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[modéré]Révolte Fistale


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J'ai la manif de défense des poneys et des chevaux qui part à coté de chez moi dimanche. :)

 

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/11/22/97002-20131122FILWWW00568-equitation-manifestation-dimanche-a-paris.php

 

 

A pied ou à poney, les militants partiront à 13 heures de la place d'Italie pour défiler jusqu'à la place de la Bastille et de la Nation. Cette manifestation nationale est soutenue par la Fédération Française d'Equitation (FFE), la Fédération Nationale du Cheval (FNC), le Groupement Hippique National (GHN), la Fédération Nationale des Syndicats d'Exploitants Agricoles (FNSEA) ainsi que tous les Comités régionaux d'équitation de France.

 

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Dafuq, pourquoi il y a le symbole berbère sur le bonnet ?

 

Bien vu ! L'instiguateur du mouvement est d'origine berbère probablement, c'est un clin-d'oeil aux frères.

 

 

C'est Fadior qui a lancé son parti anti-taxes finalement ?

 

Le domaine est bloqué et les grandes propositions mises sur le papier. Je regarde la template qui fera tourner le site et je m'orriente vers un produit de chez Gavick qui supporte le pluggin Joomsocial. Les template sont très pros et ce soir je viens d'avoir une idée sur l'identité graphique du site (je préfère pas trop développer en public mais c'est intéressant et au combien populistique :mrgreen: ). J'ai aussi défini le contenu à présenter : quoi et où.

 

 

Elle sont pas très ambitieuses. 2-3 points de TVA, un truc qui est contraire aux règlements européens pour les produits de première nécessité, un truc sur les énergies renouvelables bienvenu mais on se demande à quel point c'est essentiel. C'est quand même étrange, quand on se plaint de la fiscalité, j'aurais cru qu'on parlerait IR, IS, ISF et CSG en premier, pas de la TVA.

 

+1

 

 

Le manifeste du FCTA

 

Je pense qu'il y a encore du chemin à faire.

 

Oui, ça manque de corps et le contenu est vraiment pourrir. Leur machin c'est juste un blog, ça m'étonnerait qu'il prenne de l'ampleur.

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Le besoin prioritaire qu'il me reste à faire (en plus de la technique et de la mise en page) serait de définir deux roadmap pour la période 2017-2020 : 1 pour l'application des coupes budgétaires et 1 pour les baisses d'impôts. Quoi, combien et quand. Si des personnes veulent s'associer au projet il y a posiblité :)

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Le besoin prioritaire qu'il me reste à faire (en plus de la technique et de la mise en page) serait de définir deux roadmap pour la période 2017-2020 : 1 pour l'application des coupes budgétaires et 1 pour les baisses d'impôts. Quoi, combien et quand. Si des personnes veulent s'associer au projet il y a posiblité :)

 

De mémoire en supprimant les aides aux entreprises, on peut supprimer l'IR et l'IS (Alain Madelin dans les experts en octobre ou novembre).

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Le problème c'est que je crois que les exonérations de charges et autres "dépenses fiscales" (genre CICE, crédit impôt recherche, etc.) en font partie. Il faudrait trouver le détail de ces aides.

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Le problème c'est que je crois que les exonérations de charges et autres "dépenses fiscales" (genre CICE, crédit impôt recherche, etc.) en font partie. Il faudrait trouver le détail de ces aides.

 

Je suis un militant de la simplicité : un seul impôt 1 flat tax à 20% pour tout le monde (capital et travail) et suppression de tous les autres impôts.

 

Bien entendu ce que je dis passe par une privatisation de la sécurité sociale, capitalisation des retraites ect...

 

Le seul sujet sur lequel je pourrais être ouvert à la discussion est : faut-il une flat taxe inférieure pour le capital par rapport au travail ?

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Sinon, c'est quand même incroyable en 2013 de ne pas avoir le détail de ce que rapporte chaque impôt et la liste des dépenses publiques. On est dans le brouillard complet.

 

Tu peux avoir avoir tous les détails en consultant les plf et plfss. (je vais bientôt les consulter histoire de rire un peu).

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Je vais regarder ça. 

 

Ok il commence par : 

 

Solidaires et responsables pour une France plus juste

 

On devrait aussi avoir tous accès aux algorithmes de Bercy pour calculer les impôts.

