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[modéré]Hollande, le départ du comique français


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Et le gel des salaires, c'est déjà pas mal.

 

Sauf si on veut tous les fonctionnaires dans la rue.

 

Dans le monde réel, avoir raison n'est pas une garantie de succès.

 

Dans les entreprises, tu as deux catégories : les françaises, qui passent leur temps à construire des cathédrales dont personne n'a rien à battre (même si elles sont très belles et très fonctionnelles), et tu as les autres, qui raisonnent en terme de MVP (Minimum Viable Product).

 

Le MVP ici c'est Manuel Valls : chance extraordinaire de notre pays, si il réfléchit bien.

 

50 milliards d'économies c'est mieux que zéro, c'est mieux qu'un budget encore plus en deficit.

 

Ou sinon, on peut aussi revenir à l'ère du Nabot, pendant laquelle le deficit était à 7% du PIB. J'estime que passer de 5,4% à 4,1% de deficit est très bien (gouvernement Ayrault).

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Lu aujourd'hui dans l'édito du Monde :
 

 

Tout le monde sait que la France vit au-dessus de ses moyens depuis quarante ans : depuis 1974, aucun budget n’a été voté ne serait-ce qu’à l’équilibre. Tout le monde sait que ces déficits annuels ont fini par accumuler une dette publique qui approche désormais les 2 000 milliards d’euros, et que les intérêts de cette dette nous coûtent, chaque année, quelque 45 milliards d’euros. Personne n’ignore que, dans une situation comparable, n’importe quel ménage ou entreprise aurait, depuis longtemps, mis la clef sous la porte.

 

Et que se passe-t-il lorsqu’un premier ministre, Manuel Valls en l’occurrence, dévoile un plan d’économies consistant – et évidemment douloureux ? Ce sont des cris d’orfraie de tous côtés. Inacceptable, irréaliste et irréalisable, entend-on dans les rangs socialistes, où l’on semble avoir déjà oublié que le président de la République avait annoncé cet indispensable effort le 14 janvier. Insuffisant, flou et pas assez courageux, clame-t-on à droite, où l’on n’est jamais aussi disposé à proposer de radicales « réformes de structures » que quand on est dans l’opposition.

 

Bref, dès qu’il s’agit de réduire – ou plus exactement de tenter de réduire – les dépenses de l’Etat, des collectivités locales ou de l’Etat-providence, ce n’est jamais ni le bon moment, ni la bonne méthode, ni la bonne politique. Toujours moins, implorent les uns ; toujours plus, réclament les autres.

 

N’est-il pas temps de sortir de ces jeux de rôles débilitants ? Il est légitime d’interroger le gouvernement sur le détail de bon nombre des économies annoncées, notamment celles qui concernent le train de vie de l’Etat. Légitime également de se demander si l’effort sera suffisant, dès lors qu’il ne couvre pas les baisses de charges et d’impôts prévues par le pacte de responsabilité.

 

 

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50 milliards d'économies et de gel de dépenses sur 3 ans pour un déficit de 90 milliards CHAQUE année. Sachant que Valls a aussi annoncé des allégements d'impôts. Le compte est très loin d'y être.

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Pour vous le bon sens est de réduire les dépenses (=impots), pour un homme politique, c'est de rester au pouvoir. Ne l'oubliez pas.

Et un homme politique est joueur avec ses électeurs que quand il n'a plus rien a perdre.

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Rappel : Aquilino Morelle est un des conjurés (avec Valls, Moscovici, etc.) qui a conspiré depuis novembre dernier pour obtenir la tête de Jean-Marc Ayrault. Et dans la bande de comploteurs, c'est celui qui a le moins de pouvoir, le moins de réseau, etc.

 


 

 

 
POLEMIQUE - Il est l'un des plus proches collaborateurs de François Hollande, celui qui a son bureau juste à côté de celui du chef de l'Etat. Dans l'organigramme de l'Elysée, Aquilino Morelle est le conseiller politique et chef du pôle communication au cabinet président de la République.

C'est à ce titre qu'il est l'objet d'une longue enquête du site Mediapart (lien réservé aux abonnés), publiée ce jeudi 17 avril. Intitulée "Elysée: les folies du conseiller de François Hollande", elle mélange révélations sur les liens entre ce médecin et l'industrie pharmaceutique et anecdotes sur son comportement.

Chauffeur, chaussures et cireur

Le site d'investigation explique notamment qu'Aquilino Morelle a demandé -et obtenu- que "ses deux chauffeurs personnels ne soient pas versés au pool commun". En conséquence, ils seraient à sa disposition 24h sur 24. "Le mardi en fin d’après-midi, comme nous avons pu le vérifier, un des deux chauffeurs véhicule son fils pour des activités personnelles dans le XVe arrondissement", écrit le journaliste Michaël Hajdenberg.

