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Le fil des questions alakons


Fadior

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  • 3 weeks later...

Un collègue m'a dit que changer de radiateur pour baisser sa consommation électrique ne lui semblait pas logique car pour lui un kW d'électricité consommé ve produire la même quantité de chaleur quel que soit le radiateur.

Intuitivement, je dubite sur ses propos. Quelqu'un sait-il s'il y a des différence de rendement entre radiateurs électriques et de quel ordre sont-ils ?

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Mais entre un radiateur qui chauffe beaucoup mais offre une petite surface de contact avec l'air ambiant et un autre moins chaud mais avec plus de surface de contact, le rendement est-il le même ? 

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Il y a 1 heure, Solomos a dit :

Mais entre un radiateur qui chauffe beaucoup mais offre une petite surface de contact avec l'air ambiant et un autre moins chaud mais avec plus de surface de contact, le rendement est-il le même ? 

Si les deux radiateurs sont électriques (i.e. toute l'énergie part en chaleur), alors normalement le rendement est le même (la loi de Fourier décrivant le flux de diffusion d'une quantité conservée, tout ça).

 

C'est différent si c'est un radiateur à eau (il faut prendre en compte la différence de température en entrée et en sortie... et oui, ça veut dire que le rendement augmente quand il fait froid).

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Pas une question de rendement mais peut être que si la surface est plus petite la chaleur se dissipera moins bien et donc il faudra chauffer plus longtemps pour obtenir la même sensation. Mais à moins, par exemple, de comparer un chauffage au sol sur une grande pièce vs. un petit radiateur électrique, c'est enculer des mouches

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Petite question sur la théorie des jeux : le concept de "jeu à somme nulle" (ou non) a-t-il vraiment un sens ? Il me semble que ça implique de traiter les utilités individuelles comme des quantités agrégeables, et je ne vois pas ce qui permet d'affirmer ça.

Il y a ce théorème qui parait-il prouve que l'on peut représenter le choix des individus par des fonctions d'utilités, mais l'article wiki précise qu'il s'agit d'une échelle d'intervalle et non de ratio (et donc pas tout à fait quantitatif, même si susceptible d'addition), et que les utilités individuelles ne sont pas comparables entre elles. Donc ces histoires de "somme" des gains et des pertes de différents joueurs peuvent elles vraiment avoir la moindre application pratique ?

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Ça ne s'applique que dans des cas particuliers théoriques. Mais ca a un sens, d'ailleurs je trouve que dans le discours commun c'est un des rares trucs qui n'est pas trop défiguré et qui correspond à peu près au théorème initial. C'est un bon point de départ de discussion.

 

Quantifier et ajouter des utilités c'est pas un des points clés qui différencie l'économie néo-classique des marginalistes (ou autrichiens je sais plus) ?

  • Yea 1
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il y a 11 minutes, ttoinou a dit :

Ça ne s'applique que dans des cas particuliers théoriques. Mais ca a un sens, d'ailleurs je trouve que dans le discours commun c'est un des rares trucs qui n'est pas trop défiguré et qui correspond à peu près au théorème initial. C'est un bon point de départ de discussion.

 

Quantifier et ajouter des utilités c'est pas un des points clés qui différencie l'économie néo-classique des marginalistes (ou autrichiens je sais plus) ?

Tu ne considères pas les néo-classiques comme des marginalistes ? (pour moi, marginalistes = néoclassiques d'un coté, autrichiens de l'autre)

 

Mais qu'est-ce que c'est, une somme des utilités de plusieurs "joueurs" différents ? Est-ce que le théorème d'utilité prouve vraiment qu'on peut faire ce genre de chose ?

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2 hours ago, Mégille said:

Petite question sur la théorie des jeux : le concept de "jeu à somme nulle" (ou non) a-t-il vraiment un sens ? Il me semble que ça implique de traiter les utilités individuelles comme des quantités agrégeables, et je ne vois pas ce qui permet d'affirmer ça.

