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Lobotomisation Et Pénurie De Confiture


shiva88

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- Une pénurie d'emploi ça n'existe pas, l'emploi n'est pas une ressource en quantité finie.

La prospérité d'une société ça se mesure en biens et services, en bien-être, ou autre chose mais pas en emploi.

 

 

pas d'accord, la prospérité d'une société se mesure aussi à la répartition des richesses : objectivement, une société constituée d'une minorité de super-riche et d'une masse de pauvres n'est pas "prospère" même si son Pib global est élevé. En plus il est facile d'imaginer qu'une telle société serait instable et à la merci de mouvements de colère populaire.

 

Ensuite, il est évident que le rapport au travail a complètement changé en l'espace de 2 siècles : à l'époque avoir un travail allait de soi, c'était ça ou crever et seuls les riches avait le privilège de ne pas travailler. Il n'y avait pas assez de bras disponible pour produire ce qui était nécessaire. Aujourd'hui il n'y a pas assez de travail pour occuper les bras. Aujourd'hui c'est travailler qui est un privilège.

 

Je ne vois pas pourquoi de nouvelles révolutions de ce type ne pourrait pas survenir à l'avenir, il me semble évident que dans deux siècles la notion de "travail" telle qu'on l'entend aujourd'hui aura disparu.

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Ensuite, il est évident que le rapport au travail a complètement changé en l'espace de 2 siècles : à l'époque avoir un travail allait de soi, c'était ça ou crever et seuls les riches avait le privilège de ne pas travailler. Il n'y avait pas assez de bras disponible pour produire ce qui était nécessaire. Aujourd'hui il n'y a pas assez de travail pour occuper les bras. Aujourd'hui c'est travailler qui est un privilège.

 

Il faudrait peut-être chercher un peu plus la responsabilité des politiques et des états plutôt que celle des robots et du progrès dans cet état de fait.

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Rappelons quelques bases de l'économie, que Bastiat explique avec brio dès les premiers chapitres des Sophismes économiques.

 

Si la main d'oeuvre se réduisait mécaniquement à chaque innovation, toute la planète serait au chômage depuis des siècles. Les êtres humains ne travaillent pas pour le plaisir de l'effort (Serions-nous à ce point Sisyphiste ?), mais pour se simplifier la vie et/ou obtenir la satisfaction de biens et de services. Lorsqu'on invente quelque chose qui facilite la vie d'une manière ou d'une autre, certains métiers disparaissent, et c'est une bonne chose. (Depuis l'Antiquité, un nombre incalculable de métiers ont disparu car l'innovation technique a résolu certains problèmes...) Ainsi, ce serait une excellente chose s'il n'y avait plus de médecin sur terre, cela signifierait que nous avons vaincu la maladie. (Il serait absurde de regretter l'innovation qui aurait vaincu la maladie sous prétexte qu'on perd tout un pan de métier.) Mais tant qu'il y a des services à rendre et des besoins à satisfaire, il y aura toujours de nouveaux métiers à exercer.

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Ensuite, il est évident que le rapport au travail a complètement changé en l'espace de 2 siècles : à l'époque avoir un travail allait de soi, c'était ça ou crever et seuls les riches avait le privilège de ne pas travailler. Il n'y avait pas assez de bras disponible pour produire ce qui était nécessaire. Aujourd'hui il n'y a pas assez de travail pour occuper les bras. Aujourd'hui c'est travailler qui est un privilège.

Le chômage de masse durable n'apparaît qu'avec l'Etat Providence.

Il y a toujours plein de choses à faire avec ses bras ou sa tête quelle que soit l'époque.

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De plus en plus la réalité de l'industrie est constituée d'une élite d'ingénieurs qui conçoivent les machines, et quelques ouvriers qualifiés pour appuyer sur deux-trois boutons. Le marketing ? il sera assuré par des logiciels informatiques capables de prendre en compte toutes les variables bien mieux que les êtres humains. Le commercial ? tout se fait de plus en plus par internet et caisse automatiques dans les super marchés. La réparation des automobiles ? maintenant il suffit de brancher un ordinateur sur une voiture pour identifier la cause de la panne et remplacer l'élément défectueux. Les taxis ? ils seront remplacés par des voitures sans conducteurs. la médecine ? les robots remplaceront avantageusement la dextérité du chirurgien.

 

Alors, où se créeront les nouveaux emplois ? tout le monde ne peut pas devenir ingénieur. Tout le monde ne peut pas devenir acteur ou podcasteur sur youtube. 

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De plus en plus la réalité de l'industrie est constituée d'une élite d'ingénieurs qui conçoivent les machines, et quelques ouvriers qualifiés pour appuyer sur deux-trois boutons.

 

OK, tu ne connais rien à rien à l'industrie. Ni au marketing, ni au commerce, ni rien du tout.

Sutor etc.

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La médecine ? les robots remplaceront avantageusement la dextérité du chirurgien.

 

 

 

 

Et bé, ça va saigner...

 

L'aide mécanisée, robotisée surement avec de nombreux avantages...le remplacement ?

 

 

Sinon, la révolution internet, comme il a été dit plus haut, est un exemple contemporain que l'innovation crée des emplois dont nous n'avions pas la moindre idée hier.

