Monogamie, couple & hifi

[NicolasB]

C'est sûr qu'il y a des choses à tirer des saintes écritures... 

 

Citronne, je ne sais pas si tu peux briser une famille une fois le foyer crée pour une histoire de fesses.

[Miss Liberty]

J'aime beaucoup quand ML cite des histoires/passages de livres sacrés. Comme je suis un sacré ignorant, j'ai l'impression de découvrir des références à chaque fois.

La référence de la citation pour toi : Matthieu, chapitre 18.

[Flashy]

Justement, je crois que si.

Tu dois confondre avec vanité.

 

Je pense qu'il s'agit plus d'orgueil. S'astreindre à un style de vie monacal n'attire guère les honneurs des autres. L'incapacité au pardon n'attire guère la sympathie ou l'admiration. N'est-il pas plus adéquat, pour un vaniteux, de mettre en scène sa mansuétude et sa grandeur d'âme?

 

Je perçois le pardon comme une faiblesse. J'ignore si c'en est une -ça dépend du paradigme, dirait Bob-. Je ne pense pas avoir déjà pardonné à quelqu'un pour qui je conçois de la rancune. . Je conçois, rationnellement, ce qu'exposent les uns et les autres, mais cela ne fait clairement pas partie de mon champ d'expérience intérieur.

[Citronne]

C'est sûr qu'il y a des choses à tirer des saintes écritures... 

 

Citronne, je ne sais pas si tu peux briser une famille une fois le foyer crée pour une histoire de fesses.

 

Les gens font ce qu'ils souhaitent de leur famille et leur foyer.

 

Je répond à l'heure actuelle avec ma situation actuelle. Qui sait comment je vivrais la chose si je me marie et/ou si j'ai des enfants. Possible que je change d'avis. Mais je n'aurai nullement la prétention

1) de juger les autres sur leurs décisions et leurs façons de gérer leurs relations

2) de me prévaloir de mon comportement dans une situation qui n'est pas la mienne : avoir des enfants, être mariée, so far.

 

Ce serait idiot de ma part de parler "en tant que" alors que je ne sais rien de ma façon d'évoluer par rapport à ce "en tant que" en termes d'actions. Je sais cependant que mes valeurs resteront les mêmes. Je suis assez posée dessus pour cela.

[Miss Liberty]

Dans mon cas, je me situe clairement dans le cas d'un mariage. En l'absence d'engagement, je prônerai toujours le pardon mais la question de casser ou non le couple dépendra tout simplement de la volonté ou non de l'autre de choisir d'être fidèle à l'avenir et de la possibilité de refaire confiance...

[NicolasB]

Je pense qu'il s'agit plus d'orgueil. S'astreindre à un style de vie monacal n'attire guère les honneurs des autres. L'incapacité au pardon n'attire guère la sympathie ou l'admiration. N'est-il pas plus adéquat, pour un vaniteux, de mettre en scène sa mansuétude et sa grandeur d'âme?

Je perçois le pardon comme une faiblesse. J'ignore si c'en est une -ça dépend du paradigme, dirait Bob-. Je ne pense pas avoir déjà pardonné à quelqu'un pour qui je conçois de la rancune. . Je conçois, rationnellement, ce qu'exposent les uns et les autres, mais cela ne fait clairement pas partie de mon champ d'expérience intérieur.

Tu te pardonnes tes propres erreurs ?

[Tremendo]

Pourquoi? Je veux dire une relation extra conjugale longue que tu ne connais pas, en quoi elle te dérange? Le fait que ce soit la même personne change t il quelque chose d'aller tirer un 5 à 7 foireux avec une personne différente à chaque fois?

Ah ben si je suis pas au courant ça ne me dérange pas puisque je ne suis pas au courant Seems logical.

Mais si je suis au courant, ça veut dire d'abord que j'ai été trompé tout ce temps, et que les sentiments de ta compagne à ton égard sont eux-mêmes ébranlés. Il y a une idée d'exclusivité dans un couple amoureux, je ne crois pas au polyamour. Ca veut dire qu'il faut mieux arrêter là et se dire qu'on est amis (peu probable vu le degré de trahison) ou alors simplement follamigos comme disent les espagnols (amis baiseurs littéralement, plan cul en français).

[Miss Liberty]

Tu te pardonnes tes propres erreurs ?

Alors ça, c'est beaucoup, beaucoup plus difficile que de pardonner aux autres je trouve.

[Flashy]

Tu te pardonnes tes propres erreurs ?

 

Non.

Je ne vais pas développer, je ne veux pas être désobligeant à l'égard de ceux qui ont tendance à se pardonner à eux-mêmes.

[sans]

Qu'est-ce que ça veut dire, "pardonner" ?

[Fagotto]

On peut aussi oublier, ou ignorer/s'en foutre.

[chameau]

Ou avoir de la compersion?

[José]

Ben, j'aurais appris un mot aujourd'hui.

[NicolasB]

Alors ça, c'est beaucoup, beaucoup plus difficile que de pardonner aux autres je trouve.