Il y a ce théorème qui parait-il prouve que l'on peut représenter le choix des individus par des fonctions d'utilités, mais l'article wiki précise qu'il s'agit d'une échelle d'intervalle et non de ratio (et donc pas tout à fait quantitatif, même si susceptible d'addition), et que les utilités individuelles ne sont pas comparables entre elles. Donc ces histoires de "somme" des gains et des pertes de différents joueurs peuvent elles vraiment avoir la moindre application pratique ?

 

Je pense que sous certaines hypothèses, tu dois pouvoir démontrer que dans un jeu à somme négative, les utilités de chaque joueurs sont inférieures à ce qu'elles seraient dans une jeu à somme nulle.

Dans un jeu à somme négative, l'espérance de gain pour le joueur moyen est négative.

Dans un jeu à somme nulle, elle est nulle.

Comme l'utilité est croissante en fonction du gain, l'utilité attendue par le joueur moyen  dans un jeu à somme nulle est supérieure à celle attendu dans un jeu à somme négative.

Après, que peut-on en tirer comme conclusion, c'est une autre histoire.

 

Mais stricto sensu, parler de jeu à somme négative n'implique pas que les utilités soient agrégeables.

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il y a 28 minutes, Mégille a dit :

(pour moi, marginalistes = néoclassiques d'un coté, autrichiens de l'autre)

Hum oui il est possible que Menger aie donné les autrichiens, tandis que Walras les néo classiques... ?

En tout cas tous les "bons" trucs marginalistes que j'ai lu j'avais l'impression qu'on pouvait les reformuler en termes autrichiens où l'acteur compare plusieurs situations pour faire un choix et que cela ne nécessitait pas d'usage irraisonné de mathématiques ou de quantifier des utilités


Sinon avant de sommer des utilités entre différents acteurs il faudrait pouvoir sommer des utilités chez le même acteur, c'est déjà pas gagné. De toute façon il faudrait des exemples concrets pour discuter si le concept de jeu à somme nulle s'applique bien au cas étudié :)

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il y a 56 minutes, ttoinou a dit :

Hum oui il est possible que Menger aie donné les autrichiens, tandis que Walras et Jevons les néo classiques... ?

Fixed your post. :)

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Y'a t-il un topic sur la question de la légitimité de l'internement psychiatrique ?

 

Je n'ai rien trouvé à part ceci mais c'est pas vraiment le sujet :

La question paraît très épineuse et on doit pouvoir aborder le sujet en face

 

https://www.libertarianism.org/encyclopedia/psychiatry

 

" Politically speaking, people supporting state-sanctioned psychiatric practices such as involuntary commitment to mental hospitals and the insanity defense tend to be on the left, favoring a therapeutic (paternalistic) state. Civil libertarians have been at times conspicuously silent regarding these practices, although some have argued that liberty is for mentally competent people only. Psychiatrist Thomas Szasz is the lone exception. As a staunch defender of classical liberalism and a critic of state entanglement with psychiatry, he has consistently held that mental illness is a metaphor and coercive psychiatric practices are inconsistent with libertarian principles and the rule of law. His seminal work, The Myth of Mental Illness (1961), changed the world of psychiatry forever. To this day, people still blame “deinstitutionalization” and “the problem of the homeless mentally ill” on Szasz’s writings (despite the fact that “deinstitutionalization” was implemented for economic reasons, not out of concern for the rights of those labeled “mentally ill”). To the extent that civil libertarians believe in mental illness and support involuntary commitment and the insanity defense, they appear to be guilty of an a priori contradiction when it comes to the liberty of self-ownership and coercive psychiatry: If they truly believed that a person owned his body, then surely they would oppose government efforts to coercively prevent suicide and to incarcerate in mental hospitals those who fail in their attempts to end their lives. The proper role of the state is to protect us from one another. The state has no place protecting a person from himself. Nowhere is this principle truer than with respect to a right to suicide. "

 

 

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Comme je sais qu'il y a pas mal de liborgiens qui bossent dans le secteur bancaire,

j'en profite pour une petite question.

 

Quand on transfère de l'argent d'un compte dans une banque A en GB (euros) vers un compte dans une banque B eg en Inde (en roupies),

techniquement, comment les banques de départ et d'arrivée font le job ?

Je présume qu'elles passent par, au minimum, un compte intermédiaire.