 

Bon déjà, il faudra des mecs pour le SAV des robots...un paquet.

 

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Rappelons quelques bases de l'économie, que Bastiat explique avec brio dès les premiers chapitres des Sophismes économiques.

 

Si la main d'oeuvre se réduisait mécaniquement à chaque innovation, toute la planète serait au chômage depuis des siècles. Les êtres humains ne travaillent pas pour le plaisir de l'effort (Serions-nous à ce point Sisyphiste ?), mais pour se simplifier la vie et/ou obtenir la satisfaction de biens et de services. Lorsqu'on invente quelque chose qui facilite la vie d'une manière ou d'une autre, certains métiers disparaissent, et c'est une bonne chose. (Depuis l'Antiquité, un nombre incalculable de métiers ont disparu car l'innovation technique a résolu certains problèmes...) Ainsi, ce serait une excellente chose s'il n'y avait plus de médecin sur terre, cela signifierait que nous avons vaincu la maladie. (Il serait absurde de regretter l'innovation qui aurait vaincu la maladie sous prétexte qu'on perd tout un pan de métier.) Mais tant qu'il y a des services à rendre et des besoins à satisfaire, il y aura toujours de nouveaux métiers à exercer.

 

Sauf que depuis deux siècles, les innovations technologiques ont progressé plus que pendant les 35 000 ans de l'existence de l'homo sapiens. Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose. Je dis simplement que nous devons modifier le rapport humain au travail en conséquence parce que le refrain léniniste "que celui qui ne veut pas travailler ne mange pas" nous mène à une impasse étant donné que le travail de la masse de la population va devenir de moins en moins monétisable.

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Sauf que depuis deux siècles, les innovations technologiques ont progressé plus que pendant les 35 000 ans de l'existence de l'homo sapiens. Je ne dis pas que c'est une mauvaise chose. Je dis simplement que nous devons modifier le rapport humain au travail en conséquence parce que le refrain léniniste "que celui qui ne veut pas travailler ne mange pas" nous mène à une impasse étant donné que le travail de la masse de la population va devenir de moins en moins monétisable.

 

Le travail n'est pas un gâteau qu'on se partage.

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Et puis, franchement, c'est quoi le problème si demain il n'y a plus besoin de travailler ? Si tout le boulot est fait par les machines ?

 

Moi j'en rêverais.

 

Le lundi et le mardi sera consacré à lire.

Le mercredi à écrire.

Le jeudi à fabriquer de la bière.

Le vendredi à apprendre un truc nouveau.

Le samedi à faire de la mécanique.

Le dimanche à faire un truc avec mes enfants.

 

Pendant que j'occuperai mes temps morts avec de la musique et de la photographie.

 

Travailler ça prend trop de temps en fait.

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Et puis, franchement, c'est quoi le problème si demain il n'y a plus besoin de travailler ? Si tout le boulot est fait par les machines ?

Tu ne sais donc pas que les êtres humains travaillent non pas pour la satisfaction du résultat, mais pour le plaisir de l'effort ?

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Le jour où les emplois détruits par la destruction créatrice ne seront plus remplacés, c'est que l'homme n'aura plus besoin de l'assistance d'autrui, et à ce moment, il n'aura plus besoin de travailler.

De plus, il ne faut pas sous-estimer l'ordre spontané. S'il y a un plafond de la destruction créatrice, le marché du travail s'organisera en y tenant compte.

Et il ne faut pas oublier l'évolution du niveau de standards de vie.

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Et puis, franchement, c'est quoi le problème si demain il n'y a plus besoin de travailler ? Si tout le boulot est fait par les machines ?

 

Moi j'en rêverais.

 

Le lundi et le mardi sera consacré à lire.

Le mercredi à écrire.

Le jeudi à fabriquer de la bière.

Le vendredi à apprendre un truc nouveau.

Le samedi à faire de la mécanique.

Le dimanche à faire un truc avec mes enfants.

 

Pendant que j'occuperai mes temps morts avec de la musique et de la photographie.

 

Travailler ça prend trop de temps en fait.

 

C'est exactement ce que j'explique. Mais pour atteindre une telle société il faut introduire une vraie réflexion sur le travail qui est : ce n'est pas de votre faute si vous ne trouvez pas d'emploi, c'est simplement que votre travail ne vaut rien dans l'économie d'abondance permise par la révolution technologique. Donc recourir aux aides de l'Etat n'est pas une honte mais un bénéfice permis par l'avancée de la société.

 

Il faut progressivement abandonner l'éthique du travail.

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ce n'est pas de votre faute si vous ne trouvez pas d'emploi, c'est simplement que votre travail ne vaut rien

Sophisme : Le jour où le travail ne vaudra plus rien, on pourra arrêter de travailler...personne n'aura besoin du chercher du travail.

Et malheureusement ou heureusement, ce jour n'arrivera jamais.

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Oui, bon, la perspective est réjouissante et la réflexion sur ces lendemains qui chantent est stimulante intellectuellement, encore qu'elle me rappelle quelque chose...

C'est pas demain la veille qu'un robot viendra faire les vitres chez moi, sauf celui que je paie au black et qui parle avec un fort accent chuinté et une bonne odeur d'ail

 

 

:jesors:

 

 

 

 

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