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[modéré]Révolte Fistale


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...Je répète que pour fédérer le mouvement des frondes fiscales, il faut oublier provisoirement l'idée d'un parti idéologiquement liberhalal et chimiquement pur. Alors faites preuve de pragmatisme et de pédagogie messieurs, pour amener ce Front Anti-Taxes à converger avec vos vues. La seule bonne question est politique : comment transformer ces frondes spontanées en alliés du libéralisme ? Et non comment se les mettre à dos.

...

 

Tu as bien sûr raison.

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Il veut dire que les produits de première nécessité (ou ceux supposé tels) ont une TVA réduite.

Aucun produit de première nécessité a  un taux de TVA réduit . Le taux de 5.5 % s'applique à tous les produits alimentaires. Depuis quelques temps on nous a pondu un taux à 7% .Un nouveau racket  de l'état providence.Si vous achetez une salade composée elle vous coute 5.5% de TVA. La même salade avec une fourchette en plastique à l'intérieur 7% .On va manger avec les doigts ça revient moins cher !!

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  • le taux réduit de 5,5% (art. 278-0 bis du CGI) concerne les produits alimentaires, équipements et services pour handicapés, abonnements gaz et électricité, fourniture de repas dans les cantines scolaires, fourniture de chaleur produite à partir d’énergies renouvelables, livres sur tout support, billeterie de spectacle vivant ;
  • le taux particulier de 2,1% (art. 281 quater et suivants du CGI) est réservé aux médicaments remboursables par la sécurité sociale, aux ventes d’animaux vivants de boucherie et de charcuterie à des non assujettis, à la redevance télévision, à certains spectacles et aux publications de presse inscrites à la Commission paritaire des publications et agences de presse

 

 

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En tout cas FCTA te laisse pas décourager par le ton des réponses ici, ni par le fait qu'on ne ne tombe jamais vraiment d'accord.

 

Il faut réduire les impôts, taxes et charges et il faut réduire la dépense publique, ça c'est la bonne voie.

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Les prix sont fixés par l'offre et la demande. La TVA réduit l'offre donc les prix augmentent, et de la même façon que les particuliers, les fournisseurs qui ne paient pas la TVA souffre de la réduction de la production. La TVA est donc payée par les entreprises qui vendent au consommateur final.

 

Si les particuliers payaient la TVA :

Les pauvres paient moins de TVA pour la simple et bonne raison qu'ils consomment moins que les riches, que le logement qui n'est pas assujettis à la TVA représente un plus gros poste de dépenses pour les pauvres et parce qu'une plus grande part de leur consommation se fait à taux réduit de TVA.

J espère que vous n'êtes pas prof d'économie . 

Je confirme les particuliers payent la TVA .

J'ai une entreprise et je reverse chaque centime de TVA encaissée à l'état .Hors ce sont bien mes clients qui ont payés cette TVA. D'autre part je récupère la TVA payée pour mes achats et je paye la différence à l'état .

La TVA va passer à 20 % sur les produits à 19.6% à partir du 01 Janvier 2014 et en conséquence si j'augmente mes prix ,  ce sera bien le particulier qui va payer cette augmentation de TVA.

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S'il n'y avait pas de TVA, tu ferais 20% de marge en plus c'est tout. Jusqu'à ce qu'un concurrent (ou toi) augmente sa production.

 

Les prix vont augmenter après la hausse de TVA parce que l'offre va diminuer c'est tout. Sinon on se demande pourquoi les entreprises n'augmenteraient pas leurs prix même quand la TVA ne monte pas. Les entreprises vont continuer de payer la TVA et ceux qui vont payer le plus lourd tribut sont les entreprises qui vont faire faillite parce que leurs marges seront devenues trop faibles.

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En tout cas FCTA te laisse pas décourager par le ton des réponses ici, ni par le fait qu'on ne ne tombe jamais vraiment d'accord.

 

Il faut réduire les impôts, taxes et charges et il faut réduire la dépense publique, ça c'est la bonne voie.

 

Merci

 

La meilleure façon d'évoluer est d'échanger des idées . Et aussi de mettre en application les meilleures d'entre elles !

 

Par contre , j'ai aussi tendance à réagir parfois avec vélocité mais c'est toujours avec respect pour mes interlocuteurs. 

 

Il  faut réduire les dépenses , faire rentrer les impôts dûs , faire payer tout le monde pas qu'une partie des citoyens , et plein d'autres choses encore , mais

 

je pense que nous aurons l'occasion d'y revenir.

 

J'ai lu une petite partie de ce forum , et il y a des idées , des interventions et des personnes intéressantes ici .

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S'il n'y avait pas de TVA, tu ferais 20% de marge en plus c'est tout. Jusqu'à ce qu'un concurrent (ou toi) augmente sa production.