Me gourre-je ?

 

En général, ces transferts sont assez chers. C'est parce que c'est compliqué ?

ou c'est du monopole/goinfrage usuel ?

 

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Ils passent par une banque de correspondance. La banque A va avoir un compte chez B, compte en Roupie, qui va transférer vers la banque C du gars vers qui tu voulais transférer ton argent, toujours en Roupie.

 

Opération pas complexe, énormément de transactions fonctionnent ainsi.

  • Yea 2
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Sauf si je me trompe : la banque de correspondance est celle qui a un compte chez les deux banques centrales. Il y a plus d’intermédiaires à rémunérer + le taux de change (qui peut nécessiter plusieurs intermédiaires pour les monnaies exotiques + risque de change) + les pays exotiques ont un marché plus restreint et donc moins de banque de correspondance et donc de plus grosses marges unitaires.

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Non, la banque B n'a pas de compte dans la Banque Centrale en Euros. Par contre il y a effectivement un lien via la Banque Centrale entre B et C. Mais là c'est de la compensation bancaire suite à la correspondance bancaire (J'ai viré X Roupies alors tu me dois X roupies que la Banque Centrale garanti).

 

Sans trop m'y connaître dans les tarifs, je pense quand même que c'est du bon gavage en règle. Tout est automatisé, à mon avis les seules véritables problématiques c'est dans la conformité AML.

 

Exemple personnel : Je vais peut-être travailler dans une banque au Cambodge qui a un compte de correspondance aux US. Pour que la banque US soit conforme avec son régulateur local, sachant que le Cambodge niveau AML c'est le fond du trou, elle doit concentrer énormément de ressources pour checker cette banque au Cambodge (programme de conformité AML ect.) au risque de se prendre une balayette par le régulateur US. C'est très risqué comme choix commercial et un prix élevé pour faire Cambodge > US peut être justifié. Dans l'autre sens, non, ça ne l'est pas.

 

 

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il y a 35 minutes, Kassad a dit :

Quel est le pourcentage de Vegan pro choice ?

A mon avis proche de 100% . Le veganisme, c'est un truc de jeunes conscientisés, pour qui la question de l'avortement ne se pose pas. Et ça les rends très facilement trollable.

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Il y a 11 heures, Tesla a dit :

Tiens d'ailleurs je me demande qu'elle est la position des vegans sur la zoophilie ?

Bah contre :lol: ils considèrent que bouffer que quoi ce soit qui vient d'un animal c'est de l'exploitation vu qu'il n'y a pas eu consentement de l'animal.
A partir de là...

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il y a 11 minutes, Wayto a dit :

Bah contre :lol: ils considèrent que bouffer que quoi ce soit qui vient d'un animal c'est de l'exploitation vu qu'il n'y a pas eu consentement de l'animal.
A partir de là...

On peut concevoir des cas où on peut présumer que l'animal est consentant (si c'est un mâle, et qu'il est actif, par exemple). Ce serait la suite logique de l'anti-spécisme.

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il y a 19 minutes, Wayto a dit :

Bah contre :lol: ils considèrent que bouffer que quoi ce soit qui vient d'un animal c'est de l'exploitation vu qu'il n'y a pas eu consentement de l'animal.
A partir de là...

c'est pas une question de consentement de l'animal à se faire bouffer, qui serait d'accord ? mais le fait que l'animal est un être vivant doué de sensibilité. Donc, quelque part par là, un égal.

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il y a 1 minute, Bisounours a dit :

c'est pas une question de consentement de l'animal à se faire bouffer, qui serait d'accord ? mais le fait que l'animal est un être vivant doué de sensibilité. Donc, quelque part par là, un égal.

C'est l'argument qu'ils donnent pour le miel et la laine.

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il y a 3 minutes, Wayto a dit :

C'est l'argument qu'ils donnent pour le miel et la laine.

nan mais va pas chercher de la raison chez un vegan, tout ce qui est issu du monde animal est banni car ça ressort de l'exploitation capitaliste et coercitive toussa.

je pensais plutôt aux végétariens, espèce plus modérée, qui refusent de consommer de la chair animale.

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