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Avec plaisir Tramp. Je vois quand même une difficulté de taille pour faire ça, c'est qu'il y a d'innombrable coupes à réaliser et il faudrait être capable de présenter la chose avec un graphique et sous une forme simple (voir très simple), sachant que, déjà, rien que de lister et chiffrer ces économies est un travail titanesque. Du coup la roadmap sera suremment incomplète ou erronée, mais bon c'est pas si grave que ça. L'idée c'est de présenter un plan :)

 

George-Peppard.jpg

 

 

De mémoire en supprimant les aides aux entreprises, on peut supprimer l'IR et l'IS (Alain Madelin dans les experts en octobre ou novembre).

 

C'est aussi ce à quoi je pensais :)

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Même les chiffres du gouvernement sont approximatifs de toute façon. 

Le PLF c'est quand même imbitable. Au lieu de dire on modifie le 4ème mot de la 5ème phrase, ils peuvent pas réécrire l'article au complet ? C'est clair que les parlementaires n'ont aucune idée de ce qu'ils votent.

 

Il n'y a pas ce que que je cherche :

D'où vient chaque euro précisément (si c'est les plus-valus de cession, immobilière ou mobilière, si c'est un taux réduit de TVA etc.).

Où va chaque euro dépensé précisément.

Ce brouillard est fait exprès : on est obligé de croire Bercy sur parole et comme on a pas d'infos, on ne peut pas se plaindre.

 

EDIT : J'ai peut-être trouvé en fait. Ils camouflent des choses sous le nom "autres taxes, recettes accessoires".

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Ca dépend. Ca dépend des coupes que tu fais dans le budget et de la quantité de richesse suplémentaires que la baisse d'impôt va engendrer. Pour calculer les coupes c'est possible, en imaginant plusieurs scénarios (soft, medium, hard) et pour les richesses créées je pense qu'il faut commencer par évaluer le gain sur le salaire apporté par les baisses d'impôts + salaires complet, et en déduire l'augmentation de la consommation ainsi créée par les ménages, que tu projetes sur la recette de TVA actuelle. Tu ajoutes sur ce résultat l'augmentation des richesses générées par l'arrivé des capitaux étrangers et par la remise au travail des chomeurs (qui vont se mettre à consommer) et tu obtiens les futures recettes fisclales. Si le résultat obtenu est suffisant pour couvrir les dépenses restantes, c'est bon. :sorcerer:

 

Par exemple si le salaire médian (2400 par ménage) augmente de 100% (salaire complet) et que l'IR + les taxes locales disparaissent ça fait un gain par mois de 2400 + (5000/12 + 2000/12), soit ~+3000 euros. La dessus il faut retirer les assurances retraite (300*2p./mois), santé (400*2p./mois) et chomage (50*2p./mois) et ça laisse une cagnotte de 1500 euros par mois que le ménage serait succeptible de consommer. Si il en consomme que 80%, disons, ça fait un beau 1200 euros. Ca représente quand même 50% du revenu "consommable" actuel, voir plus car le revenu médian est avant impôt, donc disons 55-60%. Les recettes de TVA pourraient donc augmenter d'autant, à chomeurs constant et investissement constant.

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Les révoltes fiscales : des dérives factieuses, révélant un climat réactionnaire.

 

 

Une insurrection civique s’impose pour contrer ces dérives factieuses

 

LE MONDE | 22.11.2013 | Par Daniel Lindenberg (Historien et essayiste)

 

Des manifestants affrontent la police après la fin de la manifestation contre le mariage pour tous, dans la nuit du 23 avril. 

Sommes-nous en 1788 ? Variantes : faut-il convoquer des Etats généraux ? Le chef actuel de l’Etat est-il comparable à Louis XVI ? Bref : la Révolution est-elle à nos portes ?

 

On sait que, posée par les forces politiques les plus opposées, ce genre de question fait depuis belle lurette partie de la rhétorique politique la plus éprouvée, tant il fait appel au cœur de l’imaginaire politique français. Ainsi, à l’orée des « trente glorieuses », alors que montait de toutes parts la colère sociale, Pierre Mendès France évoquait l’imminence d’un nouveau 1789, tandis que le papetier de Saint-Céré, Pierre Poujade, appelait à rédiger des cahiers de doléances.