 

Les prix vont augmenter après la hausse de TVA parce que l'offre va diminuer c'est tout. Sinon on se demande pourquoi les entreprises n'augmenteraient pas leurs prix même quand la TVA ne monte pas. Les entreprises vont continuer de payer la TVA et ceux qui vont payer le plus lourd tribut sont les entreprises qui vont faire faillite parce que leurs marges seront devenues trop faibles.

Mais elles  augmenteront leur prix pour ne pas sombrer. 

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Mais elles vendront moins et donc leur profit va quand même diminuer et donc certaines risquent quand même la faillite. La bataille des restaurateurs pour la TVA à 5.5 était le bon exemple de l'entreprise qui paie la TVA. 

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Mais elles  augmenteront leur prix pour ne pas sombrer. 

 

Puis, elles se feront bouffer la concurrence qui fait des marges plus importantes et peut se permettre de garder les mêmes prix qu'avant. Une fois que ces boites auront coulé, baisse de l'offre, la demande reste la même, donc les prix augmentent mécaniquement.

 

C'est un point de détail sur l'ordre des événements, on est d'accord qu'au final, la conséquence sera une augmentation des prix.

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Une bonne mesure à proposer pour la TVA :

On verse la TVA que lorsqu'on vend au consommateur final au lieu de toujours payer et d'attendre que Bercy rembourse. C'est un bon moyen de soulager la trésorerie des entreprises et de faire réduire la taille du fisc.

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Même TVA pour tout, mais en virant tous les autres impôts indirect, ça fait descendre le pétrole à quelque chose comme 80ct le litre. Donc l'alimentation pourra toujours être compensée par la baisse des charges pour les vendeurs et les économies sur l'essence; en plus, on pourrait certainement alléger les administrations dédiées à la fiscalité et les services comptables de certaines entreprises. En baissant encore les charges patronales, on pourrait baisser le prix de tous les produits et stimuler la création d'emploi tout en augmentant le pouvoir d'achat d'nu certain nombre de gens qui pourraient retrouver du travail.

Les baisses des charges seraient compensées par la baisse du nombre d'indemnité chômages à verser et l’augmentation du nombre de salariés et d'entreprise qui pourraient être taxés.

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À niveau de prélèvement constant, je pense que s'il y avait un taux unique de TVA, il serait autour de 10-12%. Ne serait-ce pas plus profitable aux pauvres ?

 

C'est un taux qui serait largement acceptable pour tous mais comment arrives-tu à ce résultat, tu as sorti la calculette ?

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En plus, il cite les Pirké Avot, et il les cite mal, ce crétin des Alpes. Le verset veut probablement dire l'exact opposé.

Il veut dire que les produits de première nécessité (ou ceux supposé tels) ont une TVA réduite.

Cependant que l'alcool et le tabac composent une part plus importante du budget des pauvres, et sont imposés à des taux extravagants. Admirable cohérence !
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Pour tout, mais en virant tous les autres impôts indirect, ça fait descendre le pétrole à quelque chose comme 80ct le litre. Donc l'alimentation pourra toujours être compensée par la baisse des charges pour les vendeurs et les économies sur l'essence; en plus, on pourrait certainement alléger les administrations dédiées à la fiscalité et les services comptables de certaines entreprises. En baissant encore les charges patronales, on pourrait baisser le prix de tous les produits et stimuler la création d'emploi tout en augmentant le pouvoir d'achat d'nu certain nombre de gens qui pourraient retrouver du travail.

Les baisses des charges seraient compensées par la baisse du nombre d'indemnité chômages à verser et l’augmentation du nombre de salariés et d'entreprise qui pourraient être taxés.

 

Sauf que les charges font partie intégrante du salaire et l'administration n'a pas à baisser les salaires du privé. Ce sont ceux du public qu'il faut baisser. La baisse des charges doit arriver après le salaire complet.

 

 

 

Pour tout, mais en virant tous les autres impôts indirect, ça fait descendre le pétrole à quelque chose comme 80ct le litre

 

Ça dépendra de l'intensité de la concurrence, il faut malheureusement une autorisation administrative pour ouvrir une station service.

 

Franchement, les marges des entreprises françaises sont tellement catastrophique que toute baisse d'impôt va d'abord servir à les rétablir. C'est ce qui s'était passé pour la restauration où les politiciens n'arrêtaient pas de pleurer que les restaurateurs n'avaient pas embauché/baissé leurs prix.

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C'est un taux qui serait largement acceptable pour tous mais comment arrives-tu à ce résultat, tu as sorti la calculette ?

 

Nicolas Doze disaient l'autre jour que la TVA était tellement mitée de niches qu'elle rapportait deux fois moins que ce qu'elle devrait. Je pense qu'il a pas tord vu qu'il y a quand même une très grosse partie de la consommation qui se fait à taux réduit (5.5 ou 7 bientôt 10).

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Sauf que les charges font partie intégrante du salaire et l'administration n'a pas à baisser les salaires du privé. Ce sont ceux du public qu'il faut baisser. La baisse des charges doit arriver après le salaire complet.

