune légitimité pour agir.

 

J'en conviens mais la légitimité viendra du grand nombre de membres... Ayant en plus un système d'exécutif directe, comment pourrait-elle ne pas avoir de légitimité au yeux des autres gouvernements?

Si tu parles des diverses démarches vers l'ONU, les gouvernements des autres pays ou encore l'OMC etc... rien n'empêche de financer des sociétés privés pour s'en charger ou de mandater des rapporteurs. Les décideurs restants les membres.

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J'en conviens mais la légitimité viendra du grand nombre de membres... Ayant en plus un système d'exécutif directe, comment pourrait-elle ne pas avoir de légitimité au yeux des autres gouvernements?

Si tu parles des diverses démarches vers l'ONU, les gouvernements des autres pays ou encore l'OMC etc... rien n'empêche de financer des sociétés privés pour s'en charger ou de mandater des rapporteurs. Les décideurs restants les membres.

 

Pourquoi se priver de la territorialité alors qu'elle peut être le ticket d'entrée dans la cour des nations ?

On peut très bien imaginer le même projet mais ayant pour point de départ un petit état existant sur un petit territoire. Cet état aura pour particularité d'avoir une nationalité ouverte, c'est à dire accessible à n'importe quelle personne qui le souhaite à condition qu'elle ait les moyens de payer les frais nécessaires au fonctionnement administratif minimal (police, justice, ambassade...), cette nationalité ouverte permettra de faire grossir rapidement les rangs de recrues dynamiques attirées par la liberté.

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Pourquoi se priver de la territorialité alors qu'elle peut être le ticket d'entrée dans la cour des nations ?

On peut très bien imaginer le même projet mais ayant pour point de départ un petit état existant sur un petit territoire. Cet état aura pour particularité d'avoir une nationalité ouverte, c'est à dire accessible à n'importe quelle personne qui le souhaite à condition qu'elle ait les moyens de payer les frais nécessaires au fonctionnement administratif minimal (police, justice, ambassade...), cette nationalité ouverte permettra de faire grossir rapidement les rangs de recrues dynamiques attirées par la liberté.

 

Ok pour moi! L'Open republic n' a rien d'en sa conception qui empêcherai ça. La seule chose qui me semble difficile est de trouver un territoire. Non pas de l'acheter et de s'y installer, mais l'Open Republic sera un concurrent "libre" de gouvernements ayant la volonté d'asservir. Un "paradis fiscal" doublé "d'impuissance et d'instabilité" (3 arguments provenant des gouvernementaux dénaturés) devra avoir rapidement une force publique pour résister au terrorisme...

 

Si tu me dis qu'il est possible de constituer un territoire et d'en assurer la sureté aujourd'hui, j'achète!

 

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http://blueseed.co/

International entrepreneurs in international waters
Blueseed is creating the world’s most amazing startup community for entrepreneurs, on a cruise ship 12 nautical miles from the coast of San Francisco, in international waters. The location allows startup entrepreneurs from anywhere in the world to launch or grow their companies near Silicon Valley, without the need for a U.S. work visa. The ship will be converted into a coworking and co-living space, and will have high-speed Internet access and daily transportation to the mainland via ferry boat. So far, over 1400 entrepreneurs from 68 countries have expressed interest in living on Blueseed.
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Ok pour moi! L'Open republic n' a rien d'en sa conception qui empêcherai ça. La seule chose qui me semble difficile est de trouver un territoire. Non pas de l'acheter et de s'y installer, mais l'Open Republic sera un concurrent "libre" de gouvernements ayant la volonté d'asservir. Un "paradis fiscal" doublé "d'impuissance et d'instabilité" (3 arguments provenant des gouvernementaux dénaturés) devra avoir rapidement une force publique pour résister au terrorisme...

 

Si tu me dis qu'il est possible de constituer un territoire et d'en assurer la sureté aujourd'hui, j'achète!

 

C'est très certainement possible, en particulier en Afrique, le problème c'est de savoir comment gérer le transfert de souveraineté.

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En France même il y a des communes qui ont opté pour des modes de gestions plus open

http://entrepierres.net/wiki/Outils#OpenGov

 

autres liens sur le sujets:

 

http://blog.okfn.org/

 

https://www.opentunisia.org/ OpenTunisia est une communauté créée à l'occasion du Startup Weekend Tunis 2011. La communauté OpenTunisia réunit, distribue et développe des technologies permettant la mise en œuvre d’une gouvernance open source.

 

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C'est très certainement possible, en particulier en Afrique, le problème c'est de savoir comment gérer le transfert de souveraineté.

 

Si le gouvernement est prêt à transférer une souveraineté, je pense qu'il s'agit d'acheter suffisamment d'hectares. 

 

Et je préfère l'Afrique que la pleine mer... :-)

 

 

En France même il y a des communes qui ont opté pour des modes de gestions plus open

 

 

De ce que j'ai lu des liens que tu as fourni, il s'agit d'utiliser Internet pour améliorer l'exécutif d'un gouvernement. Ce qui est déjà bien. Mais il faut aller plus loin: la suppression de l'exécutif purement et simplement. Malheureusement, si on garde l'exécutif surtout à l'échelle d'un pays, le représentant de l'exécutif se sent pousser des ailes et la folie des grandeurs le transforme en empereur, en tyran ou en dictateur...

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