 

L’idée qu’il y a une insurrection qui vient ne hante donc pas que les têtes exaltées de quelques jeunes intellectuels radicaux. Elle revient régulièrement dans le débat public. La période que nous traversons ne fait pas exception. Pendant la campagne présidentielle de 2012, ce fut le Front de gauche qui tenta, profitant du déficit symbolique de la campagne socialiste, de mettre à la mode le bonnet phrygien et appelait à reprendre la Bastille. Un contrepoint évident à la liturgie politique de Jeanne d’Arc que rejoue tous les ans l’extrême droite depuis les débuts de l’Action française.

 

En cet automne fiévreux, ce théâtre mémoriel ficelé à la va-vite fait moins que jamais relâche. Les bonnets, cette fois rouges, fleurissent aussi cet automne, comme si l’impôt voté par le Parlement équivalait aux tailles et aux gabelles arbitraires de l’Ancien Régime. Que se passe-t-il vraiment ? Ce pays serait-il au bord du gouffre comme ne cessent de nous en avertir les Cassandre du microcosme ?

 

« PRINTEMPS FRANÇAIS »

On peut raisonnablement en douter. Car nombre d’indices vont plutôt dans le sens d’un psychodrame, d’une mise en scène, un peu dans le sens où Raymond Aron voyait dans Mai 68 une « révolution introuvable ». Et pourtant les événements de ce printemps mythique avaient une cohérence que le barnum politico-social d’aujourd’hui pourrait légitimement leur envier. Et qu’envient en fait ceux qui ne cessent de rêver d’un « Mai 68 à l’envers ».

Cette rivalité mimétique fait plutôt sourire. Que penser en effet de manifestants de droite et d’extrême droite qui, au moment des manifestations contre le mariage pour tous, se réclament d’un « printemps français », détournant ainsi le symbole des « printemps arabes » dont le sens est pourtant diamétralement contraire à leur aspiration affichée de voir se produire, à la faveur cette mobilisation, un grand bond en arrière ?

 

On ne saurait à vrai dire s’en étonner, si l’on abandonne un instant le plan éthique pour la position plus froide de l’historien des idées. Le rapt d’imaginaire est en effet chose banale dans le monde des idéologies. De même faut-il sans doute considérer avec prudence les postures victimaires. Les patrons routiers, pour ne prendre que ce seul exemple, bénéficiant depuis des décennies de dérogations au droit commun, sont-ils en quoi que ce soit assimilables à ces paysans bretons soulevés, voici trois siècles et demi, contre des taxes de famines, et qui furent l’objet d’une répression sanglante menée par la soldatesque de Louis XIV ?

 

Un matraquage particulièrement visible à travers les chaînes d’information continue tendrait à nous faire croire que le pays est à la veille d’un soulèvement généralisé, d’une insurrection civique comme titrait récemment un éditorialiste du Figaro.

 

Mais quoi de commun entre, d’une part, des mouvements revendicatifs de type classique (professeurs, camionneurs, footballeurs professionnels, artisans et commerçants tentant de ressusciter les grandes heures des Poujade et Nicoud), des manifestations de rue visant à faire pression sur le Parlement lors de la discussion d’une loi, des actions spectaculaires émanant de travailleurs menacés de licenciement et, d’autre part, l’action concertée de petits commandos d’extrême droite visant à déstabiliser le pouvoir en place ?

 

Cette agitation fascisante, dont on a encore eu un exemple lors des commémorations du 11-Novembre sous les sifflets contre le président de la République, ne serait qu’anecdotique si elle ne rencontrait un assentiment dans les profondeurs du peuple de droite. Il ne suffit pas en effet de mettre en cause le seul Front national, même si sa progression dans les sondages contribue au climat actuel.

En réalité, l’électorat de Nicolas Sarkozy n’a pas accepté la défaite de son champion, peut-être encore moins que celle de Valéry Giscard d’Estaing en 1981. Aux yeux d’une grande partie de cet électorat, y compris élus et cadres de l’UMP, François Hollande est l’objet non seulement d’un dénigrement systématique ordinaire, mais d’un procès permanent en illégitimité.

 

INSTRUMENTALISER LA RUE

 

Une certaine tentation factieuse renaît des profondeurs d’une droite française dite parfois un peu vite républicaine, mais dont la conversion à la démocratie est en réalité récente et toujours fragile. Devant la montée d’une grogne sociale hétéroclite et le spectacle d’un gouvernement et d’une coalition qui tirent à hue et à dia, des dirigeants ne se cachent pas de vouloir instrumentaliser la rue pour hâter leur retour aux affaires.