Il épingle aussi la passion du conseiller pour les chaussures de luxe. "Il a 30 paires de souliers de luxe faites sur-mesure, pour son pied qui a une forme particulière. Des Davison, des Weston… des chaussures de plein cuir toujours du même style", explique ainsi David Ysebaert, l'homme qui cire les chaussures d'Aquilino Morelle.

Ce qui choque Mediapart, c'est la façon dont à deux reprises, il a convié son cireur à l'Elysée. "Aquilino Morelle a même fait privatiser un salon de l’hôtel Marigny afin de se faire cirer les chaussures seul au milieu de cette pièce toute en dorures", raconte le journaliste. Autant d'allégations qui font mauvais genre, alors que François Hollande vante la République irréprochable, mais qui semblent ne pas devoir connaître de suites.

Quels liens avec les labos pharmaceutiques?

Un autre volet de l'enquête pourrait en revanche avoir le plus de conséquences, peut-être sur le terrain juridique. Le site évoque de possibles conflits d'intérêt du temps où Aquilino Morelle travaillait à l'Igas, le grand corps de l'Etat qui supervise les politiques sanitaires et sociales. Nous sommes en 2007 et celui qui n'est pas encore conseiller de François Hollande participe à l'écriture d'un rapport sur l'encadrement des programmes d'accompagnement des patients associés à un traitement médicamenteux, financés par les entreprises pharmaceutiques". 

Problème, il est rémunéré en parallèle par un laboratoire, le groupe Danois Lundbeck. Confirmation d'Aquilino Morelle qui explique à Mediapart l'avoir fait dans les limites autorisées par la loi. "En tant que fonctionnaire, un certain nombre d’activités annexes sont autorisées, dont l’enseignement et le conseil", explique-t-il ajoutant que "ces activités ont dû être déclarées à l’Igas."

Mediapart explique pourtant ne pas avoir retrouvé trace d'une telle autorisation; la seule que la direction de l'Igas a fourni au site étant une déclaration pour donner des cours à la Sorbonne. Un ancien patron de l'institution estime que "ces deux fonctions sont incompatibles. On n’autorise jamais un inspecteur à travailler pour une entreprise privée. Alors un laboratoire pharmaceutique…".

S'il était effectivement prouvé qu'il n'avait pas eu de dérogation, le code pénal assimile cette double activité à une prise illégale d'intérêt: un délit passible à l'époque de cinq ans de prison de 7500 euros d'amende.

Pour le principal intéressé qui a répondu par mail à Mediapart, ces "affirmations dénuées de tout fondement, visent uniquement à (le) salir". Selon le Lab d'Europe 1, Aquilino Morelle pourra se défendre devant les journalistes dans quelques jours. Un déjeuner avec la presse présidentielle est organisé le 7 mai.

 

 

 

 

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J'adore particulièrement la stupeur d'une seconde en position accroupie, moment lors duquel on peut facilement imaginer une bulle avec écrit dedans "m'enfin" qui s'échappe de sa tête (d'abruti).  :mrgreen:

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J'ai jamais compris pourquoi à leurs niveau ils avait pas des cours du genre "Comment ne pas passer pour un imbecile en 10 lecons" avec mise à jour hebdomadaire ou journaliere selon les besoin. Vu ce qu'ils nous sortent, on ne pourait même pas les accuser d'emploi fictif.

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Mauvais briefing simplement. Mais je me demande si le PR a des cours de tenue et protocoles pour les réceptions officielles et la diplo (genre on prends quelle fourchette pour quoi, à qui j'ai le droit de tourner le dos, est-ce que je suis autorisé à toucher une personne de sang royal etc...).

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Sachant que Valls a aussi annoncé des allégements d'impôts.

Donc une augmentation des rentrées fiscales ?

(il me semble que sur ce forum l’opinion largement dominante est qu’on est du « mauvais » côté de la courbe de Laffer)

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Mitterrand disait qu'il serait le dernier grand president il n'avait pas tort.

Quoique le "you want me to go back to m'y plane" de Chirac était très bien.

  Et le fameux : "Mais qu'est-ce qu'elle me veut de plus cette ménagère ? Mes couilles sur un plateau ?"

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Donc une augmentation des rentrées fiscales ?

(il me semble que sur ce forum l’opinion largement dominante est qu’on est du « mauvais » côté de la courbe de Laffer)

 

Ben c'est un peu ça, quitte à rentrer peu de blé, autant que ce soit du bon coté de la courbe, ça assure au moins de pas (trop) écraser l'activité.

De fait, 50 milliards c'est pas pour compenser des baisses de charges qui nous remettront, au mieux, au niveau de 2012 (qui était déjà bien trop haut), c'est juste pour boucher les trous de tout ce qu'on réforme pas.