 

Intéressant. C'est une question rhétorique et un peu provocatrice pour m'aider dans ma réflexion : comment penses-tu pouvoir pardonner aux autres si tu ne penses pas pouvoir te pardonner à toi?

 

Non.

Je ne vais pas développer, je ne veux pas être désobligeant à l'égard de ceux qui ont tendance à se pardonner à eux-mêmes.

 

Développe un peu STP, ça m'intéresse. Je suis exigeant envers moi même et depuis que je me pardonne mes plaisirs coupables, mes petites entorses à ma morale, mes petites erreurs, je vis beaucoup mieux.

 

Qu'est-ce que ça veut dire, "pardonner" ?

 

Pour moi, pardonner, ça veut dire accepter l'erreur, le comportement désobligeant et blessant que l'autre a eu sans lui en tenir rigueur.

[chameau]

 

Ben, j'aurais appris un mot aujourd'hui.

 

Et du coup peut être une autre forme d'amour?

[NicolasB]

Ah ben si je suis pas au courant ça ne me dérange pas puisque je ne suis pas au courant Seems logical.

Mais si je suis au courant, ça veut dire d'abord que j'ai été trompé tout ce temps, et que les sentiments de ta compagne à ton égard sont eux-mêmes ébranlés. Il y a une idée d'exclusivité dans un couple amoureux, je ne crois pas au polyamour. Ca veut dire qu'il faut mieux arrêter là et se dire qu'on est amis (peu probable vu le degré de trahison) ou alors simplement follamigos comme disent les espagnols (amis baiseurs littéralement, plan cul en français).

 

Ouah c'est dur... Un couple amoureux se définit par plein de choses et il me semble que c'est une relation interpersonnelles qui en fait n'accepte peu les codes établies de la morale ou de la société. Je pense sincèrement que l'on peut être amoureux et avoir un plan cul ailleurs, peu importe les raisons d'ailleurs de pourquoi le plan cul.

 

En tout cas, au plus profond de moi, je sais que je pardonnerai. Des fois, il y a des événements, des sentiments qui te dépassent et même si ton conjoint est bien avec toi, il se peut qu'il faute. Eh bien, il faut savoir l'accepter parfois, faire preuve de miséricorde. Et aller de l'avant pour reconstruire une relation plus forte.

[NicolasB]

 

 

 

Et du coup peut être une autre forme d'amour?

 

 

Lol moi aussi j'ai appris quelque chose.

[José]

Et du coup peut être une autre forme d'amour?

 

Tous les jours je remercie Wotan d'avoir mis dans ma poitrine une pierre à la place du cœur.

[Cugieran]

Couple : entreprise économique et sociale initiée par une forme d'attirance physique et/ou mentale. Susceptible d'accueillir de nouveaux actionnaires qui imposent d'autant plus aux fondateurs de se tenir à carreau.

 

Romantique.

[chameau]

Tous les jours je remercie Wotan d'avoir mis dans ma poitrine une pierre à la place du cœur.

Pareillement, j'aurais appris un nouveau mot : Wotan (Odin c'est ca?)

 

Aimer l'autre, c'est aussi accepter ses envies, ses attentes non? ou au moins les tolérer ?

(si l'autre a un projet professionnel prenant, a un désir de faire un long voyage seul, d'avoir une partie de jambe en l'air avec X ou Y, se goinfrer de nutella pendant 6 mois, ou de passer des heures sur lib.org, de passer ses w-e au foot, etc)

 

mais aie le sexe c'est sacré ;(

 

Facile à dire, mais il y a un travail à faire sur soi... (puis en couple).

[Miss Liberty]

Intéressant. C'est une question rhétorique et un peu provocatrice pour m'aider dans ma réflexion : comment penses-tu pouvoir pardonner aux autres si tu ne penses pas pouvoir te pardonner à toi?

Je n'ai pas dit que je n'arrivais pas à me pardonner au final.

Je dis que d'expérience je mets plus de temps à me pardonner mes propres écarts avec mes principes qu'à pardonner à ceux qui m'ont fait du mal (et je parle toutes offenses confondues, je ne voyais pas la question comme uniquement réduite à la tromperie).

Mais ta question est intéressante, je vais essayer d'y répondre par deux remarques :

- grâce à cette difficulté que j'ai à me pardonner mes propres fautes, je sais que l'être humain est doté d'une conscience qui lui rappelle ses erreurs passées et l'encourage fortement à ne pas les répéter. L'air de rien, c'est douloureux de s'en vouloir, et le plus simple pour ne pas avoir à s'en vouloir, c'est d'éviter les fautes

- comme je le disais plus haut, c'est par rapport au pardon de Dieu que je me situe. Donc le pardon suppose en quelque sorte d'accepter de voir le fautif avec un autre regard, un extérieur qui tente d'être aimant à la manière du Père miséricordieux. C'est plus simple d'extérioriser son regard pour quelqu'un d'autre que soi...