C’est l’éternel spectre du 6 février 1934. Hier il s’agissait pour le pays réel de jeter les députés à la Seine. Aujourd’hui, c’est le président qu’il faudrait sinon renvoyer à Tulle, du moins réduire à l’impuissance. Alors on fait feu de tout bois. Les héritiers de Maurras se coiffent de bonnets rouges et les acteurs milliardaires se réfugient en Belgique ou au Kazakhstan pour fuir l’inquisition fiscale.

 

Tout cela n’aurait pas été possible si la maîtrise des mots, dont Thucydide savait déjà qu’elle était décisive dans les luttes civiles, n’avait pas été gagnée par les forces d’une révolution conservatrice, à vrai dire européenne et pas seulement hexagonale. La subversion du lexique républicain ne date pas d’hier. Depuis des décennies, un travail de sape a systématiquement détourné les mots de la tribu de leur sens obvie.

 

On se souvient que dans 1984, de George Orwell, « l’esclavage c’était la liberté, la guerre, la paix, et l’ignorance la force ». Par le même procédé orwellien, combattre le communautarisme, c’est, en clair, interdire de contester les inégalités liées à la couleur de peau ou à la religion, et défendre la laïcité signifie exclure les musulmans. Au moment où les mêmes ont pu, dans l’indifférence à peu près générale, proclamer la supériorité du prêtre sur l’instituteur, réhabiliter le colonialisme et substituer l’interrogation sur l’identité nationale de préférence à la recherche des moyens d’assurer la liberté.

 

Les simples mots d’égalité, de justice, de droits humains provoquent aujourd’hui des sourires apitoyés, et pas seulement chez les réactionnaires patentés. L’antiracisme et l’antifascisme sont devenus des mots imprononçables. Ne sont-ils pas, comme le serinent inlassablement les bateleurs médiatiques, les faux-nez d’un nouveau totalitarisme ? Bien creusé, vieille taupe !

Depuis peu, on fait abstraction désormais des faux-semblants de la période précédente. Si le Front national ou, du moins, ses dirigeants usent encore des mantras République, laïcité, voire résistance, blasphématoires dans leur bouche, le retour à visage découvert des idées les plus rances, racisme biologique, antisémitisme, mise en cause des droits des femmes ou des homosexuels, est quotidien dans une myriade de petits groupes ouvertement néonazis qui se lâchent sur Internet… et dans la rue.

L’affaire Taubira n’est que la partie émergée de l’iceberg. Le temps d’une véritable insurrection civique est peut-être en train d’arriver.

 

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Elle sont pas très ambitieuses. 2-3 points de TVA, un truc qui est contraire aux règlements européens pour les produits de première nécessité, un truc sur les énergies renouvelables bienvenu mais on se demande à quel point c'est essentiel. C'est quand même étrange, quand on se plaint de la fiscalité, j'aurais cru qu'on parlerait IR, IS, ISF et CSG en premier, pas de la TVA.

 

Bonjour

 

Nous n'avons pas encore pris le temps de présenter le mouvement sur ce forum , mais je cois que certains s'en sont chargés et je les en remercie..Je rectifierais cela bientôt.

Avant de donner notre  avis sur le forum , nous allons  prendre le temps de lire le plus de "post" possibles pour nous  faire une idée précise des personnes avec lesquelles nous allons échanger.

 

Pour l'heure , sans vouloir polémiquer , si vous aviez pris la peine ou le temps de lire la totalité ( il n 'y a pas trop de lecture encore ) de notre page facebook , vous vous seriez rendu compte que nous avons présenté pour l'instant que cinq propositions sur les 12 . Si ces propositions ne vous paraissent pas ambitieuses , vous pouvez comme tous citoyens de ce mouvement donner les votres.Ce sera avec plaisir que nous les étudierons.

 

Quand aux réglements européens , en ce qui concerne la TVA et les produits de première necessité , on s'en moque totalement.

Si c'est pour continuer dans les traces des énarques français et des têtes pensantes de l'europe , autant baisser son pantalon de suite et ne rien demander.

Enfin ,si  nous parlons de la TVA en premier , c'est parce  que c'est la forme d'împot la plus injuste qui existe .

En tous cas,c'est avec plaisir que nous allons échanger avec vous , le libéralisme est une doctrine de philosophie politique sur laquelle  nous avons à dire .