Donc quand je lis que c'est mieux que rien et que c'est pas si mal ou je ne sais quoi (ici ou ailleurs), je me fends bien la gueule!

Valls n'annonce rien avant des années, et il ne sera plus là. L'assemblée ne sera pas derrière lui longtemps. Les marchés non plus.

Allez, fin de la récré : il ne se passera rien qui aille dans le bon sens, il n'y aura que des intentions.

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Mauvais briefing simplement. Mais je me demande si le PR a des cours de tenue et protocoles pour les réceptions officielles et la diplo (genre on prends quelle fourchette pour quoi, à qui j'ai le droit de tourner le dos, est-ce que je suis autorisé à toucher une personne de sang royal etc...).

Le truc c'est que des centaines de caméras scrutent le moindre écart. Le général en personne se serait fait humilier dix fois par jour si il était en fonction de nos jours.

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Vous êtes durs les mecs

 

Hollande annonce, contre une bonne partie de son électorat, des mesures plus courageuses que ce que l'ultralibéral Sarko avait fourni en 5 ans ... et vous râlez

 

Moi (faire semblant de) respecter les monarchistes, mais à un moment donné il faut admettre que dans notre régime démocratique, Francois Hollande, le président, élu grâce à l'investiture du parti des fonctionnaires, essaie de mettre en place une politique de l'offre. C'est pas parfait, c'est pas Madellin, mais c'est LUI le président. Il est plus libertin que libéral, mais plus libéral que Sarkozy sur pas mal de sujets. Je suis impressionné par le volontarisme des annonces proposées, et j'aurais presque envie de laisser sa chance à ce gouvernement.

 

Qu'à fait la droite, à part voter l'écotaxe ? J'espère que ceux qui me connaissent ne me soupçonnent pas d'être pédophile, nazi, porteur de mocassins  à glands ou pire encore, gauchiste.

 

Mais la politique de baisse des charges sur les bas salaires, certes critiquables, est une politique de l'offre de gauche. Et je préfère un Hollande libéral de gauche à des taxes et un grand emprunt de droite.

 

 

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Le truc c'est que des centaines de caméras scrutent le moindre écart. Le général en personne se serait fait humilier dix fois par jour si il était en fonction de nos jours.

 

Clairement; La transparence numérique est à l'information ce que la démocratie populaire est à la démocratie, ou ce que les "libertés réelles" sont à la Liberté.

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Vous êtes durs les mecs

 

Hollande annonce, contre une bonne partie de son électorat, des mesures plus courageuses que ce que l'ultralibéral Sarko avait fourni en 5 ans ... et vous râlez

 

Moi (faire semblant de) respecter les monarchistes, mais à un moment donné il faut admettre que dans notre régime démocratique, Francois Hollande, le président, élu grâce à l'investiture du parti des fonctionnaires, essaie de mettre en place une politique de l'offre. C'est pas parfait, c'est pas Madellin, mais c'est LUI le président. Il est plus libertin que libéral, mais plus libéral que Sarkozy sur pas mal de sujets. Je suis impressionné par le volontarisme des annonces proposées, et j'aurais presque envie de laisser sa chance à ce gouvernement.

 

Qu'à fait la droite, à par voter l'écotaxe ? J'espère que ceux qui me connaissent ne me soupçonnent pas d'être pédophile, nazi, porteur de mocassins  à glands ou pire encore, gauchiste.

 

Mais la politique de baisse des charges sur les bas salaires, certes critiquables, est une politique de l'offre de gauche. Et je préfère un Hollande libéral de gauche à des taxes et un grand emprunt de droite.

 

 

Le problème n'est pas l'annonce mais la réalisation. En matière de concret Hollande n'impose pas confiance. Tant qu'il n'aura rien fait pas de chèque en blanc.

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Moi à mon avis c'est la fracture classique SFIO/PSU.

 

SFIO en gros c'est la ligne Marie Noelle Linemann, Emmanuelli, etc. (les gauchistes quoi).

Et le PSU c'est Rocard, Valls, etc. Bref les réformistes

Moi je vois bien : une sorte d'extreme gauche autour du PCF et de EELV. Mélenchon isolé. Le PS purgé de ses éléments trop gauchistes (d'ailleurs Mélenchon a été pionnier en la matière,il s'est barré depuis longtemps du PS).

 

Je n'arrive pas non plus à voir comment le PS pourrait ne pas mourir / se scinder dans les mois qui suivent.

 

Peut-on imaginer un parti rassemblant Modem, PRG et PS et EELV réformiste ? Face au reste de la gauche ?

À quelle échéance ?

Qui garderait le nom « socialiste » ? (cf. http://www.lesechos.fr/14/06/2009/lesechos.fr/300355595_ps---valls-souhaite-l-abandon-du-mot--socialisme-.htm )

 

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