Ceci dit, tout ceci est théorique, je n'ai jamais eu grand chose de grave à pardonner à mon mari, à d'autres personnes très proches oui, mais je ne sais pas comment ça serait avec ce degré-là d'amour. Comme la plupart des gens sur ce fil, j'expose des principes, je ne sais pas ce qui se passerait si le cas se présentait.

[NicolasB]

Je n'ai pas dit que je n'arrivais pas à me pardonner au final.

Je dis que d'expérience je mets plus de temps à me pardonner mes propres écarts avec mes principes qu'à pardonner à ceux qui m'ont fait du mal (et je parle toutes offenses confondues, je ne voyais pas la question comme uniquement réduite à la tromperie).

Mais ta question est intéressante, je vais essayer d'y répondre par deux remarques :

- grâce à cette difficulté que j'ai à me pardonner mes propres fautes, je sais que l'être humain est doté d'une conscience qui lui rappelle ses erreurs passées et l'encourage fortement à ne pas les répéter. L'air de rien, c'est douloureux de s'en vouloir, et le plus simple pour ne pas avoir à s'en vouloir, c'est d'éviter les fautes

- comme je le disais plus haut, c'est par rapport au pardon de Dieu que je me situe. Donc le pardon suppose en quelque sorte d'accepter de voir le fautif avec un autre regard, un extérieur qui tente d'être aimant à la manière du Père miséricordieux. C'est plus simple d'extérioriser son regard pour quelqu'un d'autre que soi...

Ceci dit, tout ceci est théorique, je n'ai jamais eu grand chose de grave à pardonner à mon mari, à d'autres personnes très proches oui, mais je ne sais pas comment ça serait avec ce degré-là d'amour. Comme la plupart des gens sur ce fil, j'expose des principes, je ne sais pas ce qui se passerait si le cas se présentait.

 

Ok alors juste pour moi, nous avions un peu débordé du cadre du pardon suite à tromperie mais le pardon en général.

 

Mais bon merci de ta réponse. personnellement, j'ai trouvé la voie en commençant par me pardonner à moi. Toujours en dehors du cadre de la tromperie.

[Miss Liberty]

Ok alors juste pour moi, nous avions un peu débordé du cadre du pardon suite à tromperie mais le pardon en général.

Mais bon merci de ta réponse. personnellement, j'ai trouvé la voie en commençant par me pardonner à moi. Toujours en dehors du cadre de la tromperie.

Ça se travaille, et je suis d'accord que c'est important comme étape - je suppose qu'en fonction des caractères de chacun et des moments de l'existence, c'est plus ou moins évident.

[Lameador]

Pff, la conversation initiale sur la fidélité au sein du couple était plus intéressante que l'analyse chrétienne sur la signification profonde du pardon    

[Miss Liberty]

Si tu le dis. On a déjà eu ce débat sur la fidélité une quinzaine de fois...

[Hank Rearden]

Surtout que ce n'est pas une question de pardon mais d'amour.

La vraie question étant à mon avis: pourquoi refuser à celui/celle qu'on aime le droit d'aller voir ailleurs s'il/elle en ressent le besoin? Les réponses possibles ne renvoient qu'à son propre égocentrisme.

Et si on ne trouve pas de réponse à cette question, c'est qu'on est prêt à pardonner.

[Mathieu_D]

Surtout que ce n'est pas une question de pardon mais d'amour.

La vraie question étant à mon avis: pourquoi refuser à celui/celle qu'on aime le droit d'aller voir ailleurs s'il/elle en ressent le besoin? Les réponses possibles ne renvoient qu'à son propre égocentrisme.

Et si on ne trouve pas de réponse à cette question, c'est qu'on est prêt à pardonner.

Ben les hommes aiment bien être le père de l'enfant de leur compagne annoncé comme tel.

[Hank Rearden]

Ben les hommes aiment bien être le père de l'enfant de leur compagne annoncé comme tel.

 

Comme je l'ai dit plus haut, dans un monde où la contraception est simple sûre et facile d'accès (ainsi que l'avortement, au pire), cela ne constitue plus un critère valable à mon sens.

 

Et puis il faut une raison valable pour les femmes aussi.

 

Enfin, ma question ne mérite pas vraiment de réponse. Ça veut juste dire que si on aime l'autre et ce qu'on a construit avec lui/elle, on sera prêt à pardonner et que si on s'aime soi-même plus que l'autre, on ne pardonnera pas.

[sans]

La volonté d'exclusivité c'est un instinct avant d'être une stratégie hein.

 

Enfin, ma question ne mérite pas vraiment de réponse. Ça veut juste dire que si on aime l'autre et ce qu'on a construit avec lui/elle, on sera prêt à pardonner et que si on s'aime soi-même plus que l'autre, on ne pardonnera pas.

 

But what is love ?

[Mathieu_D]

Enfin, ma question ne mérite pas vraiment de réponse. Ça veut juste dire que si on aime l'autre et ce qu'on a construit avec lui/elle, on sera prêt à pardonner et que si on s'aime soi-même plus que l'autre, on ne pardonnera pas.

Mmoui enfin ça dépend de la faute en question un petit peu aussi.