 

Front Contre les Taxes Abusives

 

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Enfin ,si  nous parlons de la TVA en premier , c'est parce  que c'est la forme d'împot la plus injuste qui existe .

 

 

Je vois pas pourquoi la TVA serait plus injuste qu'un autre impôt, comme l'ISF par exemple.

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Enfin ,si  nous parlons de la TVA en premier , c'est parce  que c'est la forme d'împot la plus injuste qui existe .

Bah non. Elle touche tout le monde pareil. C'est l'exemple même de simplicité et d'équité.
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Les révoltes fiscales : des dérives factieuses, révélant un climat réactionnaire.

 

Ah Lindenberg cf.ce que dit Muray ou d'autres de ce piètre monsieur toujours prêt à raconter les pires infamies pour servir son maître du moment (Mao et autres,puis Rosanvallon, BHL now), Ici on peut noter l'expression, "la vieille taupe", qui n'est pas seulement une citation de Hegel mais aussi une revue négationniste, bref au final le but est toujours de traiter les autres de nazis.

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Je vais reprendre selon votre manifeste quelques trucs.
  

Considérant que toute production de richesse doit s’accompagner d'une nécessaire redistribution équitable.
Considérant que la fiscalité doit constituer un des outils indispensable de la redistribution des richesses et permettre le financement des services publics,

 
Moralement, j'aimerais déjà qu'on me prouve le bien fondé de la redistribution.
Ensuite, je ferais remarquer que le DDHC qui inspire (ou est supposée inspirer) notre Constitution ne parle jamais de redistribution. Voilà ce qu'elle dit:
Article 13 - Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.
 

 

ARTICLE 1er :
Toute loi fiscale doit faire l’objet d’un véritable débat démocratique et prendre en compte les notions d'intérêt général, de redistribution, de justice et de progressivité des prélèvements

 
"Toute loi fiscale doit faire l’objet d’un véritable débat démocratique":
Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.
 
Ça c'est bon du point de vue de la DDHC.


"Toute loi fiscale doit [...] prendre en compte les notions d'intérêt général, de redistribution, de justice et de progressivité des prélèvements" 
Article 13 - Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.
 
Ah bah non, pas vraiment. La progressivité des prélèvements ça implique de prendre plus à certain, à la fois en valeur absolue et en proportion, alors que la DDHC dit clairement que "la contribution doit être également répartie en raison de leur faculté", ce qui doit se comprendre par "proportionnel".

 

ARTICLE 5 :
Toutes les transactions financières internationales doivent faire l’objet d.une taxation.

 
On peut savoir pourquoi on doit l'imposer, pourquoi que des transactions financières et pas les autres, et pourquoi forcément les transactions internationales et pas nationales ?
 

ARTICLE 8 :
Toute fraude fiscale doit être considérée comme une atteinte à l’ordre public et au bien-être général. La fraude fiscale est un vol et qui vole la collectivité vole les pauvres.

 
La fraude fiscale provoque des troubles à l'ordre public ? La définition de l'ordre public c'est "l'état social idéal caractérisé par « le bon ordre, la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique". Faudra m'expliquer comment la fraude fiscale peut troubler la sécurité et la tranquillité publique.
 
Ensuite "toute fraude fiscale est un vol et qui vole la collectivité vole les pauvres", j'ai envie de dire faudrait déjà
- prouver que l'impôt abusif n'est pas un vol violant donc le droit de propriété (coucou les chypriotes), et par conséquent il faudrait prouver qu'esquiver l'impôt dans ce cas là ce n'est pas la résistance à l'oppression qui fait partie des droits imprescriptibles de l'homme telle que garantie par l'article 2;
- prouver que voler la collectivité c'est voler les pauvres, alors que la collectivité c'est tout le monde;
- expliquer pourquoi c'est plus grave de voler les pauvres et pas le reste de la collectivité qui paye tout autant (et même plus grâce à l'impôt progressif)
 
 

ARTICLE 9 :
Tout pays qui pratique le dumping fiscal, constitue un paradis fiscal, ou favorise son existence, doit être considéré comme se livrant à une activité contraire à l'intérêt général et doit être condamné à abolir ces pratiques dommageables.