 

Oui, le salaire complet aussi, c'est une idée.

 

Ça dépendra de l'intensité de la concurrence, il faut malheureusement une autorisation administrative pour ouvrir une station service.

 

H16 évoquait dans ce billet un litre de SP à 0,64ct pour une TVA à 10%. Je suppose que ses estimations se basent sur le prix moyen pratiqué actuellement.

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Nicolas Doze disaient l'autre jour que la TVA était tellement mitée de niches qu'elle rapportait deux fois moins que ce qu'elle devrait. Je pense qu'il a pas tord vu qu'il y a quand même une très grosse partie de la consommation qui se fait à taux réduit (5.5 ou 7 bientôt 10).

 

Si je trouve les infos j'essayerai de pondérer les différents taux par leur recette pour connaitre le taux moyen, peut-être autour des 12-15%, à la grosse louche. Connaissant alors le taux moyen et les recettes actuelles il serait alors possible de "simuler" l'impact d'une baisse du taux à 10%, en incluant aussi la hausse du pouvoir d'achat des ménages (salaire complet, IR). Là dessus je me suis hasardé à un petit calcul approximatif et je tombais sur 50-60% de hausse des recettes avec le taux actuel. En incluant le black et les chomeurs + les capitaux étrangers les recettes pourraient suremment doubler.

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Enorme l'article de BHL. Il adopte la ligne habituelle, dès lors que le principe même de l'impôt est en jeu, i.e. le chantage à la civilisation, en tenant pour acquis que c'est le "pilier du vivre ensemble", sans discuter des thèses opposées. Là où il y a une surprise, c'est qu'il nomme les adversaires, dont Rothbard et D. Friedman (en faisant de Friedman un auteur justifiant sa position par le droit naturel :) )

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Si je trouve les infos j'essayerai de pondérer les différents taux par leur recette pour connaitre le taux moyen, peut-être autour des 12-15%, à la grosse louche. Connaissant alors le taux moyen et les recettes actuelles il serait alors possible de "simuler" l'impact d'une baisse du taux à 10%, en incluant aussi la hausse du pouvoir d'achat des ménages (salaire complet, IR). Là dessus je me suis hasardé à un petit calcul approximatif et je tombais sur 50-60% de hausse des recettes avec le taux actuel. En incluant le black et les chomeurs + les capitaux étrangers les recettes pourraient suremment doubler.

 

Pour 2012 sur la TVA je trouve (insee) :

Dépenses de consommation : 1500.6 milliards

Dépenses de location de logement : 207.9 milliards

Base TVA : 1500.6 - 207.9 = 1292.7 milliards

 

Recettes de TVA : 136.7 milliards

 

Taux unique de TVA : 136.7/1292.7 = 10.57%

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Bah en libéralie j'ose espérer que le taux d'imposition se ferait d'abord en fonction des dépenses et pas en fonction de ce que l'on peut prélever.

On regarde combien il faut, ce sera bas, et on prélève ensuite, ce sera bas.

 

J'espère pas, sinon, c'est le meilleur moyen de se retrouver avec un budget de pays soviétique.

 

"- Le budget est un peu court, on rallonge ?

 - Vas y de toute façon, on ajuste les impôts par rapport au budget, donc au pire, on augmentera les impôts."

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Y compris à l'alimentaire ????

 

" L’une des pistes à explorer par exemple dans la perspective du défi qui s’ouvre à la France est celle du généreux et courageux Michel Jobert en son temps. Comme tous les grands, il était raillé, en particulier pour sa petite taille, mais c’était un homme politique d’envergure, soucieux à la fois de la prospérité de la France, soucieux de justice sociale et soucieux de la place de la France dans le monde. Michel Jobert partait de l’idée que l’impôt sur le revenu était une imbécillité. En effet, quoi de plus stupide que de taxer le travail, l’effort et de désinciter les gens à acquérir des revenus. Michel Jobert partait donc de l’idée qu’il fallait à tout prix préserver l’incitation au travail à l’effort et à l’initiative. Il proposait une réforme fiscale qui supprimait l’impôt sur le revenu et ne comportait que deux branches. Une branche fiscale qui taxe la consommation, une branche fiscale qui taxe l’emploi des revenus autres que la consommation. En termes d’outils de politique économique, l’avantage est considérable. Avec d’un côté des impôts sur la consommation, le régulateur peut appuyer sur le frein ou l’accélérateur selon la conjoncture; avec le volet fiscal sur l’emploi des capitaux et des revenus, il est possible de favoriser, d’orienter l’investissement. Un tableau de bord fiscal de ce type est adapté à la situation présente, il est simple et il s’articule autour de leviers facilement manœuvrables. "

 

http://leblogalupus.com/2013/11/22/politique-friction-du-vendredi-22-novembre-2013-he-hop-quand-le-lapin-sort-du-chapeau-la-carotte-fiscale-entre-les-dents-par-bruno-bertez/

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