 

il faudrait déjà

- m'expliquer comment on peut condamner un pays parce qu'il pratiquer un système fiscal différent, et avec quelle légitimité, car jusqu'à preuve du contraire ni le gouvernement ni le peuple français n'a la science infuse et rien ne prouve que c'est pas plutôt nous qui nous plantons, et ensuite parce que le concept de souveraineté des nations n'est pas juste un vain mot;

-  définir ce que c'est un paradis fiscal (la Suisse ou les Iles caïmans ?), et réussir à expliquer en quoi c'est dommageable ou immoral, puisque si l'impôt abusif est un vol, alors les pays qui aident les évadés fiscaux participent à l'acte de résistance contre l'oppression, ce qui n'est aps condamnable du point de vue de la DDHC;

- expliquer et définir le dumping fiscal, et prouver que c'est dommageable.

- finalement expliquer en quoi ce dumping fiscal est dommageable, car si un pays similaire en tous points à la France nous vends tous ses produitssans TVA du tout, ça veut dire qu'ils nous vends les même produits mais 20% moins cher. Et a priori, avoir accès à des produits bon marchés n'est pas contraire  à l’intérêt général et même est avantageux avant tout pour les pauvres.

 

 

ARTICLE 10 :
Pour permettre d’assurer l'indépendance, la neutralité et le traitement égalitaire de tous les citoyens au regard de l’application de la loi, toutes les missions fiscales doivent relever de services publics composés d’agents régis par un statut public et bénéficiant de la garantie de l’emploi.

 

En quoi c'est nécessaire qu'ils aient une garantie de l'emploi et un statut public ? On peut juste avoir des fonctionnaires sous contrat comme le privé, et ça ne ferait aucune différence. Quel est l'intérêt ?

 

 

 

Bref, je ne doute pas de votre sincérité mais il me semble qu'un certain nombre de vos proposition sont discutables.

 

Bien à Vous

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Bah non. Elle touche tout le monde pareil. C'est l'exemple même de simplicité et d'équité.

Et bien non , pour un même produit vous payez le même montant de taxes quel que soit votre revenu Hors c'est contraire a l article 13 de la déclaration des droits de l'homme et des citoyens .

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Et bien non , pour un même produit vous payez le même montant de taxes quel que soit votre revenu Hors c'est contraire a l article 13 de la déclaration des droits de l'homme et des citoyens .

Ben non. La faculté de payer étant la même (sinon, l'achat n'a tout simplement pas lieu), c'est la taxe la plus équitable.

Du reste, ce que vous dites est parfaitement absurde : si vous avez raison, attaquez l’État pour avoir enfreint la DDHC. Comme elle est hiérarchiquement au-dessus de toutes les lois, vous obtiendrez gain de cause et ferez sauter la TVA.

Bon courage.

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Je vais reprendre selon votre manifeste quelques trucs.

  

 

Moralement, j'aimerais déjà qu'on me prouve le bien fondé de la redistribution.

Ensuite, je ferais remarquer que le DDHC qui inspire (ou est supposée inspirer) notre Constitution ne parle jamais de redistribution. Voilà ce qu'elle dit:

Article 13 - Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.

 

 

 

"Toute loi fiscale doit faire l’objet d’un véritable débat démocratique":

Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.

 

Ça c'est bon du point de vue de la DDHC.

"Toute loi fiscale doit [...] prendre en compte les notions d'intérêt général, de redistribution, de justice et de progressivité des prélèvements" 

Article 13 - Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.

 

Ah bah non, pas vraiment. La progressivité des prélèvements ça implique de prendre plus à certain, à la fois en valeur absolue et en proportion, alors que la DDHC dit clairement que "la contribution doit être également répartie en raison de leur faculté", ce qui doit se comprendre par "proportionnel".

 

 

On peut savoir pourquoi on doit l'imposer, pourquoi que des transactions financières et pas les autres, et pourquoi forcément les transactions internationales et pas nationales ?

 

 

La fraude fiscale provoque des troubles à l'ordre public ? La définition de l'ordre public c'est "l'état social idéal caractérisé par « le bon ordre, la sécurité, la salubrité et la tranquillité publique". Faudra m'expliquer comment la fraude fiscale peut troubler la sécurité et la tranquillité publique.

 

Ensuite "toute fraude fiscale est un vol et qui vole la collectivité vole les pauvres", j'ai envie de dire faudrait déjà

- prouver que l'impôt abusif n'est pas un vol violant donc le droit de propriété (coucou les chypriotes), et par conséquent il faudrait prouver qu'esquiver l'impôt dans ce cas là ce n'est pas la résistance à l'oppression qui fait partie des droits imprescriptibles de l'homme telle que garantie par l'article 2;

- prouver que voler la collectivité c'est voler les pauvres, alors que la collectivité c'est tout le monde;

- expliquer pourquoi c'est plus grave de voler les pauvres et pas le reste de la collectivité qui paye tout autant (et même plus grâce à l'impôt progressif)

 

 

 

il faudrait déjà

- m'expliquer comment on peut condamner un pays parce qu'il pratiquer un système fiscal différent, et avec quelle légitimité, car jusqu'à preuve du contraire ni le gouvernement ni le peuple français n'a la science infuse et rien ne prouve que c'est pas plutôt nous qui nous plantons, et ensuite parce que le concept de souveraineté des nations n'est pas juste un vain mot;

-  définir ce que c'est un paradis fiscal (la Suisse ou les Iles caïmans ?), et réussir à expliquer en quoi c'est dommageable ou immoral, puisque si l'impôt abusif est un vol, alors les pays qui aident les évadés fiscaux participent à l'acte de résistance contre l'oppression, ce qui n'est aps condamnable du point de vue de la DDHC;

- expliquer et définir le dumping fiscal, et prouver que c'est dommageable.

- finalement expliquer en quoi ce dumping fiscal est dommageable, car si un pays similaire en tous points à la France nous vends tous ses produitssans TVA du tout, ça veut dire qu'ils nous vends les même produits mais 20% moins cher. Et a priori, avoir accès à des produits bon marchés n'est pas contraire  à l’intérêt général et même est avantageux avant tout pour les pauvres.

 

 

 

En quoi c'est nécessaire qu'ils aient une garantie de l'emploi et un statut public ? On peut juste avoir des fonctionnaires sous contrat comme le privé, et ça ne ferait aucune différence. Quel est l'intérêt ?

 

 

 

Bref, je ne doute pas de votre sincérité mais il me semble qu'un certain nombre de vos proposition sont discutables.

 

Bien à Vous

Bonsoir

Je vois avec plaisir  que vous avez pris le temps de lire quelques écrits du mouvement..Je respecte votre point de vue , et certainement que j'y répondrais un jour.

L'objet de notre mouvement,  à ce jour , est de mettre en place les conditions d'une rupture sévère avec les modèles sociaux économiques actuels. IL est navrant de constater que rien ne fonctionne aussi bien en matière économique et encore moins en matière sociale. On voit toujours des courants politiques qui s'opposent en théorisant des modèles politico-économiques complètement dépassés.

Les politiques actuels , toutes sensibilités confondues , ont dégradés ces modèles , en les poussant à l'extrême.

Il est temps de passer à autre chose.Il n'est pas question de tout abandonner , il y a par exemple de bonnes idées dans le libéralisme ; notamment la notion de liberté à laquelle  le mouvement est très attachée.

Mais critiquer , râler dans son coin , ne fait que le jeux des pouvoirs actuels , et c'est pour cela que nous voulons agir.Rien n'est parfait et  vos avis sont les bienvenus. 

Cordialement

Christophe

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Il est temps de passer à autre chose.Il n'est pas question de tout abandonner , il y a par exemple de bonnes idées dans le libéralisme ; notamment la notion de liberté à laquelle  le mouvement est très attachée.

 

 

Est-ce que vous sous entendez que le système actuel serait libéral ?

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Et bien non , pour un même produit vous payez le même montant de taxes quel que soit votre revenu Hors c'est contraire a l article 13 de la déclaration des droits de l'homme et des citoyens .

 

La TVA est payée par les entreprises. Le jour où tu fais un chèque de TVA à Bercy en tant que particulier, tu m'appelles.

 

En fait si je comprends bien c'est : "halte aux impôts que je paie, mais si le fisc peut aller se servir chez le voisin, j'applaudis vivement !"

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La TVA est payée par les entreprises. Le jour où tu fais un chèque de TVA à Bercy en tant que particulier, tu m'appelles.

En fait si je comprends bien c'est : "halte aux impôts que je paie, mais si le fisc peut aller se servir chez le voisin, j'applaudis vivement !"

Le renchérissement des prix à cause de la tva frappe davantage les plus modestes en proportion.

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